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Frappes meurtrières sur des hôpitaux de Gaza, selon des responsables palestiniens

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Des frappes meurtrières dans le nord de la bande de Gaza ont touché vendredi, selon des responsables palestiniens, une école et des hôpitaux où les civils cherchent refuge pour
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Frappes meurtrières sur des hôpitaux de Gaza, selon des responsables palestiniens

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Des frappes meurtrières dans le nord de la bande de Gaza ont touché vendredi, selon des responsables palestiniens, une école et des hôpitaux où les civils cherchent refuge pour échapper aux bombardements israéliens, qui ont fait fuir des dizaines de milliers de personnes.</p><p>Le Hamas a fait état de 13 morts dans une frappe sur le complexe de l'hôpital al-Shifa dans la ville du Gaza, le plus grand du territoire palestinien, pris dans l'étau de la guerre qui fait rage depuis le 7 octobre entre Israël et le mouvement islamiste.</p><p>Le Hamas a attribué cette frappe à Israël, comme le directeur de l'hôpital, Mohammed Abou Salmiya.Celui-ci a aussi affirmé que l'hôpital avait reçu "une cinquantaine de corps après le bombardement vendredi matin d'une école" de la ville accueillant des déplacés.</p><p>"Tous les hôpitaux de la ville de Gaza ont été visés" vendredi par l'armée israélienne, a assuré à l'AFP le médecin.</p><p>L'armée, qui n'a pas commenté ces affirmations, avait indiqué jeudi soir qu'une de ses divisions menait d'importantes opérations dans une zone "très très proche" de l'hôpital.Elle a affirmé vendredi qu'elle "tuerait" les combattants du Hamas "qui tirent à partir des hôpitaux" à Gaza.</p><p>Dans la ville de Gaza en ruines, où les denrées de base manquent, les combats ne cessent de gagner en intensité alors que grossissent les colonnes de familles fuyant vers le sud.</p><p>Dans la cour de l'immense complexe hospitalier al-Shifa, Mohammed Rihane marche avec des béquilles, tandis que résonnent les explosions alentour."Les gens meurent, déchiquetés dans les rues et on ne peut pas aller les chercher", confie-t-il à l'AFP.</p><p></p><p>- "Le carnage doit cesser" -</p><p></p><p>Le directeur de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, a appelé vendredi à l'arrêt du "carnage" dans la bande de Gaza.</p><p>"Raser des quartiers entiers n'est pas une réponse aux crimes odieux commis par le Hamas.Au contraire, cela crée une nouvelle génération de Palestiniens lésés, susceptibles de perpétuer le cycle de la violence.Le carnage doit simplement cesser", a-t-il déclaré dans une tribune de presse.</p><p>Le 7 octobre, des commandos du Hamas ont mené sur le sol israélien une attaque sanglante contre des civils d'une ampleur et d'une violence jamais vues depuis la création d'Israël en 1948. </p><p>En représailles, Israël a déclaré une guerre pour "éradiquer" le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza.Depuis, les bombardements israéliens incessants ont fait 11.078 morts, essentiellement des civils, parmi lesquels 4.506 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>Du côté israélien, 1.200 personnes, selon un nouveau bilan officiel revu à la baisse vendredi, ont péri depuis le début de la guerre, en majorité des civils tués le jour de l'attaque du Hamas, classé organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne.</p><p>En outre, 239 personnes enlevées le 7 octobre sont retenues par le Hamas à Gaza, selon l'armée israélienne.</p><p>L'armée a annoncé vendredi que 37 soldats avaient été tués depuis le début de son offensive terrestre à Gaza le 27 octobre.</p><p>Ces derniers jours, l'armée israélienne a déclaré mener des combats acharnés contre le Hamas au coeur de la ville de Gaza, où se trouve selon elle le "centre" de l'infrastructure du mouvement islamiste, retranché dans un réseau de tunnels.</p><p>Le directeur de l'hôpital al-Shifa a parlé de tirs de chars israéliens sur la maternité, tandis qu'un journaliste de l'AFP a vu au moins sept corps près de l'hôpital. </p><p>Un père de famille de 32 ans, qui se fait appeler Abou Mohammed, a raconté à l'AFP s'être réfugié à al-Shifa, dans l'ouest de la ville de Gaza, avec 15 de ses proches après des bombardements sur son quartier dans l'est.</p><p></p><p>- "Aucun endroit sûr" -</p><p></p><p>"Il n'y a aucun endroit sûr, l'armée a frappé al-Shifa, je ne sais plus quoi faire", dit-il.</p><p>Depuis des années, Israël accuse le Hamas d'utiliser les hôpitaux pour mener des attaques ou cacher des tunnels, et les civils comme boucliers humains, ce que dément le mouvement.</p><p>"Les chars israéliens assiègent quatre hôpitaux de l'ouest de la ville de Gaza", a affirmé vendredi le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>Des témoins ont vu notamment l'hôpital pour enfants d'al-Rantissi encerclé par des chars.</p><p>Le Croissant-Rouge palestinien a indiqué que des snipers israéliens tiraient vendredi sur l'hôpital al-Quds, parlant d'au moins un mort.</p><p>"La destruction des hôpitaux à Gaza devient insupportable et doit cesser", a affirmé le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).</p><p>Israël a accepté de faire des "pauses" humanitaires quotidiennes pour permettre aux civils de fuir le nord de la bande de Gaza, où les combats sont les plus intenses, vers le sud, selon les Etats-Unis.</p><p>L'armée avait ouvert "un couloir d'évacuation" dimanche, mais des Palestiniens ont témoigné de combats le long de cette route, empruntée par 100.000 personnes depuis mercredi, selon les données de l'armée israélienne et du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha).</p><p></p><p>- "Pas d'eau" -</p><p></p><p>Vendredi, plusieurs dizaines de milliers de civils, selon les autorités israéliennes, se sont à nouveau dirigés vers le sud.</p><p>Parmi eux se trouvait Mounir al-Raï, venu de l'immense camp de réfugiés de Chati où, raconte-t-il, l'armée israélienne tire depuis les airs, la mer, et désormais au sol avec ses chars, sans discrimination."Des maisons s'écroulent sur leurs habitants", raconte-t-il, un enfant en bas âge sur les épaules.</p><p>Des centaines de milliers de réfugiés sont désormais entassés dans le sud du petit territoire, dans des conditions désastreuses.</p><p>"On n'a pas d'eau, pas de toilettes, pas de boulangerie", dit Oum Alaa al-Hajin, qui a trouvé refuge dans l'hôpital al-Nasser, dans la ville de Khan Younès, après des jours de marche. </p><p>Selon l'Ocha, le nombre de déplacés s'élève à 1,6 million de personnes sur les 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza.</p><p>L'étroit territoire est privé d'eau, d'électricité, de nourriture et de médicaments par le siège total imposé par Israël depuis le 9 octobre.</p><p></p><p>- "Manque de nourriture" -</p><p></p><p>Dans le nord, où demeurent encore des centaines de milliers de personnes, "le manque de nourriture est de plus en plus préoccupant", s'inquiète l'ONU.</p><p>Pendant ce temps, des roquettes continuent d'être tirées quotidiennement depuis la bande de Gaza vers Israël, où des sirènes ont retenti vendredi à Tel-Aviv.Deux femmes ont été blessées par des éclats d'obus, selon les secours.</p><p>Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se réunir une nouvelle fois à propos de Gaza vendredi, à la veille d'une réunion à Ryad de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) qui craignent une escalade du conflit.</p><p>L'armée israélienne a annoncé avoir intercepté jeudi trois drones qui se dirigeaient vers son territoire, et a frappé vendredi la Syrie après la chute d'un drone sur une école dans le sud d'Israël.</p><p>Israël est confronté "à plusieurs fronts", a déclaré vendredi un porte-parole de l'armée, Richard Hecht."Nous nous concentrons sur le Hamas, mais nous avons affaire à des groupes terroristes dans tout le Moyen-Orient", a-t-il ajouté.</p><p>L'armée a également indiqué vendredi "poursuivre ses opérations pour détruire les infrastructures" du Hezbollah au Liban, avec lequel les échanges de tirs sont quotidiens.Le mouvement pro-iranien a fait état vendredi de la mort de sept de ses combattants tués par Israël.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

A Gaza-ville, maintenant qu'il «n'y a plus rien», tous veulent partir à tout prix

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Tirs en rafale, explosions et ronflement incessant des drones: dans la ville de Gaza, les combats entre l'armée israélienne et le Hamas palestinien ne cessent de gagner en inte
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A Gaza-ville, maintenant qu'il «n'y a plus rien», tous veulent partir à tout prix

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Tirs en rafale, explosions et ronflement incessant des drones: dans la ville de Gaza, les combats entre l'armée israélienne et le Hamas palestinien ne cessent de gagner en intensité alors que grossissent les colonnes de familles fuyant vers le sud, poussées par la faim et la peur.</p><p>Ici, tout n'est plus que ruines.Dans l'obscurité de la nuit qui tombe dès la fin d'après-midi, une tâche de lumière se distingue: l'immense complexe de l'hôpital al-Shifa, le plus grand de la bande de Gaza, petite langue de terre de 365 kilomètres carrés où s'entassent 2,4 millions d'habitants assiégés, coincés entre Israël, l'Egypte et la Méditerranée.</p><p>"La situation est très dure dans la ville de Gaza.Il y a des bombardements partout, il y a beaucoup de combats et d'incursions israéliennes", dit à l'AFP le journaliste Waël al-Dahdouh, visage de la chaîne qatarie Al-Jazeera à Gaza.</p><p>Lui vient tout juste de sortir de la ville, que des centaines de milliers d'habitants ont déjà quittée, pliant aux ordres de l'armée israélienne qui déploie désormais ses chars dans le nord de la bande de Gaza et, dit-elle, jusqu'au "coeur de la ville de Gaza".Et aux portes de ses hôpitaux, rapportent soignants et organisations internationales.</p><p></p><p>- "Tragédie" -</p><p></p><p>Auparavant, dans la ville qui comptait 600.000 habitants avant la guerre déclenchée le 7 octobre par une attaque sanglante du Hamas, toutes les rues bruissaient en permanence.</p><p>La corniche accueillait familles en goguette et joggeurs souhaitant garder la forme.Les restaurants et les cafés fleurissaient et les écoles de l'ONU assuraient chaque jour deux ou trois roulements pour accueillir tous les enfants, provoquant à la sortie de chaque classe des embouteillages sur les avenues où voitures et carrioles tirées par des chevaux se bousculaient.</p><p>Aujourd'hui, après cinq semaines de combats d'une violence inédite dans le territoire --pourtant secoué par quatre guerres entre 2008 et 2021--, près de la moitié des maisons ont été endommagées et détruites selon les Nations unies, et les morts se comptent par milliers, parfois fauchés dans des écoles de l'ONU ou des hôpitaux où ils pensaient être en sécurité.</p><p>Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas recense depuis le 7 octobre plus de 11.000 morts, pour plus des deux tiers des femmes et des enfants, et plus de 27.000 blessés.</p><p>Alors aujourd'hui, ils sont de nouveau des milliers à prendre à pied la route du sud.</p><p>Jawad Harrouda a fini par accepter de quitter Chati, l'immense camp de réfugiés sur la côte nord, quand les bombardements s'y sont rapprochés jeudi soir.Une "tragédie", dit-il."Vu l'intensité des bombardements et des tirs, je n'avais aucun espoir de m'en sortir vivant avec mes enfants", raconte-t-il à l'AFP.</p><p>Mounir al-Raï, vient lui aussi de Chati, où ses parents ont trouvé refuge après la "Nakba", la "catastrophe" qu'a constitué pour les Palestiniens la création d'Israël en 1948, poussant plus de 760.000 d'entre eux à l'exil ou au déplacement, selon l'ONU.</p><p></p><p>- "Plus rien du tout" -</p><p></p><p>A Chati, dit-il à l'AFP, l'armée israélienne frappe "de façon indiscriminée".</p><p>"Des maisons s'écroulent sur leurs habitants, les femmes et les enfants ne sont pas épargnés et il ne reste d'eux que des lambeaux humains", raconte-t-il, un enfant en bas âge sur les épaules.</p><p>Israël, qui compte environ 1.200 morts depuis le début de la guerre, selon un nouveau bilan des autorités, s'est engagé dans une guérilla urbaine pour "liquider" le Hamas qu'il accuse de se cacher dans des tunnels sous des maisons de civils et jusque dans les hôpitaux.</p><p>Mais au-delà des balles qui sifflent et des raids aériens qui n'en finissent jamais, ce sont les pénuries qui ont poussé de nombreuses personnes à partir.</p><p>"Il n'y a plus rien du tout" à Gaza, raconte Mohammed al-Talbani, son bébé dans les bras et un sac avec toutes ses affaires dans le dos."Plus d'eau et de nourriture.Dans les magasins, on ne trouve plus ni couches ni lait pour les enfants", affirme-t-il, avant de poursuivre son chemin, au milieu de cohortes de familles exténuées.</p><p>Jeudi, le bureau des affaires humanitaires de l'ONU annonçait que plus aucune boulangerie ne fonctionnait dans le nord de la bande de Gaza.La plus grande d'entre elles dans la ville de Gaza s'était arrêtée mardi quand un bombardement israélien avait emporté les panneaux solaires qui l'alimentaient en électricité.</p><p>Des habitants affamés s'étaient alors rués sur ses stocks de farine, car, rapporte l'ONU, des Gazaouis survivent aujourd'hui en ne mangeant que des oignons crus.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

En Israël, des rêves de paix d'habitants des kibboutz se sont évanouis le 7 octobre

Description: <p>Kfar Aza (Israël) (AFP) - En marchant au milieu des maisons incendiées de Kfar Aza, un militaire israélien montre une photo d'Ofir Libstein, tué dans l'attaque du kibboutz par le Hamas le 7 octobre.La vision de ce déf
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En Israël, des rêves de paix d'habitants des kibboutz se sont évanouis le 7 octobre

Description: <p>Kfar Aza (Israël) (AFP) - En marchant au milieu des maisons incendiées de Kfar Aza, un militaire israélien montre une photo d'Ofir Libstein, tué dans l'attaque du kibboutz par le Hamas le 7 octobre.La vision de ce défenseur de la paix "a elle aussi été tuée ici", déplore-t-il.</p><p>Plus d'un mois après l'attaque meurtrière sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le territoire israélien, qui a notamment ciblé des kibboutz près de la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas, l'odeur de la mort imprègne toujours l'air de Kfar Aza.</p><p>Soixante-deux personnes ont été tuées dans ce village agricole collectiviste et 18 habitants ont été pris en otage, selon un bilan fourni par un responsable militaire israélien lors de la visite de cette communauté locale organisée pour les médias.</p><p>En représailles à l'attaque du Hamas, l'armée israélienne pilonne la bande Gaza pour "anéantir" le mouvement islamiste palestinien.</p><p>Depuis le 7 octobre, les bombardements israéliens sur le petit territoire ont fait plus de 11.000 morts, essentiellement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.Côté israélien, au moins 1.400 personnes ont péri selon les autorités, en majorité des civils tués le jour de l'attaque.</p><p>Parmi les victimes à Kfar Aza se trouvaient d'ardents défenseurs de la paix avec les Palestiniens.Certains kibboutz le long de la frontière avec Gaza étaient connus pour être des bastions de la gauche israélienne et pour compter des militants pour la paix. </p><p>Ofir Libstein, chef du conseil régional des communautés frontalières de Gaza, qui a été tué en combattant des tireurs du Hamas à Kfar Aza, selon ses proches, étaient l'un d'eux. </p><p>Il a défendu un projet de "paix économique" dans l'espoir de résoudre le conflit qui oppose Israël aux Palestiniens depuis des décennies, expliquent des proches à l'AFP.Il avait un projet de construction d'une zone industrielle commune le long de la frontière dans l'objectif de créer des emplois pour des milliers de Palestiniens de la bande de Gaza, où s'entassent 2,4 millions d'habitants.</p><p>"Il s'est efforcé de briser le cycle de la violence et de la haine par la gentillesse et l'humanité", raconte à l'AFP par téléphone une de ses connaissances, la rabbin Nancy Myers, installée en Californie.</p><p>Le fait que "tant d'Israéliens pro-paix qui vivaient à la frontière de Gaza" aient été tués et enlevés "rendra beaucoup plus difficile la coexistence pacifique entre Palestiniens et Israéliens", souligne-t-elle. </p><p></p><p>- "Ironie cruelle" -</p><p></p><p>Le major Nir Boms, de l'armée israélienne, qui accompagne la visite, affirme que des habitants de Gaza ayant reçu des permis pour travailler sur des terres agricoles dans les kibboutz étaient impliqués dans l'organisation de l'attaque du 7 octobre et ont fourni des renseignements au Hamas.L'AFP n'a pas été en mesure de vérifier cette affirmation.</p><p>"Il y a une ironie cruelle dans le destin d'Ofir", a dit Leon Goldsmith, de l'université d'Otago, en Nouvelle-Zélande, qui s'est entretenu en juillet avec M. Libstein, lors d'une rencontre universitaire.Il lui avait parlé de ses projets. </p><p>"Ofir et d'autres dans cette région étaient bien intentionnés" et proposaient "une voie plus constructive que les partisans de la ligne dure du gouvernement israélien", a dit M. Goldsmith à l'AFP.</p><p>Alors qu'elles font face à de vives critiques sur la guerre meurtrière que l'armée mène à Gaza, les autorités israéliennes ont organisé pour la presse internationale de nombreuses visites de kibboutz ravagés le 7 octobre.</p><p>Celle à Kfar Aza était proposée par le Jerusalem Press Club et encadrée par l'armée. </p><p>Pendant la visite, le groupe a dû se mettre dans un abri quand une sirène a annoncé des tirs de roquettes imminents. Les tirs d'artillerie de l'armée sur Gaza, depuis des positions alentours, ont fait trembler le kibboutz.</p><p>Maayan, une femme de 38 ans dont les parents ont été tués à Kfar Aza, a raconté son angoisse face à un débat polarisé, dans de nombreux pays, entre "pro-israéliens" et les "pro-palestiniens".</p><p>"Je suis pour la paix", a-t-elle dit à l'AFP, demandant que son nom de famille ne soit pas donné."Mes parents auraient dit la même chose". </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'opposition polonaise signe un accord de coalition et se dit «prête à gouverner»

Description: <p>Varsovie (AFP) - Les partis de l'opposition libérale, du centre et de gauche polonaise ont signé, vendredi, un accord de coalition qui doit servir de "feuille de route" pour l'alliance si elle arrive au pouvoir
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L'opposition polonaise signe un accord de coalition et se dit «prête à gouverner»

Description: <p>Varsovie (AFP) - Les partis de l'opposition libérale, du centre et de gauche polonaise ont signé, vendredi, un accord de coalition qui doit servir de "feuille de route" pour l'alliance si elle arrive au pouvoir.</p><p>"Nous voulons vraiment que les Polonaises et les Polonais qui sont allés voter avec tant d'espoir puissent voir que, désormais, nous sommes prêts à prendre la responsabilité de notre pays et pour les années à venir", a déclaré Donald Tusk, chef de file de l'opposition pro-européenne, vainqueur des élections législatives.</p><p>Tusk, le leader du bloc de l'opposition libérale Coalition Civique, s'est exprimé aux côtés de ses homologues de la coalition centriste Troisième Voix et de la gauche.</p><p>"Quand je vous regarde, vous me faites penser aux Avengers avec leurs super-pouvoirs" a ironisé le co-leader de la gauche Robert Biedron, faisant référence aux héros de cette bande dessinée.</p><p>Alors que le camp conservateur au pouvoir a remporté le plus grand nombre de sièges aux élections législatives d'octobre, il n'est pas en mesure de former une majorité.</p><p>La Coalition Civique est arrivée deuxième mais l'alliance des oppositions a remporté une majorité de 248 sièges sur les 460 que compte la chambre basse du Parlement.</p><p>Les leaders de l'alliance ont conjointement appelé le président Andrzej Duda à nommer Donald Tusk Premier Ministre.</p><p>Le chef de l'Etat a cependant choisi de confier la mission de former un gouvernement à ses alliés du parti au pouvoir Droit et justice (PiS).</p><p>Ce lundi, Andrzej Duda a confié cette tâche à l'actuel Premier Ministre Mateusz Morawiecki.</p><p>Les contours d'une alliance autour du PiS semblent flous car le parti, qui a remporté 194 sièges, ne dispose pas, d'après les observateurs, de partenaires de coalition fiable.</p><p></p><p>- "Dépasser les divisions" -</p><p></p><p>Tusk, ancien premier ministre et chef du Conseil de l'Europe, a accusé Duda de "jouer la montre" en choisissant Morawiecki.</p><p>Il a également confié lundi que cette décision présidentielle "ne va rien changer", sous-entendant qu'il finirait par devenir le chef du gouvernement.</p><p>Wlodzimierz Czarzasty, un autre co-leader de la gauche présent à la signature, a décrit l'accord de coalition comme un "compromis" tout en estimant que le plus important était de "dépasser les divisions".</p><p>"Le plus important maintenant c'est...de construire une Pologne tolérante, ouverte, bâtie sur l'état de droit, responsable.Une Pologne avec une place importante au sein de l'Union Européenne," a-t-il déclaré aux journalistes.</p><p>Les relations de la Pologne avec les institutions européennes se sont sévèrement détériorées depuis l'arrivée au pouvoir du PiS, en raison de ce qui est perçu à Bruxelles comme un recul des normes démocratiques à Varsovie.</p><p>Bruxelles a bloqué l'accès de la Pologne à 35 milliards d'euros de fonds européens en raison d'une impasse sur les réformes judiciaires.</p><p>Pendant la campagne électorale, Tusk a promis de reconstruire de bonnes relations avec l'UE et de débloquer les fonds.</p><p>Le mois dernier, il a rencontré la présidente de la Commission européenne Ursula Van der Leyen pour évoquer le problème.</p><p>L'accord de coalition signé vendredi présentait la position des alliées sur de nombreuses questions brûlantes telles que la séparation de l’Église et de l’État ou l'avortement.</p><p>Le texte stipule notamment que l'alliance veut révoquer le verdict de la Cour constitutionnelle de 2020, qui avait durci une loi déjà restrictive sur l'avortement. </p><p>Le nouveau Parlement siègera pour la première fois le 13 novembre.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Joe Biden et Xi Jinping vont se rencontrer en Californie

