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L'ONU appelle à un cessez-le-feu urgent à Gaza, devenu un «cimetière pour les enfants»

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - La bande de Gaza est devenu "un cimetière pour les enfants", a dénoncé le chef de l'ONU, qui a plaidé pour un cessez-le-feu urgent dans la guerre entre Israël et l
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L'ONU appelle à un cessez-le-feu urgent à Gaza, devenu un «cimetière pour les enfants»

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - La bande de Gaza est devenu "un cimetière pour les enfants", a dénoncé le chef de l'ONU, qui a plaidé pour un cessez-le-feu urgent dans la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien qui entre mardi dans son deuxième mois.</p><p>Les bombardements israéliens dans le territoire palestinien, lancés en représailles de l'attaque menée le 7 octobre sur le territoire israélien par le Hamas, ont fait 10.022 morts, en majorité des civils dont plus de 4.000 enfants, selon le bilan du ministère de la Santé du Hamas lundi.</p><p>La Maison Blanche a annoncé que le président Joe Biden avait évoqué la "possibilité de pauses tactiques" avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a jusqu'ici rejeté toute possibilité de pause, jusqu'à la destruction totale du Hamas, au pourvoir à Gaza depuis 2007.</p><p>Lors d'une conversation téléphonique, MM.Biden et Netanyahu ont "discuté de la possibilité de pauses tactiques pour fournir aux civils des opportunités de quitter en sécurité les zones de combats, s'assurer que l'aide parvient aux civils dans le besoin et permettre la potentielle libération d'otages", selon la Maison Blanche.</p><p>Depuis le 7 octobre, Israël pilonne sans relâche Gaza.Plus de 1.400 personnes ont péri d'après les autorités, majoritairement des civils tués le jour de l'attaque, la plus meurtrière de l'histoire d'Israël.Le Hamas a également fait plus de 240 otages, emmenés à Gaza.</p><p>Dimanche soir, l'armée israélienne a annoncé une campagne de bombardements plus intenses pendant "plusieurs jours" à Gaza, où ses soldats mènent parallèlement une opération terrestre depuis le 27 octobre.L'armée "accentue la pression" sur Gaza-ville, a déclaré lundi son porte-parole, Daniel Hagari.</p><p>Selon le Hamas, au moins 292 personnes ont été tuées dans les frappes nocturnes dimanche.</p><p>"C'était comme un million de tremblements de terre combinés (...) Nous n'avons reçu aucun avertissement, rien, et soudain nous avons été surpris par des missiles qui nous tombaient sur la tête, sans arrêt", a raconté Saad Abou Sariya après des bombardements sur Rafah (sud).</p><p>Pour le chef du Croissant Rouge palestinien Younis Al-Khatib, "ce que vit Gaza est une honte pour la communauté internationale"."Nous assistons chaque jour à des crimes contre l'humanité.Des milliers et des milliers de civils sont tués (...) Nos hommes ont été tués.Nos volontaires ont été tués.Les hôpitaux ont été attaqués.Les hôpitaux ont été bombardés", a-t-il dénoncé.</p><p>Les Etats-Unis ont reconnu que des "milliers" de civils avaient été tués ou blessés à Gaza.Fin octobre, Joe Biden avait dit ne faire "aucune confiance" aux bilans du Hamas.</p><p></p><p>- "Cauchemar" -</p><p></p><p>Outre les bombardements aériens, les combats au sol entre soldats israéliens et combattants du Hamas n'ont pas cessé.</p><p>Les affrontements les plus intenses se déroulent dans le nord du territoire, où se trouve la ville de Gaza, désormais encerclée et qui abrite selon Israël le "centre" du Hamas.L'armée a également affirmé avoir coupé en deux le territoire, entre nord et sud.</p><p>"Le cauchemar à Gaza est plus qu'une crise humanitaire, c'est une crise de l'humanité", a affirmé le patron de l'ONU Antonio Guterres, en soulignant qu'un "cessez-le-feu humanitaire" devient "plus urgent à chaque heure qui passe".</p><p>M. Guterres a également réitéré sa condamnation des "actes terroristes odieux" du Hamas le 7 octobre et fustigé le mouvement palestinien qui utilise "les civils comme boucliers humains et continue à tirer des roquettes vers Israël sans distinction".</p><p>Il a par ailleurs insisté sur l'aide humanitaire insuffisante passant par Rafah, point de passage avec l'Egypte.Avec 400 camions en deux semaines, "le goutte à goutte d'aide n'est rien face à l'océan de besoins".</p><p>Lundi, un nombre indéterminé de blessés et de binationaux sont arrivés en Egypte en provenance de Gaza via Rafah, a indiqué un responsable, marquant une reprise des évacuations après une suspension de deux jours. </p><p>En visite à Ankara après une tournée au Proche-Orient, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a affirmé que son pays œuvrait "très activement" pour acheminer davantage d'aides.</p><p></p><p>- 1.400 bougies - </p><p></p><p>Benjamin Netanyahu a maintes fois dit rejeter toute pause dans la guerre tant que les otages aux mains du Hamas n'auront pas été libérés.</p><p>Devant le mur des Lamentations, lieu le plus saint du judaïsme à Jérusalem, 1.400 bougies ont été allumées lors d'une cérémonie en présence de familles de victimes de l'attaque du 7 octobre. </p><p>Israël "mène la bataille de la civilisation contre la barbarie (...) c'est une bataille mondiale", a lancé Benjamin Netanyahu devant des ambassadeurs étrangers.</p><p>Près de la frontière avec Gaza, de jeunes soldats israéliens affichaient leur "fierté" de servir leur pays, sans cacher leur peur à l'idée d'aller se battre dans "cet endroit terrible".</p><p>Au moins 30 soldats israéliens, selon l'armée, ont été tués depuis le 27 octobre.</p><p>Les bombardements israéliens touchent durement les civils du petit territoire de 362 kilomètres carrés peuplé de quelque 2,4 millions d'habitants, placé depuis le 9 octobre en état de "siège complet" par Israël qui y a coupé les livraisons d'eau, d'électricité et de nourriture.</p><p>La bande de Gaza, d'où Israël s'est unilatéralement retiré en 2005 après une occupation de 38 ans, était déjà soumise à un blocus israélien depuis l'arrivée au pouvoir du Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>La guerre a entraîné le déplacement de 1,5 million de personnes à Gaza, selon l'ONU.</p><p>Les Emirats arabes unis ont envoyé lundi vers l'Egypte des équipements médicaux destinés à Gaza pour y installer un hôpital de campagne d'une capacité de 150 lits, selon l'agence officielle émiratie WAM. </p><p></p><p>- "Violences des extrémistes" -</p><p></p><p>Après un mois de guerre, la communauté internationale craint toujours une extension du conflit, notamment en Cisjordanie, où Antony Blinken a appelé dimanche à l'arrêt des "violences des extrémistes" contre les Palestiniens dans ce territoire occupé par Israël depuis 1967.</p><p>Lundi, six Palestiniens y ont été tués par les forces israéliennes, selon l'Autorité palestinienne.Plus de 150 Palestiniens y ont été tués par des tirs de soldats ou de colons israéliens depuis le 7 octobre, d'après cette même source.</p><p>A Jérusalem-Est, la partie palestinienne de la Ville sainte annexée par Israël, une policière israélienne est morte après une attaque au couteau commise par un Palestinien de 16 ans qui a été tué, selon la police.</p><p>Autre foyer de violences, la frontière nord d'Israël avec le Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne d'une part, et le Hezbollah et ses alliés dont le Hamas, des mouvements proches de l'Iran, de l'autre.</p><p>Lundi, le Hamas a annoncé avoir tiré 16 roquettes sur le nord d'Israël depuis le Liban.</p><p>Depuis le 7 octobre, 83 personnes ont été tuées du côté libanais, dont au moins 11 civils selon un décompte de l'AFP.Le Hezbollah a fait état de la mort de 61 de ses combattants.Côté israélien, six soldats et deux civils ont été tués.</p><p>Au Yémen, les rebelles Houthis pro-iraniens ont affirmé avoir mené une nouvelle attaque aux drones contre Israël, qui n'a pas été confirmée dans l'immédiat.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Gaza: à New York, des militants juifs occupent la Statue de la Liberté pour réclamer un cessez-le-feu

Description: <p>New York (AFP) - Quelques centaines de militants juifs américains progressistes ont occupé dans le calme lundi la Statue de la Liberté à New York pour exiger d'Israël un cessez-le-feu et la fin du "bombardement génoc
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Gaza: à New York, des militants juifs occupent la Statue de la Liberté pour réclamer un cessez-le-feu

Description: <p>New York (AFP) - Quelques centaines de militants juifs américains progressistes ont occupé dans le calme lundi la Statue de la Liberté à New York pour exiger d'Israël un cessez-le-feu et la fin du "bombardement génocidaire de civils palestiniens à Gaza".</p><p>Vêtus de tee-shirts noirs frappés des slogans "des juifs demandent un cessez-le-feu maintenant" ou "pas en notre nom", quelques centaines de jeunes ont déployé des banderoles "le monde entier regarde" et "les Palestiniens devraient être libres" au pied du socle de l'emblématique monument symbole de New York.</p><p>"Les fameux mots de notre ancêtre juive (la poétesse américaine du XIXe siècle, ndlr) Emma Lazarus gravés sur ce monument nous obligent à agir pour soutenir les Palestiniens de Gaza qui aspirent à vivre libres", a déclaré dans un communiqué Jay Saper de l'organisation Jewish Voice for Peace (JVP).</p><p>Un communiqué du groupe Institute for Middle East Understanding (Imeu) exige "la fin du bombardement génocidaire par Israël de civils palestiniens à Gaza". </p><p>"Tant que la population de Gaza crie, nous devons hurler plus fort, quelles que soient les tentatives pour nous réduire au silence", s'est exclamée la photographe américaine Nancy Goldin, également en présence d'élus locaux de New York, dont une partie est très ancrée à gauche. </p><p>La mégapole américaine, ville-monde mythique pour l'immigration et le multiculturalisme, est secouée depuis un mois par des manifestations en faveur d'Israël et pro-palestiniennes.</p><p>Peuplée de quelque deux millions de juifs et des centaines de milliers de musulmans, New York a échappé pour l'instant aux violences mais les tensions sont palpables, notamment sur les campus universitaires comme Columbia.</p><p>En outre, une partie de la jeunesse juive américaine très progressiste - les juifs votant très majoritairement pour le Parti démocrate -- est vent debout contre Israël qu'ils accusent de perpétrer un "génocide" des Palestiniens à Gaza.Ils dénoncent aussi le soutien militaire et diplomatique du président Joe Biden à l'Etat hébreu.</p><p>Des organisations comme JVP ont réuni samedi des dizaines de milliers de manifestants dans la capitale fédérale Washington pour réclamer un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza, et fustigeant la politique américaine de soutien à Israël.</p><p>L'immense gare de Grand Central à Manhattan a également été occupée par un sit-in géant de milliers de personnes fin octobre avec les mêmes revendications et le gigantesque arrondissement multiculturel et à la mode de Brooklyn a vu déferler il y a dix jours des milliers de militants pro-palestiniens, y compris d'organisations juives américaines. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Pologne: le président charge le Premier ministre de former un nouveau gouvernement

Description: <p>Varsovie (AFP) - Le président polonais a annoncé lundi charger le Premier ministre sortant de former un nouveau gouvernement après les élections d'octobre qui ont vu les conservateurs au pouvoir arriver en tête sans toutef
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Pologne: le président charge le Premier ministre de former un nouveau gouvernement

Description: <p>Varsovie (AFP) - Le président polonais a annoncé lundi charger le Premier ministre sortant de former un nouveau gouvernement après les élections d'octobre qui ont vu les conservateurs au pouvoir arriver en tête sans toutefois obtenir de majorité parlementaire.</p><p>"J'ai décidé de confier la mission de former un gouvernement au Premier ministre Mateusz Morawiecki", a déclaré le président Andrzej Duda dans une allocution télévisée.</p><p>M. Morawiecki l'a immédiatement remercié, dans un post publié sur Facebook. </p><p>Son parti Droit et Justice (PiS) est arrivé en tête des élections générales du 15 octobre, mais sans obtenir de majorité et il n'a que peu de chances de parvenir à former une coalition, faute de  partenaires fiables. </p><p>"Si la mission du représentant du parti Droit et Justice (PiS) n'aboutit pas, le Parlement choisira dans la phase suivante un candidat au poste de Premier ministre et je le nommerai sans délai", a ajouté le président Duda.</p><p>L'opposition libérale, dirigée par Donald Tusk, est arrivée en seconde position, mais si elle s'allie avec deux petits partis, la Troisième voie centriste et la Gauche, elle pourrait rassembler 248 sièges, sur les 460 que compte le Parlement. </p><p>M. Tusk, ancien Premier ministre et ex-Président du Conseil européen, a accusé M. Duda de "jouer la montre".</p><p>"Le président a dit qu'il désignerait Morawiecki...Donc, comme je l'ai dit, ils vont tenter de voler quelques jours de plus", a déclaré M. Tusk lors d'une réunion publique à Wroclaw, dans le sud-ouest du pays.</p><p>Selon lui, cette nomination "ne changera rien", suggérant qu'il serait appelé à diriger le prochain gouvernement.Mais "chaque jour perdu est perdu pour notre pays, pour tous les Polonais", a-t-il ajouté. </p><p>Pendant la campagne électorale, M. Tusk s'est engagé, s'il arrive aux affaires, à rétablir les liens avec l'UE et à débloquer les fonds européens gelés. </p><p>Le mois dernier, il s'est entretenu à ce sujet avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. </p><p>Bruxelles a bloqué l'accès de la Pologne à 35 milliards d'euros de fonds européens en raison d'une impasse sur les réformes judiciaires.</p><p>Les relations de la Pologne avec les instances dirigeantes de l'UE se sont effondrées depuis l'arrivée au pouvoir du PiS, en raison de ce qui est perçu à Bruxelles comme un recul de Varsovie en matière de démocratie.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Trump, combatif et virulent, se défend au procès civil qui menace son empire immobilier

Description: <p>New York (AFP) - Donald Trump s'est défendu lundi sous serment en multipliant les invectives contre le juge et la procureure au procès civil à New York qui menace son empire immobilier, le premier d'une longue série po
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Trump, combatif et virulent, se défend au procès civil qui menace son empire immobilier

Description: <p>New York (AFP) - Donald Trump s'est défendu lundi sous serment en multipliant les invectives contre le juge et la procureure au procès civil à New York qui menace son empire immobilier, le premier d'une longue série pour le milliardaire qui rêve de retourner à la Maison Blanche.</p><p>L'ancien président américain, 77 ans, a témoigné dans un climat tendu, parfois électrique, pendant près de quatre heures, après avoir prêté serment, main levée, dans une salle d'audience bondée du palais de justice de Manhattan.</p><p>Accusé d'avoir gonflé de manière colossale la valeur de ses actifs immobiliers (comme la Trump Tower à New York) pour séduire les banques, le tempétueux milliardaire s'est défendu pied-à-pied, niant toute fraude et multipliant les invectives plus ou moins virulentes.</p><p>Le ton est monté quand il a qualifié la procureure générale de l'Etat de New York Letitia James, qui a engagé les poursuites, de "petite politicienne", puis le juge Arthur Engoron, avec lequel il entretient des relations exécrables, de "juge très hostile".</p><p>"C'est une chasse aux sorcières politique", a aussi dénoncé, comme à son habitude, Donald Trump, se posant en victime d'une prétendue machination judiciaire, digne selon lui de "pays du tiers-monde et de républiques bananières".</p><p></p><p>- "Meeting politique" -</p><p></p><p>Tout au long de l'audience, le juge Arthur Engoron a tenté de cadrer les réponses de Donald Trump, assis juste à ses côtés.</p><p>"Nous ne sommes pas à un meeting politique", a prévenu le magistrat, qui, depuis l'ouverture du procès, lui a déjà infligé deux amendes, de 5.000 et 10.000 dollars, pour s'en être pris à sa greffière. </p><p>Dans cette affaire, la procureure James, une élue démocrate, a intenté un procès civil contre l'état-major de la Trump Organization, accusant les Trump père et fils d'avoir surévalué les actifs du groupe – une myriade de sociétés gérant des gratte-ciel, hôtels et résidences de luxes ou golfs dans le monde entier – pour décrocher de meilleurs prêts bancaires et des conditions d'assurance plus favorables.</p><p>Dans la salle d'audience solennelle du tribunal, Donald Trump, costume bleu marine, chemise et cravate assorties, se fait virulent, mais il argumente aussi, bras croisés. </p><p>Volubile, il discute de la valeur des bijoux de son empire, comme son opulente résidence Mar-a-Lago en Floride, et assure que les actifs étaient au contraire "sous-évalués" et que les banques ont fait de bonnes affaires en lui prêtant "beaucoup d'argent".</p><p>"Il n'y a pas de victimes, les banques ont fait beaucoup d'argent", a-t-il assuré.</p><p></p><p>- La "marque Trump" -</p><p></p><p>Homme d'affaires milliardaire avant d'entrer en politique et de bouleverser les institutions américaines, il a mis en avant la valeur de la "marque Trump". </p><p>"Je suis devenu président (des Etats-Unis) grâce à ma marque", a-t-il lancé.</p><p>C'est la première fois depuis plus de 100 ans qu'un ancien président est appelé à témoigner pour sa défense lors d'un procès, depuis Theodore Roosevelt dans les années 1910.</p><p>Contrairement aux quatre autres affaires pénales dans lesquelles il est inculpé, Donald Trump ne risque pas de peine de prison lors de ce procès civil, mais il joue gros et l'affaire est mal engagée.</p><p>Avant même son ouverture, le juge a estimé que le parquet général de l'Etat de New York présentait "des preuves concluantes qu'entre 2014 et 2021, les prévenus ont surévalué les actifs" du groupe de "812 millions (à) 2,2 milliards de dollars" selon les années, dans les chiffres inscrits sur les états financiers annuels de Donald Trump.</p><p>En conséquence de "fraudes répétées", il a ordonné la liquidation des sociétés gérant ces actifs, comme la Trump Tower sur la 5e Avenue de New York ou le gratte-ciel de style néo-gothique et bientôt centenaire du 40 Wall Street.</p><p>En d'autres termes, si la décision, pour l'instant suspendue en appel, était appliquée, le milliardaire républicain perdrait le contrôle d'une partie de son empire immobilier, lui qui s'était lancé en politique sur son image de bâtisseur à succès.</p><p></p><p>- Père et fils -</p><p></p><p>L'ancien président des Etats-Unis succède comme témoin à ses deux fils adultes Donald Jr et Eric, vice-présidents exécutifs de la Trump Organization, poursuivis eux aussi, et auditionnés la semaine dernière.</p><p>La fraude ayant déjà été établie, le procès porte notamment sur le montant de l'amende.La procureure générale Letitia James réclame 250 millions de dollars et des interdictions de diriger des entreprises pour le milliardaire républicain et ses enfants.</p><p>Ce procès n'est qu'une des premières épreuves judiciaires qui attendent Donald Trump.Il doit notamment comparaître à partir de mars 2024 devant la justice fédérale à Washington pour ses tentatives présumées d'inverser le résultat de l'élection de 2020.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Un mois après le 7 octobre, la terre brûle sous les pieds des Israéliens et des Palestiniens

Description: <p>Jérusalem (AFP) - Un mois après le choc suscité en Israël par l'attaque sanglante du Hamas et la guerre meurtrière qu'elle a enclenchée à Gaza, la terre brûle sous les pieds des Israéliens et des Palestiniens.<
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Un mois après le 7 octobre, la terre brûle sous les pieds des Israéliens et des Palestiniens

Description: <p>Jérusalem (AFP) - Un mois après le choc suscité en Israël par l'attaque sanglante du Hamas et la guerre meurtrière qu'elle a enclenchée à Gaza, la terre brûle sous les pieds des Israéliens et des Palestiniens.</p><p>A l'horreur du massacre perpétré par le mouvement islamiste en bordure de la bande de Gaza a succédé la dévastation causée dans ce territoire par l'implacable riposte d'Israël, déterminé à "anéantir" le Hamas.</p><p>Les images des cadavres de civils mutilés et calcinés retrouvés en Israël dans les 25 kibboutz et localités en bordure de Gaza, pris d'assaut par le Hamas le 7 octobre à l'aube, continuent de hanter les Israéliens, de même que l'absence des plus de 240 otages toujours détenus par le Hamas.</p><p>Elles se superposent désormais à la vision des milliers de Palestiniens tués dans les ruines de la bande de Gaza, un territoire de 2,4 millions d'âmes, long de 41 km et d'une largeur qui varie de 6 à 12 km, bombardé par Israël.</p><p>"La terre brûle", a écrit cette semaine le quotidien de gauche israélien Haaretz.</p><p>Al Quds, le quotidien palestinien le plus lu, souligne que "Gaza est devenue un cimetière pour des milliers d'innocents".</p><p>Selon les autorités israéliennes, au moins 1.400 personnes ont été tuées en Israël depuis le début de la guerre, en majorité des civils et la plupart le jour de l'attaque du Hamas.</p><p>Selon le Hamas, classé comme organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne, près de 9.500 personnes, là aussi en majorité des civils, ont été tuées depuis le 7 octobre dans les bombardements israéliens.</p><p></p><p>- "Poudrière" - </p><p></p><p>La crainte d'un embrasement généralisé est palpable.</p><p>L'Iran, allié du Hamas et du Hezbollah au Liban, a averti que la situation risquait de devenir "incontrôlable" au Moyen-Orient, transformé en "poudrière", son chef de la diplomatie Hossein Amir-Abdollahian prévenant que les groupes pro-iraniens de la région ne pouvaient rester "silencieux face aux crimes" dans la bande de Gaza.</p><p>Ce à quoi un responsable du Pentagone a répliqué que "les membres du réseau de menace iranien intensifient leurs attaques d'une manière qui risque d'entraîner une erreur de calcul ou de faire basculer la région dans la guerre".</p><p>Dans ce contexte hautement inflammable, les Israéliens sont en alerte à leur frontière nord dans le cas d'une entrée massive du Hezbollah pro-iranien dans le jeu. </p><p>En prévision, les Etats-Unis ont renforcé leur présence militaire dans la région et des conseillers militaires américains ont été dépêchés en Israël.Le président Joe Biden a en outre donné l'ordre à des navires de guerre américains de se rapprocher des côtes d'Israël.</p><p>"Le Hezbollah peut mettre le feu à la région", met en garde Avi Melamed, un spécialiste israélien de la région dans un entretien à l'AFP."Il dispose d'une capacité militaire 10 fois supérieure à celle du Hamas (...) Il peut infliger de très graves dommages à l'Etat d'Israël".</p><p>Rompant le silence vendredi, le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah a estimé que "toutes les options" étaient ouvertes pour un élargissement du conflit au front libanais.Il a fait porter aux Etats-Unis la responsabilité de la guerre à Gaza.</p><p>Après ce discours, un porte-parole du Pentagone, le général Patrick Ryder, a quelque peu tempéré, affirmant à la BBC qu'un "conflit régional plus large" avait "été dissuadé" à ce stade.</p><p>Mais les menaces restent multiples.Les rebelles Houthis au Yémen, proches de l'Iran, ont ainsi promis de "mener des attaques de missiles et de drones jusqu'à ce que l'agression israélienne s'arrête".</p><p>Les militaires israéliens se disent par ailleurs préparés à affronter un soulèvement des Palestiniens de Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis 1967 et en proie à une intensification des violences depuis le début de la guerre.</p><p></p><p>- "Radicalisation" -</p><p></p><p>Depuis le 7 octobre, pour les Israéliens, le mythe de la "forteresse imprenable" s'est effondré aussi vite que la barrière qui les séparait de la bande de Gaza.La peur s'est installée.</p><p>Pour les Palestiniens a ressurgi le spectre d'un nouvel exode.</p><p>"Je ne dors plus", confie Sarit Zehavi, mère de trois enfants et lieutenant-colonel de réserve qui craint que le Hezbollah libanais, comme l'a fait le Hamas, s'infiltre "dans les localités, les kibboutz du nord d'Israël pour tuer, massacrer".</p><p>Pour Omar Ashour, un Palestinien de Gaza qui avait 8 ans en 1948, "ce qui se passe est dangereux".Il craint que les destructions provoquent "une deuxième Nakba", une fuite des Gazaouis comme lors de la création de l'Etat d'Israël.</p><p>Il y a 75 ans, la "Nakba", ou "Catastrophe" en arabe, a contraint à l'exode 760.000 Palestiniens, selon l'ONU, après la première guerre israélo-arabe déclenchée en mai 1948.</p><p>"Les appels à un cessez-le-feu sont des appels à Israël à se rendre face au Hamas.Cela ne se produira pas", a de son côté averti le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, martelant son objectif d'"anéantir" le mouvement islamiste palestinien.</p><p>Un responsable militaire du Hamas, Abou Obeida, a lui promis que "Gaza sera un cimetière et un bourbier pour l'ennemi".</p><p>"La possibilité d'un règlement pacifique est très lointaine.Je ne vois rien de positif à l'horizon", confie à l'AFP le professeur Claude Klein, ancien doyen de la faculté de droit de l'Université hébraïque de Jérusalem.</p><p>"Ce qui s'est passé le 7 octobre a renforcé ceux qui en Israël disent qu'il n'y a pas d'interlocuteurs pour parler de paix", observe cet universitaire.</p><p>Pour l'ancien ministre palestinien Ghassan al-Khattib, qui enseigne à l'université Bir Zeit (Cisjordanie), "la radicalisation a renforcé les deux parties au conflit et a conduit à une profonde incrédulité vis-à-vis d'une solution pacifique".</p><p>"J'ai arrêté de croire à une solution à deux Etats bien avant le 7 octobre", ajoute-t-il en faisant remonter son pessimisme à l'assassinat du Premier ministre israélien Yitzhak Rabin par un extrémiste juif, il y a presque 28 ans jour pour jour.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Plus de 10.000 morts dans les frappes israéliennes à Gaza selon le Hamas