Description: <p>Washington (AFP) - Joe Biden rencontrera son homologue chinois Xi Jinping mercredi 15 novembre, a annoncé vendredi la Maison Blanche, répétant vouloir "gérer de manière responsable la rivalité" entre Washington et P
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Joe Biden et Xi Jinping vont se rencontrer en Californie

Description: <p>Washington (AFP) - Joe Biden rencontrera son homologue chinois Xi Jinping mercredi 15 novembre, a annoncé vendredi la Maison Blanche, répétant vouloir "gérer de manière responsable la rivalité" entre Washington et Pékin.</p><p>"Les dirigeants échangeront sur les questions liées à la relation bilatérale entre la Chine et les Etats-Unis, l'importance continue de maintenir des lignes ouvertes de communication, et un éventail de dossiers régionaux et mondiaux", a indiqué dans un communiqué la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre. </p><p>De hauts responsables américains ont confirmé que la rencontre aurait lieu "dans la région de San Francisco", en Californie, et ont également affirmé que Washington souhaitait une "rivalité" avec Pékin, mais pas de "conflit", ni de "Guerre froide".</p><p>"Notre objectif sera d'essayer de prendre des mesures qui stabilisent la relation entre les Etats-Unis et la Chine, de lever certains malentendus, et d'ouvrir de nouvelles lignes de communication", avait dit un haut responsable lors d'un entretien jeudi avec la presse.</p><p>Ses propos étaient sous embargo jusqu'à vendredi, et les officiels américains cités ont requis l'anonymat.</p><p>Pékin a confirmé la rencontre: "A l'invitation du président américain Biden, le président Xi Jinping se rendra à San Francisco, aux Etats-Unis, du 14 au 17 novembre, pour une réunion entre les chefs d'Etat de la Chine et des Etats-Unis", a annoncé le ministère chinois des Affaires étragères dans un communiqué.</p><p></p><p>- Année 2024 "plutôt agitée" -</p><p></p><p>Il s'agira de la deuxième rencontre en personne entre les deux hommes depuis l'élection de Joe Biden, et de leur septième conversation depuis cette date.</p><p>Ce sera aussi la première visite de Xi Jinping aux Etats-Unis depuis 2017.Au même moment se déroulera à San Francisco le sommet de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique (Apec), organisé du 12 au 18 novembre.</p><p>Le président américain veut avertir son homologue que les Américains sont "extrêmement inquiets" à l'idée d'une ingérence de Pékin dans l'élection présidentielle à Taïwan en 2024, a dit une haute responsable américaine. </p><p>Elle a estimé que l'année à venir, avec ce scrutin mais aussi une présidentielle en novembre prochain aux Etats-Unis, pourrait être "plutôt agitée" pour la relation entre Washington et Pékin.</p><p>"Nous sommes également préoccupés par l'intensification sans précédent, dangereuse et provocatrice, des activités militaires (chinoises) autour de Taïwan", a-t-elle ajouté, en indiquant que Joe Biden évoquerait aussi le sujet.</p><p>Il répétera toutefois à la Chine - qui revendique la souveraineté de l'île - que Washington ne soutient pas une indépendance de Taïwan, et que la politique américaine en la matière n'a donc pas changé.</p><p>Taïwan est l'un des principaux sujets de friction entre les deux superpuissances, et la Chine avait d'ailleurs suspendu à l'été 2022 l'essentiel des communications militaires régulières avec les Etats-Unis, après une visite de la présidente de la Chambre des représentants américaine sur l'île.</p><p></p><p>- Attentes "réalistes" -</p><p></p><p>Avoir un dialogue avec la Chine entre hauts responsables militaires mais aussi à un échelon plus opérationnel est "absolument essentiel" pour éviter des malentendus potentiellement périlleux, a dit la haute responsable.</p><p>"Les Chinois sont réticents et le président (Biden) va donc faire résolument pression la semaine prochaine" pour rétablir ces lignes de communication cruciales entre les deux puissances nucléaires, a dit le haut responsable américain déjà cité plus haut.</p><p>Sa collègue a averti qu'il ne fallait pas s'attendre à une "longue liste de résultats concrets", assurant que le but de la rencontre était de "gérer la rivalité" avec Pékin, et que les Etats-Unis avaient des attentes "réalistes".</p><p>Les hauts responsables ont indiqué que les grands sujets internationaux du moment seraient abordés, en particulier la guerre entre Israël et le Hamas.</p><p>Joe Biden attend de la Chine qu'elle "dise très clairement, dans le cadre de sa relation naissante avec l'Iran, qu'il est essentiel que (Téhéran) ne cherche pas à intensifier ou élargir" ce conflit.</p><p>Les Etats-Unis sont "confiants" avant la rencontre, a dit le haut responsable, en vantant la bonne santé économique américaine, ainsi que l'intense activité diplomatique de Washington pour muscler ses alliances en Asie.</p><p>La rencontre entre Xi Jinping et Joe Biden se déroulera en plusieurs "sessions", comme lors de leur réunion il y a un an à Bali (Indonésie), en marge du G20, selon ces sources.</p><p>L'entretien entre les deux hommes avait alors duré environ trois heures.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Gaza: frappes et tirs meurtriers sur des hôpitaux selon des responsables palestiniens

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Des frappes et des tirs meurtriers dans la bande de Gaza ont touché vendredi selon des responsables palestiniens et le Hamas une école et des hôpitaux où les civils cherchent refu
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Gaza: frappes et tirs meurtriers sur des hôpitaux selon des responsables palestiniens

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Des frappes et des tirs meurtriers dans la bande de Gaza ont touché vendredi selon des responsables palestiniens et le Hamas une école et des hôpitaux où les civils cherchent refuge pour échapper aux combats et aux bombardements intenses de l'armée israélienne qui ont fait fuir beaucoup d'entre eux.</p><p>Le mouvement islamiste palestinien a fait état de 13 morts dans une frappe sur le complexe de l'hôpital d'Al-Shifa, le plus grand de la bande de Gaza, qu'il a attribuée à Israël comme le directeur de l'hôpital. Celui-ci a affirmé en outre avoir reçu "une cinquantaine de corps après le bombardement vendredi matin d'une école" de la ville de Gaza accueillant des déplacés.</p><p>L'armée israélienne, qui n'a pas réagi dans l'immédiat à ces affirmations, avait indiqué jeudi soir qu'une de ses divisions menait d'importantes opérations dans une zone "très très proche" de l'hôpital.</p><p>Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a répété de son côté qu'Israël ne cherchait pas à "gouverner ou occuper" la bande de Gaza (d'où Israël s'est retiré en 2005 après 38 ans d'occupation), plus d'un mois après le début de la guerre avec le Hamas qui a conduit à une situation humanitaire dramatique dans ce territoire palestinien assiégé, selon l'ONU et des ONG.</p><p>Le patron de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, a appelé vendredi à l'arrêt du "carnage" dans la bande de Gaza.</p><p>"Raser des quartiers entiers n'est pas une réponse aux crimes odieux commis par le Hamas.Au contraire, cela crée une nouvelle génération de Palestiniens lésés, susceptibles de perpétuer le cycle de la violence.Le carnage doit simplement cesser", a-t-il déclaré dans une tribune de presse, selon un communiqué de l'UNRWA transmis vendredi aux médias.</p><p>Le 7 octobre, des commandos du Hamas, mouvement qui contrôle la bande de Gaza, ont mené sur le sol israélien une attaque sanglante contre des civils d'une ampleur et d'une violence jamais vues depuis la création d'Israël en 1948. </p><p></p><p>- "Quartier militaire" du Hamas -</p><p></p><p>En représailles, Israël a déclaré une guerre pour "éradiquer" le Hamas, pilonnant sans relâche la bande de Gaza, aux mains du mouvement islamiste.Depuis, les bombardements israéliens ont fait 11.078 morts, essentiellement des civils, parmi lesquels 4.506 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>Côté israélien, au moins 1.400 personnes ont péri depuis le début de la guerre, selon les autorités, en majorité des civils tués le jour de l'attaque du Hamas, classé organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne.En outre, 239 personnes ont été enlevées le 7 octobre et sont retenues à Gaza.</p><p>Alors que les troupes au sol israéliennes sont appuyées par des bombardements, l'armée a dit viser notamment un "quartier militaire", adjacent à l'hôpital d'Al-Shifa, décrit comme le "cœur" des activités opérationnelles et de renseignement du Hamas.</p><p>"Treize martyrs et des dizaines de blessés dans une frappe israélienne sur le complexe d'Al-Shifa aujourd'hui" dans la ville de Gaza, a déclaré vendredi Salama Maarouf, le patron du bureau de presse du Hamas.</p><p>Le directeur de l'hôpital, Mohammed Abou Salmiya, qui a parlé de tirs de chars israéliens sur la maternité, a fait état d'une cinquantaine de morts, dans un nouveau bilan.</p><p>Un journaliste de l'AFP a vu au moins sept corps près de l'hôpital. </p><p>Un père de famille de 32 ans qui se fait appeler Abou Mohammed a raconté à l'AFP s'être réfugié à al-Shifa, dans l'ouest de la ville de Gaza, avec 15 de ses proches après des bombardements sur son quartier dans l'est.</p><p></p><p>- "Aucun endroit sûr" -</p><p></p><p>"Il n'y a aucun endroit sûr, l'armée a frappé al-Shifa, je ne sais plus quoi faire", dit-il.</p><p>Depuis des années, Israël accuse le Hamas d'utiliser les hôpitaux pour mener des attaques ou cacher des tunnels, et les civils comme boucliers humains.</p><p>"Les chars israéliens assiègent quatre hôpitaux de l'ouest de Gaza-ville", mettant en danger des dizaines de milliers de patients et de déplacés qui y ont trouvé refuge, a affirmé vendredi le ministère de la Santé du Hamas.Des témoins ont vu notamment l'hôpital pour enfants d'al-Rantissi encerclé par des chars.</p><p>Le Croissant-Rouge palestinien a indiqué que des snipers israéliens tiraient vendredi sur l'hôpital al-Quds, parlant d'au moins un mort.</p><p>Israël a accepté de faire des "pauses" humanitaires quotidiennes pour permettre aux civils de fuir le nord de la bande de Gaza vers le sud, selon les Etats-Unis.</p><p>L'armée israélienne avait ouvert "un couloir d'évacuation" dimanche, mais des Palestiniens ont témoigné de combats persistants le long de cette route, empruntée par 100.000 personnes depuis mercredi, selon les données de l'armée israélienne et du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA).</p><p></p><p>- "Pas d'eau" -</p><p></p><p>Des centaines de milliers de réfugiés sont désormais entassés dans le sud du petit territoire, dans des conditions désastreuses.</p><p>"On n'a pas d'eau, pas de toilettes, pas de boulangerie", dit Oum Alaa al-Hajin, qui a trouvé refuge dans l'hôpital al-Nasser, à Khan Younès, dans le sud, après des jours de marche. </p><p>Selon l'OCHA, le nombre de déplacés à Gaza s'élève désormais à 1,6 million de personnes sur les 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza.</p><p>L'étroit territoire est privé d'eau, d'électricité, de nourriture et de médicaments par le siège total imposé par Israël depuis le 9 octobre.</p><p></p><p>- Réunion ONU -</p><p></p><p>Dans le nord, où demeurent encore des centaines de milliers de personnes, "le manque de nourriture est de plus en plus préoccupant", s'inquiète l'ONU.</p><p>Alors que l'armée israélienne opère dans la bande de Gaza, des roquettes continuent d'être tirées quotidiennement depuis ce territoire vers Israël, où des sirènes ont retenti vendredi à Tel-Aviv.La branche militaire du Hamas a dit avoir visé cette ville avec des roquettes.</p><p>Selon la défense anti-aérienne israélienne, environ 9.500 roquettes ont été lancées vers Israël depuis le 7 octobre, la plupart interceptées.</p><p>Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se réunir une nouvelle fois à propos de Gaza vendredi, à la veille d'une réunion d'urgence à Ryad de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) qui craignent une escalade du conflit dans la région.</p><p>Israël a frappé en Syrie vendredi à l'aube en réponse à un drone qui s'est abattu jeudi sur une école à Eilat (sud), sans faire de victime, a indiqué l'armée israélienne.</p><p>L'armée a également indiqué "poursuivre ses opérations pour détruire les infrastructures" du Hezbollah au Liban, avec lequel les échanges de tirs sont quotidiens.Le puissant mouvement pro-iranien a fait état vendredi de la mort de sept de ses combattants tués par Israël, sans donner de détails.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Frappe meurtrière sur un hôpital du nord de la bande de Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Le plus grand complexe hospitalier de la bande de Gaza a subi vendredi selon les Palestiniens une frappe meurtrière dans le nord du territoire où des combats font rage entre l'
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Frappe meurtrière sur un hôpital du nord de la bande de Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Le plus grand complexe hospitalier de la bande de Gaza a subi vendredi selon les Palestiniens une frappe meurtrière dans le nord du territoire où des combats font rage entre l'armée israélienne et le Hamas.</p><p>Le mouvement islamiste palestinien a fait état de 13 morts dans cette frappe sur le complexe de l'hôpital Shifa qu'il a attribuée à Israël comme le directeur de l'hôpital. </p><p>L'armée israélienne, qui n'a pas communiqué dans l'immédiat sur une telle opération, avait indiqué jeudi soir qu'une de ses divisions menait d'importantes opérations dans une zone "très très proche" de l'hôpital.</p><p>Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a répété de son côté qu'Israël ne cherchait pas à "gouverner ou occuper" la bande de Gaza, plus d'un mois après le début de la guerre avec le Hamas qui a conduit à une situation humanitaire dramatique dans ce territoire palestinien assiégé, selon l'ONU et des ONG.</p><p>Le patron de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, a appelé vendredi à l'arrêt du "carnage" dans la bande de Gaza.</p><p>"Raser des quartiers entiers n'est pas une réponse aux crimes odieux commis par le Hamas.Au contraire, cela crée une nouvelle génération de Palestiniens lésés, susceptibles de perpétuer le cycle de la violence.Le carnage doit simplement cesser", a-t-il déclaré dans une tribune de presse, selon un communiqué de l'UNRWA transmis vendredi aux médias.</p><p>Le 7 octobre, des commandos du Hamas, mouvement qui contrôle la bande de Gaza, ont mené sur le sol israélien une attaque sanglante contre des civils d'une ampleur et d'une violence jamais vues depuis la création d'Israël en 1948. </p><p></p><p>- "Quartier militaire" du Hamas -</p><p></p><p>En représailles, Israël a déclaré une guerre pour "éradiquer" le Hamas, pilonnant sans relâche la bande de Gaza, aux mains du mouvement islamiste.Depuis, les bombardements israéliens ont fait 10.812 morts, essentiellement des civils, parmi lesquels 4.412 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>Côté israélien, au moins 1.400 personnes ont péri depuis le début de la guerre, selon les autorités, en majorité des civils tués le jour de l'attaque du Hamas, classé organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne.En outre, 239 personnes ont été enlevées le 7 octobre et sont retenues à Gaza.</p><p>Alors que les troupes au sol israéliennes sont appuyées par des bombardements, l'armée a dit viser notamment un "quartier militaire", adjacent à l'hôpital Shifa, décrit comme le "cœur" des activités opérationnelles et de renseignement du Hamas.</p><p>"Treize martyrs et des dizaines de blessés dans une frappe israélienne sur le complexe d'Al-Shifa aujourd'hui" dans la ville de Gaza, a déclaré vendredi Salama Maarouf, le patron du bureau de presse du Hamas.</p><p>Plus tôt, le directeur de l'hôpital, Mohammed Abou Salmiya, avait fait état de deux morts et 10 blessés en majorité des enfants, dans des tirs de chars israéliens sur la maternité.</p><p>Un journaliste de l'AFP a vu au moins sept corps près de l'hôpital. </p><p>Un père de famille de 32 ans qui se fait appeler Abou Mohammed a raconté à l'AFP s'être réfugié à al-Shifa, dans l'ouest de la ville de Gaza, avec 15 de ses proches après des bombardements sur son quartier dans l'est.</p><p></p><p>- "Aucun endroit sûr" -</p><p></p><p>"Il n'y a aucun endroit sûr, l'armée a frappé al-Shifa, je ne sais plus quoi faire", dit-il. </p><p>Depuis des années, Israël accuse le Hamas d'utiliser les hôpitaux pour mener des attaques ou cacher des tunnels, et les civils comme boucliers humains.</p><p>"Les chars israéliens assiègent quatre hôpitaux de l'ouest de Gaza-ville", mettant en danger des dizaines de milliers de patients et de déplacés qui y ont trouvé refuge, a affirmé vendredi le ministère de la Santé du Hamas.Des témoins ont vu notamment l'hôpital pour enfants d'al-Rantissi encerclé par des chars.</p><p>Israël a accepté de faire des "pauses" humanitaires quotidiennes pour permettre aux civils de fuir le nord de la bande de Gaza vers le sud, selon les Etats-Unis.</p><p>Le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, a salué vendredi ces pauses, tout en estimant qu'il restait "encore beaucoup à faire" pour protéger les civils.</p><p>"L'occupant bombarde tout, même les couloirs dit sécurisés, où on trouve des morts.Des familles entières sont mortes en fuyant" vers le sud, a indiqué à l’AFP Salama Maarouf, patron du bureau de presse du gouvernement du Hamas à Gaza.</p><p>L'armée israélienne avait ouvert "un couloir d'évacuation" dimanche, mais des Palestiniens ont témoigné de combats persistants le long de cette route, empruntée par 100.000 personnes depuis mercredi, selon les données de l'armée israélienne et du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA).</p><p></p><p>- "Pas d'eau" -</p><p></p><p>Des centaines de milliers de réfugiés sont désormais entassés dans le sud du petit territoire, dans des conditions désastreuses.</p><p>"On n'a pas d'eau, pas de toilettes, pas de boulangerie", dit Oum Alaa al-Hajin, qui a trouvé refuge dans l'hôpital al-Nasser, à Khan Younès, dans le sud, après des jours de marche. </p><p>Selon l'OCHA, le nombre de déplacés à Gaza s'élève désormais à 1,6 million de personnes sur les 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza.</p><p>L'étroit territoire est privé d'eau, d'électricité, de nourriture et de médicaments par le siège total imposé par Israël depuis le 9 octobre.</p><p>Le terminal de Rafah a par ailleurs rouvert jeudi pour permettre l'évacuation d'étrangers, binationaux et blessés.</p><p></p><p>- Réunion ONU -</p><p></p><p>Dans le nord, où demeurent encore des centaines de milliers de personnes, "le manque de nourriture est de plus en plus préoccupant", s'inquiète l'ONU.</p><p>Les hôpitaux qui n'ont pas encore fermé manquent de médicaments et de carburant pour faire fonctionner les générateurs.</p><p>En Israël, des sirènes ont retenti à Tel-Aviv, selon l’armée.La branche militaire du Hamas a dit avoir visé la ville avec des roquettes.</p><p>Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se réunir une nouvelle fois à propos de Gaza vendredi, à la veille d'une réunion d'urgence à Ryad de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) qui craignent une escalade du conflit dans la région.</p><p>Israël a frappé en Syrie vendredi à l'aube en réponse à un drone qui s'est abattu jeudi sur une école à Eilat (sud), sans faire de victime, a indiqué l'armée israélienne.</p><p>L'armée a également indiqué "poursuivre ses opérations pour détruire les infrastructures" du Hezbollah au Liban, avec lequel les échanges de tirs sont quotidiens.Le puissant mouvement pro-iranien a fait état vendredi de la mort de sept de ses combattants tués par Israël, sans donner de détails.</p><p>L'Iran, allié du Hamas, a de son côté prévenu que l'extension de la guerre était "désormais inévitable".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Gaza: frappe meurtrière sur un hôpital dans le nord, où les combats font rage

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Le plus grand complexe hospitalier de la bande de Gaza a subi vendredi une frappe meurtrière dans le nord du territoire palestinien où des combats font rage entre l'armée isra
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Gaza: frappe meurtrière sur un hôpital dans le nord, où les combats font rage

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Le plus grand complexe hospitalier de la bande de Gaza a subi vendredi une frappe meurtrière dans le nord du territoire palestinien où des combats font rage entre l'armée israélienne et le Hamas, alors que les civils continuent à fuir vers le sud.</p><p>Le mouvement islamiste palestinien Hamas a fait état de 13 morts dans cette frappe sur le complexe de l'hôpital Shifa qu'il a attribuée à Israël, alors que l'armée israélienne n'a pas communiqué dans l'immédiat sur une telle opération.</p><p>Jeudi soir, un porte-parole de l'armée israélienne avait indiqué qu'une division de l'armée menait d'importantes opérations dans une zone "très très proche de l'hôpital Shifa".</p><p>Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a répété de son côté jeudi soir qu'Israël ne cherchait pas à "gouverner ou occuper" la bande de Gaza, plus d'un mois après le début de la guerre entre le Hamas et Israël qui a conduit à une situation humanitaire dramatique dans ce territoire palestinien assiégé, selon l'ONU et des ONG.</p><p>Le 7 octobre, des commandos du Hamas, mouvement qui contrôle la bande de Gaza, ont mené sur le sol israélien une attaque sanglante contre des civils d'une ampleur et d'une violence jamais vues depuis la création d'Israël en 1948. </p><p></p><p>- "Quartier militaire" du Hamas -</p><p></p><p>En représailles, Israël a déclaré une guerre pour "éradiquer" le Hamas, pilonnant sans relâche la bande de Gaza, aux mains du mouvement islamiste.Depuis, les bombardements israéliens ont fait 10.812 morts, essentiellement des civils, parmi lesquels 4.412 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>Côté israélien, au moins 1.400 personnes ont péri depuis le début de la guerre, selon les autorités, en majorité des civils tués le jour de l'attaque du Hamas, classé organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne.En outre, 239 personnes ont été enlevées le 7 octobre et sont retenues à Gaza.</p><p>Alors que les troupes au sol israéliennes, appuyées par des bombardements, resserrent leur étau sur Gaza-ville (nord) qui abrite, selon l'armée, le "quartier militaire" du Hamas, les combats ne connaissent pas de répit vendredi.</p><p>Selon le ministère de la Santé du Hamas, les abords et les sites de plusieurs hôpitaux du nord de la bande de Gaza ont été pilonnés dans la nuit de jeudi à vendredi, notamment celui de Shifa.</p><p>Des images de l'AFTV montrent des bombardements massifs jeudi soir près de l'hôpital indonésien à Beit Lahia, qui ont provoqué la panique dans l'établissement.</p><p>"Treize martyrs et des dizaines de blessés dans une frappe israélienne sur le complexe d'Al-Shifa aujourd'hui" dans la ville de Gaza, a déclaré Salama Maarouf, le patron du bureau de presse du Hamas.</p><p>Plus tôt, le directeur de l'hôpital, Mohammed Abou Salmiya, avait fait état de deux morts et 10 blessés en majorité des enfants.</p><p>Un père de famille de 32 ans qui se fait appeler Abou Mohammed a raconté à l'AFP s'être réfugié à al-Shifa, dans l'ouest de la ville de Gaza, avec 15 de ses proches après des bombardements sur son quartier dans l'est.</p><p></p><p>- "Aucun endroit sûr" -</p><p></p><p>"Il n'y a aucun endroit sûr, l'armée a frappé al-Shifa, je ne sais plus quoi faire", dit-il. </p><p>Depuis des années, Israël accuse le Hamas d'utiliser les hôpitaux pour mener des attaques ou cacher des tunnels. </p><p>Israël a accepté de faire des "pauses" humanitaires quotidiennes pour permettre aux civils de fuir le nord de la bande de Gaza vers le sud, selon les Etats-Unis.</p><p>Le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, a salué vendredi ces pauses, tout en estimant qu'il restait "encore beaucoup à faire" pour protéger les civils.</p><p>Israël "dit qu'il y a une trêve humanitaire mais il a visé des civils qui sortaient de l'hôpital al-Shifa", a indiqué pour sa part à l’AFP Salama Maarouf, patron du bureau de presse du gouvernement du Hamas à Gaza.</p><p>"L'occupant bombarde tout, même les couloirs dit sécurisés, où on trouve des morts.Des familles entières sont mortes en fuyant" vers le sud, a-t-il ajouté.</p><p>M. Netanyahu a rejeté de nouveau tout cessez-le-feu avec le Hamas, qui relèverait selon lui d’une "reddition".</p><p>L'armée israélienne avait ouvert "un couloir d'évacuation" dimanche, mais des Palestiniens ont témoigné de combats persistants le long de cette route, empruntée par 100.000 personnes depuis mercredi, selon les données de l'armée israélienne et du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA).</p><p></p><p>- "Pas d'eau" -</p><p></p><p>La foule d'hommes et de femmes à pied, portant leurs enfants dans les bras, selon l'AFP, est venue grossir les centaines de milliers de réfugiés entassés dans le sud du petit territoire, dans des conditions désastreuses.</p><p>"On n'a pas d'eau, pas de toilettes, pas de boulangerie", dit Oum Alaa al-Hajin, qui a trouvé refuge dans l'hôpital al-Nasser, à Khan Younès, dans le sud, après des jours de marche. </p><p>Selon l'OCHA, le nombre de déplacés à Gaza s'élève désormais à 1,6 million de personnes sur les 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza.</p><p>Dans le nord, où demeurent encore des centaines de milliers de personnes, "le manque de nourriture est de plus en plus préoccupant", s'inquiète l'ONU.</p><p>Les hôpitaux qui n'ont pas encore fermé manquent de médicaments et de carburant pour faire fonctionner les générateurs.</p><p>"Les médecins utilisent des lampes frontales", tout comme au bloc opératoire, où les chirurgiens opèrent "sous anesthésie locale", indique Ahmad Mhanna, médecin de l'hôpital Al-Awda de Jabaliya. </p><p>Alors que le Conseil de sécurité de l'ONU doit se réunir une nouvelle fois sur Gaza vendredi, une conférence internationale organisée à Paris a permis d'atteindre un milliard d'euros d'engagements, destiné à répondre notamment aux besoins de l'ONU pour aider la population palestinienne.</p><p>L'étroit territoire est privé d'eau, d'électricité, de nourriture et de médicaments par le siège total imposé par Israël depuis le 9 octobre.</p><p>Selon l'OCHA, seulement 65 camions d'aide en provenance d'Egypte, via le passage de Rafah, y sont parvenus le 9 novembre, un volume "tout à fait insuffisant".</p><p>Le terminal de Rafah a par ailleurs rouvert jeudi pour permettre l'évacuation d'étrangers, binationaux et blessés.</p><p>La Russie a annoncé vendredi l'envoi de 25 tonnes d'aide humanitaire aux civils de la bande de Gaza à partir de l'Egypte.</p><p>Le conflit menace de s'étendre dans la région.Israël a frappé en Syrie vendredi à l'aube en réponse à un drone qui s'est abattu jeudi sur une école à Eilat (sud), sans faire de victime, a indiqué l'armée israélienne.</p><p>L'armée a également indiqué "poursuivre ses opérations pour détruire les infrastructures" du mouvement Hezbollah au Liban, avec lequel les échanges de tirs sont quotidiens.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Blinken achève à Delhi une tournée marathon dominée par Gaza

Description: <p>New Delhi (AFP) - Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a achevé vendredi en Inde une tournée marathon au Moyen-Orient et en Asie largement dominée par le conflit entre Israël et le Hamas, où il a multiplié les
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Blinken achève à Delhi une tournée marathon dominée par Gaza

Description: <p>New Delhi (AFP) - Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a achevé vendredi en Inde une tournée marathon au Moyen-Orient et en Asie largement dominée par le conflit entre Israël et le Hamas, où il a multiplié les messages de soutien mais aussi de fermeté envers l'allié israélien. </p><p>S'exprimant devant la presse peu avant son départ de Delhi, le chef de la diplomatie américaine a salué la décision d'Israël d'accepter des "pauses humanitaires" dans son offensive dans le nord de la bande de Gaza, tout en estimant qu'il restait "encore beaucoup à faire" pour protéger les civils palestiniens.</p><p>Il a affirmé que ces "pauses" de 4 heures tous les jours allaient permettre de "sauver des vies" et de procurer plus d'aide à la bande de Gaza, assiégée par l'armée israélienne depuis l'attaque sanglante du Hamas le 7 octobre.</p><p>Au moins 1.400 personnes sont mortes dans cette attaque en Israël, en majorité des civils tués le jour même, selon les autorités israéliennes.</p><p>"Dans le même temps, beaucoup plus doit être fait pour protéger les civils et s'assurer qu'ils reçoivent de l'aide humanitaire", a ajouté M. Blinken.</p><p>"Bien trop de Palestiniens ont été tués", a-t-il encore dit dans un clair message à Israël.</p><p>Le ministère de la Santé du Hamas a indiqué jeudi que 10.812 personnes avaient été tuées dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le 7 octobre.</p><p>M. Blinken avait entamé vendredi dernier en Israël sa tournée marathon par des entretiens avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.Il s'est ensuite rendu en Cisjordanie occupée, Jordanie, Chypre, Irak, Turquie, Japon (pour participer à un G7) et en Corée du Sud.</p><p>L'Inde, prompte à condamner le Hamas après l'attaque du 7 octobre en Israël, s'est déclarée "solidaire d'Israël" et a envoyé de l'aide, en Egypte, destinée aux civils palestiniens de la bande de Gaza, ce dont s'est félicité M. Blinken.</p><p>Le conflit actuel pose un défi majeur au projet de création d'une route commerciale reliant l'Europe, le Moyen-Orient et l'Inde, dévoilé lors du sommet du G20 à Delhi en septembre.</p><p></p><p>- Partenariat stratégique - </p><p></p><p>A Delhi, les Etats-Unis et l'Inde ont mis en exergue leur partenariat stratégique face à la montée en puissance de la Chine en Asie-Pacifique et dans ce contexte de guerres, en Ukraine aussi.</p><p>M. Blinken et le secrétaire à la Défense Lloyd Austin ont participé avec leurs homologues indiens Subrahmanyam Jaishankar et Rajnath Singh, à des entretiens annuels "deux + deux".</p><p>"Face aux défis urgents dans le monde, il est plus important que jamais que les deux plus grandes démocraties dans le monde échangent leurs points de vues et se cherchent des objectifs communs pour le bien de nos deux peuples", a déclaré M. Austin, se félicitant d'une coopération renforcée dans tous les domaines.</p><p>M. Blinken a insisté pour sa part sur l'engagement renouvelé des Etats-Unis en Asie-Pacifique et la nécessité d'y "promouvoir une zone qui soit libre, prospère, résiliente et sûre", comme il l'avait fait à Tokyo et à Séoul.</p><p>Cette dernière expression est, pour Washington, une manière voilée de critiquer, la Chine et ses ambitions économiques, territoriales et stratégiques dans la région.</p><p>M. Jaishankar s'est pour sa part félicité du "nouveau chapitre" dans les relations entre l'Inde et les Etats-Unis, dans le sillage de la visite d'Etat du Premier ministre indien Narendra Modi en juin dernier. </p><p>L'Inde, membre du "Quad", alliance de coopération en matière de défense aux côtés des Etats-Unis, de l'Australie et du Japon, se positionne en rempart contre les ambitions de la Chine de plus en plus affirmées dans la région Asie-Pacifique. </p><p>Selon M. Blinken, Washington et Delhi ont également abordé le différend qui oppose l'Inde au Canada, une affaire qui embarrasse l'administration américaine alors que le Canada est l'un de ses plus vieux alliés.</p><p>Les relations entre l'Inde et le Canada se sont détériorées en septembre quand le Premier ministre Justin Trudeau a publiquement impliqué les services de renseignements indiens dans le meurtre d'un Canadien d'origine indienne.</p><p>"En tant qu'amis des deux, nous pensons très important que l'Inde coopère avec le Canada afin de résoudre leur différend mais cela suppose que le Canada avance dans son enquête et que l'Inde travaille avec le Canada", a-t-il dit.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'Australie offre l'asile climatique aux citoyens de Tuvalu

Description: <p>Sydney (AFP) - Un traité "fondateur": Canberra a annoncé vendredi offrir progressivement l'asile climatique aux quelque 11.000 citoyens de Tuvalu, petit ensemble d'îles du Pacifique grignoté par la montée de
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L'Australie offre l'asile climatique aux citoyens de Tuvalu

Description: <p>Sydney (AFP) - Un traité "fondateur": Canberra a annoncé vendredi offrir progressivement l'asile climatique aux quelque 11.000 citoyens de Tuvalu, petit ensemble d'îles du Pacifique grignoté par la montée des eaux et menacé de disparition. </p><p>Deux de ses neuf récifs coralliens ont déjà été engloutis et ce n'est qu'une question de temps -- moins d'un siècle -- avant que l'intégralité de son territoire ne devienne inhabitable, selon des experts. </p><p>Vendredi, le Premier ministre australien Anthony Albanese et son homologue de Tuvalu Kausea Natano ont ainsi dévoilé les termes d'un pacte qui doit permettre aux citoyens de l'archipel de se réfugier en Australie pour "y vivre, y étudier et y travailler".</p><p>Afin d'éviter toute "fuite des cerveaux" trop dommageable, le nombre d'entrées sera limité dans un premier temps à 280 par an.</p><p>M. Natano a salué une "lueur d'espoir" pour sa nation, l'une des plus menacées par les effets du changement climatique. </p><p>Jane McAdam, experte en droit des réfugiés, parle elle d'un texte "fondateur"."C'est le premier accord qui s'attaque spécifiquement à la mobilité climatique", affirme à l'AFP cette professeure à l'Université de Nouvelle-Galles du Sud. </p><p>"La plupart des gens ne veulent pas quitter leur maison, ils ont des liens ancestraux très forts avec leur terre et la mer, mais cela leur offre une sécurité", dit-elle. </p><p>Le texte doit encore être ratifié par les deux parties pour entrer en vigueur. </p><p>Les Tuvalais réfugiés en Australie auront notamment accès au système éducatif, de santé, à des aides financières et familiales, précise le traité. </p><p>Aussi, l'Australie s'est engagée à mobiliser 16 millions de dollars australiens (9,5 millions d'euros) pour consolider les côtes de Tuvalu qui s'érodent et récupérer les terres submergées. </p><p>Le texte déplore cependant que le passage à l'action soit si tardif, les conséquences du réchauffement climatique étant déjà palpables. </p><p>"En même temps, nous croyons que le peuple de Tuvalu mérite d'avoir le choix de vivre, étudier et travailler ailleurs, alors que le changement climatique empire", ont déclaré les deux dirigeants dans un communiqué conjoint. </p><p>M. Albanese a ajouté que l'Australie est ouverte à l'idée de conclure des accords similaires avec d'autres pays voisins de l'océan Pacifique, ajoutant qu'il faudrait toutefois un traité sur-mesure pour chaque candidat.</p><p></p><p>- Responsabilité des pays développés -</p><p></p><p>Ce pacte peut représenter une victoire stratégique pour Canberra, qui entend renforcer son influence dans la région face à la présence accrue de la Chine. </p><p>Le traité comporte notamment un volet défense, engageant l'Australie à venir en aide à Tuvalu en cas d'"agression militaire", mais aussi de catastrophe naturelle ou de pandémie. </p><p>Et il permet à Canberra d'avoir son mot à dire à propos de tout pacte de défense que l'archipel signerait avec d'autres pays. </p><p>Une possibilité d'autant plus importante que les îles Salomon, à l'ouest de Tuvalu, en ont conclu un avec Pékin, l'accord autorisant le déploiement de forces armées chinoises sur leur territoire. </p><p>"L'union Australie-Tuvalu sera perçue comme un jour important, lors duquel Australie a reconnu qu'elle faisait partie de la famille Pacifique", a déclaré M. Albanese, qualifiant lui aussi le traité de "fondateur" devant la presse, en marge du Forum des îles du Pacifique organisé dans les îles Cook. </p><p>Les relations ne sont pas parfaites pour autant entre Canberra et ses voisins, en particulier à cause de la dépendance australienne au charbon et aux exports de gaz, deux postes économiques polluants critiqués par les nations des environs qui subissent déjà de plein fouet la montée des eaux et une météo de plus en plus extrême. </p><p>M. Albanese a ainsi souligné que les pays développés doivent commencer à prendre plus de responsabilités dans la lutte contre le changement climatique, alors que ce sont ceux en développement qui en pâtissent le plus. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Les Etats-Unis une nouvelle fois au bord de la paralysie budgétaire

Description: <p>Washington (AFP) - Moins de deux mois après avoir évité l'impasse politico-financière, les Etats-Unis se retrouvent à nouveau au bord du précipice: le Congrès américain n'a plus qu'une semaine pour s'ente
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Les Etats-Unis une nouvelle fois au bord de la paralysie budgétaire

Description: <p>Washington (AFP) - Moins de deux mois après avoir évité l'impasse politico-financière, les Etats-Unis se retrouvent à nouveau au bord du précipice: le Congrès américain n'a plus qu'une semaine pour s'entendre sur un nouveau budget et éviter la paralysie de l'administration fédérale.</p><p>Aucune des deux chambres du Congrès - ni le Sénat aux mains des démocrates, ni la Chambre des représentants contrôlée par les républicains - ne sont pour l'instant parvenues à adopter une loi de finances pour prolonger le budget de l'Etat fédéral, qui expire à minuit dans la nuit de vendredi 17 novembre à samedi.</p><p>Sans accord d'ici cette date, la première économie du monde ralentira subitement: 1,5 million de fonctionnaires seront privés de salaire, le trafic aérien sera perturbé, tandis que les visiteurs des parcs nationaux trouveront porte close.</p><p>La plupart des élus des deux camps ne veulent pas de cette situation qui est extrêmement impopulaire, le fameux "shutdown".</p><p></p><p>- Une destitution la dernière fois -</p><p></p><p>Les dernières négociations autour du budget fédéral américain, fin septembre, avaient déjà plongé l'institution dans le chaos. </p><p>Des élus trumpistes, furieux que le président républicain de la Chambre des représentants Kevin McCarthy ait conclu un accord de dernière minute avec le camp démocrate, l'avaient destitué -- une situation absolument inédite.</p><p>Il avait ensuite fallu trois semaines aux élus pour s'accorder sur un nouveau "speaker".Trois semaines durant lesquelles le Congrès américain n'avait pas été en mesure d'adopter la moindre loi.</p><p>Le nouveau président de la Chambre, Mike Johnson, inconnu du grand public et doté d'une expérience très limitée au sein de l'état-major républicain, cherche lui encore à prendre ses marques.Il ne s'est pas encore prononcé explicitement sur la marche à suivre pour écarter la possibilité d'un "shutdown".</p><p>Il est de toute façon contraint de composer, comme son prédécesseur, avec une poignée de trumpistes, partisans d'une orthodoxie budgétaire très stricte, et les démocrates, qui refusent de se voir dicter la politique économique du pays par des lieutenants de l'ancien président.</p><p>"La seule façon d'éviter une paralysie budgétaire est de coopérer entre les deux partis", a estimé jeudi le chef démocrate du Sénat Chuck Schumer, implorant les républicains "à tirer les leçons du fiasco d'il y a un mois".</p><p></p><p>- Crise de la dette en juin -</p><p></p><p>Il est de fait très courant que des accords de dernière minute soient trouvés sur ces lois de finances.</p><p>Mais les divisions partisanes sont telles que les tractations prennent très rapidement un ton extrêmement acrimonieux.</p><p>Les Etats-Unis ont déjà évité en juin un défaut de paiement à la suite de longues négociations entre l'administration Biden et les conservateurs.</p><p>Un défaut de paiement aurait été inédit, alors que les Etats-Unis ont déjà connu plusieurs périodes plus ou moins prolongées de "shutdown".</p><p>C'est sous la présidence de l'ancien dirigeant républicain Donald Trump que les Etats-Unis avaient traversé leur plus longue paralysie budgétaire, à l'hiver 2018.Selon plusieurs estimations, le PIB des Etats-Unis avait alors été amputé de plus de 3 milliards de dollars.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Ukraine: rester sous les bombes ou partir, le dilemme de parents à Kherson

Description: <p>Kherson (Ukraine) (AFP) - Dans le large couloir d'une école de la ville de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, le parquet craque sous le trépignement d'enfants qui s'apprêtent à embarquer dans un bus estampill
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Ukraine: rester sous les bombes ou partir, le dilemme de parents à Kherson

Description: <p>Kherson (Ukraine) (AFP) - Dans le large couloir d'une école de la ville de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, le parquet craque sous le trépignement d'enfants qui s'apprêtent à embarquer dans un bus estampillé "Evacuation".</p><p>Au milieu des valises, les lèvres carmin de Nadia Kondratkova ne cessent de trembler et ses yeux bleus sont embués de larmes.C'est la première fois qu'elle se sépare de ses deux filles de six et sept ans.</p><p>"Il faut qu'elles se reposent loin des explosions et des sirènes.Elles sont épuisées, elles ne dorment plus et hurlent la nuit", explique la mère qui a pris la décision d'envoyer ses enfants hors de Kherson.</p><p>La ville est soumise à des bombardements quotidiens depuis sa libération par les forces ukrainiennes le 11 novembre 2022, après huit mois d'occupation russe.</p><p>La localité est accolée au fleuve Dniepr, devenue la ligne de front sud, et les frappes se sont intensifiées alors que l'armée de Kiev tente, depuis plusieurs semaines, des percées sur la rive orientale tenue par les forces russes.</p><p>Face au danger grandissant, l'administration a mis en place un programme d'évacuation temporaire vers un camp de vacances à Iaremtché, dans une paisible région montagneuse de l'ouest de l'Ukraine.</p><p>"Notre tâche est de mettre les enfants en sécurité pour quelques mois", explique Anton Iefanov, chef adjoint de l'administration militaire de Kherson, devant les bus qui vont emmener 65 enfants ce jour-là, alors que 287 autres ont déjà été évacués.</p><p>"Depuis quelques mois, nous sentons un regain de danger avec l'augmentation des bombardements", ajoute le responsable, couvrant le bruit sourd des explosions au loin et le brouhaha des familles évacuées qui oscillent entre rire et larmes.</p><p></p><p>- "Oublier la guerre" -</p><p></p><p>Nadia Kondratkova ne va pas accompagner ses filles."Je ne sais pas quand je les reverrai, ça va dépendre du temps qu'elles restent là-bas.J'ai peur à Kherson, mais j'ai l'habitude, j'ai survécu à l'occupation", assure-t-elle. </p><p>Volodymyr et Maryna Ptchelnyk, parents quarantenaires, préfèrent garder leurs enfants avec eux "même si c'est dangereux".</p><p>Devant leur boutique de fleurs dans le marché central de la ville, Daria, 11 ans, sautille déguisée en sorcière, pendant que son père maquille de rouge le contour des yeux de sa sœur Anna, 6 ans.</p><p>"Je suis la mort!Je me cache dans l'ombre!", lâche l'aînée enveloppée dans une cape noire.</p><p>"On fête Halloween pour oublier la guerre", explique en souriant Volodymyr, un grand homme brun."Leurs amis leur manquent.Beaucoup sont partis à l'étranger et dans d'autres villes."</p><p>Alors qu'elles décorent le devant d'un immeuble d'un drap peint de toiles d'araignée et de chauves-souris, les gamines cavalent à cheval sur des balais, détonnant avec les personnes âgées qui font leur marché.</p><p>"Un père est censé protéger ses enfants, c'est une grande responsabilité", soupire Volodymyr."C'est difficile d'être parent en ce moment, de leur expliquer ce qu'il se passe sans les traumatiser.On leur dit d'être plus prudentes, d'écouter les sirènes" d'alerte aérienne, poursuit-il.</p><p>Les parents essaient de se rendre sur les terrains de jeux "avant les sirènes"."Pour qu'elles n'oublient pas qu'il y a de la joie, et pas seulement du chagrin et de la mort", dit-il.</p><p>A Kherson, les enfants se font rares.Certains font du cerf-volant dans les aires de jeu protégées par des sacs de sable, ou sortent la nuit tombée avec leurs parents, quand les alertes aériennes sont moins nombreuses.</p><p></p><p>- "Tragédie" -</p><p></p><p>Guennadiï Grytskov, 43 ans, a lui décidé de quitter la banlieue de Kherson le 14 septembre.Ce jour-là, un missile s'est abattu sur la maison de sa soeur, tuant son neveu de 6 ans, et en blessant un autre de 13 ans.</p><p>Avec sa famille, M. Grytskov est parti à Mykolaïv, à 60 km au nord-ouest.</p><p>L'odeur du chou farci de la cantine envahit les couloirs de l'ancien internat, transformé en centre d'accueil, où ils se sont réfugiés.</p><p>Assis sur leur lit de fortune, le père explique avoir été poussé au départ après la mort de son neveu.</p><p>"C'était une tragédie.Quand on a fui, on a juste pris nos documents et les habits des enfants, c'est tout", relate-t-il.</p><p>Depuis, il partage une salle de classe transformée en chambre avec ses cinq enfants, dont un fils en situation de handicap, et sa mère, Lyubov, 62 ans. </p><p>Serrée contre lui, celle-ci montre une photo de son défunt petit-fils sur son téléphone.</p><p>"On était censé fêter l'anniversaire de mon fils ce jour-là.Mon petit garçon me disait qu'il voulait aller à l'école, qu'il voulait apprendre à écrire.Il n'a jamais pu y aller", explique-t-elle en sanglots. </p><p>Malgré cela, elle s'est jurée de revenir chez elle un jour."Ma maison, c'est ma maison", dit-elle en essuyant une larme.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Argentine: aux pieds de Taylor Swift, «bracelets d'amitié» et consignes de vote