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Les bombardements israéliens ont fait plus de 10.000 morts dans la bande de Gaza en près d'un mois de guerre, a annoncé lundi le Hamas, le chef de l'ONU plaidant pour un
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Plus de 10.000 morts dans les frappes israéliennes à Gaza selon le Hamas

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Les bombardements israéliens ont fait plus de 10.000 morts dans la bande de Gaza en près d'un mois de guerre, a annoncé lundi le Hamas, le chef de l'ONU plaidant pour un cessez-le-feu d'urgence et décrivant le territoire palestinien comme "un cimetière pour les enfants".</p><p>Depuis le 7 octobre, Israël pilonne sans relâche Gaza en riposte à une attaque d'une ampleur sans précédent menée sur son sol par des centaines de combattants du mouvement islamiste palestinien Hamas venus de la bande de Gaza qu'ils contrôlent.Plus de 1.400 personnes ont péri, majoritairement des civils tués le jour de l'attaque.</p><p>Dimanche soir, Israël qui a juré d'anéantir le Hamas, a annoncé une campagne de bombardements plus intenses pendant "plusieurs jours" dans la bande de Gaza, où ses soldats mènent parallèlement une opération terrestre depuis le 27 octobre.</p><p>Au moins 292 personnes ont été tuées selon le Hamas dans les frappes nocturnes dans le petit territoire densément peuplé, où le ciel n'a cessé de se zébrer d'éclairs et de champignons de feu jaunes et rouges. </p><p>"Ce sont des massacres!Ils ont détruit trois maisons sur les têtes de leurs habitants, des femmes et des enfants, on a déjà sorti 40 corps des décombres", a lancé à l'AFP Mahmoud Mechmech, 47 ans, qui vit à Deir Al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza.</p><p>Deux hôpitaux pédiatriques et le seul hôpital psychiatrique de Gaza ont été frappés, selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>Un nouveau bilan officiel du Hamas a comptabilisé lundi 10.022 morts depuis le 7 octobre, essentiellement des civils dont plus de 4.000 enfants, dans les bombardements israéliens qui ont transformé des quartiers entiers à Gaza en champs de ruines.</p><p>Les Etats-Unis ont reconnu lundi que des "milliers" de civils avaient été tués ou blessés à Gaza.Fin octobre, le président Joe Biden a dit ne faire "aucune confiance" aux bilans du Hamas.</p><p></p><p>- "Cimetière pour les enfants" -</p><p></p><p>Au 31e jour de la guerre, outre les bombardements aériens, les combats de rue entre soldats israéliens et combattants du Hamas ont continué de faire rage, les plus intenses se déroulant dans le nord du territoire, où se trouve la ville de Gaza, désormais encerclée et qui abrite selon Israël le "centre" du Hamas.</p><p>L'armée a également annoncé avoir coupé en deux le territoire entre nord et sud.</p><p>"Le cauchemar à Gaza est plus qu'une crise humanitaire, c'est une crise de l'humanité", a affirmé le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres à la presse, jugeant qu'un "cessez-le-feu humanitaire" devient "plus urgent à chaque heure qui passe".</p><p>"Gaza devient un cimetière pour les enfants", a-t-il insisté.</p><p>Il a répété dans le même temps sa condamnation des "actes terroristes odieux" du Hamas du 7 octobre et fustigé le mouvement palestinien et d'autres groupes qui utilisent "les civils comme boucliers humains et continuent à tirer des roquettes vers Israël sans distinction".</p><p>M. Guterres a insisté sur l'aide humanitaire insuffisante passant par Rafah, point de passage avec l'Egypte, vers la bande de Gaza assiégée.Avec 400 camions en deux semaines, contre 500 qui entraient dans l'enclave chaque jour avant la guerre, "le goutte à goutte d'aide n'est rien face à l'océan de besoins", a-t-il souligné.</p><p></p><p>Lundi, un nombre indéterminé de blessés et de binationaux sont arrivés en Egypte en provenance de la bande de Gaza via le terminal de Rafah, a indiqué à l'AFP un responsable, à la reprise des évacuations du territoire palestinien après une suspension de deux jours. </p><p>En visite à Ankara après une tournée au Moyen-Orient, le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a affirmé lundi que son pays œuvrait "très activement" pour acheminer davantage d'aide humanitaire à Gaza, ajoutant qu'une "pause" dans les combats "pourrait également aider à cela".</p><p></p><p>- 1.400 bougies allumées - </p><p></p><p>Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu rejette toute pause dans la guerre tant que les plus de 240 otages enlevés par le Hamas durant l'attaque du 7 octobre n'auront pas été libérés.</p><p>Israël "mène la bataille de la civilisation contre la barbarie (...) Ce n'est pas une bataille locale, c'est une bataille mondiale", a lancé lundi Benjamin Netanyahu devant des ambassadeurs étrangers.</p><p>L'armée israélienne a de nouveau accusé le Hamas de construire des tunnels sous les hôpitaux, écoles et lieux de culte pour cacher des combattants et planifier des attaques, une accusation que le mouvement islamiste dément.</p><p>Les bombardements israéliens touchent durement les civils du petit territoire de 362 kilomètres carrés peuplé de 2,4 millions d'habitants, placé depuis le 9 octobre en état de "siège complet" par Israël qui y a coupé les livraisons d'eau, d'électricité et de nourriture.</p><p></p><p>La bande de Gaza était déjà soumise à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis que le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, y a pris le pouvoir en 2007.</p><p>Près de la frontière avec Gaza, de jeunes soldats israéliens stationnés à l'arrière des combats affichaient leur "fierté" de servir leur pays, sans cacher leur peur à l'idée d'aller se battre dans "cet endroit terrible".</p><p>Au moins 30 soldats israéliens, selon l'armée, ont été tués depuis le début de l'opération terrestre.</p><p>Trente jours après le 7 octobre, 1.400 bougies ont été allumées devant le mur des Lamentations, lieu le plus saint du judaïsme à Jérusalem, lors d'une cérémonie en présence de familles de victimes de l'attaque du Hamas.</p><p></p><p>- "Violences des extrémistes" -</p><p></p><p>Dans la bande de Gaza, la guerre a entraîné le déplacement d'1,5 million de personnes, selon l'ONU.</p><p>Après presque un mois de guerre, la communauté internationale craint toujours une extension du conflit, notamment en Cisjordanie, où Antony Blinken s'est rendu dimanche et a appelé à l'arrêt des "violences des extrémistes" contre les Palestiniens dans ce territoire occupé par Israël depuis 1967.</p><p>Lundi, six Palestiniens ont été tués par les forces israéliennes en Cisjordanie, selon l'Autorité palestinienne.Plus de 150 Palestiniens y ont été tués par des tirs de soldats ou de colons israéliens depuis le 7 octobre, d'après la même source.</p><p>L'armée a en outre arrêté Ahed Tamimi, figure de la cause palestinienne dans le monde, âgée de 22 ans, en Cisjordanie.</p><p>A Jérusalem-Est, la partie palestinienne de la Ville sainte annexée par Israël, une policière israélienne est morte après une attaque au couteau commise par un Palestinien de 16 ans qui a été tué, selon la police.</p><p>Autre foyer de tensions, la frontière nord d'Israël avec le Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne d'une part, et de l'autre le Hezbollah et ses alliés dont le Hamas.</p><p>Lundi, le Hamas a annoncé avoir tiré 16 roquettes sur le nord d'Israël depuis le Liban.</p><p>Depuis le 7 octobre, 81 personnes ont été tuées du côté libanais, selon un décompte de l'AFP, dont 59 combattants du Hezbollah.Six soldats et deux civils ont été tués du côté israélien.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'Iranienne Narges Mohammadi, Nobel de la Paix, entame une grève de la faim en prison

Description: <p>Paris (AFP) - La militante iranienne Narges Mohammadi, Prix Nobel de la Paix 2023, a entamé une grève de la faim en prison à Téhéran pour protester contre le manque de soins médicaux pour les détenus et l'obligation de p
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L'Iranienne Narges Mohammadi, Nobel de la Paix, entame une grève de la faim en prison

Description: <p>Paris (AFP) - La militante iranienne Narges Mohammadi, Prix Nobel de la Paix 2023, a entamé une grève de la faim en prison à Téhéran pour protester contre le manque de soins médicaux pour les détenus et l'obligation de porter le voile pour les femmes, a annoncé lundi sa famille.</p><p>"Narges Mohammadi a informé sa famille qu'elle avait entamé une grève de la faim il y a plusieurs heures.Nous sommes inquiets pour sa santé", ont indiqué ses proches dans une déclaration.</p><p>Mme Mohammadi, 51 ans, maintes fois arrêtée et condamnée, est détenue depuis 2021 à la prison d'Evin de la capitale iranienne.</p><p>Jeudi, sa famille avait déjà annoncé que la militante, dont l'état de santé est fragile, se voyait refuser par les autorités pénitentiaires son transfert à l'hôpital car elle ne voulait pas se couvrir la tête. </p><p>Selon un électrocardiogramme réalisé par un médecin en prison, elle a besoin d'une hospitalisation d'urgence, précise la famille. </p><p>"La République islamique est responsable de tout ce qui peut arriver à notre Narges bien-aimée", indique la déclaration.</p><p>Le comité Nobel s'est de son côté dit dans un communiqué "profondément inquiet" de l'état de santé de Mme Mohammadi.</p><p>"L'obligation pour les détenues de porter un foulard pour être hospitalisées est inhumaine et moralement inacceptable", a déclaré la présidente du Comité, Berit Reiss-Andersen, en demandant aux autorités iraniennes de prodiguer une assistance médicale à toutes les détenues en ayant besoin.</p><p>L'organisation de défense de la liberté d'expression Pen international s'est dite "extrêmement inquiète" pour Mme Mohammadi et a estimé que les autorités iraniennes étaient "responsables de mettre sa vie en danger".</p><p>Militante contre la peine de mort et pour les droits des femmes, Narges Mohammadi a été récompensée en octobre par le Nobel pour "son combat contre l'oppression des femmes en Iran et sa lutte pour la promotion des droits humains et la liberté pour tous".</p><p>Elle est l'un des principaux visages du soulèvement "Femme, Vie, Liberté" en Iran.</p><p>Le mouvement, qui a vu des femmes tomber le voile, se couper les cheveux et manifester dans la rue, a été déclenché par la mort l'an dernier d'une jeune Kurde iranienne de 22 ans, Mahsa Amini, après son arrestation à Téhéran pour non-respect du strict code vestimentaire islamique. La contestation a été sévèrement réprimée.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Des routiers polonais bloquent la frontière ukrainienne pour dénoncer «une concurrence déloyale»

Description: <p>Dorohusk (Pologne) (AFP) - Plusieurs dizaines de compagnies de transport polonaises ont bloqué lundi trois points de passage entre la Pologne et l'Ukraine pour protester contre "une concurrence déloyale", selon eux
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Des routiers polonais bloquent la frontière ukrainienne pour dénoncer «une concurrence déloyale»

Description: <p>Dorohusk (Pologne) (AFP) - Plusieurs dizaines de compagnies de transport polonaises ont bloqué lundi trois points de passage entre la Pologne et l'Ukraine pour protester contre "une concurrence déloyale", selon eux, de la part des entreprises du pays voisin.</p><p>La quasi-totalité du trafic routier a été bloqué par des camions alignés par des manifestants qui imputent la chute de leurs revenus à la libéralisation des règles de transport frontalier par l'Union européenne.</p><p>"Nous voulons la restauration des règles de concurrence loyale", a déclaré à l'AFP à Dorohusk (est) Rafal Mekler, co-organisateur de la manifestation.</p><p>Vêtus de gilets de sécurité, un groupe de manifestants menés par Mekler a quitté leurs camions garés sur la route principale menant au poste-frontière de Dorohusk, bloquant ainsi la circulation.</p><p>Sur une banderole attachée à leur véhicule, les manifestants listent leurs revendications avec en tête la restauration des permis d'entrée pour leurs concurrents ukrainiens de façon à faire baisser leur nombre.</p><p>Car au lendemain de l'invasion russe de l'Ukraine, l'UE a abandonné le système de permis qui régissait l'entrée des compagnies de transport ukrainiennes dans l'UE.</p><p>Et selon les routiers polonais, cette décision a entrainé une hausse significative du nombre de concurrents ukrainiens dans le secteur, touchant durement leur activité.</p><p>"Leurs coûts d'entretien du camion, de recrutement d'un chauffeur ou simplement de lancement d'une entreprise ou d'assurance sont bien inférieurs comparé à la Pologne", souligne Marek Oklinski, propriétaire d'une compagnie de transport.</p><p>De quoi, d'après lui et ses collègues, entretenir avec leurs homologues ukrainiens une concurrence difficilement surmontable.</p><p>"Ils poussent le prix vers le bas et prennent la marchandise que nous transportions avant", déplore ce patron qui a 25 ans d'expérience dans le transport de marchandises vers l'Ukraine.</p><p>- Question de survie -</p><p></p><p>Au-delà de la restauration des permis d'entrée, l'autre priorité affichée par les manifestations concerne les procédures de retour en Pologne depuis l'Ukraine.</p><p>"Les Ukrainiens ont créé un système de queue électronique où les camionneurs voulant retourner en Pologne doivent s'enregistrer...Le temps d'attente est d'environ 11 ou 12 jours", explique M. Mekler.</p><p>Les transporteurs expliquent aussi que la dégradation de leurs conditions de travail pousse certains chauffeurs à quitter leur travail.</p><p>"Ils disent qu'ils ne vont pas camper ici pendant douze jours, sans accès à des infrastructures sanitaires", a indiqué à l'AFP à Dorohusk, Pawel Ozygala, un propriétaire d'une compagnie de transport, coordonnant le blocage.</p><p>Les manifestants ont installé des blocages similaires aux passages de la frontière à Hrebenne et à Korczowa, promettant tout de même de laisser passer les voitures individuelles, ainsi que l'aide humanitaire et militaire destinées à l'Ukraine.</p><p>Le ministère polonais des Infrastructures a déclaré que Varsovie ne pouvait pas satisfaire les revendications des manifestants, aux vues des règles européennes.</p><p>"L'accord a été signé par l'UE..., d'un point de vue pratique, la Pologne n'a pas les moyens de restaurer le système de permis avant l'expiration de l'accord" en question, a indiqué le ministère dans un communiqué adressé à l'AFP, appelant les manifestants à cesser les blocages.</p><p>Mais pour Ozygala et les autres camionneurs à Dorohusk, leur mobilisation est une question de survie.</p><p>"Nous continuons à nous battre, mais si rien ne change d'ici la fin de l'année, l'Ukraine prendra le contrôle du marché des transports polonais", fustige-t-il.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Trump, combatif, se défend au procès civil qui menace son empire immobilier

Description: <p>New York (AFP) - Donald Trump, combatif et offensif, se défend sous serment lundi au tribunal de New York lors d'un procès civil à hauts risques pour son empire immobilier, un moment quasi inédit pour la démocratie améric
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Trump, combatif, se défend au procès civil qui menace son empire immobilier

Description: <p>New York (AFP) - Donald Trump, combatif et offensif, se défend sous serment lundi au tribunal de New York lors d'un procès civil à hauts risques pour son empire immobilier, un moment quasi inédit pour la démocratie américaine, et le premier d'une longue série de rendez-vous judiciaires pour le milliardaire qui rêve de retourner à la Maison Blanche.</p><p>Depuis 10H00 (15H00 GMT), l'ancien président des Etats-Unis, âgé de 77 ans, accusé d'avoir gonflé de manière colossale la valeur de ses actifs immobiliers, comme la Trump Tower à New York, pour séduire les banques, se défend pied-à-pied et répond longuement à chaque question que lui pose le procureur Kevin Wallace, dans une salle d'audience bondée du tribunal de Manhattan , où il a prêté serment, main levée.</p><p>Au bout de deux heures, le tempétueux milliardaire a fini par lancer plusieurs invectives contre la procureure générale Letitia James, "une petite politicienne" et contre le juge Arthur Engoron. </p><p>"C'est un procès vraiment très injuste, et j'espère que les gens voient ça", a-t-il lancé, alors que le juge, avec lequel il entretient des relations exécrables depuis le début des audiences le 2 octobre, lui a demandé à plusieurs reprises de faire des réponses plus courtes.</p><p>"Nous ne sommes pas à un meeting politique", a prévenu le magistrat, qui, depuis l'ouverture du procès, lui a déjà infligé deux amendes, de 5.000 et 10.000 dollars, pour s'en être pris à sa greffière.</p><p>- "Républiques bananières" -</p><p></p><p>Dans cette affaire, la procureure générale Letitia James, une élue démocrate, a intenté un procès civil contre l'état-major de la Trump Organization, accusant les Trump père et fils d'avoir surévalué les actifs du groupe – une myriade de sociétés gérant des gratte-ciel, hôtels et résidences de luxes ou golfs dans le monde entier – pour décrocher de meilleurs prêts bancaires et des conditions d'assurance plus favorables.</p><p>En arrivant au tribunal, Donald Trump, grand favori des primaires républicaines pour la présidentielle de 2024, s'est de nouveau posé en victime d'une "guerre politique" et d'une machination judiciaire digne selon lui de "pays du tiers-monde et de républiques bananières".</p><p>Mais dans la salle d'audience solennelle du tribunal, M. Trump, costume bleu marine, chemise et cravate assorties, argumente, bras croisés.Très volubile, il discute de la valeur des bijoux de son empire, comme son opulente résidence Mar-a-Lago en Floride, et assure que les actifs étaient au contraire "sous-évalués" et que les banques ont fait de bonnes affaires en lui prêtant "beaucoup d'argent".</p><p></p><p>- La "marque Trump" -</p><p></p><p>Homme d'affaires milliardaire avant d'entrer en politique et de bouleverser les institutions américaines, il a mis en avant la valeur de la "marque Trump"."Je suis devenu président (des Etats-Unis) grâce à ma marque", a-t-il lancé.</p><p>"C'est un procès fou", a-t-il lâché.</p><p>C'est la première fois depuis plus de 100 ans qu'un ancien président est appelé à témoigner pour sa défense lors d'un procès, depuis Theodore Roosevelt dans les années 1910.</p><p>Contrairement aux quatre autres affaires pénales dans lesquelles il est inculpé, Donald Trump ne risque pas de peine de prison lors de ce procès civil, mais il joue gros et l'affaire est mal engagée.</p><p>Avant même son ouverture, le juge a estimé que le parquet général de l'Etat de New York présentait "des preuves concluantes qu'entre 2014 et 2021, les prévenus ont surévalué les actifs" du groupe de "812 millions (à) 2,2 milliards de dollars" selon les années, dans les chiffres inscrits sur les états financiers annuels de Donald Trump.</p><p>En conséquence de "fraudes répétées", il a ordonné la liquidation des sociétés gérant ces actifs, comme la Trump Tower sur la 5e Avenue de New York ou le gratte-ciel de style néo-gothique et bientôt centenaire du 40 Wall Street.</p><p>En d'autres termes, si la décision, suspendue en appel, était appliquée, le milliardaire républicain perdrait le contrôle d'une partie de son empire immobilier, lui qui s'était lancé en politique sur son image de bâtisseur à succès.</p><p>- Père et fils -</p><p></p><p>L'ancien président des Etats-Unis succède comme témoin à ses deux fils adultes Donald Jr et Eric, vice-présidents exécutifs de la Trump Organization, poursuivis eux aussi, et auditionnés la semaine dernière.</p><p>La fraude ayant déjà été établie, le procès porte notamment sur le montant de l'amende.La procureure générale Letitia James réclame 250 millions de dollars et des interdictions de diriger des entreprises pour le milliardaire républicain et ses enfants.</p><p>Depuis un mois, Donald Trump a assisté régulièrement aux débats.</p><p>Sur le fond du dossier, ses avocats réfutent toute fraude, arguant que des évaluations immobilières sont forcément subjectives et que les banques prêteuses n'ont pas perdu un dollar.</p><p>Ce procès n'est qu'une des premières épreuves judiciaires qui attendent Donald Trump.Il doit notamment comparaître à partir de mars 2024 devant la justice fédérale à Washington pour ses tentatives présumées d'inverser le résultat de l'élection de 2020.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Dans l'Ohio, pro et anti-avortement se démènent avant un vote à la portée nationale

Description: <p>Columbus (Etats-Unis) (AFP) - Il ne reste plus que quelques jours pour voter et pas question de lâcher du lest: dans l'Ohio, militants pro et anti-avortement arpentent les rues pour convaincre les électeurs de dire "oui&
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Dans l'Ohio, pro et anti-avortement se démènent avant un vote à la portée nationale

Description: <p>Columbus (Etats-Unis) (AFP) - Il ne reste plus que quelques jours pour voter et pas question de lâcher du lest: dans l'Ohio, militants pro et anti-avortement arpentent les rues pour convaincre les électeurs de dire "oui" ou "non" à l'inscription du droit à l'IVG dans la Constitution de cet Etat américain.</p><p>C'est mardi que se clôt ce scrutin local suivi de près dans tout le pays, mais les habitants votent par anticipation depuis des semaines.</p><p>Par une matinée ensoleillée, Summer McLain, 27 ans, s'apprête à frapper à des dizaines de portes à Columbus, capitale de cet Etat du Midwest.Déterminée et pleine d'entrain, c'est accompagnée de sa mère Lorie qu'elle défend le "oui" à l'amendement constitutionnel."Oui", donc, à la consécration du droit à l'avortement.</p><p></p><p>- "Malade" -</p><p></p><p>A sa fenêtre, Idil Petrick, 33 ans, voit passer le duo."Qu'est-ce que vous faites?", leur lance-t-elle, curieuse.La mère de cinq enfants dit ne pas être au courant du référendum.</p><p>En l'espace de quelques minutes, elle promet qu'elle ira voter le jour même."Parce que les femmes devraient avoir le droit de (décider) si elles veulent donner naissance ou non" à un enfant, dit-elle à l'AFP.</p><p>Summer McLain résume leur conversation sur l'application mobile dédiée à l'opération de porte-à-porte.La jeune femme explique s'être engagée lorsque la Cour suprême a dynamité à l'été 2022 la protection fédérale du droit à l'avortement.</p><p>"J'en ai été physiquement malade pendant une semaine", raconte-t-elle.Puis est venu le temps "de la rage", du besoin "de faire quelque chose".C'est ainsi qu'elle a récemment aidé à rassembler les signatures nécessaires pour proposer un amendement à la Constitution, porté par les défenseurs de l'IVG dans cet Etat contrôlé par les républicains.</p><p>Summer est un exemple des réactions viscérales que la décision choc de la Cour suprême a pu provoquer.Car si elle se considère aujourd'hui comme "très libérale, très démocrate", elle l'admet sans ambages: ayant grandi dans une région rurale et conservatrice de l'Ohio, la première fois qu'elle a voté, elle a donné sa voix à Donald Trump.</p><p>Or c'est l'ex-président républicain, de nouveau candidat pour 2024, qui a nommé des magistrats ultra conservateurs à la Cour suprême, signant l'arrêt de mort de la célèbre décision "Roe V. Wade".</p><p>Jamais Summer n'aurait cru possible un tel "retour en arrière", regrette-t-elle, la voix étranglée par l'émotion.D'où sa détermination à aider à "sauver l'Ohio".</p><p></p><p>- "Droits parentaux" -</p><p></p><p>Dans l'autre camp, la résolution est tout aussi forte.D'autant plus que plusieurs votes sur l'avortement, organisés ailleurs dans le pays l'an dernier, ont été remportés par les pro-IVG, même dans des Etats conservateurs.</p><p>Espérant rompre avec cette série noire, le Parti républicain et l'Eglise catholique, entre autres, se sont mobilisés sans relâche pour exhorter à voter "non", sonnant le tocsin contre un texte "extrême".</p><p>L'amendement stipule notamment que tout individu aurait "le droit de prendre et d'appliquer ses propres décisions" en matière d'avortement et de contraception.</p><p>Aaron Baer, président du Centre pour la vertu chrétienne, un groupe militant pour une politique publique reflétant "la vérité de l'Evangile", se prépare à aller à la rencontre d'électeurs chez eux, également à Colombus.</p><p>L'amendement ferait de son Etat "l'un des plus libéraux de la nation", dit-il à l'AFP. </p><p>Or "ici c'est l'Ohio, bon sang.Pas la Californie" progressiste, s'indigne-t-il.</p><p>Les anti-avortement assurent que le texte, s'il était adopté, menacerait les "droits parentaux", car il permettrait aux mineures d'interrompre leur grossesse sans l'autorisation de leurs parents. </p><p>Et qu'il consacrerait le droit d'avorter "à n'importe quel moment pendant la grossesse", comme l'a encore affirmé dimanche le gouverneur républicain Mike DeWine. </p><p>Des affirmations catégoriquement démenties par le camp adverse, qui dénonce une "désinformation" effrénée.Peine perdue.</p><p>"J'ai un gros problème avec l'idée que quelqu'un puisse emmener ma fille avorter sans que je le sache jamais", insiste M. Baer, qui se dit scandalisé par la possibilité que soit autorisé "l'avortement jusqu'au moment de la naissance, quand l'enfant peut ressentir de la douleur".</p><p>Amy Natoce, porte-parole de la coalition anti-avortement "Protect Women Ohio", juge "impératif" que l'amendement ne passe pas.</p><p>Le texte a "délibérément été rédigé de manière très large", "pour qu'il s'applique aux mineurs", s'alarme-t-elle.</p><p>Après une campagne acharnée, les deux camps attendent les résultats avec anxiété.Lequel aura su mettre au point un possible mode d'emploi sur cette question pour la présidentielle de l'an prochain?Réponse mardi.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