Description: <p>Buenos Aires (AFP) - Elles ont accouru de toute l'Amérique latine, places réservées, voire physiquement occupées, depuis des mois.Et pour les fans argentines, le concert de Taylor Swift jeudi soir à Buenos Aires est l'
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Argentine: aux pieds de Taylor Swift, «bracelets d'amitié» et consignes de vote

Description: <p>Buenos Aires (AFP) - Elles ont accouru de toute l'Amérique latine, places réservées, voire physiquement occupées, depuis des mois.Et pour les fans argentines, le concert de Taylor Swift jeudi soir à Buenos Aires est l'occasion d'échapper à un contexte électoral pesant, voire d'y porter un message contre un présidentiable perçu comme "machiste".</p><p>Les pionnières, les héroïnes, campaient sur place depuis cinq mois, tours de garde organisés avec tableau Excel et repas livrés sur place pour avoir le privilège d'être au pied de la scène au jour J. Des milliers d'autres ont "juste" attendu une quinzaine d'heures depuis la nuit de mercredi. </p><p>Au stade Monumental de Buenos Aires (80.000 places), la mégastar américaine de 33 ans donnait jeudi le premier de trois concerts du "Eras Tour", tournée mondiale lancée aux Etats-Unis en mars, et qui prendra fin en décembre 2024 au Canada. </p><p>Mais en Argentine, pour sa première venue dans le pays, Taylor Swift a été rattrapée par la politique, à dix jours d'un second tour d'élection présidentielle indécis, entre un ministre de l'Economie, Sergio Massa (centre), et un ultralibéral "antisystème", Javier Milei, souvent comparé à Donald Trump pour lequel il exprima son admiration.</p><p>"Les Swifties (fans de Swift, NDLR) ne votent pas Milei!" lance une pancarte (rose) que Miriam Monllau prend en photo dans la file d'attente ultra-majoritairement féminine.Ambiance paillettes, sequins, chapeaux country, looks évoquant les différentes "époques" de la star.</p><p></p><p>- Le "bon côté de l'histoire" -</p><p></p><p>Pour Miriam, 31 ans, employée dans le secteur du marketing numérique, aucun doute: "Les idées de Taylor vont à l'encontre de ce que serait Milei (...) je vois un parallèle assez fort entre lui et Trump", assure-t-elle à l'AFP."Or elle est contre Trump, contre tout ce qu'il représente, un être machiste, patriarcal".</p><p>Car à vrai dire, c'est Taylor Swift qui a rattrapé la politique, davantage que l'inverse.Le déclic, pour nombre de fans approchées par l'AFP, c'est le documentaire "Miss Americana" (2020), dans lequel après avoir longtemps refusé de parler politique, la star se livrait et disait ressentir désormais "le besoin d'être du bon côté de l'histoire".</p><p>Dans la foulée, elle s'engageait en faveur des candidats Joe Biden et Kamala Harris pour la présidentielle, affirmant qu'ils aideraient l'Amérique à "commencer à guérir", après le mandat de M. Trump.</p><p>Dans le sillage de la "nouvelle" Taylor, des fans argentins ont récemment rebondi, créant en octobre un compte sur X (ex-Twitter) du nom de "SwiftiesContraLLA" (Swifties contre La Libertad Avanza, le parti de Javier Milei).</p><p>Le compte, qui en quelques semaines avait réuni quelque 3.600 fans, appelait à "ne PAS voter Milei" le 19 novembre, face au "danger qu'il représente, principalement pour les femmes et la diversité".Il a depuis été suspendu.</p><p>"Taylor est du côté de la diversité, des femmes.Et Milei a cette façon, disons dominante, de s'exprimer, il va directement au clash, et Taylor se prononce contre ça dans son documentaire", explique Sofia Ranui, étudiante de 21 ans.</p><p></p><p>- "Une chanson pour tout" -</p><p></p><p>Cependant, on ne vient pas voir Taylor Swift pour ses idées politiques mais parce "qu'elle représente tout pour nous.Que tu sois triste ou heureux, que tu aies perdu quelqu'un, ou rencontré quelqu'un, elle a une chanson pour tout", s'émerveille Milena Nuñez, 23 ans, arrivée d'Uruguay.</p><p>Julieta Zavala, 24 ans, une des "campeuses" de la première heure (depuis le 31 mai) au sein d'un groupe organisé de 30 personnes, ne veut pas entendre parler de politique.</p><p>"Hors sujet, rien à voir ici", sourit-elle à l'AFP tout en confectionnant des "bracelets d'amitié", petit bijou fantaisie à thème, inspiré des chansons de son idole et devenu objet-culte des "Swifties" dans le monde."C'est pas comme si on était toutes contre Milei.Chacune votera pour lui, ou pas", affirme-t-elle.</p><p>Et puis après tout, le vote est dans dix jours "et ce soir c'est le moment de dire: on se fait des petits bracelets, on se fait belles, on s'habille en rose, on se retrouve", raisonne Sofia.Parce que dans trois jours (de concert) "c'est fini, le nuage qui pèse toujours au-dessus des Argentins va revenir.Là, c'est notre passion folle, c'est un petit nid douillet, une échappatoire."</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Des écoles juives de Montréal visées par des tirs, émoi au Canada

Description: <p>Montréal (AFP) - Des coups de feu ont été tirés sur deux écoles confessionnelles juives de Montréal dans la nuit de mercredi à jeudi, sans faire de blessé, mais provoquant une onde de choc au Québec et un appel au calme de
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Des écoles juives de Montréal visées par des tirs, émoi au Canada

Description: <p>Montréal (AFP) - Des coups de feu ont été tirés sur deux écoles confessionnelles juives de Montréal dans la nuit de mercredi à jeudi, sans faire de blessé, mais provoquant une onde de choc au Québec et un appel au calme des autorités.</p><p>Des impacts de balle ont été retrouvés sur la porte de deux institutions scolaires juives de la ville de Montréal dans la matinée de jeudi, a indiqué la police à l'AFP.</p><p>D'après les premiers éléments de l'enquête, ils auraient été tirés en pleine nuit, au moment où les établissements étaient vides, ont précisé les autorités.</p><p>"Je veux être très clair.Nous condamnons cette violence antisémite dans les termes les plus forts", a réagi le Premier ministre canadien Justin Trudeau, après avoir parlé d'une "terrifiante" montée de l'antisémitisme et de l'islamophobie, sur fond de conflit entre Israël et le Hamas.</p><p>Peu de temps après, François Legault, le Premier ministre du Québec a lancé un "appel au calme" face à la montée des tensions dans la province francophone.</p><p>"Nous sommes inquiets.Mais j'essaie quand même de ne pas trop m'inquiéter", a expliqué à l'AFP Valérie Dahan, mère de deux filles scolarisées dans l'une des écoles visées.</p><p>"Nous avons une présence policière supplémentaire, et l'école et le gouvernement ont tenu à nous rassurer", ajoute cette Montréalaise.A proximité, deux voitures de police étaient en faction devant l'établissement. </p><p>La police a annoncé jeudi qu'elle allait renforcer la sécurité aux abords des lieux de culte et des écoles, dans un contexte de multiplications d'incidents similaires visant la communauté juive au Québec.</p><p>Mardi, deux cocktails Molotov ont visé une synagogue dans l'ouest de l'île de Montréal, endommageant légèrement le bâtiment sans blesser personne. </p><p>Mercredi, deux groupes étudiants se revendiquant comme pro-israélien et pro-palestinien en sont venus aux mains à l'université Concordia, blessant trois personnes, selon l'université.La police a dû intervenir et une femme a été arrêtée pour voie de fait.</p><p>Des croix gammées ainsi qu'une incitation à la haine publiée en ligne ont également été rapportés par l'établissement, qui mentionne "une augmentation inquiétante des actes d'intimidation" ces derniers jours.</p><p></p><p>- "Odieux" -</p><p></p><p>"La communauté juive, qui a près de 300 ans d'histoire au Québec, est attaquée", a dénoncé Yair Szlak, président de l'organisation juive Fédération CJA, lors d'une conférence de presse.</p><p>"Ce qui se passe ici est inacceptable", a-t-il ajouté.</p><p>"Aucun enfant à Montréal ne devrait voir son lieu d'apprentissage visé par une arme conçue pour tuer.C'est odieux", a renchéri Eta Yudin du Centre consultatif des relations juives et israéliennes.</p><p>Pour cette dernière, "la haine doit cesser"."Cette campagne de terreur ne réussira pas".</p><p>Le Premier ministre québécois a "fait appel aux forces policières" pour tenter d'apaiser le climat social et n'exclut pas la possibilité d'interdire les rassemblements organisés en réaction au conflit au Proche-Orient.</p><p>Jeudi, alors que plusieurs manifestations étaient de nouveau prévues aux abords des universités montréalaises, des dizaines de policiers avaient été déployés dans les rues du centre-ville, a constaté un journaliste de l'AFP.</p><p>"C'est effrayant de venir à l'école et de voir trois voitures de police à l'extérieur et des policiers à l'intérieur, ça vous met sur les nerfs", a expliqué Alesia Keim, 22 ans, étudiante en urbanisme à l'université de Concordia.</p><p>De nombreux pays dans le monde, notamment en Europe, font face à une résurgence d'actes antisémites depuis le 7 octobre et le début du conflit entre Israël et le Hamas.</p><p>Les massacres du 7 octobre, qui ont fait plus de 1.400 morts côté israélien, ont déclenché une guerre dévastatrice entre le Hamas et Israël qui, depuis, pilonne la bande de Gaza.Selon le Hamas, les opérations militaires israéliennes y ont fait plus de 10.800 morts.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

«Conférence humanitaire» sur Gaza: un milliard d'euros d'aide et des appels en faveur d'un cessez-le-feu

Description: <p>Paris (AFP) - Scandée par les appels en faveur d'un "cessez-le-feu", la "conférence humanitaire" organisée jeudi à Paris pour tenter de débloquer l'aide vers Gaza a permis d'atteindre un milli
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«Conférence humanitaire» sur Gaza: un milliard d'euros d'aide et des appels en faveur d'un cessez-le-feu

Description: <p>Paris (AFP) - Scandée par les appels en faveur d'un "cessez-le-feu", la "conférence humanitaire" organisée jeudi à Paris pour tenter de débloquer l'aide vers Gaza a permis d'atteindre un milliard d'euros d'engagements nouveaux depuis l'attaque du Hamas en Israël le 7 octobre.</p><p>Depuis cette attaque sanglante sans précédent, Israël pilonne en représailles le petit territoire palestinien, poussant des dizaines de milliers de civils vers le sud du territoire palestinien assiégé.Un responsable militaire israélien a assuré qu'il n'y avait "pas de crise humanitaire dans la bande de Gaza", tout en reconnaissant de "nombreuses difficultés" pour les civils palestiniens.</p><p>"C'est à la protection des civils qu'il nous faut travailler.Il faut pour cela une pause humanitaire très rapide et il nous faut œuvrer à un cessez-le-feu", a déclaré Emmanuel Macron devant les représentants d'une cinquantaine de pays et d'organisations humanitaires, qui n'avait jusque là évoqué que la nécessité d'une "trêve".</p><p>Si Israël a "le droit de se défendre et le devoir de protéger les siens", son gouvernement a aussi "une éminente responsabilité (...) de respecter le droit et protéger les civils", a insisté le président français.</p><p>Paris juge une trêve nécessaire aussi pour obtenir la libération des quelque 240 otages retenus par le Hamas, parmis lesquels quelques Français.</p><p>A l'issue de la conférence, les organisateurs ont annoncé que les engagements pris jeudi par les pays participants dépassaient le milliard d'euros, tout en précisant ensuite que cela pouvait inclure, selon les cas, des contributions déjà décidées depuis le 7 octobre.</p><p>Une grande partie de cette aide servira à répondre aux besoins de l'ONU pour aider la population des territoires palestiniens, estimés à 1,2 milliard de dollars jusqu'à fin 2023.</p><p>Gaza est assiégé depuis l'attaque du Hamas sur le sol israélien, qui a fait plus de 1.400 morts, majoritairement des civils. </p><p>Les frappes d'Israël, qui s'est promis d'"anéantir" le mouvement islamiste, ont fait plus de 10.000 morts, essentiellement des civils, selon le bilan du Hamas.</p><p></p><p>- 'Punition collective' -</p><p></p><p>Annoncée à la hâte la semaine passée, la conférence réunissait en majorité des représentants de second rang, en l'absence du gouvernement israélien. </p><p>Elle visait à aboutir à un diagnostic commun sur la situation et à mobiliser partenaires et bailleurs.La France va porter son aide supplémentaire décidée après le 7 octobre de 20 à 100 millions d'euros, a ainsi annoncé Emmanuel Macron.</p><p>Mais aucune promesse n'a de sens sans la possibilité pour les camions d'aide de pénétrer dans la bande de Gaza autrement qu'au compte-gouttes.Les organisations humanitaires ont dénoncé l'impossibilité d'intervenir tant que se poursuivent les bombardements.</p><p>"On ne peut plus attendre une minute de plus pour un cessez-le-feu humanitaire à Gaza et la levée d'un siège qui est une punition collective pour un million d'enfants", a tonné Jan Egeland, secrétaire général du Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC).</p><p></p><p>- 'Déçus' -</p><p></p><p>Après la conférence, une dizaine d'ONG ont exprimé leur amertume."On est assez déçus car il n'y a pas eu de consensus sur un cessez-le-feu immédiat (...).Au-delà de l'aide mobilisée, l'enjeu est de la faire rentrer à Gaza", a estimé Jean-François Corty, vice-président de Médecins du Monde, devant la presse.</p><p>"Si la seule chose qu'on obtient, c'est seulement une ou deux journées de trêve, c'est insuffisant", a renchéri Isabelle Dufourny, présidente de Médecins sans frontières France."La mise en place de secours sur le champ de bataille, c'est impossible".</p><p>Comme en réponse à ces appels, la Maison-Blance a affirmé qu'Israël était d'accord pour "des pauses" quotidiennes "de quatre heures dans certaines zones du nord" de la bande de Gaza, mais le président américain Joe Biden a jugé qu'il n'y avait "aucune possibilité" d'un véritable cessez-le-feu.</p><p>Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu exclut constamment un tel cessez-le-feu sans la libération des otages.</p><p>"Ce que le gouvernement israélien fait dépasse de loin le droit à l'autodéfense", a dénoncé à Paris le chef de la diplomatie égyptienne, Sameh Choukri.</p><p>"Combien de Palestiniens doivent être tués pour que la guerre s'arrête?Tuer six enfants, quatre femmes par heure est suffisant?", a martelé de son côté le Premier ministre palestinien Mohammad Shtayyeh, réclamant de "mettre fin au double standard".</p><p>"Les Nations unies n'ont jamais enregistré autant de morts en aussi peu de temps dans un conflit", a fait valoir pour sa part Philippe Lazzarini, le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), évoquant près de cent morts dans ses rangs.</p><p>Dt-cf-dla-fff/hr/lpt</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

«Plus jamais ça»: Scholz promet de protéger les juifs en Allemagne

Description: <p>Berlin (AFP) - Le chancelier Scholz a promis jeudi aux juifs de les protéger en Allemagne en commémorant le 85e anniversaire du pogrom nazi de la Nuit de Cristal, dans un contexte de résurgence d'actes antisémites depuis l
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«Plus jamais ça»: Scholz promet de protéger les juifs en Allemagne

Description: <p>Berlin (AFP) - Le chancelier Scholz a promis jeudi aux juifs de les protéger en Allemagne en commémorant le 85e anniversaire du pogrom nazi de la Nuit de Cristal, dans un contexte de résurgence d'actes antisémites depuis la guerre entre Israël et le Hamas.</p><p>La promesse de "ne plus jamais" tolérer l'antisémitisme, "c'est une promesse que nous devons tenir maintenant", a lancé le chancelier dans la synagogue Beth Zion de Berlin, qui avait été dévastée et vandalisée par les nazis dans la nuit du 9 au 10 novembre 1938 comme de très nombreux autres lieux de culte, commerces et foyers juifs.</p><p>C'est une promesse "sur laquelle repose l'Allemagne démocratique", a ajouté le dirigeant.</p><p>Assistaient à cette cérémonie le gouvernement allemand presque au grand complet, le chef du comité central des Juifs d'Allemagne Josef Schuster, la survivante de la Shoah Margot Friedländer, âgée de 102 ans, et des parents des otages israéliens détenus par le Hamas depuis l'attaque sanglante du 7 octobre.</p><p>"Toute forme d’antisémitisme empoisonne notre société.Comme maintenant lors de manifestations islamistes", a martelé Olaf Scholz.</p><p>Et de promettre de "poursuivre en justice tous ceux qui soutiennent le terrorisme et sont antisémites".</p><p>Le chancelier a également rappelé qu'avec l'entrée en vigueur d'une nouvelle loi sur la citoyenneté, aucune personne soupçonnée d'antisémitisme ne pourrait être naturalisée allemande. </p><p></p><p>- "Responsabilité historique" -</p><p></p><p>Fin octobre, le renseignement allemand avait déclaré avoir recensé environ 1.800 délits antisémites dans le pays depuis l'attaque surprise du mouvement islamiste Hamas le 7 octobre en Israël.</p><p>A Berlin, dans le quartier de Neukölln à forte population d'origine arabe et turque, le réseau Samidoun, qui affirme soutenir les prisonniers palestiniens, a distribué des pâtisseries pour célébrer "la victoire de la résistance" après le 7 octobre.Samidoun a depuis été interdit en Allemagne.</p><p>La synagogue Beth Zion, où avait lieu la cérémonie, a été visée le 18 octobre par des jets de cocktails Molotov, qui n'ont provoqué ni dommages ni blessés. </p><p>"Tout ceux qui vivent dans notre pays et tout ceux qui veulent y vivre doivent comprendre la responsabilité issue de notre histoire" vis-à-vis des juifs, a insisté Olaf Scholz, dans une allusion à peine voilée aux migrants venus récemment en Allemagne. </p><p>Plus d'un million d'entre eux sont arrivés du Proche-Orient lors de la crise des réfugiés de 2015-16.</p><p>"Notre responsabilité historique doit être transmise dans les écoles, dans les universités, dans les formations professionnelles, dans les cours d'intégration et dans la vie quotidienne", a-t-il poursuivi.</p><p>"Pour que nous puissions nous faire comprendre en Allemagne, terre d'immigration, de tout ceux qui viennent de pays où l'on ne parle pas de la Shoah ou d'une façon totalement différente", a-t-il dit."C'est une nécessité absolue". </p><p>Il a néanmoins ajouté: "Nous ne devons pas tomber dans le piège de ceux qui sentent l'occasion de dénier en bloc à plus de cinq millions de citoyens musulmans leur place dans notre société".Une remarque à l'attention de l'extrême droite qui a le vent en poupe en Allemagne.</p><p>L'Autriche, annexée par Hitler quelques mois avant le pogrom, l'a aussi commémoré par une cérémonie au Parlement, par une marche du souvenir et par un dépôt de gerbes en présence de membres du gouvernement et du président Alexander Van der Bellen.</p><p>Devant des représentants de la presse étrangère reçus au palais de la Hofburg, le chef de l'Etat a insisté ensuite sur la "responsabilité historique particulière" des deux pays. </p><p>"Les Autrichiens ont également été des auteurs de crimes à l’époque nazie" et "l'antisémitisme n'a pas sa place en Autriche", a-t-il dit.</p><p>Dans la nuit du 9 au 10 novembre 1938, les violences sans précédent pendant la Nuit de Cristal --appelées ainsi à cause des débris de verre jonchant les rues après les actes de vandalisme-- avaient été présentées par le régime nazi comme des représailles à l'assassinat du diplomate allemand Ernst vom Rath à Paris par un juif polonais. </p><p>Ces pogroms, provoquant l'indignation internationale, ont marqué l'intensification des persécutions par l'Allemagne nazie contre les juifs.Six millions d'entre eux périrent pendant la Shoah.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Israël: des vautours munis de puces pour localiser les corps de disparus