À Ankara, Blinken promet plus d'aide à Gaza «dans les jours à venir»

Description: <p>Ankara (AFP) - Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a promis lundi en Turquie une extension "dans les jours à venir" de l'aide humanitaire à destination des habitants de la bande de Gaza, assiégée
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À Ankara, Blinken promet plus d'aide à Gaza «dans les jours à venir»

Description: <p>Ankara (AFP) - Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a promis lundi en Turquie une extension "dans les jours à venir" de l'aide humanitaire à destination des habitants de la bande de Gaza, assiégée par l'armée israélienne.</p><p>"Nous travaillons très activement pour obtenir davantage d'aide humanitaire (...) et je pense que vous verrez dans les jours à venir que l'aide peut être étendue de manière significative", a déclaré le chef de la diplomatie américaine au terme d'un tête-à tête de deux heures et demie à Ankara avec le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan.</p><p>Venu avec pour mission d'apaiser la colère d'Ankara, allié de l'Otan qui dénonce avec véhémence la réponse israélienne à l'attaque meurtrière perpétrée le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien Hamas, M. Blinken a affirmé que "de gros progrès" avaient été réalisés "ces derniers jours" pour venir en aide aux civils gazaouis.</p><p>De son côté, et tandis que des centaines de manifestants pro-Palestiniens étaient réunis aux abords de son ministère à Ankara, M. Fidan a demandé à son homologue américain un cessez-le-feu "immédiat" et "complet" dans la bande de Gaza, a indiqué une source diplomatique turque, ce à quoi s'opposent jusqu'ici les Etats-Unis, qui privilégient des "pauses" afin d'acheminer l'aide humanitaire.</p><p>La colère contre Israël et l'Occident -- exprimée à plusieurs reprises par le président turc Recep Tayyip Erdogan -- s'était encore manifestée dimanche dans le sud-est de la Turquie. </p><p>La police turque a dû faire usage de gaz lacrymogènes et de canons à eau pour disperser des centaines de manifestants qui s'étaient rassemblés devant une base aérienne abritant des forces américaines. </p><p>Plus de 10.000 personnes ont été tuées, selon le gouvernement du Hamas, dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le début de l'offensive israélienne.</p><p>L'opération a débuté après que des combattants du Hamas ont tué plus de 1.400 personnes et emmené plus de 240 personnes dans la bande de Gaza qu'ils contrôlent, d'après les autorités israéliennes, lors de l'attaque la plus meurtrière de l'histoire d'Israël.</p><p></p><p>- "Larmes de crocodile" -</p><p></p><p>Cette guerre menace d'avoir d'importantes répercussions sur les relations entre Washington et la Turquie, membre de l'Otan et très active au Moyen-Orient.</p><p>M. Blinken s'est toutefois dit convaincu lundi que la Turquie honorerait son "engagement" de donner son feu vert à l'adhésion de la Suède à l'Alliance atlantique, toujours suspendue à un vote du parlement turc.</p><p>Les Etats-Unis ont également renforcé les sanctions à l'encontre des personnes et des entreprises turques soupçonnées d'aider la Russie à échapper aux sanctions et à importer des équipements utilisés dans son effort de guerre contre l'Ukraine.</p><p>Ankara n'apprécie pas que le Congrès américain retarde l'approbation d'un accord soutenu par le président Joe Biden, qui vise à moderniser l'armée de l'air turque avec des avions de chasse F-16.</p><p>La Turquie exprime également, depuis longtemps, des réserves sur le soutien américain aux forces kurdes en Syrie qui ont mené la lutte contre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI), qu'Ankara considère comme affiliées au mouvement kurde du PKK, interdit en Turquie.</p><p>La visite de M. Blinken faisait suite à une tournée éclair au Moyen-Orient, au cours de laquelle il s'est rendu en Cisjordanie pour s'entretenir dimanche avec le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.</p><p>Le diplomate américain avait déjà fait face à un concert d'appels arabes en faveur d'un cessez-le-feu.Israël affirme qu'il pourrait accepter une pause humanitaire pour permettre l'acheminement d'une aide supplémentaire, mais uniquement à condition que le Hamas libère tous ses otages. </p><p>M. Blinken a soutenu la position israélienne, tout en essayant d'assurer aux acteurs régionaux que Washington s'attachait à soulager les souffrances de la population civile à Gaza.</p><p>Lundi à Ankara, il a encore affirmé que Washington avait demandé à Israël de "minimiser les pertes civiles".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Philippines: dix ans après le typhon Haiyan, la vie a repris à Tacloban

Description: <p>Tacloban (Philippines) (AFP) - Dix ans après le super typhon Haiyan, qui avait fait plus de 6.000 morts et quatre millions de sans-abri aux Philippines, Agatha Ando, 57 ans, rit à nouveau mais "n'oubliera jamais" ce
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Philippines: dix ans après le typhon Haiyan, la vie a repris à Tacloban

Description: <p>Tacloban (Philippines) (AFP) - Dix ans après le super typhon Haiyan, qui avait fait plus de 6.000 morts et quatre millions de sans-abri aux Philippines, Agatha Ando, 57 ans, rit à nouveau mais "n'oubliera jamais" cette catastrophe qui a tué son mari.</p><p>Le 8 novembre 2013, des vagues semblables à un tsunami avaient submergé le littoral, et des vents d'une violence inouïe rasé des villes entières, dont Tacloban, dans l'île de Leyte.</p><p>L'époux de Mme Ando et trois de ses frères et sœurs avaient refusé de quitter la ville.Les quatre étaient morts, de même que quatre de leurs enfants, ensevelis sous les décombres de leur maison située à cent mètres de la mer.</p><p>Leurs corps mutilés avaient été enveloppés à la hâte dans des couvertures humides et une bâche récupérée, puis enterrés dans les environs.</p><p>"J'arrive à nouveau à rire mais je ne les oublierai jamais", explique Mme Ando, 57 ans, qui doit sa survie au fait d'avoir obéi aux consignes officielles demandant aux habitants de se réfugier à l'intérieur des terres.</p><p>Dix après, le caveau familial est l'un des rares vestiges de cette sinistre journée.</p><p>Tablocan, localité de 280.000 habitants déjà parmi les plus pauvres de l'archipel, n'était plus qu'un champ de ruines après le passage de Haiyan. </p><p>Elle ressemble aujourd'hui à nouveau à n'importe quelle autre ville philippine, avec ses rues encombrées et ses restaurants animés.</p><p>Une digue de 18 km a été construite le long de la côte pour la protéger contre les futures marées de tempête.</p><p>"Je pense que nous nous sommes relevés", estime le maire, Alfred Romualdez.Mais il ajoute que les habitants de Tacloban "n'oublieront jamais".</p><p></p><p>- Un millier de disparus -</p><p></p><p>Les Philippines subissent en moyenne une vingtaine de typhons chaque année, mais en 2013, l'archipel n'était pas pour autant préparé à faire face à une tempête d'une telle puissance, avec des rafales de vent de 315 km/h.</p><p>Des bâtiments jugés suffisamment sûrs pour servir de centres d'évacuation sur les îles de Leyte et de Samar avaient été noyés par des vagues atteignant jusqu'à cinq mètres de haut.</p><p>Le typhon avait fait au moins 2.713 morts dans la ville - sur un total national de 6.300.Et dix ans plus tard, un millier de personnes restent portées disparues.</p><p>"Le gouvernement national et les autorités locales ont tiré beaucoup d'enseignements de cette catastrophe", estime M. Romualdez, "mais il en reste encore beaucoup, beaucoup d'autres à tirer".</p><p>Depuis Haiyan, le pays a investi dans des systèmes d'alerte, des technologies de messagerie et des applications afin d'identifier les zones dangereuses. </p><p>Les alertes météorologiques sont émises plus tôt et dans les langues locales, et les évacuations préventives sont une pratique courante.</p><p></p><p>- Changement de mentalité -</p><p></p><p>"L'état d'esprit a changé", affirme Edgar Posadas, directeur du bureau de la défense civile à Manille.</p><p>Les secours et la prévention sont désormais gérés par les autorités locales, ce qui permet, en cas de catastrophe, une réaction plus rapide qu'à l'époque où tout dépendait du gouvernement national, explique M. Posadas.</p><p>Ces changements ont permis de limiter le nombre de morts depuis Haiyan.</p><p>En 2021, le super typhon Rai a endommagé ou détruit près de deux fois plus de maisons que Haiyan, mais le nombre de morts a été inférieur à 500, selon des données officielles.</p><p>La plupart des personnes tuées à Tacloban vivaient près de la mer, dans des baraques en bois et en tôle ondulée. </p><p>Depuis, le gouvernement a démoli de nombreux bidonvilles, et quelque 14.000 familles ont été relogées plus loin de la côte</p><p>Rosie Boaquena, 63 ans, a déménagé à 13 km du centre de Tacloban.Mais deux de ses fils ont choisi de rester dans leur cabane au bord de la mer pour être plus proches de leur travail.</p><p>Mme Ando s'est quant à elle vu attribuer un logement dans un quartier vallonné où elle n'a jamais dormi.Elle a préféré reconstruire sa maison sur le même terrain, près de la mer, où elle a passé sa vie et a tous ses souvenirs. </p><p>Mercredi, jour du dixième anniversaire de la catastrophe, elle ira prier autour de la fosse commune avec sa famille et ses voisins.Six de ses proches sont toujours portés disparus et présumés morts, et l'un de ses fils est resté handicapé à vie à cause de la tempête. </p><p>"A l'époque, nous ne savions pas ce qu'était une tempête", se souvient-elle."Aujourd'hui, dès qu'il y a un typhon, nous évacuons immédiatement". </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Intenses frappes israéliennes sur Gaza, près de 10.000 morts au total selon le Hamas

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Israël a mené lundi d'intenses bombardements sur la bande de Gaza assiégée, où la guerre a fait près de 10.000 morts, selon le Hamas, en presque un mois, tandis que de viol
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Intenses frappes israéliennes sur Gaza, près de 10.000 morts au total selon le Hamas