Description: <p>Jérusalem (AFP) - Les données fournies par des vautours aident l'armée israélienne à localiser des corps ou charniers à proximité des sites de l'attaque du 7 octobre par des militants du Hamas palestinien, a appris
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Israël: des vautours munis de puces pour localiser les corps de disparus

Description: <p>Jérusalem (AFP) - Les données fournies par des vautours aident l'armée israélienne à localiser des corps ou charniers à proximité des sites de l'attaque du 7 octobre par des militants du Hamas palestinien, a appris l'AFP auprès du responsable d'un programme.</p><p>L'idée est venue de l'unité EITAN, appartenant à la branche des Ressources humaines de l'armée israélienne, responsable de la recherche des soldats disparus. </p><p>"Quand la guerre a commencé, j'ai été approché par des réservistes servant dans cette unité.On m'a demandé si mes oiseaux pouvaient aider en quelque chose", a dit à l'AFP Ohad Hatzofe, directeur du programme sur les oiseaux en voie d'extinction à l'Autorité israélienne de la nature et des parcs.</p><p>Les vautours sont des oiseaux de proie charognards ayant un champ de vision très large leur permettant de détecter depuis le ciel des cadavres qui constituent l'essentiel de leur nourriture.Il en existe de nombreuses espèces dans le monde, mais en Israël, le vautour fauve est en voie de disparition.</p><p>Le programme suit plusieurs centaines de ces rapaces équipés de balises GPS pour comprendre leurs trajectoires migratoires, étudier leur comportement alimentaire et les menaces qui pèsent sur ces espèces protégées.</p><p>Le 23 octobre, un rare grand aigle des mers qui venait son retour dans le ciel israélien après avoir passé l'été au nord de la Russie se retrouve près de Beeri, l'un des kibboutz lourdement attaqués par les commandos du Hamas.Et le lendemain, une station prolongée dans une zone près du village met la puce à l'oreille du scientifique.</p><p>"J'ai envoyé mes données (à l'armée).Ils sont allés vérifier et ils ont retrouvé quatre corps", explique M. Hatzofe, qui ne peut pas en dire plus sur la localisation et l'identité de ces corps.</p><p>L'exploitation des données provenant d'un deuxième oiseau, un aigle de Bonelli, a permis de retrouver "d'autres corps à l'intérieur d'Israël", a expliqué Ohad Hatzofe. </p><p>Plusieurs centaines de corps de "disparus" n'ont pas encore été retrouvés ou identifiés. </p><p>"Ca permet d'aider à retrouver nos proches disparus", commente le responsable du programme.Un mois après l'attaque, les chances de retrouver des "restes humains" sont devenus "minimes", ajoute-t-il.</p><p>Au moins 1.400 personnes sont mortes côté israélien, selon les autorités, en majorité des civils tués le jour même de l'attaque sans précédent perpétrée par le mouvement islamiste Hamas, qui a en outre enlevé environ 240 otages selon Israël.</p><p>La police a indiqué lundi avoir identifié les corps de 843 civils et de 351 soldats.</p><p>Selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, la guerre a fait plus de 10.500 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Gaza: des milliers de civils fuient le nord, pourparlers tripartites sur une trêve

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Des milliers de civils palestiniens ont une nouvelle fois fui le nord de la bande de Gaza en ruines où les bombardements et les combats au sol entre l'armée israélienne et le
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Gaza: des milliers de civils fuient le nord, pourparlers tripartites sur une trêve

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Des milliers de civils palestiniens ont une nouvelle fois fui le nord de la bande de Gaza en ruines où les bombardements et les combats au sol entre l'armée israélienne et le Hamas font rage, au moment où des pourparlers pour une trêve humanitaire ont lieu à Doha. </p><p>Après plus d'un mois de frappes israéliennes meurtrières, en représailles à l'attaque sanglante menée par le Hamas contre Israël le 7 octobre, plusieurs centaines de milliers de civils, selon l'ONU, restent piégés dans une situation humanitaire désastreuse dans le nord de la bande de Gaza.</p><p>En Israël, au moins 1.400 personnes ont été tuées depuis le début de la guerre, selon les autorités, en majorité des civils tués le jour de l'attaque, d'une violence et d'une ampleur inédites depuis la création de l'Etat d'Israël en 1948.En outre, 239 personnes ont été enlevées et sont retenues à Gaza. </p><p>Dans la bande de Gaza, les bombardements israéliens ont fait 10.812 morts, essentiellement des civils incluant 4.412 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas. </p><p>Alors qu'Israël exclut tout cessez-le-feu sans la libération préalable des otages, les chefs du Mossad israélien David Barnea et de la CIA américaine Bill Burns ont discuté avec les responsables qataris à Doha d'une "éventuelle trêve humanitaire" dans le territoire, selon un responsable au fait des pourparlers. </p><p>La trêve verrait en change "la libération des otages et davantage d'aides entrant à Gaza", a dit à l'AFP ce responsable, sous couvert d'anonymat."Les pourparlers ont bien progressé vers un accord", a-t-il ajouté.</p><p>Une source proche du Hamas à Gaza avait indiqué mercredi à l'AFP que des négociations menées par le Qatar portaient sur la libération de douze otages, parmi lesquels six Américains, en échange d'une trêve humanitaire de trois jours.</p><p>Le Hamas a également annoncé que son chef, Ismaïl Haniyeh, basé au Qatar, s'était rendu jeudi en Egypte pour des discussions avec le chef du service de renseignement égyptien, le général Abbas Kamel, sur Gaza où la situation humanitaire se dégrade de jour en jour selon les ONG.</p><p></p><p>- "Pauses" quotidiennes -</p><p></p><p>Jeudi, comme la veille, une foule d'hommes et de femmes à pied, portant leurs enfants dans les bras, les mains vides ou emportant de petits baluchons, ont envahi la route menant vers le sud, selon un journaliste de l'AFP.</p><p>Israël a ouvert pendant plusieurs heures un nouveau "couloir" d'évacuation, après le départ mercredi de 50.000 personnes fuyant les combats au sol dans le nord, notamment dans Gaza-ville.</p><p>Un porte-parole de la Maison Blanche a annoncé l'accord d'Israël pour "des pauses" quotidiennes "de quatre heures dans certaines zones du nord" de ce territoire.</p><p>Le terminal de Rafah, entre Gaza et l'Egypte, a lui rouvert jeudi pour permettre l'évacuation d'étrangers, de binationaux et de blessés bloqués dans le sud.</p><p>Israël bombarde sans répit le petit territoire depuis le 7 octobre et a juré "d'anéantir" le mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>L'armée y mène aussi depuis le 27 octobre une opération terrestre qui a fait 35 morts dans ses rangs, resserrant son étau sur la ville de Gaza.</p><p>Opérant depuis quelques jours au coeur de la ville près du grand hôpital al-Shifa, l'armée a affirmé jeudi avoir "éliminé plus de 50 terroristes lors d'intenses batailles".Des "entrées de tunnels, des ateliers de fabrication de missiles anti-chars et des sites de lancement de roquettes anti-aériennes ont été détruites", a-t-elle ajouté.Selon l'armée, la zone abrite le "quartier militaire" du Hamas retranché dans un vaste réseau de tunnels souterrains.</p><p>Le région a subi de lourds dégâts.Mahmoud al-Masri, un agriculteur de 60 ans, a enterré à la hâte ses trois frères et ses cinq neveux dans son verger, avant de fuir sa maison de Beit Hanoun, dans le nord-est du territoire, près de la barrière de séparation avec Israël.</p><p>"Nous avons été contraints de les inhumer dans le verger car le cimetière se trouve dans la zone frontalière où les chars effectuent des incursions et la situation y est très dangereuse.Je transférerai les corps après la guerre", a raconté à l'AFP cet homme réfugié avec sa famille dans un hôpital de Khan Younès, une ville du sud de la bande de Gaza.</p><p></p><p>- Lampes frontales -</p><p></p><p>Un chirurgien du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Tom Potokar, a décrit une situation "catastrophique" à l'Hôpital européen de Khan Younès.</p><p>"Durant les dernières 24 heures, j'ai vu trois malades avec des asticots dans leurs blessures", a-t-il raconté à l'AFP.</p><p>Selon l'ONU, 1,5 million de personnes sur les 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza ont été déplacées par la guerre.Des centaines de milliers de réfugiés en détresse s'entassent dans le sud, où les réserves alimentaires baissent dangereusement, selon l'ONU.</p><p>Israël a cependant nié l'existence d'une "crise humanitaire" à Gaza, tout en reconnaissant les "nombreuses difficultés" auxquelles font face les civils alors que l'aide internationale arrive au compte-gouttes depuis l'Egypte via le terminal de Rafah.</p><p>De multiples appels à une trêve ont été lancés en vain pour permettre d'acheminer de l'aide à la population du territoire de 362 kilomètres carrés privée d'eau, d'électricité, de nourriture et de médicaments par le siège total imposé par Israël depuis le 9 octobre.</p><p>Dans le nord de la bande de Gaza, des centaines de milliers de personnes se trouvent toujours au nord du Wadi Gaza, le cours d'eau qui traverse le territoire d'est en ouest, "dans une situation humanitaire désastreuse", "luttant pour obtenir les quantités minimales d'eau et de nourriture nécessaires à leur survie", selon le Bureau de coordination humanitaire de l'ONU (Ocha).</p><p>Les hôpitaux qui n'ont pas encore fermé manquent de médicaments et de carburant pour faire fonctionner les groupes électrogènes.</p><p>Le docteur Ahmad Mhanna, un médecin de l'hôpital Al-Awda de Jabaliya, a décrit une situation "triste et tragique".Dans la maternité, "les médecins utilisent des lampes frontales", tout comme au bloc opératoire, où les chirurgiens opèrent "sous anesthésie locale", faute d'électricité pour faire fonctionner le matériel nécessaire aux anesthésies générales.</p><p>- "Crise de l'humanité" -</p><p></p><p>Lors d'une conférence internationale humanitaire organisée par le président français, Emmanuel Macron, jeudi à Paris, l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a lancé un nouveau cri d'alarme.</p><p>"Le cauchemar que traverse Gaza aujourd'hui est plus qu'une crise humanitaire, c'est une crise de l'humanité", a-t-elle déclaré.</p><p>Le gouvernement israélien n'est pas représenté à cette conférence et les pays arabes n'y ont pas envoyé de représentant du plus haut niveau.Emmanuel Macron a appelé à "une pause humanitaire très rapide" et à "oeuvrer à un cessez-le-feu". </p><p>L'Egypte a dénoncé le "silence international sur les violations du droit" commises par Israël.</p><p>En Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, où les violences se multiplient, 15 Palestiniens ont été tués jeudi lors d'un raid de l'armée à Jénine, selon le ministère palestinien de la Santé.</p><p>Selon des journalistes de l'AFP à Jénine, "des combats intenses" accompagnés de tirs et d'explosions ont été entendus pendant près d'une heure dans cette ville.</p><p>Au moins 170 Palestiniens ont été tués par des tirs de soldats ou de colons israéliens en Cisjordanie depuis le 7 octobre, d'après l'Autorité palestinienne.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Combats acharnés entre Israël et le Hamas à Gaza, des milliers de civils fuient

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Des milliers de civils palestiniens démunis ont une nouvelle fois pris le chemin du sud de la bande de Gaza jeudi, fuyant à pied le nord du territoire en ruines où les combats au s
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Combats acharnés entre Israël et le Hamas à Gaza, des milliers de civils fuient

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Des milliers de civils palestiniens démunis ont une nouvelle fois pris le chemin du sud de la bande de Gaza jeudi, fuyant à pied le nord du territoire en ruines où les combats au sol, accompagnés de bombardements, font rage entre l'armée israélienne et le Hamas.</p><p>Après plus d'un mois de frappes israéliennes meurtrières, en représailles à l'attaque sanglante menée par le Hamas contre Israël le 7 octobre, plusieurs centaines de milliers de civils, selon l'ONU, restent piégés dans une situation humanitaire désastreuse dans le nord de la bande de Gaza.</p><p>Jeudi, comme la veille, une foule d'hommes et de femmes à pied, portant leurs enfants dans les bras, les mains vides ou emportant de petits baluchons, ont envahi la route menant vers le sud, selon un journaliste de l'AFP.</p><p>Israël a annoncé avoir ouvert pendant plusieurs heures un nouveau "couloir" d'évacuation, après le départ mercredi de 50.000 personnes.</p><p>L'armée israélienne a déclaré avoir pris le contrôle la veille, "après dix heures de combats", d'une "place forte" du Hamas à Jabaliya, un camp de réfugiés du nord de Gaza.</p><p>Lors de ces combats, les soldats ont "saisi de nombreuses armes, découvert des entrées de tunnels dont l'un, adjacent à un jardin d'enfants, conduit à un vaste réseau souterrain", a ajouté l'armée.</p><p>Israël bombarde sans répit le petit territoire depuis le 7 octobre et a juré "d'anéantir" le mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>L'armée y mène aussi depuis le 27 octobre une opération terrestre, resserrant son étau sur la ville de Gaza, dans le nord, où se trouve, selon Israël, le "centre" de l'infrastructure du Hamas.</p><p>Quelque 130 entrées de tunnels ont été découvertes depuis le début de cette opération, qui a coûté la vie à 34 soldats selon l'armée.</p><p>Mercredi, l'AFP a pu s'approcher de l'épicentre des combats dans le nord de Gaza lors d'une incursion organisée par l'armée israélienne.Palmiers brûlés, lampadaires tordus, panneaux de signalisation déformés témoignaient de l'intensité de l'offensive le long de la route côtière, en ruines, qui relie le nord au sud du territoire.</p><p></p><p>- Enterrés dans un verger -</p><p></p><p>Selon l'ONU, 1,5 million de personnes sur les 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza ont été déplacées par la guerre.Des centaines de milliers de réfugiés en détresse s'entassent dans le sud, où les réserves alimentaires baissent dangereusement, selon l'ONU.</p><p>Israël a cependant nié l'existence d'une "crise humanitaire" à Gaza, tout en reconnaissant les "nombreuses difficultés" auxquelles font face les civils.</p><p>Mahmoud al-Masri, un agriculteur de 60 ans, a enterré à la hâte ses trois frères et ses cinq neveux dans son verger, avant de fuir sa maison de Beit Hanoun, dans le nord-est de la bande de Gaza, près de la barrière de séparation avec Israël.</p><p>"Nous avons été contraints de les inhumer dans le verger car le cimetière se trouve dans la zone frontalière où les chars effectuent des incursions et la situation y est très dangereuse.Je transférerai les corps après la guerre", a raconté à un journaliste de l'AFP cet homme réfugié avec sa famille dans un hôpital de Khan Younès, une ville du sud de la bande de Gaza.</p><p>Un chirurgien du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Tom Potokar, a décrit une situation "catastrophique" à l'Hôpital européen de Khan Younès.</p><p>"Durant les dernières 24 heures, j'ai vu trois malades avec des asticots dans leurs blessures", a-t-il raconté à l'AFP.</p><p>En Israël, au moins 1.400 personnes ont été tuées depuis le début de la guerre, selon les autorités, en majorité des civils tués le jour de l'attaque du Hamas, d'une violence et d'une ampleur inédites depuis la création de l'Etat d'Israël en 1948.</p><p>Le Hamas détient en outre 239 otages, selon l'armée.</p><p>Dans la bande de Gaza, les bombardements israéliens ont fait 10.812 morts, essentiellement des civils incluant 4.412 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas. </p><p></p><p>- "Des lampes frontales" pour opérer -</p><p></p><p>De multiples appels à une trêve ont été lancés en vain pour permettre d'acheminer de l'aide à la population du territoire de 362 kilomètres carrés privée d'eau, d'électricité, de nourriture et de médicaments par le siège total imposé par Israël depuis le 9 octobre.</p><p>La situation humanitaire s'aggrave de jour en jour, selon les ONG, alors que l'aide internationale arrive au compte-gouttes depuis l'Egypte.</p><p>Dans le nord de la bande de Gaza, des centaines de milliers de personnes se trouvent toujours au nord du Wadi Gaza, le cours d'eau qui traverse le territoire d'est en ouest, "dans une situation humanitaire désastreuse", "luttant pour obtenir les quantités minimales d'eau et de nourriture nécessaires à leur survie", selon le Bureau de coordination humanitaire de l'ONU (Ocha).</p><p>Les hôpitaux qui n'ont pas encore fermé manquent de médicaments et de carburant pour faire fonctionner les groupes électrogènes.</p><p>"Nous essayons de soigner les malades en installant des lampes sur les murs qui fonctionnent avec des batteries de voitures", témoigne le docteur Ahmad Mhanna, un médecin de l'hôpital Al-Awda de Jabaliya, qui décrit une situation "triste et tragique".</p><p>Dans la maternité, "les médecins utilisent des lampes frontales", tout comme au bloc opératoire, où les chirurgiens opèrent "sous anesthésie locale", faute d'électricité pour faire fonctionner le matériel nécessaire aux anesthésies générales.</p><p>Gaza, miné par la pauvreté, était déjà soumis à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007.</p><p></p><p>- "Une crise de l'humanité" -</p><p></p><p>Lors d'une conférence internationale humanitaire organisée par le président français, Emmanuel Macron, jeudi à Paris, l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a lancé un nouveau cri d'alarme.</p><p>"Le cauchemar que traverse Gaza aujourd'hui est plus qu'une crise humanitaire, c'est une crise de l'humanité.Il est de notre devoir de saisir aujourd'hui l'occasion de la restaurer, sans plus attendre", a déclaré l'Unrwa.</p><p>Le gouvernement israélien n'est pas représenté à cette conférence et les pays arabes n'y ont pas envoyé de représentant du plus haut niveau.Emmanuel Macron a appelé à "une pause humanitaire très rapide" et à "oeuvrer à un cessez-le-feu". </p><p>L'Egypte a dénoncé le "silence international sur les violations du droit" commises par Israël, dont le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, exclut tout cessez-le-feu sans la libération des otages aux mains du Hamas.</p><p>Une source proche du Hamas à Gaza a indiqué à l'AFP que des négociations menées par le Qatar étaient en cours pour la libération de douze otages, parmi lesquels six Américains, en échange d'une trêve humanitaire de trois jours.</p><p>En Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, où les violences se multiplient, huit Palestiniens ont été tués jeudi lors d'un raid de l'armée israélienne à Jénine, selon le ministère palestinien de la Santé.</p><p>Selon des journalistes de l'AFP à Jénine, "des combats intenses" accompagnés de tirs et d'explosions ont été entendus pendant près d'une heure dans cette ville.</p><p>Au moins 170 Palestiniens ont été tués par des tirs de soldats ou de colons israéliens dans ce territoire depuis le 7 octobre, d'après l'Autorité palestinienne.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

«Plus jamais ça»: Scholz s'engage à protéger les juifs en Allemagne

Description: <p>Berlin (AFP) - Le chancelier Scholz a promis jeudi aux juifs de les protéger en Allemagne en commémorant le 85e anniversaire du pogrom nazi de la Nuit de Cristal, dans un contexte de résurgence d'actes antisémites depuis l
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«Plus jamais ça»: Scholz s'engage à protéger les juifs en Allemagne

Description: <p>Berlin (AFP) - Le chancelier Scholz a promis jeudi aux juifs de les protéger en Allemagne en commémorant le 85e anniversaire du pogrom nazi de la Nuit de Cristal, dans un contexte de résurgence d'actes antisémites depuis la guerre entre Israël et le Hamas.</p><p>La promesse de "ne plus jamais" tolérer l'antisémitisme, "c'est une promesse que nous devons tenir maintenant", a lancé le chancelier dans la synagogue Beth Zion de Berlin, qui avait été dévastée et vandalisée par les nazis dans la nuit du 9 au 10 novembre 1938 comme de très nombreux autres lieux de culte, commerces et foyers juifs.</p><p>C'est une promesse "sur laquelle repose l'Allemagne démocratique", a ajouté le dirigeant.</p><p>Assistaient à cette cérémonie le gouvernement allemand presque au grand complet, le chef du comité central des Juifs d'Allemagne Josef Schuster, la survivante de la Shoah Margot Friedländer, âgée de 102 ans, et des parents des otages israéliens détenus par le Hamas depuis l'attaque sanglante du 7 octobre.</p><p>"Toute forme d’antisémitisme empoisonne notre société.Comme maintenant lors de manifestations islamistes", a martelé Olaf Scholz.</p><p>Et de promettre de "poursuivre en justice tous ceux qui soutiennent le terrorisme et sont antisémites".</p><p>Le chancelier a également rappelé qu'avec l'entrée en vigueur d'une nouvelle loi sur la citoyenneté, aucune personne soupçonnée d'antisémitisme ne pourrait être naturalisée allemande. </p><p></p><p>-- "Responsabilité historique" --</p><p></p><p>Fin octobre, le renseignement allemand avait déclaré avoir recensé environ 1.800 délits antisémites dans le pays depuis l'attaque surprise du mouvement islamiste Hamas le 7 octobre en Israël.</p><p>A Berlin, dans le quartier de Neukölln à forte population d'origine arabe et turque, le réseau Samidoun, qui affirme soutenir les prisonniers palestiniens, a distribué des pâtisseries pour célébrer "la victoire de la résistance" après le 7 octobre.Samidoun a depuis été interdit en Allemagne.</p><p>La synagogue Beth Zion, où avait lieu la cérémonie, a été visée le 18 octobre par des jets de cocktails Molotov, qui n'ont provoqué ni dommages ni blessés. </p><p>"Tout ceux qui vivent dans notre pays et tout ceux qui veulent y vivre doivent comprendre la responsabilité issue de notre histoire" vis-à-vis des juifs, a insisté Olaf Scholz, dans une allusion à peine voilée aux migrants venus récemment en Allemagne. </p><p>Plus d'un million d'entre eux sont arrivés du Proche-Orient lors de la crise des réfugiés de 2015-16.</p><p>"Notre responsabilité historique doit être transmise dans les écoles, dans les universités, dans les formations professionnelles, dans les cours d'intégration et dans la vie quotidienne", a-t-il poursuivi.</p><p>"Pour que nous puissions nous faire comprendre en Allemagne, terre d'immigration, de tout ceux qui viennent de pays où l'on ne parle pas de la Shoah ou d'une façon totalement différente", a-t-il dit."C'est une nécessité absolue". </p><p>Il a néanmoins ajouté: "Nous ne devons pas tomber dans le piège de ceux qui sentent l'occasion de dénier en bloc à plus de cinq millions de citoyens musulmans leur place dans notre société".Une remarque à l'attention de l'extrême droite qui a le vent en poupe en Allemagne</p><p>Dans la nuit du 9 au 10 novembre 1938, les violences sans précédent pendant la Nuit de Cristal --appelées ainsi à cause des débris de verre jonchant les rues après les actes de vandalisme-- avaient été présentées par le régime nazi comme des représailles à l'assassinat du diplomate allemand Ernst vom Rath à Paris par un juif polonais. </p><p>Ces pogroms, provoquant l'indignation internationale, ont marqué l'intensification des persécutions par l'Allemagne nazie contre les juifs.Six millions d'entre eux périrent pendant la Shoah. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Portugal: élections en vue après la démission d'Antonio Costa