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Israël a mené lundi d'intenses bombardements sur la bande de Gaza assiégée, où la guerre a fait près de 10.000 morts, selon le Hamas, en presque un mois, tandis que de violents combats au sol font rage malgré les appels pressants à une trêve humanitaire.</p><p>Selon le gouvernement du Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, les frappes de la nuit ont tué plus de 200 personnes dans le nord du territoire palestinien et la ville de Gaza.</p><p>L'armée israélienne a lancé lundi matin un nouvel appel aux civils à quitter le nord de la bande de Gaza, pilonnée sans relâche en représailles à l'attaque sanglante lancée le 7 octobre contre Israël par le mouvement islamiste palestinien.</p><p>En parallèle à sa campagne de frappes, Israël mène depuis le 27 octobre des combats terrestres acharnés contre le Hamas, qu'il a juré "d'anéantir".</p><p>L'armée a annoncé lundi matin avoir mené des "frappes significatives" sur le territoire, affirmant que les soldats seraient "moins limités" pour agir si les civils évacuaient vers le sud. </p><p>"Nous serons alors en mesure de démanteler le Hamas, bastion après bastion, bataillon après bataillon, jusqu'à ce que nous atteignions l'objectif ultime, qui est de débarrasser la bande de Gaza - toute la bande de Gaza - du Hamas", a déclaré un porte-parole.</p><p>Selon le général Daniel Hagari, un porte-parole de l'armée israélienne, les soldats opérant dans Gaza ont coupé le territoire en deux: "Gaza sud et Gaza nord".Les combats les plus intenses se déroulent dans le nord, où se trouve selon Israël le "centre" du Hamas.</p><p>- "Cela doit s'arrêter" -</p><p></p><p>Face à un bilan qui s'alourdit de jour en jour, les dirigeants des principales agences de l'ONU ont publié dimanche un communiqué commun pour exprimer leur indignation.</p><p>"Nous avons besoin d'un cessez-le-feu humanitaire immédiat.Cela fait 30 jours.Trop c'est trop.Cela doit cesser maintenant", ont-ils écrit, appelant aussi le Hamas à libérer les plus de 240 otages qu'il détient depuis le 7 octobre.</p><p>Dimanche, le dernier bilan officiel du Hamas comptabilisait 9.770 morts, dont 4.800 enfants, dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le début de la guerre. </p><p>Ces bombardements touchent durement les civils, dans ce petit territoire de 362 kilomètres carrés peuplé de 2,4 millions d'habitants, placé depuis le 9 octobre en état de "siège complet" par Israël qui y a coupé les livraisons d'eau, d'électricité et de nourriture.</p><p>La bande de Gaza était déjà soumise à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis que le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, y a pris le pouvoir en 2007.</p><p>L'armée israélienne a de nouveau accusé, lundi sur X, le Hamas de construire des tunnels sous les hôpitaux, les écoles et les lieux de culte pour cacher des combattants et planifier des attaques, une accusation que le mouvement islamiste a démentie à plusieurs reprises.</p><p>En Israël, plus de 1.400 personnes ont été tuées, majoritairement des civils tués le 7 octobre lors de l'attaque du Hamas, d'une violence et d'une ampleur inédites depuis la création d'Israël en 1948. </p><p>Au moins 30 soldats israéliens ont été tués depuis le début de l'opération terrestre, d'après l'armée.</p><p>Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, dont le pays est opposé à un cessez-le-feu qui avantagerait selon lui le Hamas, a répété dimanche "l'engagement des Etats-Unis pour la livraison d'une aide humanitaire vitale" à Gaza, lors d'une visite impromptue à Ramallah, en Cisjordanie occupée par Israël depuis 1967.</p><p>Antony Blinken a aussi appelé à l'arrêt des "violences des extrémistes" contre les Palestiniens en Cisjordanie, où la communauté internationale craint une extension du conflit.</p><p>Plus de 150 Palestiniens y ont été tués par des tirs de soldats ou de colons israéliens depuis le 7 octobre, selon l'Autorité palestinienne.</p><p>Les tensions sont vives aussi depuis le début de la guerre à Jérusalem-Est, annexée par Israël, où soldate israélienne a été grièvement blessée lundi par un assaillant qui a été tué, selon la police israélienne. </p><p></p><p>- "Pas de pain, pas d'eau" -</p><p></p><p>Dimanche, le président turc Recep Tayyip Erdogan a indiqué que son pays "travaillait en coulisses" avec ses alliés régionaux pour tenter de garantir un flux ininterrompu d'aide humanitaire.</p><p>Dénonçant "le massacre immoral" à Gaza, il a coupé tout contact avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu et rappelé l'ambassadeur d'Ankara en Israël.Il a aussi décidé de ne pas rencontrer M. Blinken, qui s'est entretenu lundi à Ankara avec son homologue turc Hakan Fidan.</p><p>La guerre a transformé en champs de ruines des quartiers entiers de la bande de Gaza et entraîné le déplacement d'1,5 million de personnes à l'intérieur du territoire selon l'ONU.</p><p>"La situation est très difficile.Il n'y a pas de pain, pas d'eau, rien, même pas d'eau salée.On a vu des cadavres (sur la route), les enfants avaient très peur", a raconté Zakaria Akel, qui fuyait avec sa famille vers le sud.</p><p>"On n'a rien pour fouiller et dégager les décombres donc les gens meurent et, nous, on ne peut que regarder", se lamentait Saïd al-Najma, dans le camp de réfugiés de Maghazi, dans le centre de Gaza, où plus de 30 personnes ont été tuées dans un bombardement samedi soir, selon le Hamas.</p><p>"Je pleurais en voyant les enfants des autres mourir derrière mon appareil photo, aujourd'hui c'est moi qui ai perdu mes enfants", a témoigné le photographe de presse Mohammed al-Aloul, qui y a perdu quatre enfants, quatre frères et plusieurs de ses neveux et nièces dans le bombardement.</p><p>Dans le sud de la bande de Gaza, près de la frontière avec l'Egypte, des centaines de milliers de personnes sont massées dans des conditions très précaires.</p><p></p><p>- Aide jordanienne -</p><p></p><p>Cette frontière s'est ouverte partiellement le 21 octobre pour laisser transiter des convois humanitaires via le point de passage de Rafah. Au total, 451 camions étaient passés à la date de samedi, selon l'ONU.</p><p>Plusieurs centaines d'étrangers, de binationaux et de blessés (1.100, selon l'ONU) ont également pu quitter Gaza via Rafah la semaine dernière.Mais ces évacuations sont suspendues depuis samedi après qu'Israël a refusé d'autoriser le passage de certains Palestiniens blessés, ont déclaré des responsables égyptiens et palestiniens.</p><p>Le roi de Jordanie a annoncé le largage tôt lundi par l'armée de l'air jordanienne d'une aide médicale d'urgence à Gaza, destinée à un hôpital de campagne jordanien.</p><p>Ce largage s'est fait "en coordination" avec l'armée israélienne, a précisé un porte-parole.</p><p>Autre foyer de tension, la frontière nord d'Israël avec le Liban, où les échanges de tirs entre l'armée israélienne et le Hezbollah, allié du Hamas et soutenu par l'Iran, font craindre un débordement du conflit.</p><p>Depuis le 7 octobre, 81 personnes ont péri du côté libanais, selon un décompte de l'AFP, dont 59 combattants du Hezbollah.Six soldats et deux civils ont été tués du côté israélien.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Arrestation de la jeune icône palestinienne Ahed Tamimi pour «incitation au terrorisme», annonce l'armée israélienne

Description: <p>Jérusalem (AFP) - L'armée israélienne a annoncé lundi l'arrestation d'Ahed Tamimi, icône de la cause palestinienne dans le monde, lors d'un raid en Cisjordanie occupée où les forces israéliennes multiplie
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Arrestation de la jeune icône palestinienne Ahed Tamimi pour «incitation au terrorisme», annonce l'armée israélienne

Description: <p>Jérusalem (AFP) - L'armée israélienne a annoncé lundi l'arrestation d'Ahed Tamimi, icône de la cause palestinienne dans le monde, lors d'un raid en Cisjordanie occupée où les forces israéliennes multiplient raids et arrestations depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas le 7 octobre.</p><p>La militante de 22 ans, "soupçonnée d'incitation à la violence et à des activités terroristes, a été appréhendée à Nabi Saleh", son village dans le nord de la Cisjordanie, territoire palestinien occupée depuis 1967 par Israël, a indiqué un porte-parole de l'armée à l'AFP. </p><p>"Tamimi a été transférée aux forces de sécurité israéliennes pour un interrogatoire plus approfondi", a-t-il ajouté.</p><p>La militante a été arrêtée lors d'un raid de l'armée israélienne "visant à appréhender des individus soupçonnés d'être impliqués dans des activités terroristes et d'incitation à la haine" dans le nord de la Cisjordanie occupée, a ajouté la même source.</p><p>Interrogée par l'AFP sur les motifs de cette arrestation, une source au sein des services de sécurité a transmis une publication Instagram, qui a largement circulé sur les réseaux sociaux et est attribuée à la jeune militante.</p><p>Le texte promet de "massacrer" des Israéliens "dans toutes les villes de Cisjordanie, de Hébron à Jénine", en des termes très violents et explicites, faisant notamment référence à Hitler, selon la capture d'écran d'une publication en arabe et en hébreu transmise par l'armée à l'AFP. </p><p>Lundi, le compte cité dans cette capture d'écran était inaccessible.</p><p>"Ils l'accusent d'avoir publié un post qui incite à la violence mais Ahed ne l'a pas écrit", assure sa mère Narimane Tamimi à l'AFP. </p><p>"Il y a des dizaines de pages au nom d'Ahed et avec sa photo mais avec lesquels elle n'a aucun lien.Ahed, elle, quand elle essaye d'ouvrir un compte sur les réseaux sociaux, il est aussitôt bloqué", poursuit-elle.</p><p>L'AFP n'a pas pu vérifier dans l'immédiat si ce compte appartient effectivement à Tamimi.</p><p>Narimane a ajouté que son mari, Bassem al-Tamimi, a été arrêté le 20 octobre alors qu'il rentrait de voyage et, depuis, sa famille "n'a aucune nouvelle". </p><p>Ahed Tamimi était devenue célèbre à 14 ans, filmée en train de mordre un soldat israélien pour l'empêcher d'arrêter son petit frère, plaqué au sol et qui avait le bras dans le plâtre.</p><p>Elle est depuis devenue une icône mondiale de la cause palestinienne et est considérée par les Palestiniens comme un exemple de courage face à la répression israélienne dans les Territoires palestiniens occupés.</p><p>Un portrait géant d'elle a d'ailleurs été peint sur le mur de séparation israélien en Cisjordanie occupée, dans le secteur de Bethléem.</p><p>Ahed Tamimi avait été arrêtée en 2017 et détenue 8 mois pour avoir giflé deux soldats israéliens dans la petite cour de la maison familiale à Nabi Saleh, leur demandant de quitter les lieux. </p><p>Depuis le début de la guerre déclenchée le 7 octobre par l'attaque meurtrière du Hamas en Israël, plus de 150 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie occupée par des tirs de soldats ou de colons israéliens, selon le ministère palestinien de la Santé.</p><p>Et 2.150 ont été arrêtés, selon le Club des prisonniers, une ONG qui suit les détenus palestiniens dans les prisons israéliennes, portant à plus de 7.000 le nombre de Palestiniens incarcérés par Israël.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Xi Jinping reçoit Anthony Albanese pour sceller le dégel sino-australien

Description: <p>Pékin (AFP) - Le président chinois Xi Jinping a reçu lundi à Pékin le Premier ministre australien Anthony Albanese, une rencontre symbole du dégel des relations diplomatiques après des années de tensions qui ont freiné les
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Xi Jinping reçoit Anthony Albanese pour sceller le dégel sino-australien

Description: <p>Pékin (AFP) - Le président chinois Xi Jinping a reçu lundi à Pékin le Premier ministre australien Anthony Albanese, une rencontre symbole du dégel des relations diplomatiques après des années de tensions qui ont freiné les échanges commerciaux.</p><p>Le géant asiatique est le principal partenaire économique de Canberra.Mais les liens bilatéraux s'étaient fortement dégradés. </p><p>Le gouvernement australien de l'époque avait exclu en 2018 le groupe privé chinois Huawei du réseau 5G du pays et avait demandé en 2020 une enquête internationale sur les origines du Covid-19 - une initiative que Pékin avait jugée politiquement motivée car émanant d'un proche partenaire des Etats-Unis.</p><p>Les relations s'étaient également tendues en raison de différends sur de supposées opérations d'influence chinoises en Australie.</p><p>En réponse, la Chine avait imposé des droits de douane élevés sur des exportations australiennes clés telles que l'orge, le boeuf et le vin.</p><p>Pékin avait également cessé d'acheter en Australie d'importantes quantités de matières premières, dont le charbon, privant le pays de milliards de dollars de revenus.</p><p>Nombre des restrictions au commerce ont toutefois été progressivement levées depuis le retour des travaillistes et de M. Albanese au pouvoir en mai 2022.</p><p>La rencontre organisée lundi entre Xi Jinping et Anthony Albanese, confirmée par l'agence de presse officielle Chine nouvelle, est la première entre un président chinois et un Premier ministre australien depuis plus de sept ans.</p><p>S'exprimant auprès des télévisions australiennes, Anthony Albanese avait salué plus tôt lundi les "signes prometteurs" d'une amélioration des relations.Il a fait état d'une "discussion plus constructive" avec Pékin et d'une "augmentation" des échanges commerciaux.</p><p></p><p>- "Relation importante" -</p><p></p><p>"Nous avons déjà vu disparaître un certain nombre d'obstacles au commerce entre nos deux pays", s'est-il félicité.</p><p>"La Chine est notre principal partenaire commercial", a-t-il ajouté."Elle représente plus de 25% de nos exportations et un emploi sur quatre dépend de notre commerce.Il s'agit donc d'une relation importante." </p><p>Malgré le dégel, le Premier ministre australien avait précisé le mois dernier que les deux pays n'étaient pas alignés sur le plan stratégique et avaient une histoire et des valeurs différentes.</p><p>"Nous devons coopérer avec la Chine quand nous le pouvons" et "être en désaccord quand c'est nécessaire", a-t-il souligné lundi.</p><p>La Chine critique par ailleurs vivement le pacte de sécurité "Aukus", signé par l'Australie avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni, qui ne cache pas sa volonté de contrer l'influence chinoise en Asie-Pacifique.</p><p>Ce pacte comprend notamment la livraison à Canberra de sous-marins à propulsion nucléaire.Pékin y voit une menace pour sa sécurité mais aussi un accord qui contrevient aux règles de non-prolifération nucléaire.</p><p></p><p>- Journaliste libérée -</p><p></p><p>Les réunions de cette semaine entre Anthony Albanese et les responsables chinois permettront à Pékin de se présenter comme un "partenaire bienveillant" accueillant un ami revenant dans le droit chemin, estime Courtney Fung, analyste chez Asia Society Australia, un groupe de réflexion dédié à l'Asie.</p><p>"La Chine ne voudra pas s'attarder sur les critiques concernant sa coercition économique ou sa diplomatie des otages", affirme-t-elle à l'AFP.</p><p>La Chine a libéré le mois dernier la journaliste australienne Cheng Lei, qui travaillait pour la télévision publique chinoise anglophone CGTN et était détenue depuis plus de trois ans car accusée de "divulgation de secrets d'Etat à l'étranger". </p><p>Sa libération a ravivé les espoirs des fils de l'écrivain australien Yang Jun, emprisonné en Chine depuis 2019, qui ont demandé mercredi au Premier ministre australien d'évoquer le sort de leur père lors de son voyage à Pékin.</p><p>La Chine va vouloir présenter cette visite d'Anthony Albanese comme une reconnaissance par l'Australie de ses erreurs passées, juge Yun Sun, chercheuse au Stimson Center, établi à Washington. </p><p>"Elle va présenter M. Albanese comme (un dirigeant) étant du bon côté de l'histoire et faisant le bon choix pour le bien de l'économie (australienne), en particulier pour les entreprises tournées vers l'export, dont le secteur du vin", souligne-t-elle.</p><p>"C'est la manière dont la Chine va présenter les choses."</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Violents combats à Gaza, coupé en deux selon l'armée israélienne