Description: <p>Lisbonne (AFP) - Les Portugais attendent jeudi la décision de leur président, qui pourrait annoncer des élections anticipées début 2024 pour sortir de la crise provoquée par la démission du Premier ministre Antonio Costa, imp
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Portugal: élections en vue après la démission d'Antonio Costa

Description: <p>Lisbonne (AFP) - Les Portugais attendent jeudi la décision de leur président, qui pourrait annoncer des élections anticipées début 2024 pour sortir de la crise provoquée par la démission du Premier ministre Antonio Costa, impliqué dans un scandale de corruption.</p><p>Le président portugais, le conservateur Marcelo Rebelo de Sousa, a convoqué à partir de 15H00 GMT le Conseil d'Etat, une instance consultative, pour aborder la situation politique du pays.</p><p>Après cette réunion, il "s'adressera immédiatement à la nation" pour faire part de sa décision, annonce une note de la présidence.</p><p>A l'issue des différentes consultations, le président peut soit opter pour une dissolution du Parlement et la convocation d'élections législatives anticipées, soit inviter un nouveau responsable politique à former un gouvernement.</p><p>M. Rebelo de Sousa a reçu mercredi les représentants des partis parlementaires, comme le lui impose la Constitution avant de pouvoir éventuellement dissoudre le Parlement.</p><p>Les principaux partis de l'opposition de droite et de gauche se sont déjà prononcés en faveur d'élections.  </p><p>D'après certains responsables politiques reçus mercredi par le président, ce dernier semble s'orienter vers cette solution, avec un scrutin en février ou mars. </p><p>Les socialistes sont eux favorables à une solution de continuité, avec le choix d'un nouveau Premier ministre pour diriger un gouvernement soutenu par la majorité dont ils disposent au Parlement.</p><p>Le Parti socialiste a proposé de soumettre au président une liste de "noms de personnes respectées, avec une expérience gouvernementale et reconnues sur le plan international", a indiqué son président, Carlos Cesar mercredi. </p><p>En cas d'élections, le PS préfèrerait qu'elles se tiennent en mars, pour lui laisser le temps de trouver un successeur à M. Costa comme secrétaire général. </p><p></p><p>- Débat sur le budget suspendu - </p><p></p><p>"Le président ne devrait pas prendre une décision qui aille à l’encontre de l’avis des partis", a expliqué à l’AFP la politologue Paula Espirito Santo de l'Institut supérieur des sciences sociales et politiques.</p><p>Après les dernières élections législatives de janvier 2022, M. Rebelo de Sousa avait d'ailleurs prévenu qu'un éventuel départ d'Antonio Costa conduirait à la dissolution du Parlement, a-t-elle rappelé. </p><p>La crise politique en cours a suspendu les discussions autour du budget de l'Etat 2024, dont le vote final est prévu le 29 novembre. </p><p>D'après le quotidien Publico, le président pourrait décider de publier le décret de dissolution après l'adoption du budget.</p><p>"C'est une question fondamentale" pour "assurer les intérêts du pays", a estimé le président du Parti socialiste.</p><p>S'il s'avère que "c'est plus utile pour le pays" "nous n'opposerons pas d'obstacles", a dit Luis Montenegro, président du Parti social démocrate (PSD), principale formation d'opposition de droite.</p><p>Le Premier ministre a créé la surprise en démissionnant mardi, après son implication dans un scandale de corruption.</p><p>Cette affaire a déjà conduit à l'inculpation de plusieurs de ses proches ainsi que du ministre des Infrastructures Joao Galamba.</p><p>L'enquête porte notamment sur des soupçons de "corruption" et "trafic d'influence" dans l'attribution de concessions pour l'extraction de lithium et la production d'hydrogène vert, selon le parquet.</p><p>D'après les médias portugais, les enquêteurs ont saisi 75.800 euros en liquide dans plusieurs enveloppes dans le bureau du chef de cabinet du Premier ministre Vitor Escaria, en détention provisoire depuis mardi.</p><p>"Cet argent est liée à une ancienne activité professionnelle de mon client" mais "des explications seront données le moment voulu", a affirmé son avocat, Tiago Rodrigues Basto, à la sortie du tribunal jeudi matin.</p><p>M. Costa, l'un des rares socialistes à la tête d'un gouvernement européen, s'est défendu d'avoir commis une quelconque illégalité mais estimé impossible de rester à la tête du gouvernement en faisant l'objet d'une enquête judiciaire.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Espagne: Sánchez obtient l'appui controversé de Puigdemont en vue de se maintenir au pouvoir

Description: <p>Bruxelles (AFP) - Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a obtenu jeudi l'accord du parti de l'indépendantiste catalan Carles Puigdemont, indispensable à sa reconduction au pouvoir, en échange d'une loi d'
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Espagne: Sánchez obtient l'appui controversé de Puigdemont en vue de se maintenir au pouvoir

Description: <p>Bruxelles (AFP) - Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a obtenu jeudi l'accord du parti de l'indépendantiste catalan Carles Puigdemont, indispensable à sa reconduction au pouvoir, en échange d'une loi d'amnistie très controversée qui fait monter la tension dans le pays.</p><p>Après des semaines d'intenses tractations, le Parti socialiste de M. Sánchez et la formation de M. Puigdemont, Ensemble pour la Catalogne (Junts per Catalunya), ont signé tôt jeudi matin un accord à Bruxelles, où l'indépendantiste avait fui après l'échec de la tentative de sécession de la Catalogne en 2017 afin d'échapper aux poursuites judiciaires.</p><p>Cet "accord n'est pas (seulement) un accord d'investiture", dans le cadre duquel les sept députés de Junts vont apporter leurs voix indispensables à la reconduction de M. Sánchez au pouvoir par le Parlement, a souligné Santos Cerdán, haut dirigeant du Parti socialiste espagnol qui a négocié cet accord pour le compte de M. Sánchez.</p><p>"C'est un accord de législature" destiné à assurer "la stabilité (du gouvernement) durant la législature de quatre ans", a-t-il ajouté, devant la presse à Bruxelles, avant que Carles Puigdemont ne s'exprime à son tour à 13H00 GMT.</p><p>En échange du soutien de Junts, qui avait prôné ces dernières années une opposition frontale à Sánchez, le socialiste a accepté son exigence d'une loi d'amnistie pour les dirigeants et militants indépendantistes poursuivis par la justice, notamment en raison de leur implication dans la tentative de sécession de 2017, l'une des pires crises politiques vécues par l'Espagne contemporaine.</p><p>Cette amnistie, qui va ouvrir "une nouvelle étape" en Catalogne et devrait permettre le retour de M. Puigdemont en Espagne, couvrira des faits remontant à 2012, année de montée du séparatisme en Catalogne, a précisé Santos Cerdán.</p><p>Soutenue par l'extrême gauche et les partis basques, la loi d'amnistie devra être adoptée par le Parlement, une fois que M. Sánchez aura été investi par les députés, a priori la semaine prochaine. </p><p></p><p>- Pari risqué mais réussi -</p><p></p><p>Grâce à l'accord de Junts, M. Sánchez, qui est à la tête du gouvernement espagnol depuis juin 2018, va pouvoir réussir son pari de se maintenir au pouvoir alors que tous les sondages prédisaient avant l'été sa déroute lors du scrutin législatif du 23 juillet, deux mois après une débâcle de la gauche aux élections locales.</p><p>Le socialiste avait finalement mieux résisté que prévu face à son rival conservateur du Parti Populaire (PP), Alberto Núñez Feijóo, arrivé en tête du scrutin mais qui a été dans l'incapacité de se faire investir Premier ministre fin septembre faute d'appuis suffisants au Parlement.</p><p>Soutenu au Parlement par une partie des indépendantistes depuis cinq ans, Pedro Sánchez avait déjà gracié en 2021 les dirigeants séparatistes condamnés en 2019 de lourdes peines de prison pour leur rôle en 2017.Mais cette nouvelle concession du socialiste a fait monter la tension d'un cran en Espagne.</p><p>Droite et extrême droite accusent M. Sánchez, qui était opposé par le passé à l'idée d'une amnistie, à être prêt à tout pour se maintenir au pouvoir. </p><p>Elles ont manifesté à plusieurs reprises pour dénoncer un "scandale" et les rassemblements de l'extrême droite devant le siège du Parti socialiste à Madrid se sont terminées lundi et mardi en échauffourées avec la police, des images de violences assez inhabituelles en Espagne. </p><p>Des organisations proches du parti d'extrême droite Vox ont appelé à une nouvelle mobilisation jeudi soir contre ce qu'elles qualifient de "coup d'Etat".</p><p></p><p>- "Honteux" -</p><p></p><p>"Nous sommes face à un accord honteux avec lequel Sánchez va humilier l'Espagne" en étant soutenu par un "fugitif", a dit pour sa part la numéro deux du PP, Cuca Gamarra, en référence à Carles Puigdemont. </p><p>Figure montante de la droite, la présidente de la région de Madrid, Isabel Diaz Ayuso, est allée jusqu'à accuser le Premier ministre de mettre en place une "dictature".</p><p>Le PP a appelé ses sympathisants à se rassembler de nouveau dimanche dans tous les chefs-lieux de départements et une autre grande manifestation est prévue à Madrid le samedi 18.</p><p>Au-delà de l'opposition de la droite et de la frange conservatrice de la magistrature, qui estime que cette amnistie est une atteinte gravissime à l'Etat de droit, M. Sánchez fait face aux critiques de certains des barons les plus modérés de son parti.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Poutine au Kazakhstan pour cimenter son influence chez «son plus proche allié»

Description: <p>Astana (Kazakhstan) (AFP) - Le président russe Vladimir Poutine a vanté jeudi au Kazakhstan l'état des relations avec ce pays qu'il a qualifié de "plus proche allié", un pays pourtant de plus en plus courtis
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Poutine au Kazakhstan pour cimenter son influence chez «son plus proche allié»

Description: <p>Astana (Kazakhstan) (AFP) - Le président russe Vladimir Poutine a vanté jeudi au Kazakhstan l'état des relations avec ce pays qu'il a qualifié de "plus proche allié", un pays pourtant de plus en plus courtisé par les grandes puissances contestant l'influence traditionnelle de Moscou en Asie centrale.</p><p>En Ouzbékistan voisin, lors d'un sommet économique, le dirigeant turc Recep Tayyip Erdogan, qui tente également de renforcer sa présence dans la région, a lancé en compagnie du président iranien Ebrahim Raïssi de nouvelles diatribes anti-occidentales sur la situation à Gaza.</p><p>A Astana, la capitale kazakhe, Vladimir Poutine s'est livré avec son homologue Kassym-Jomart Tokaïev à un satisfecit sur les liens entre leurs deux pays dans tous les domaines, bien que le dirigeant kazakh cultive également ses relations avec les dirigeants occidentaux, chinois ou turcs.</p><p>"Nous ne sommes pas seulement alliés, mais les plus proches alliés", a déclaré M. Poutine, régulièrement présent en Asie centrale depuis l'invasion de l'Ukraine, tandis que M. Tokaïev a loué "les valeurs inébranlables de l'amitié" entre la Russie et le Kazakhstan.</p><p>La visite de Vladimir Poutine intervient une semaine après celle du président français Emmanuel Macron, au cours de laquelle des accords dans le domaine énergétique ont été signés entre Paris et cet immense pays riche en ressources naturelles, qui va désormais également fournir de l'uranium à la Chine.</p><p>Car Moscou voit son influence traditionnelle dans la région contestée par la Chine voisine, la Turquie, l'Union européenne, l'Iran et les Etats-Unis, comme en témoigne le ballet diplomatique des derniers mois.</p><p>Une attention accrue dont profitent ces ex-républiques soviétiques indépendantes depuis 1991 et désireuses de multiplier leurs partenariats, après trois décennies marquées par de nombreux conflits intra-régionaux qu'elles tentent de surmonter malgré des tensions persistantes.</p><p></p><p>- Gaza -</p><p></p><p>A Tachkent, capitale de l'Ouzbékistan, les dirigeants de neuf pays étaient eux réunis pour un sommet de l'Organisation de coopération économique (OCE), au cours duquel Recep Tayyip Erdogan, déjà présent la semaine dernière en Asie centrale, a incriminé l'Occident pour son "hypocrisie" sur la situation à Gaza.</p><p>"Les pays occidentaux, qui parlent en permanence de droits humains, de libertés et de démocratie, regardent de loin tous les massacres commis par Israël" a déclaré M. Erdogan, assurant avoir observé "de nombreux exemples d'hypocrisie".</p><p>Sur un ton similaire, le président iranien Ebrahim Raïssi a accusé l'Occident d'être responsable de la situation à Gaza, après un mois de guerre entre Israël et le Hamas.</p><p>"La République islamique d'Iran considère le soutien total de l'Occident, et notamment celui du gouvernement américain, à l'invasion sioniste de Gaza comme étant la raison de la poursuite de ce crime", a indiqué M. Raïssi, qui avait déjà abordé mercredi ce sujet au Tadjikistan avec son homologue Emomali Rakhmon.</p><p>Outre Gaza, les discussions lors de ce sommet ont porté sur la coopération humanitaire et le transport, alors que les pays d'Asie centrale, enclavés, tentent d'avoir accès à la mer, notamment via le Pakistan, représenté jeudi par son Premier ministre.</p><p>"L'architecture politique mondiale est en train de changer sous nos yeux" a estimé le président ouzbek Chavkat Mirzioïev, qui a également appelé à faciliter le commerce entre les membres de l'OCE.</p><p>Bien que bousculée, la Russie reste un partenaire incontournable en Asie centrale et tente d'affirmer sa présence notamment dans le domaine énergétique, après avoir vu le marché européen se fermer en raison des santions occidentales liées à l'invasion de l'Ukraine.</p><p>Moscou a ainsi lancé des projets énergétiques de grande ampleur, comme la fourniture de gaz à l'Ouzbékistan via le Kazakhstan, et se positionne sur des projets de centrales nucléaires ou hydroélectriques dans plusieurs pays de la région pour rivaliser avec les propositions européennes ou chinoises.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Bangladesh: affrontements entre la police et des milliers d'ouvriers du textile mobilisés pour leurs salaires

Description: <p>Gazipur (Bangladesh) (AFP) - Des heurts ont opposé jeudi au Bangladesh la police et environ 25.000 ouvriers du textile manifestant pour l'augmentation du salaire mensuel minimum, provoquant la fermeture d'une centaine d&#
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Bangladesh: affrontements entre la police et des milliers d'ouvriers du textile mobilisés pour leurs salaires

Description: <p>Gazipur (Bangladesh) (AFP) - Des heurts ont opposé jeudi au Bangladesh la police et environ 25.000 ouvriers du textile manifestant pour l'augmentation du salaire mensuel minimum, provoquant la fermeture d'une centaine d'usines en dehors de Dacca, ont indiqué les autorités. </p><p>Mardi, le comité du salaire minimum du secteur textile avait augmenté de 56,25% le salaire mensuel de base des quatre millions d'ouvriers du secteur, le portant à 12.500 takas (104 euros), un montant jugé "ridicule" et aussitôt rejeté par les syndicats.</p><p>Les ouvriers du textile, qui manifestent depuis deux semaines, exigent un quasi-triplement du salaire mensuel, actuellement à 8.300 takas (70 euros).</p><p>Selon la police, des violences ont éclaté dans les villes industrielles de Gazipur et d'Ashulia, au nord de Dacca, où plus de 10.000 ouvriers ont manifesté dans les usines et le long des autoroutes, réclamant un salaire de base de 23.000 takas (190 euros). </p><p>"Il y avait 10.000 ouvriers (qui manifestaient) dans plusieurs lieux différents.Ils ont jeté des briques et des pierres sur nos officiers et sur les usines ouvertes", a déclaré à l'AFP Mahmud Naser, chef adjoint de la police industrielle d'Ashulia. </p><p>"Un de nos agents a été blessé.Nous avons tiré des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes pour disperser les ouvriers", a ajouté M. Naser indiquant que plus de 100 usines avaient été fermées à Ashulia et ses environs. </p><p>A Konabari et Naujore, dans la province de Gazipur, des milliers d'ouvriers ont aussi fait face au bataillon d'élite d'action rapide (RAB) et aux forces de l'ordre, qui ont fait usage de matraques et gaz lacrymogènes, ont constaté des correspondants de l'AFP sur place.</p><p>"Quelque 15.000 ouvriers ont bloqué la route à Konabari et vandalisé des véhicules et d'autres propriétés.Nous avons dû les disperser pour maintenir l'ordre public", a déclaré à l'AFP l'administrateur de la municipalité de Gazipur, Sayed Murad Ali.</p><p>Au moins deux manifestants blessés ont été transportés à l'hôpital, a indiqué la police.</p><p>- "Salaire de misère" -</p><p>Le gouvernement est par ailleurs accusé par les syndicats d'avoir arrêté et intimidé des dirigeants syndicaux. </p><p>"La police a arrêté Mohammad Jewel Miya, l'un des organisateurs de nos syndicats", a affirmé à l'AFP Rashedul Alam Raju, secrétaire général de la Fédération indépendante des ouvriers de l'habillement du Bangladesh, précisant qu'un "dirigeant local" a également été arrêté.</p><p>"Les dirigeants syndicaux et les militants de la base sont menacés par la police" pour mettre fin à la mobilisation, a déclaré un haut dirigeant syndical, ayant requis l'anonymat, selon lequel "au moins six syndicalistes de base" ont aussi été arrêtés. </p><p>La police n'a pas commenté ces accusations. </p><p>Thea Lee, sous-secrétaire adjointe aux Affaires internationales du ministère américain du Travail, a appelé dans un communiqué mercredi à la libération de Mohammad Jewel Miya. </p><p>Les États-Unis ont condamné "la criminalisation des activités légitimes des ouvriers et des syndicats" et Washington a exhorté mercredi les autorités du Bangladesh à "revoir la décision sur le salaire minimum" pour répondre "aux pressions économiques croissantes auxquelles font face les ouvriers". </p><p>Selon la police, au moins trois ouvriers sont morts depuis le début des manifestations, et au moins six policiers ont été blessés. </p><p>Basée aux Pays-Bas, l'organisation de défense des droits des ouvriers du textile, La Clean Clothes Campaign, a pour sa part qualifié le nouveau salaire de base annoncé mardi de "salaire de misère". </p><p>Le textile est une industrie clé du Bangladesh, deuxième exportateur mondial de vêtements derrière la Chine. </p><p>Ses quelque 3.500 usines textiles, employant majoritairement des femmes, produisent 85% des 51 milliards d'euros d'exportations annuelles du Bangladesh et fournissent de nombreuses grandes marques mondiales, comme Levi's, Zara (groupe Inditex) et H&amp;amp;M.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

De Poutine à Erdogan, défilé de chefs d'Etats en Asie centrale

Description: <p>Astana (Kazakhstan) (AFP) - Le président russe Vladimir Poutine se trouve jeudi au Kazakhstan tandis que les dirigeants turc Recep Tayyip Erdogan et iranien Ebrahim Raïssi sont en Ouzbékistan, autre pays de cette région d'A
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De Poutine à Erdogan, défilé de chefs d'Etats en Asie centrale