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - De violents combats font rage dans le nord de la bande de Gaza, que l'armée israélienne a affirmé avoir coupée en deux, dans la perspective d'y détruire le centre de co
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Violents combats à Gaza, coupé en deux selon l'armée israélienne

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - De violents combats font rage dans le nord de la bande de Gaza, que l'armée israélienne a affirmé avoir coupée en deux, dans la perspective d'y détruire le centre de commandement du mouvement islamiste palestinien Hamas, refusant de céder aux appels de plus en plus pressants à une trêve humanitaire.</p><p>"Nous frappons le Hamas, et nous progressons bastion après bastion, suivant notre plan, dans un effort systématique pour démanteler les capacités militaires du Hamas", a déclaré le porte-parole de l'armée israélienne, Jonathan Conricus sur la chaîne CNN dimanche soir.</p><p>Ces combats au sol s'accompagnent de "frappes significatives", selon l'armée israélienne - 2.500 depuis le 27 octobre -, pour déloger des combattants du Hamas retranchés dans un réseau de tunnels.</p><p>Ces bombardements touchent durement les civils, y compris dans le sud du territoire de 362 km2 où s'entassent 2,4 millions de Palestiniens, soumis aussi à un siège qui les prive d'eau, de nourriture et d'électricité depuis le 9 octobre - après déjà un blocus de plus de 16 ans, depuis l'arrivée au pouvoir en 2007 du Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p></p><p>- "Cela doit s'arrêter" -</p><p></p><p>Face à un bilan qui s'alourdit de jour en jour, les dirigeants des principales agences de l'ONU ont publié dimanche soir un rare communiqué commun pour exprimer leur indignation.</p><p>"Nous avons besoin d'un cessez-le-feu humanitaire immédiat.Cela fait 30 jours.Trop c'est trop.Cela doit cesser maintenant", ont-ils écrit, appelant aussi le Hamas à libérer les plus de 240 otages emmenés dans la bande de Gaza le 7 octobre après son attaque sur le sol israélien qui a déclenché la guerre.</p><p>Le dernier bilan officiel du ministère de la Santé du Hamas comptabilise 9.770 personnes tuées - dont la moitié sont des enfants - dans les bombardements israéliens contre Gaza depuis le début de la guerre.</p><p>En Israël, plus de 1.400 personnes ont péri, majoritairement des civils tués le 7 octobre, lors de l'attaque du Hamas, d'une violence et d'une ampleur inédites depuis la création d'Israël en 1948.Les sirènes d'alerte aux roquettes tirées depuis Gaza ont retenti plusieurs fois dimanche à Tel-Aviv et dans des villes proches du territoire palestinien, et plusieurs roquettes ont été interceptées selon l'armée. </p><p>Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, dont le pays est opposé à un cessez-le-feu qui avantagerait selon lui le Hamas, a répété dimanche "l'engagement des Etats-Unis pour la livraison d'une aide humanitaire vitale" à Gaza, lors d'une visite impromptue à Ramallah, en Cisjordanie occupée par Israël depuis 1967.</p><p>Antony Blinken a aussi appelé à l'arrêt des "violences des extrémistes" contre les Palestiniens en Cisjordanie, où la communauté internationale craint une extension du conflit.Plus de 150 Palestiniens y ont été tués par des tirs de soldats ou de colons israéliens depuis le 7 octobre, selon l'Autorité palestinienne.</p><p>Dimanche, devant M. Blinken, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a, lui, dénoncé "la guerre de génocide" menée selon lui par Israël à Gaza.</p><p></p><p>- "Position défensive" -</p><p></p><p>Selon Daniel Hagari, un autre porte-parole de l'armée israélienne, les troupes opérant dans Gaza l'ont coupé en deux: "Gaza sud et Gaza nord".</p><p>Au moins 30 soldats israéliens ont été tués depuis le début de l'opération terrestre, d'après l'armée.</p><p>"Nous permettons encore un passage pour les civils du nord de Gaza et de la ville de Gaza vers le sud", a ajouté M. Hagari alors que 300.000 à 400.000 personnes se trouveraient encore dans le nord.</p><p>"La situation est très difficile.Il n'y a pas de pain, pas d'eau, rien, même pas d'eau salée.On a vu des cadavres (sur la route), les enfants avaient très peur", raconte Zakaria Akel qui fuit avec sa famille vers le sud.</p><p>En près d'un mois, les bombardements israéliens ont provoqué d'immenses destructions à Gaza, et le déplacement de 1,5 million de personnes dans le territoire, selon l'ONU.</p><p>"On n'a rien pour fouiller et dégager les décombres donc les gens meurent et, nous, on ne peut que regarder", se lamente Saïd al-Najma, dans le camp de réfugiés de Maghazi, dans le centre de Gaza, où plus de 30 personnes ont été tuées dans un bombardement samedi soir, selon le Hamas.</p><p>"Je pleurais en voyant les enfants des autres mourir derrière mon appareil photo, aujourd'hui c'est moi qui ai perdu mes enfants", témoigne le photographe de presse Mohammed al-Aloul, qui y a perdu quatre enfants, quatre frères et plusieurs de ses neveux et nièces.</p><p>Au Liban, un journaliste a également perdu quatre membres de sa famille, dont trois enfants, dans une frappe israélienne contre la voiture dans laquelle ils circulaient.</p><p>Peu après, le Hezbollah libanais, pro-iranien et allié du Hamas, a annoncé avoir tiré des roquettes Katioucha sur Kiryat Shmona, dans le nord d'Israël, en représailles à ce "crime sauvage".</p><p>Alors que les échanges de tirs quotidiens à la frontière avec le Liban font craindre un débordement du conflit, M. Conricus a affirmé sur CNN que la position israélienne "a été très défensive.Nous n'avons fait que répondre aux attaques du Hezbollah".</p><p>Depuis le 7 octobre, 81 personnes ont péri du côté libanais, selon un décompte de l'AFP, dont 59 combattants du Hezbollah.Six soldats et deux civils ont été tués du côté israélien.</p><p></p><p>- Erdogan snobe Blinken -</p><p></p><p>Dans le sud de la bande de Gaza, près de la frontière avec l'Egypte, des centaines de milliers de personnes sont massées dans des conditions très précaires.</p><p>Cette frontière s'est ouverte partiellement le 21 octobre pour laisser transiter des convois humanitaires via le point de passage de Rafah. Au total, 451 camions l'ont traversé à la date de samedi, selon l'ONU.</p><p>Plusieurs centaines d'étrangers, de binationaux et de blessés (1.100 selon l'ONU) ont également pu quitter Gaza via Rafah la semaine dernière.Mais ces évacuations sont suspendues depuis samedi après qu'Israël a refusé d'autoriser l'évacuation de certains Palestiniens blessés, ont déclaré des responsables égyptiens et palestiniens.</p><p>Le roi de Jordanie a annoncé le largage tôt lundi matin d'une aide médicale d'urgence à Gaza, destinée à un hôpital de campagne jordanien."C'est notre devoir d'aider nos frères et sœurs blessés", a-t-il ajouté, louant "les membres intrépides de l'armée de l'air" jordanienne.</p><p>Dimanche, le président turc Recep Tayyip Erdogan a, lui, indiqué que son pays "travaillait en coulisses" avec ses alliés régionaux pour tenter de garantir un flux ininterrompu d'aide humanitaire à Gaza.</p><p>Dénonçant "le massacre immoral" à Gaza, il a coupé tout contact avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu et rappelé l'ambassadeur d'Ankara en Israël.Il a aussi décidé de ne pas rencontrer M. Blinken, attendu lundi à Ankara.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Ukraine: enquête ouverte après la mort d'une vingtaine de soldats victimes d'un missile russe

Description: <p>Kiev (Ukraine) (AFP) - Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a repoussé dimanche l'idée même de négociations avec Moscou, a annoncé qu'une enquête allait être menée sur la mort d'un groupe de soldat
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Ukraine: enquête ouverte après la mort d'une vingtaine de soldats victimes d'un missile russe

Description: <p>Kiev (Ukraine) (AFP) - Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a repoussé dimanche l'idée même de négociations avec Moscou, a annoncé qu'une enquête allait être menée sur la mort d'un groupe de soldats ukrainiens décimés par un tir de missile russe.</p><p>Vendredi, de nombreux soldats ukrainiens, réunis dans la région de Zaporijjia (sud du pays), ont péri quand leur groupe a été pris pour cible par un missile russe.</p><p>Selon les médias locaux, ils avaient été réunis pour une cérémonie de remise de décorations près de la ligne de front.</p><p>Selon le journal en ligne Ukrainska Pravda, une vingtaine de membres d'une brigade d'assaut ont péri. </p><p>L'AFP n'a pas été en mesure de vérifier immédiatement les circonstances de l'attaque. </p><p>"C'est une tragédie qui aurait pu être évitée", a déclaré le président Volodymyr Zelensky dans un message vidéo dimanche.Il a indiqué qu'une enquête allait être ouverte sur les circonstances de la frappe russe.</p><p>L'armée ukrainienne a confirmé qu'un certain nombre de soldats avaient été tués, sans préciser leur nombre. </p><p>"Le 3 novembre, l'ennemi a mené des attaques insidieuses en direction de Zaporijjia", a commenté samedi l'armée ukrainienne. </p><p>"Il a notamment tiré un missile Iskander-M sur le personnel de la 128e brigade d'assaut de montagne, tuant les soldats et causant des blessures de gravité diverses à des habitants de la région", a ajouté l'armée. </p><p>Un soldat ukrainien a écrit sur les réseaux sociaux que 22 personnes de la brigade avaient été tuées et qu'elles étaient réunies pour une cérémonie de remise de décorations.</p><p>Le ministère russe de la Défense a de son côté affirmé samedi avoir infligé de lourdes pertes à une unité ukrainienne dans la région de Zaporijjia, affirmant que jusqu'à trente soldats avaient été tués.</p><p></p><p>- Missiles sur un chantier naval -</p><p></p><p>Interrogé par la chaîne de télévision américaine NBC, le président Zelensky a par ailleurs assuré qu'il n'était "pas prêt" à des discussions avec la Russie, à moins que Moscou ne retire ses troupes d'Ukraine.</p><p>Les Etats-Unis "savent que je ne suis pas prêt à parler avec les terroristes, car leur parole ne vaut rien", a-t-il déclaré. </p><p>Le président ukrainien commentait des informations selon lesquelles des responsables américains et européens ont discuté avec son gouvernement de négociations pour mettre un terme à la guerre. </p><p>Il s'exprimait également après qu'un commandant ukrainien de haut rang a affirmé cette semaine que les deux armées se trouvaient prises au piège d'une guerre d'usure et de positions. </p><p>"Pour l'instant, je n'ai aucune relation avec les Russes, et ils connaissent ma position", a-t-il dit, en ajoutant qu"ils doivent quitter notre territoire, et ensuite seulement le monde pourra mettre en route la diplomatie".</p><p>Le conflit est dans une "situation difficile" mais pas dans une impasse, selon lui.</p><p>"Sur la ligne de front, ce n'est pas un secret, nous n'avons pas de défense aérienne", a-t-il rappelé."C'est pourquoi la Russie contrôle le ciel.S'ils contrôlent tout le ciel, nous ne pouvons pas avancer rapidement - jusqu'à ce que nous ayons une défense aérienne".</p><p>La ligne de front, longue de plus de mille kilomètres, n'a guère bougé depuis près d'un an malgré la contre-offensive que l'Ukraine mène depuis juin pour tenter de libérer les territoires occupés de l'Est et du Sud.</p><p>Dans le cadre de cette contre-offensive, les forces de Kiev ont gravement endommagé samedi, par des tirs de missiles longue portée, un chantier naval russe sur la côte Est de la péninsule de Crimée annexée par la Russie. </p><p>Ces tirs ont endommagé un navire et entraîné la chute de débris sur un quai, ont admis les autorités russes.</p><p>"Dans la soirée du 4 novembre, les forces armées ukrainiennes ont mené avec succès des frappes contre les infrastructures maritimes et portuaires du chantier naval Zaliv dans la ville temporairement occupée de Kertch", avait annoncé samedi l'armée ukrainienne.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Xi Jinping va recevoir Anthony Albanese pour sceller le dégel sino-australien

Description: <p>Pékin (AFP) - Le président chinois Xi Jinping va recevoir lundi à Pékin le Premier ministre australien Anthony Albanese, une rencontre symbole du dégel des relations diplomatiques après des années de tensions qui ont freiné
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Xi Jinping va recevoir Anthony Albanese pour sceller le dégel sino-australien

Description: <p>Pékin (AFP) - Le président chinois Xi Jinping va recevoir lundi à Pékin le Premier ministre australien Anthony Albanese, une rencontre symbole du dégel des relations diplomatiques après des années de tensions qui ont freiné les échanges commerciaux.</p><p>Le géant asiatique est le principal partenaire économique de Canberra.Mais les liens bilatéraux s'étaient fortement dégradés. </p><p>Le gouvernement australien de l'époque avait exclu en 2018 le groupe privé chinois Huawei du réseau 5G du pays et avait demandé en 2020 une enquête internationale sur les origines du Covid-19 - une initiative que Pékin avait jugée politiquement motivée car émanant d'un proche partenaire des Etats-Unis.</p><p>Les relations s'étaient également tendues en raison de différends sur de supposées opérations d'influence chinoises en Australie.</p><p>En réponse, la Chine avait imposé des droits de douane élevés sur des exportations australiennes clés telles que l'orge, le bœuf et le vin.</p><p>Pékin avait également cessé d'acheter en Australie d'importantes quantités de matières premières, dont le charbon, privant le pays de milliards de dollars de revenus.</p><p>Nombre des barrières tarifaires ont toutefois été progressivement levées depuis le retour des travaillistes et de M. Albanese au pouvoir en mai 2022.</p><p>La rencontre entre Xi Jinping et Anthony Albanese sera la première entre un président chinois et un Premier ministre australien depuis plus de sept ans.</p><p></p><p>- Sous-marins -</p><p></p><p>S'exprimant auprès des télévisions australiennes, Anthony Albanese a salué lundi les "signes prometteurs" d'une amélioration des relations.Il a fait état d'une "discussion plus constructive" avec Pékin et d'une "augmentation" des échanges commerciaux.</p><p>Mais malgré l'amorce d'un dégel, le Premier ministre australien avait précisé le mois dernier que les deux pays n'étaient pas alignés sur le plan stratégique.</p><p>"Nous sommes lucides à ce sujet.Nous sommes deux nations dont l'histoire, les valeurs et les systèmes politiques sont très différents", avait déclaré le dirigeant australien lors d'une visite à Washington.</p><p>La Chine critique par ailleurs vivement le pacte de sécurité "Aukus", signé par l'Australie avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni, qui ne cache pas sa volonté de contrer l'influence chinoise en Asie-Pacifique.</p><p>Ce pacte comprend notamment la livraison à Canberra de sous-marins à propulsion nucléaire.Pékin y voit une menace pour sa sécurité mais aussi un accord qui contrevient aux règles de non-prolifération nucléaire.</p><p>Les réunions de cette semaine entre Anthony Albanese et les responsables chinois permettront à Pékin de se présenter comme un "partenaire bienveillant" accueillant un ami revenant dans le droit chemin, estime Courtney Fung, analyste chez Asia Society Australia, un groupe de réflexion dédié à l'Asie.</p><p>"La Chine ne voudra pas s'attarder sur les critiques concernant sa coercition économique ou sa diplomatie des otages", affirme-t-elle à l'AFP.</p><p></p><p>- "Le bon choix" -</p><p></p><p>La Chine a libéré le mois dernier la journaliste australienne Cheng Lei, qui travaillait pour la télévision publique chinoise CGTN et était détenue depuis plus de trois ans car accusée de "divulgation de secrets d'Etat à l'étranger". </p><p>Sa libération a ravivé les espoirs des fils de l'écrivain australien Yang Jun, emprisonné en Chine depuis 2019, qui ont demandé mercredi au Premier ministre australien d'évoquer le sort de leur père lors de son voyage à Pékin.</p><p>La Chine va vouloir présenter cette visite d'Anthony Albanese comme une reconnaissance par l'Australie de ses erreurs passées, juge Yun Sun, chercheuse au Stimson Center, établi à Washington. </p><p>"Elle va présenter M. Albanese comme (un dirigeant) étant du bon côté de l'histoire et faisant le bon choix pour le bien de l'économie (australienne), en particulier pour les entreprises tournées vers l'export, dont le secteur du vin", souligne-t-elle.</p><p>"C'est la manière dont la Chine va présenter les choses."</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Antony Blinken en Turquie pour tenter d'apaiser la colère d'Ankara

Description: <p>Ankara (AFP) - Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken arrive en Turquie lundi pour tenter d'apaiser la colère de l'un des alliés les plus stratégiques mais les plus difficiles de Washington, en pleine guer
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Antony Blinken en Turquie pour tenter d'apaiser la colère d'Ankara

Description: <p>Ankara (AFP) - Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken arrive en Turquie lundi pour tenter d'apaiser la colère de l'un des alliés les plus stratégiques mais les plus difficiles de Washington, en pleine guerre à Gaza.</p><p>Cette première visite de M. Blinken en Turquie depuis qu'Israël est entré en guerre contre le Hamas, en représailles à l'attaque perpétrée par les combattants du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre, intervient alors que la colère contre Israël et l'Occident se fait entendre dans les rues de Turquie et dans le palais du président Recep Tayyip Erdogan.</p><p>La police turque a fait usage de gaz lacrymogènes et de canons à eau pour disperser des centaines de manifestants qui s'étaient rassemblés dimanche devant une base aérienne abritant des forces américaines dans le sud-est de la Turquie. </p><p>Le président Erdogan a pour sa part choisi de se rendre lundi dans une région reculée du nord-est du pays, une décision qui ressemble à un camouflet adressé à M. Blinken.</p><p>Le chef de la diplomatie américaine doit ainsi rencontrer son homologue turc, le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan, pour discuter de la guerre entre Israël et le Hamas.</p><p>Les entretiens de M. Blinken avec M. Fidan auraient été difficiles avant même qu'Israël ne lance des bombardements incessants et une campagne terrestre visant à éradiquer le Hamas à Gaza.</p><p>Au moins 9.770 personnes ont été tués dont la moitié des enfants, selon le gouvernement du Hamas, dans les bombardements israéliens dévastateurs dans la bande de Gaza depuis le début de l'offensive israélienne.</p><p>L'opération a débuté après que des combattants du Hamas ont tué plus de 1.400 personnes et emmené plus de 240 personnes dans la bande de Gaza qu'ils contrôlent, d'après les autorités israéliennes, lors de l'attaque la plus meurtrière de l'histoire d'Israël.</p><p>Cette guerre menace d'avoir d'importantes répercussions sur les relations entre Washington et la Turquie, à la fois membre de l'Otan et impliquée dans les conflits du Moyen-Orient.</p><p></p><p>- "Larmes de crocodile" -</p><p></p><p>Washington est impatient de voir le Parlement turc donner son feu vert à l'adhésion de la Suède à l'Otan, pour l'instant bloquée.</p><p>Les Etats-Unis ont également renforcé les sanctions à l'encontre des personnes et des entreprises turques soupçonnées d'aider la Russie à échapper aux sanctions et à importer des équipements utilisés dans son effort de guerre contre l'Ukraine.</p><p>Ankara n'apprécie pas que le Congrès américain retarde l'approbation d'un accord soutenu par le président Joe Biden qui vise à moderniser l'armée de l'air turque avec des avions de chasse F-16.</p><p>La Turquie a également, depuis longtemps, des réserves sur le soutien américain aux forces kurdes en Syrie qui ont mené la lutte contre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI), qu'Ankara considère comme affiliés au mouvement kurde du PKK, interdit en Turquie.</p><p>Ankara a intensifié les frappes aériennes contre les groupes armés kurdes en Syrie et en Irak en représailles à un attentat perpétré en octobre dans la capitale turque, revendiqué par le PKK.</p><p>La visite de M. Blinken fait suite à une tournée éclair au Moyen-Orient, au cours de laquelle il s'est rendu en Cisjordanie pour s'entretenir avec le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, dimanche.</p><p>Le diplomate américain a dû faire face à un concert d'appels arabes en faveur d'un cessez-le-feu.Israël affirme qu'il pourrait accepter une pause humanitaire pour permettre l'acheminement d'une aide supplémentaire uniquement à condition que le Hamas libère tous ses otages. </p><p>M. Blinken a soutenu la position israélienne tout en essayant d'assurer aux acteurs régionaux que Washington s'attachait à soulager les souffrances de la population civile à Gaza.</p><p>Dimanche, M. Erdogan a indiqué que son pays "travaillait en coulisses" avec ses alliés régionaux pour tenter de garantir un flux ininterrompu d'aide humanitaire à Gaza.</p><p>Mais il a coupé tous contacts avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu et rappelé l'ambassadeur d'Ankara en Israël en signe de protestation.</p><p>Le président turc a également accusé l'Occident d'appliquer une politique de deux poids deux mesures dans la région et de perdre son autorité morale.</p><p>"Ceux qui ont versé des larmes de crocodile pour les civils tués lors de la guerre entre l'Ukraine et la Russie assistent aujourd'hui tranquillement au meurtre de milliers d'enfants innocents", a déclaré M. Erdogan le mois dernier.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Donald Trump au tribunal, pour témoigner au procès civil qui menace son empire immobilier

Description: <p>New York (AFP) - Donald Trump est attendu lundi au tribunal de New York pour se défendre lors d'un procès civil à hauts risques pour son empire immobilier, le premier d'une longue série de rendez-vous judiciaires qui b
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Donald Trump au tribunal, pour témoigner au procès civil qui menace son empire immobilier

Description: <p>New York (AFP) - Donald Trump est attendu lundi au tribunal de New York pour se défendre lors d'un procès civil à hauts risques pour son empire immobilier, le premier d'une longue série de rendez-vous judiciaires qui bouleverse son chemin vers un éventuel retour à la Maison Blanche.</p><p>A 10H00 (15H00 GMT), le tempétueux milliardaire de 77 ans va s'asseoir à la gauche de son juge, Arthur Engoron, qu'il a affublé de tous les noms - "voyou", "dérangé", "haineux" - depuis l'ouverture du procès le 2 octobre.De son côté, le magistrat de 74 ans aux cheveux blancs légèrement ébouriffés lui a adressé deux amendes de 5.000 et 10.000 dollars pour s'en être pris à sa greffière.</p><p>Sous la grande fresque murale aux couleurs un peu passées célébrant l'adoption d'une "Charte des libertés" en 1683, l'ancien président des Etats-Unis doit prêter serment, comme ses deux enfants Donald Jr et Eric il y a quelques jours, et être interrogé par l'un des adjoints de la procureure générale de l'Etat de New York Letitia James.</p><p>Après trois ans d'investigations, l'élue démocrate a intenté un procès au civil contre l'état major de la Trump Organization, accusant les Trump père et fils d'avoir gonflé de manière colossale les actifs du groupe - une myriade de sociétés gérant des gratte-ciel, hôtels et résidences de luxes ou golfs dans le monde entier - pour décrocher de meilleurs prêts bancaires et des conditions d'assurance plus favorables.</p><p>Elle réclame 250 millions de dollars d'amende et des interdictions de diriger des entreprises pour le milliardaire républicain et ses enfants.</p><p>Entendu deux fois durant l'enquête, Donald Trump avait dénoncé, en préambule de sa première déposition le 10 août 2022, "la plus grande chasse aux sorcières dans l'histoire de notre pays", avant de garder le silence.</p><p>Lors de sa deuxième audition, le 13 avril 2023, il avait réfuté toute fraude, assurant que