Description: <p>Astana (Kazakhstan) (AFP) - Le président russe Vladimir Poutine se trouve jeudi au Kazakhstan tandis que les dirigeants turc Recep Tayyip Erdogan et iranien Ebrahim Raïssi sont en Ouzbékistan, autre pays de cette région d'Asie centrale de plus en plus courtisée par les grandes puissances.</p><p>A Astana, la capitale kazakhe, M. Poutine a été accueilli par son homologue et allié Kassym-Jomart Tokaïev, une semaine après la venue du président français Emmanuel Macron.</p><p>Les deux dirigeants ont ensuite participé ensemble par visioconférence à l'ouverture d'un forum sur la coopération russo-kazakhe.</p><p>A plus de 1.000 kilomètres au sud, à Tachkent, la capitale ouzbèke, se tient un sommet économique régional qui accueillera notamment les présidents turc et iranien.</p><p>Accaparé par son invasion de l'Ukraine, Moscou a vu son influence traditionnelle en Asie centrale contestée par la Chine voisine, désormais incontournable avec son gigantesque projet d'infrastructures des "Nouvelles routes de la soie".</p><p>Et en embuscade, la Turquie, l'Union européenne, l'Iran et les Etats-Unis sont désireux de renforcer leur présence et affermir leurs liens avec les pays de la région, comme en témoigne le ballet diplomatique des derniers mois.</p><p>Une attention accrue dont profitent ces ex-républiques soviétiques, désireuses de multiplier leurs partenariats après trois premières décennies post-indépendance marquées par de nombreux conflits intra-régionaux, qu'elles tentent désormais de surmonter malgré quelques tensions persistantes.</p><p>A la veille de leur sommet, MM.Poutine et Tokaïev se sont félicités de l'état des relations russo-kazakhes dans des entretiens respectifs à la "Pravda du Kazakhstan" et "Izvestia".</p><p>"Notre partenariat stratégique est véritablement tourné vers l'avenir", a salué le président russe tandis que son homologue kazakh louait une "alliance avec un passé riche et un avenir brillant".</p><p>Peu de détails ont filtré sur les sujets qui seront abordés par les deux hommes alors que M. Tokaïev, diplomate de formation, se présente comme un dirigeant à même de prendre langue tant avec les Occidentaux qu'avec les dirigeants russes, chinois ou turcs.</p><p>Il s'agit de la deuxième visite de M. Poutine en Asie centrale en un mois, après celle au Kirghizstan début octobre qui constituait son premier voyage à l'étranger depuis le mandat d'arrêt lancé en mars contre lui par la Cour pénale internationale pour la "déportation" d'enfants ukrainiens.</p><p></p><p>- Retour d'Erdogan -</p><p></p><p>De leur côté, à Tachkent, les dirigeants de neuf pays sont réunis pour un sommet de l'Organisation de coopération économique (OCE).</p><p>Le président turc Recep Tayyip Erdogan, déjà présent la semaine dernière en Asie centrale, retrouve notamment ses homologues des ex-républiques soviétiques de la région, ainsi que le Premier ministre pakistanais et le président iranien Ebrahim Raïssi.</p><p>La guerre entre le Hamas et Israël ne devrait pas être au coeur de leur sommet, selon le pays hôte, mais Téhéran a assuré vouloir évoquer le sujet, d'après l'agence de presse officielle iranienne Irna.</p><p>Un scénario rendu également crédible par la présence de M. Erdogan, qui a multiplié les diatribes contre Israël. </p><p>Et le thème a déjà été abordé mercredi au Tadjikistan lors d'une rencontre entre Ebrahim Raïssi et son homologue Emomali Rakhmon.</p><p>"L'architecture politique mondiale est en train de changer sous nos yeux" a déclaré le président ouzbek Chavkat Mirzioïev, qui a également appelé à faciliter le commerce entre les membres de l'OCE.</p><p>Les discussions doivent aussi porter sur la coopération humanitaire et le transport, alors que les pays d'Asie centrale, enclavés, tentent d'avoir accès à la mer, notamment via le Pakistan.</p><p>Bien que bousculée, la Russie reste un partenaire incontournable dans la région et tente d'affirmer sa présence notamment dans le domaine énergétique, après avoir vu le marché européen se fermer quasiment entièrement en raison des santions occidentales liée à l'invasion de l'Ukraine.</p><p>Moscou a ainsi lancé des projets énergétiques de grande ampleur, comme la fourniture de gaz vers l'Ouzbékistan via le Kazakhstan, et se positionne sur des projets de centrales nucléaires ou hydroélectriques dans plusieurs pays de la région pour rivaliser avec les propositions européennes ou chinoises.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Bangladesh: affrontements entre police et manifestants du secteur du textile

Description: <p>Gazipur (Bangladesh) (AFP) - La police a indiqué avoir tiré jeudi des balles en caoutchouc et gaz lacrymogènes contre des milliers d'ouvriers du textile du Bangladesh manifestant contre l'augmentation jugée "ridic
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Bangladesh: affrontements entre police et manifestants du secteur du textile

Description: <p>Gazipur (Bangladesh) (AFP) - La police a indiqué avoir tiré jeudi des balles en caoutchouc et gaz lacrymogènes contre des milliers d'ouvriers du textile du Bangladesh manifestant contre l'augmentation jugée "ridicule" de leur salaire minimum, les syndicats dénonçant pour leur part intimidations et arrestations. </p><p>Mardi, le comité du salaire minimum du secteur textile avait augmenté de 56,25% le salaire mensuel de base des quatre millions d'ouvriers du secteur, le portant à 12.500 takas (104 euros), mais ce montant a été jugé "ridicule" par les syndicats et rejeté.</p><p>Les ouvriers du textile, qui manifestent depuis deux semaines, exigent un quasi-triplement du salaire mensuel, actuellement à 8.300 takas (70 euros).</p><p>Selon la police, des violences ont éclaté dans la ville industrielle de Gazipur, au nord de Dacca, où un millier de manifestants ont scandé: "nous voulons 23.000 takas" (190 euros). </p><p>"Les ouvriers ont essayé de bloquer" une route "et nous avons dû tirer des grenades lacrymogènes et des balles en caoutchouc pour les disperser", a déclaré à l'AFP Ashok Kumar Pal, chef adjoint de la police de Gazipur. </p><p>Selon la police, les manifestants ont incendié des piles de bois et lancé briques et pierres sur les forces de l'ordre. </p><p>Plusieurs milliers d'ouvriers ont également quitté les usines d'Ashulia, en banlieue nord de Dacca, pour manifester, a déclaré à l'AFP un inspecteur de police. </p><p>Le gouvernement est accusé d'avoir arrêté et intimidé des dirigeants syndicaux. </p><p>"La police a arrêté Mohammad Jewel, l'un des organisateurs de nos syndicats", a affirmé à l'AFP Rashedul Alam Raju, secrétaire général de la Fédération indépendante des ouvriers de l'habillement du Bangladesh, précisant qu'un "dirigeant local" a également été arrêté.</p><p>"Les dirigeants syndicaux et les militants de la base sont menacés par la police" pour mettre fin à la mobilisation, a déclaré un haut dirigeant syndical, ayant requis l'anonymat, selon lequel "au moins six syndicalistes de base" ont aussi été arrêtés. </p><p>La police n'a pas commenté ces accusations. </p><p>Washington a exhorté mercredi les autorités à "revoir la décision sur le salaire minimum" pour répondre "aux pressions économiques croissantes auxquelles font face les ouvriers". </p><p>Selon la police, au moins trois ouvriers sont morts depuis le début des manifestations, et cinq policiers ont été blessés. </p><p>Le textile est une industrie clé du Bangladesh, deuxième exportateur mondial de vêtements derrière la Chine. </p><p>Ses quelque 3.500 usines textiles, employant majoritairement des femmes, produisent 85% des 51 milliards d'euros d'exportations annuelles du Bangladesh et fournissent de nombreuses grandes marques mondiales, comme Levi's, Zara (groupe Inditex) et H&amp;amp;M.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Washington et Séoul condamnent les envois d'armes par Pyongyang à Moscou

Description: <p>Séoul (AFP) - Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken et le président sud-coréen Yoon Suk Yeol ont condamné jeudi l'envoi d'armes par Pyongyang à Moscou afin de soutenir la Russie dans son effort de guerr
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Washington et Séoul condamnent les envois d'armes par Pyongyang à Moscou

Description: <p>Séoul (AFP) - Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken et le président sud-coréen Yoon Suk Yeol ont condamné jeudi l'envoi d'armes par Pyongyang à Moscou afin de soutenir la Russie dans son effort de guerre en Ukraine, en marge d'une visite de l'émissaire de Washington à Séoul. </p><p>M. Blinken, qui effectue sa première visite en Corée du Sud depuis l'arrivée au pouvoir de M. Yoon en mai 2022, a rencontré ce dernier jeudi.</p><p>Ils ont "fermement condamné la fourniture d'équipement militaire et de munitions par la République démocratique populaire de Corée (le nom officiel de la Corée du Nord) à la Fédération de Russie pour un usage dans sa guerre contre l'Ukraine", a expliqué le département d'Etat américain dans une déclaration suivant leur entretien.</p><p>Antony Blinken a également "remercié le président Yoon pour la promesse de la République de Corée de livrer de l'aide humanitaire au peuple de Gaza". </p><p>Plus tôt jeudi, il a rencontré le conseiller à la sécurité nationale Cho Tae-yong, saluant l'engagement de Séoul à aider l'Ukraine, toujours selon une déclaration du département d'Etat.</p><p>Le chef de la diplomatie américaine est arrivé mercredi soir en provenance du Japon, où il a assisté à une réunion des ministres des Affaires étrangères du G7, et après une tournée marathon au Moyen-Orient.</p><p>Selon des responsables américains, la coopération militaire accrue entre Moscou et Pyongyang et ce qu'elle implique pour la sécurité dans la région devait figurer en tête de l'ordre du jour.</p><p>Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a effectué en septembre un voyage en Extrême-Orient russe, où il a rencontré le président russe Vladimir Poutine.Cette rencontre a été suivie de plusieurs livraisons d'armement, selon Séoul, qui estime que la Corée du Nord a fourni un million d'obus à la Russie pour sa guerre en Ukraine, en échange de savoir-faire en matière de technologies spatiales.</p><p>Moscou a jugé ces affirmations "sans preuves".</p><p>Selon les analystes, il existe un chevauchement technologique important entre les capacités de lancement dans l'espace et le développement de missiles balistiques intercontinentaux (ICBM), dont Pyongyang s'est vu interdire l'utilisation en vertu de multiples sanctions des Nations unies.</p><p>"Nous sommes profondément préoccupés par ce que la Russie fournit à Pyongyang en échange des armes et des munitions qu'elle reçoit de sa part", a déclaré M. Blinken mercredi à l'issue de la réunion du G7.</p><p>"Nous continuerons à faire pression pour la pleine mise en oeuvre de toutes les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies et des engagements à respecter l'ordre mondial de non-prolifération", a-t-il ajouté.</p><p></p><p>- Satellite espion -</p><p></p><p>Depuis un an, la Corée du Nord a procédé à un nombre record d'essais de missiles et d'autres armes, en dépit des sanctions internationales.Elle a également déclaré "irréversible" son statut de puissance nucléaire.</p><p>"Compte tenu de la coopération renouvelée entre la Corée du Nord et la Russie, la Corée du Sud veut, à juste titre, que les Etats-Unis lui réaffirment leur soutien et leur engagement à respecter les sanctions de l'ONU.Cette visite est conçue à cette fin", a expliqué à l'AFP Benjamin A. Engel, professeur à l'Université nationale de Séoul.</p><p>Alliées historiques, la Russie et la Corée du Nord font toutes deux l'objet de lourdes sanctions internationales: Moscou pour son invasion de l'Ukraine et Pyongyang pour ses essais d'armes nucléaires.</p><p>La Corée du Nord cherche à mettre en orbite un satellite militaire espion, mais deux tentatives en ce sens ont échoué cette année.Séoul estime que la troisième tentative, actuellement en préparation, pourrait être la bonne grâce à l'aide de Moscou.</p><p>La visite de M. Blinken en Corée du Sud sera suivie de celle du ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, pour réaffirmer la coopération militaire entre les deux pays.</p><p>En octobre, un bombardier américain B-52 capable de transporter des bombes atomiques a effectué une rare mission en Corée du Sud, moins d'une semaine après la visite dans un port sud-coréen du porte-avions à propulsion nucléaire USS Ronald Reagan. </p><p>Les Etats-Unis cherchent aussi à renforcer leur alliance "triangulaire" avec la Corée du Sud et le Japon, dans le cadre de leurs efforts pour se renforcer dans l'Asie-Pacifique face à la menace nord-coréenne, mais aussi pour répondre à la montée en puissance de la Chine.</p><p>La Corée du Sud, un exportateur d'armes majeur, devrait également subir des pressions de la part de Washington pour aider davantage l'Ukraine.Séoul s'en tient jusqu'à présent à une doctrine de longue date qui lui interdit de vendre des armes à des pays en guerre.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Sous les lèvres des Suédois, le snus, substitut contesté de la cigarette

Description: <p>Göteborg (Suède) (AFP) - Dans sa bataille pour devenir le premier pays européen sans fumeurs, la Suède accorde une place de choix au snus, sachet de tabac ou de nicotine à sucer, mais des experts s'inquiètent d'un &q
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Sous les lèvres des Suédois, le snus, substitut contesté de la cigarette

Description: <p>Göteborg (Suède) (AFP) - Dans sa bataille pour devenir le premier pays européen sans fumeurs, la Suède accorde une place de choix au snus, sachet de tabac ou de nicotine à sucer, mais des experts s'inquiètent d'un "conte de fées" vendu par les cigarettiers.</p><p>Consommé par un habitant sur sept, le snus a contribué, selon le gouvernement suédois, à réduire le nombre de fumeurs de 15% à 5% en moins de 20 ans, un record en Europe.</p><p>Interdit dans le reste de l'Union Européenne depuis 1992, le produit dans sa version traditionnelle bénéficie dans le pays d'une dérogation. </p><p>À un rythme effréné, des milliers de doses de snus naviguent dans un savant réseau de machines de l'usine "Swedish Match" de Göteborg, à l'Ouest de la Suède.L'entreprise, acteur majeur du secteur avec une vingtaine de marques, en a vendu 277 millions de boîtes en Scandinavie en 2021.</p><p>"Le snus a 200 ans d'histoire, il fait partie de la culture suédoise, tout comme le vin ailleurs", assure Patrik Hildingsson, chargé de la communication.</p><p>En blouse blanche, il détaille les étapes de fabrication: "le tabac vient des Etats-Unis et d'Inde.Il passe dans un silo, est conditionné dans ces sachets comme du thé, puis mis en boîte."</p><p>Deux types de produits existent: le snus classique de couleur brune qui contient du tabac et le snus blanc qui est composé de nicotine synthétisée et souvent aromatisée.</p><p></p><p>-Jeunes conquis-</p><p></p><p>La Suède est le seul pays de l'UE où le snus classique est autorisé à la commercialisation.Avec la Norvège et plus récemment les Etats-Unis, ces trois pays constituent l'essentiel du marché.</p><p>Le snus blanc dont la production industrielle remonte à une quinzaine d'années profite d'un vide juridique dans l'UE car il ne contient pas de tabac.Il n'est interdit en Europe que par la Belgique et les Pays-Bas depuis 2023. </p><p>Ce produit connaît un succès record chez les plus jeunes.En Suède, la consommation de snus blanc a bondi de 3% à 12% en quatre ans chez les femmes de 16 à 29 ans.</p><p>Si la consommation quotidienne de snus est de 15% dans le pays, un chiffre en légère augmentation ces dernières années, la Suède connaît dans le même temps une baisse significative du nombre de fumeurs.Selon les statistiques de 2022 de l'Autorité de santé publique, il n'y a plus que 5% de fumeurs réguliers.Un objectif que l'UE se fixe seulement à l'horizon 2050.</p><p>"C'est très positif", se félicite le ministre de la Santé suédois Jakob Forssmed dans un entretien à l'AFP.</p><p>"Il y a eu la loi en 2005 sur l'interdiction de fumer dans les restaurants, puis en 2019 sur les terrasses et certains espaces extérieurs (..) De nombreux Suédois affirment aussi que passer au snus les a aidés à arrêter de fumer".</p><p>Signe du soutien au secteur, l'Etat suédois vient d'augmenter les taxes sur les cigarettes de 9% et de baisser celles sur le snus traditionnel de 20%.</p><p>"Avec toutes ces nouvelles régulations c'est devenu presque impossible de fumer.Et puis avec le snus, il n'y a pas l’odeur.Et le rush de nicotine est beaucoup plus fort!", estime Thorbjörn Thoors, rénovateur de fenêtres de 67 ans, qui consomme du snus depuis son adolescence et a cessé de fumer.</p><p></p><p>-Cancers?- </p><p>La décision du gouvernement de baisser la taxe sur le snus a fait bondir Ulrika Årehed Kågström, secrétaire générale de la fondation suédoise pour le cancer.</p><p>"Ça a été une surprise et une vraie déception.Cela montre que le gouvernement croit complètement au conte de fées de l'industrie du tabac qui présente le snus comme un produit qui réduit les risques", dit-elle.</p><p>"On manque d'études scientifiques", insiste-t-elle, "on sait que le snus et les autres produits qui contiennent de la nicotine changent la pression sanguine, et qu'il y a des risques de maladies cardiovasculaires". </p><p>La spécialiste craint que "l'on ne fasse les mêmes erreurs qu'il y a des décennies où il a fallu attendre longtemps pour avoir des études sur les dangers de la cigarette".</p><p>Publiée en juin 2023, une enquête menée par l'Institut Norvégien de santé publique indique que chez les consommateurs réguliers de snus, les risques de cancer de l'œsophage et de pancréas sont respectivement trois fois et deux fois plus élevés que chez des individus qui ne consomment pas de nicotine. </p><p>En 2017, une étude parue dans le International journal of cancer qui reprenait les données de plus de 400 000 patients consommateurs de snus concluait pour sa part à l'absence de lien entre le cancer et la substance.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Comme un symbole: dans un kibboutz ravagé, l'imprimerie a redémarré

Description: <p>Kibboutz Beeri (Israël) (AFP) - C'est comme un symbole du retour à une certaine normalité, malgré les atrocités du 7 octobre.Dans le kibboutz israélien de Beeri, celui où les commandos du Hamas ont fait le plus de morts
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Comme un symbole: dans un kibboutz ravagé, l'imprimerie a redémarré

Description: <p>Kibboutz Beeri (Israël) (AFP) - C'est comme un symbole du retour à une certaine normalité, malgré les atrocités du 7 octobre.Dans le kibboutz israélien de Beeri, celui où les commandos du Hamas ont fait le plus de morts, l'imprimerie s'est remise à tourner.</p><p>Cette communauté au sud d'Israël, à moins de 5 kilomètres de la bande de Gaza, comptait 1.200 habitants. </p><p>Près de 90 ont été tués, y compris des enfants.Une trentaine de personnes, pour la plupart probablement retenues en otage dans le territoire palestinien, sont portées disparues.</p><p>Un mois après l'attaque des combattants du Hamas, venus de la bande de Gaza où le mouvement islamiste est au pouvoir, des traces du déchaînement de violence sont toujours là: les maisons dévastées, le sang qui n'a pas été nettoyé partout.Reste aussi à un endroit une odeur de mort.</p><p>Plus de 1.400 personnes ont été tuées côté israélien depuis le 7 octobre, essentiellement des civils massacrés par le Hamas ce jour là, selon les autorités israéliennes.</p><p>Naor Pakciarz, âgé de 45 ans, qui vit dans le kibboutz depuis 2000, fait visiter les lieux et s'arrête régulièrement: "Ici, mon meilleur ami a été tué avec sa fille de 9 mois.Là, mon beau-père". </p><p>En revanche, l'imprimerie dont il est un des dirigeants a été épargnée."Elle n'a reçu que 5 balles.Ils (les commandos du Hamas, ndlr) ont dû voir qu'il n'y avait personne à l'intérieur, comme c'était shabbat (le jour de repos hebdomadaire des personnes de confession juive, ndlr), donc ils ont passé leur chemin", dit-il."Mais s'ils avaient su ce qu'elle représente ici, ils l'auraient probablement brûlée". </p><p>L'imprimerie de Beeri, fondée en 1950, est la plus grande d'Israël. </p><p>Elle compte 400 employés, parmi lesquels 150 membres du kibboutz, ce qui en fait l'une des plus grandes entreprises de la région. </p><p>Y sont imprimés les permis de conduire, des factures et autres documents officiels.</p><p>"C'est le coeur du kibboutz", explique Naor Pakciarz. </p><p></p><p>- Exemple de réussite -</p><p></p><p>Elle n'a fermé qu'une semaine, dit-il fièrement.Le travail a repris alors que tous les morts n'avaient pas encore été enterrés et que l'on continuait de découvrir de nouvelles victimes."Au début, nous étions dix personnes à travailler, après deux jours, 20. Et aujourd'hui, elle fonctionne à 80%".</p><p>"Rapidement, nous nous sommes demandés comment nous pouvions nous relever et redevenir un exemple de réussite et non une histoire triste", poursuit-il. "Nous voulions relever la tête."</p><p>Une dizaine d'employés parmi lesquels le directeur financier ont été tués le 7 octobre.Mais une centaine de salariés sont revenus sur les lieux et une centaine d'autres, des évacués du kibboutz, travaillent depuis les hôtels où ils ont été relogés.</p><p>Naor Pakciarz se souvient de son "émotion" à sa reprise."Mais c'était un bon jour.Cela nous a redonné de l'espoir", poursuit-il.</p><p>Ella Shalom, qui est notamment secrétaire, a elle repris le travail le 18 octobre."Au niveau de la santé mentale, cela libère beaucoup de retourner travailler, d'essayer de retrouver un semblant de vie" normale, raconte cette femme de 44 ans."On est occupés, donc on n'a pas le temps d'être sur les téléphones, de suivre les informations".</p><p>La réouverture de l'imprimerie a inspiré d'autres entreprises de la région, selon Naor Pakciarz."Ils se sont dits que si même les membres du kibboutz Beeri retournaient au travail, (...) alors ils devaient faire de même, ils n'avaient pas d'excuses." </p><p>Début novembre, les travaux agricoles, notamment la récolte de mangues et d'avocats, ont également repris dans le kibboutz.</p><p>En revanche, Naor Pakciarz n'envisage pas de revenir vivre rapidement à Beeri: "Si la situation reste la même, si le Hamas reste au pouvoir à Gaza, je ne reviendrai pas vivre ici avec ma femme et nos quatre enfants".</p><p>A Beeri, on entend les bombardements israéliens sur la bande de Gaza. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a promis d'"anéantir" le Hamas.Depuis l'attaque du 7 octobre, Israël pilonne la bande de Gaza. </p><p>Selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, la guerre a fait plus de 10.000 morts sur ce territoire, en majorité des civils.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Un troisième débat tendu entre républicains, Trump tente de voler la vedette

Description: <p>Miami (AFP) - La guerre entre Israël et le Hamas, l'avortement, l'économie...Cinq candidats républicains à la présidentielle américaine de 2024 se sont affrontés mercredi lors d'un nouveau débat télévisé te
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Un troisième débat tendu entre républicains, Trump tente de voler la vedette

Description: <p>Miami (AFP) - La guerre entre Israël et le Hamas, l'avortement, l'économie...Cinq candidats républicains à la présidentielle américaine de 2024 se sont affrontés mercredi lors d'un nouveau débat télévisé tendu, réservant toutefois des piques acides à Donald Trump, grand favori des primaires et grand absent de la soirée.</p><p>"Quiconque va passer la prochaine année et demie à essayer d'éviter la prison et les tribunaux ne peut pas diriger ce parti ou ce pays", a lancé l'ex-gouverneur du New Jersey Chris Christie, à propos de l'ancien président, cerné par les enquêtes.</p><p>Suivant la même stratégie que lors des deux premiers débats, le milliardaire a choisi de snober ce rendez-vous en raison, selon lui, de sa très large avance chez les républicains dans les enquêtes d'opinion.</p><p>Le débat, organisé à Miami, est pourtant une étape importante de la longue route vers la Maison Blanche: les candidats républicains à l'élection de 2024 s'affronteront lors d'une série de primaires à partir du 15 janvier prochain.</p><p></p><p>- "Assez" de perdre -</p><p></p><p>Le vainqueur de ces scrutins sera opposé au candidat démocrate, très probablement Joe Biden, à la présidentielle de novembre prochain.</p><p>Après des sondages désastreux publiés au cours du week-end, le président s'est donné un peu d'air grâce aux résultats des différents scrutins locaux mardi, largement favorables aux démocrates même dans des Etats traditionnellement conservateurs.</p><p>Comme dans l'Ohio, où les électeurs ont ainsi choisi d'inscrire le droit à l'avortement dans la Constitution de l'Etat, un nouveau signe de l'importance de la question pour le scrutin présidentiel de l'an prochain.</p><p>Les candidats républicains se sont écharpés lors du débat sur la meilleure marche à suivre sur ce dossier politiquement explosif.Plusieurs d'entre eux ont imputé directement leurs échecs dans les urnes à Donald Trump.</p><p>"J'en ai assez que les républicains perdent", a critiqué le gouverneur de Floride Ron DeSantis, actuellement deuxième dans les sondages.</p><p></p><p>- "Dire à Israël quoi faire" -</p><p></p><p>Contrairement aux deux précédents rendez-vous télévisés, les cinq candidats -- quatre hommes et une femme -- se sont surtout longuement attardés sur les questions de politique étrangère.A commencer par la guerre entre Israël et le Hamas, tous les prétendants républicains affichant un soutien inconditionnel à leur allié historique.</p><p>"La dernière chose que nous devrions faire, c'est dire à Israël quoi faire", a estimé l'ex-ambassadrice à l'ONU Nikki Haley, troisième dans les sondages.</p><p>Le Parti républicain avait d'ailleurs choisi d'organiser cette émission en partenariat avec la très influente association conservatrice juive, la Republican Jewish Coalition.</p><p>Les candidats ont toutefois affiché leurs désaccords sur la guerre en Ukraine, Washington étant le fournisseur le plus important d'aide militaire à Kiev.Certains d'entre eux ont appelé à couper purement et simplement le robinet à l'Ukraine.</p><p>"L'Ukraine n'est pas un parangon de démocratie", a critiqué l'entrepreneur Vivek Ramaswamy, qualifiant le président Volodymyr Zelensky de "nazi".Ce trentenaire, novice en politique, aime se présenter en "Trump 2.0".</p><p></p><p>- "Incompétent" -</p><p></p><p>Le "Trump 1.0", l'ancien président, écrase lui la course chez les républicains, caracolant autour de 58% dans les intentions de vote, malgré ses quatre inculpations.</p><p>Il s'appuie sur une base qui lui reste très largement fidèle et qui le soutient jusqu'ici dans ses démêlés avec la justice.</p><p>Volontiers provocateur, le septuagénaire a décidé d'organiser lui-même la contre-programmation au débat républicain qu'il boycotte en Floride. </p><p>Il a tenu au même moment un grand meeting de campagne dans une ville voisine de Miami, à 18 kilomètres seulement du plateau de NBC où était organisée l'émission.Un pied de nez complètement délibéré aux cinq républicains participant au débat. </p><p>Entouré de sa marée de casquettes rouges criant "USA!","USA!", l'ancien homme d'affaires n'a évoqué que rapidement le sort de ses rivaux républicains, préférant se projeter déjà dans un possible duel avec le président Joe Biden, octogénaire.</p><p>"Son problème n'est pas son âge, ils font que de dire ça", a jugé le républicain."Son problème est qu'il est complètement incompétent", a-t-il tancé.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Une «conférence humanitaire» sur Gaza s'ouvre à Paris

Description: <p>Paris (AFP) - La France accueille jeudi, à l'initiative de son président Emmanuel Macron, une "conférence humanitaire" pour tenter de débloquer l'aide vers Gaza, rendue quasi-impossible par les bombardements
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Une «conférence humanitaire» sur Gaza s'ouvre à Paris

Description: <p>Paris (AFP) - La France accueille jeudi, à l'initiative de son président Emmanuel Macron, une "conférence humanitaire" pour tenter de débloquer l'aide vers Gaza, rendue quasi-impossible par les bombardements incessants d'Israël depuis l'attaque sanglante du Hamas du 7 octobre.</p><p>Le gouvernement israélien ne sera pas représenté à cette conférence organisée à l'Elysée, mais le chef de l'Etat français s'est entretenu mardi avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu et lui reparlera après, selon la présidence française.</p><p>M. Macron a également eu mardi des conversations téléphoniques avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et l'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, dont les pays jouent un rôle-clé pour améliorer l'acheminement de l'aide dans la bande de Gaza, où s'entassent 2,4 millions de Palestiniens.</p><p>Mais les pays arabes ne seront a priori pas représentés au plus haut niveau.</p><p>L'Autorité palestinienne sera représentée par son Premier ministre et l'Egypte, qui contrôle à Rafah le seul point de passage vers Gaza qui ne soit pas tenu par Israël, enverra une délégation ministérielle.</p><p>La conférence sera en revanche suivie de près par les organisations humanitaires, qui dénoncent sans relâche l'insuffisance des accès et l'impossibilité d'apporter de l'aide tant que se poursuivent les bombardements sur Gaza. </p><p></p><p>- Appel de 13 ONG -</p><p></p><p>Treize ONG ont ainsi appelé mercredi à un "cessez-le-feu immédiat", réclamant de "garantir l'entrée de l'aide à Gaza et le respect du droit international humanitaire".</p><p>"Le cauchemar à Gaza est plus qu'une crise humanitaire, c'est une crise de l'humanité", a affirmé pour sa part le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.</p><p>L'ONU estime les besoins en aide pour la population de Gaza et de Cisjordanie à 1,2 milliard de dollars jusqu'à fin 2023.</p><p>"Il est très clair pour le président de la République qu'Israël a le droit de se défendre", commente-t-on dans l'entourage d'Emmanuel Macron, mais "aujourd'hui, il y a trop de victimes à Gaza".</p><p>La conférence vise d'une part à aboutir à un diagnostic commun sur la situation et à "mobiliser tous les partenaires et les bailleurs pour répondre à ces besoins", selon un conseiller d'Emmanuel Macron.</p><p>D'après le ministère français des Affaires étrangères, les discussions comporteront un volet sur l'aide en matière d'alimentation, d'équipements médicaux et d'énergie, "une question compliquée car Israël ne veut pas que de l'essence rentre dans la bande de Gaza".</p><p>Un second volet est prévu sur les promesses de dons ainsi qu'un "échange sur les accès humanitaires" au territoire, toujours extrêmement compliqués.</p><p>"La France y contribuera" avec "une augmentation très sensible de ses contributions à la fois financière et en nature", a précisé le conseiller d'Emmanuel Macron. </p><p>L'autre objectif, encore vague, est "opérationnel", insiste-t-on à Paris.Le président, qui ouvrira la conférence par un discours, "espère des résultats tangibles" notamment pour "rendre efficaces" les initiatives bloquées par le siège israélien et la poursuite des combats.</p><p></p><p>- Pas de déclaration commune -</p><p></p><p>Le petit territoire palestinien est sous blocus israélien depuis l'attaque sans précédent lancée le 7 octobre par le Hamas, le mouvement islamiste qui le contrôle.L'armée israélienne y mène depuis un mois des frappes incessantes et plus récemment des opérations militaires terrestres.</p><p>Les appels à des "pauses", "trêve" ou "cessez-le-feu" se sont multipliés ces dernières semaines pour faciliter l'accès de l'aide et la libération des plus de 240 otages capturés par le Hamas sur le sol israélien.Mais le Premier ministre israélien a de nouveau exclu mercredi tout cessez-le-feu sans la libération des otages.</p><p>Or, souligne l'entourage du président Macron, "le Hamas ne va probablement pas libérer des otages alors que l'opération se poursuit dans les conditions actuelles.Donc la pause humanitaire, nous semble-t-il, est aussi importante pour obtenir la libération des otages".</p><p>Il n'y aura pas de déclaration commune à l'issue de la conférence pour ne "pas tomber" dans un débat interminable "sur un mot ou un autre", indique-t-on de même source.</p><p>"Paris insiste sur un caractère strictement pragmatique, opérationnel, humanitaire, ils ne veulent pas que depuis l'Elysée cette conférence se transforme en plateforme de condamnation d'Israël", glisse une source diplomatique européenne.</p><p>Les Premiers ministre grec, irlandais et luxembourgeois seront présents, comme les présidents du Conseil et de la Commission européens, Charles Michel et Ursula von der Leyen.La sous-secrétaire d'Etat américaine pour la Sécurité civile, Uzra Zeya, fera aussi le déplacement.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Blinken à Séoul pour évoquer le rapprochement militaire entre Pyongyang et Moscou

Description: <p>Séoul (AFP) - Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken est à Séoul jeudi pour apporter son soutien à son allié asiatique, au moment où la Corée du Nord voisine renforce sa coopération militaire avec la Russie.<
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Blinken à Séoul pour évoquer le rapprochement militaire entre Pyongyang et Moscou

Description: <p>Séoul (AFP) - Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken est à Séoul jeudi pour apporter son soutien à son allié asiatique, au moment où la Corée du Nord voisine renforce sa coopération militaire avec la Russie.</p><p>Le chef de la diplomatie américaine est arrivé mercredi soir en provenance du Japon, où il a assisté à une réunion des ministres des Affaires étrangères du G7, et après une tournée marathon au Moyen-Orient.C'est sa première visite en Corée du Sud depuis l'arrivée au pouvoir du président Yoon Suk Yeol en mai 2022.</p><p>M. Blinken rencontrera M. Yoon, le conseiller à la sécurité nationale Cho Tae-yong et son homologue sud-coréen Park Jin.Selon des responsables américains, la coopération militaire accrue entre Moscou et Pyongyang, et ce qu'elle implique pour la sécurité dans la région, devrait figurer en tête de l'ordre du jour.</p><p>Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a effectué en septembre un voyage en Extrême-Orient russe, où il a rencontré le président Vladimir Poutine.Cette rencontre a été suivie de plusieurs livraisons d'armement, selon Séoul, qui estime que la Corée du Nord a fourni un million d'obus à la Russie pour sa guerre en Ukraine, en échange de savoir-faire en matière de technologies spatiales.</p><p>Moscou a jugé ces affirmations "sans preuves".</p><p>Selon les analystes, il existe un chevauchement technologique important entre les capacités de lancement dans l'espace et le développement de missiles balistiques intercontinentaux (ICBM), dont Pyongyang s'est vu interdire l'utilisation en vertu de multiples sanctions des Nations unies.</p><p>"Nous sommes profondément préoccupés parce que la Russie fournit à Pyongyang en échange des armes et des munitions qu'elle reçoit de sa part", a déclaré M. Blinken mercredi à l'issue de la réunion du G7.</p><p>"Nous continuerons à faire pression pour la pleine mise en oeuvre de toutes les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies et des engagements à respecter l'ordre mondial de non-prolifération", a-t-il ajouté.</p><p></p><p>- Satellite espion -</p><p></p><p>Depuis un an, la Corée du Nord a procédé à un nombre record d'essais de missiles et d'autres armes, en dépit des sanctions internationales.Elle a également déclaré "irréversible" son statut de puissance nucléaire.</p><p>"Compte tenu de la coopération renouvelée entre la Corée du Nord et la Russie, la Corée du Sud veut, à juste titre, que les Etats-Unis lui réaffirment leur soutien et leur engagement à respecter les sanctions de l'ONU.Cette visite est conçue à cette fin", a expliqué à l'AFP Benjamin A. Engel, professeur à l'Université nationale de Séoul.</p><p>Alliées historiques, la Russie et la Corée du Nord font toutes deux l'objet de lourdes sanctions internationales: Moscou pour son invasion de l'Ukraine et Pyongyang pour ses essais d'armes nucléaires.</p><p>La Corée du Nord cherche à mettre en orbite un satellite militaire espion, mais deux tentatives en ce sens ont échoué cette année.Séoul estime que la troisième tentative, actuellement en préparation, pourrait être la bonne grâce à l'aide de Moscou.</p><p>La visite de M. Blinken en Corée du Sud sera suivie de celle du ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, pour réaffirmer la coopération militaire entre les deux pays.</p><p>En octobre, un bombardier américain B-52 capable de transporter des bombes atomiques a effectué une rare mission en Corée du Sud, moins d'une semaine après la visite dans un port sud-coréen du porte-avions à propulsion nucléaire USS Ronald Reagan. </p><p>Les Etats-Unis cherchent aussi à renforcer leur alliance "triangulaire" avec la Corée du Sud et le Japon, dans le cadre de leurs efforts pour se renforcer dans l'Asie-Pacifique face à la menace nord-coréenne, mais aussi pour répondre à la montée en puissance de la Chine.</p><p>La Corée du Sud, un exportateur majeur d'armes, devrait également subir des pressions de la part de Washington pour aider davantage l'Ukraine.Séoul s'en tient jusqu'à présent à une doctrine de longue date qui lui interdit de vendre des armes à des pays en guerre.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Une offensive «plus ciblée» d'Israël est «vitale», selon l'influent sénateur américain Chris Murphy

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Une offensive «plus ciblée» d'Israël est «vitale», selon l'influent sénateur américain Chris Murphy

Description: <p>Washington (AFP) - Une offensive "plus ciblée" d'Israël à Gaza est "vitale", a affirmé mercredi l'influent sénateur démocrate américain Chris Murphy dans un entretien à l'AFP, estimant que le nombre de civils Palestiniens tués était "trop élevé".</p><p>"Je crains que si la stratégie et l'objectif final d'Israël sont de vaincre le Hamas, ce rythme de pertes civiles, qui a certainement un coût moral, ait également un coût stratégique", a alerté l'élu, membre de la commission des Affaires étrangères du Sénat.</p><p>Dans la bande de Gaza, 10.569 personnes, en majorité des civils incluant 4.324 enfants, ont été tuées par les bombardements israéliens, selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas.</p><p>Avec une vingtaine de ses pairs, le sénateur Chris Murphy a adressé mercredi une lettre au président américain Joe Biden, le chef de son parti, exhortant Israël à "respecter les lois de la guerre" et à "apprendre des erreurs" des Etats-Unis en matière de "lutte contre le terrorisme".</p><p></p><p>- "Créer de nombreux terroristes" -</p><p></p><p>"Ce que nous avons appris, c'est que lorsque l'on est trop indulgent à l'égard des morts civiles (...) on finit par tuer de nombreux terroristes, mais on finit aussi par créer de nombreux terroristes", a estimé Chris Murphy auprès de l'AFP. </p><p>"Je pense que le nombre de civils tués est trop élevé et qu'une offensive plus ciblée serait importante et vitale", a déclaré l'élu.</p><p>Le sénateur a soutenu que les frappes israéliennes "devaient être dirigées davantage par les unités terrestres que par des frappes aériennes", une des solutions, selon lui, pour limiter les pertes civiles.</p><p>L'élu, représentant le petit Etat du Connecticut, voisin de New York, au Sénat américain est pour autant opposé, comme le président, à un cessez-le-feu. </p><p></p><p>- Vote des jeunes et des Arabes américains?-</p><p></p><p>"Il faut être deux pour participer à un cessez-le-feu et le Hamas a clairement indiqué qu'il avait l'intention d'attaquer à nouveau Israël", a-t-il argué."Un cessez-le-feu permettrait au Hamas de se regrouper et de commencer à préparer sa prochaine attaque", a soutenu l'élu.</p><p>Le 7 octobre, des commandos du Hamas ont infiltré le sud d'Israël depuis la bande de Gaza, territoire palestinien sous blocus israélien, menant une attaque sanglante contre des civils d'une ampleur et d'une violence jamais vues depuis la création d'Israël en 1948. </p><p>Plus de 1.400 personnes ont été tuées côté israélien, essentiellement des civils massacrés par le mouvement islamiste ce jour-là, selon les autorités israéliennes.</p><p>"J'ai dit haut et fort qu'Israël devait réduire le nombre de victimes civiles", a affirmé Chris Murphy."Mais je tiens également à préciser que le Hamas s'est mis dans une position et a mis les civils dans une position où ils sont en danger", a-t-il tranché.</p><p>A un an de l'élection présidentielle américaine, les démocrates n'ont-ils pas peur avec ce discours de perdre le soutien des jeunes, des Arabes et des musulmans américains ? </p><p>Le pays a été secoué ce week-end par d'importantes manifestations en faveur d'un cessez-le-feu à Gaza, certains participants brandissant des pancartes avec le message: "Joe le génocidaire, tu as perdu ma voix."</p><p>"Je ne pense pas que l'on puisse s'inquiéter des élections lorsque l'on prend des décisions importantes en matière de politique étrangère, de guerre et de paix", a balayé Chris Murphy.</p><p>Et d'ajouter: "je pense que le Président doit faire ce qu'il pense être la bonne chose pour la sécurité nationale des Etats-Unis, et laisser la politique à d'autres."</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Au procès civil de Donald Trump pour fraudes, sa fille Ivanka prend ses distances

Description: <p>New York (AFP) - Au procès civil pour fraudes financières contre Donald Trump, sa fille Ivanka a pris ses distances avec son rôle précis dans l'empire familial immobilier et au côté de son père, jurant sous serment ne pa
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Au procès civil de Donald Trump pour fraudes, sa fille Ivanka prend ses distances

Description: <p>New York (AFP) - Au procès civil pour fraudes financières contre Donald Trump, sa fille Ivanka a pris ses distances avec son rôle précis dans l'empire familial immobilier et au côté de son père, jurant sous serment ne pas se souvenir de négociations de prêts avantageux avec des banques dans les années 2010.</p><p>Ivanka Trump n'est pas poursuivie au civil dans cette affaire et avait quitté la holding Trump Organization en 2017 pour conseiller son père quand il est entré à la Maison Blanche, où il rêve de retourner le 20 janvier 2025.</p><p>Arrivée souriante et décontractée au palais de justice de Manhattan, vêtue d'un ensemble noir sur un tee-shirt blanc, Ivanka Trump a prêté serment devant la cour suprême de l'Etat de New York (tribunal de première instance, ndlr), où ont déjà témoigné la semaine dernière et lundi ses frères Don Jr et Eric Trump et l'ancien président des Etats-Unis.</p><p>Lorsque le représentant du ministère public l'a appelée à s'exprimer, le juge Arthur Engoron qui préside les débats depuis le 2 octobre a lancé en plaisantant: "Qui est-elle?".</p><p>D'une voix très douce et à peine audible, Ivanka Trump n'a cessé d'affirmer qu'elle ne se "souvenai(t) pas" en détail des négociations qu'elle avait avec des banques sur des conditions de prêts comme en attestent des courriels qu'elle a échangés en 2011 et 2016 avec des banques et que le procureur lui présente.</p><p></p><p>- "Je ne me rappelle pas" -</p><p></p><p>"Assise ici aujourd’hui, je ne me rappelle pas ces conditions remontant à 2011", a-t-elle assuré.</p><p>Interrogée également sur son rôle éventuel au côté de son père pour établir ses "déclarations financières personnelles", Ivanka Trump a répondu: "Ce n'était pas des choses dont j'étais au courant (...) Je n'étais pas impliquée dans ses déclarations financières personnelles".</p><p>Avant l'audience, la procureure générale de l'Etat de New York Letitia James, qui poursuit Trump père et fils, a accusé "Ivanka Trump (d'avoir) bouclé et négocié des prêts avantageux fondés sur des déclarations financières frauduleuses" avant de quitter la Trump Organization.</p><p>"Elle va tenter de prendre ses distances avec l'entreprise mais, malheureusement, les faits vont montrer qu'elle était très impliquée", a martelé cette haute magistrate, élue du Parti démocrate, qui réclame au clan Trump 250 millions de dollars de réparation.</p><p>Donald Trump, qui s'était défendu lundi de manière virulente devant le tribunal, est accusé avec ses fils et l'état-major de la Trump Organization d'avoir frauduleusement gonflé de manière colossale la valeur de leurs actifs – une myriade de sociétés gérant des gratte-ciel, hôtels et résidences de luxes ou golfs dans le monde entier – pour décrocher de meilleurs prêts bancaires et des conditions d'assurance plus favorables.</p><p>Avant le procès, le juge Engoron avait estimé dans une ordonnance cinglante fin septembre que le parquet général de l'Etat de New York présentait "des preuves concluantes qu'entre 2014 et 2021, les prévenus ont surévalué les actifs" du groupe de "812 millions (à) 2,2 milliards de dollars" selon les années, dans les chiffres inscrits sur les états financiers annuels de Donald Trump.</p><p>En conséquence de "fraudes répétées", il avait ordonné la liquidation des sociétés gérant ces actifs, comme la Trump Tower sur la 5e Avenue de New York ou le gratte-ciel de style néo-gothique et bientôt centenaire du 40 Wall Street. </p><p>Si cette décision --pour l'instant suspendue en appel-- est appliquée, le milliardaire républicain perdrait le contrôle d'une partie de son empire immobilier.</p><p>Ce procès n'est qu'une des premières épreuves judiciaires qui attendent Donald Trump.Il doit notamment comparaître à partir de mars 2024 devant la justice fédérale à Washington pour ses tentatives présumées d'inverser le résultat de l'élection de 2020.</p><p>burs-nr/dax</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: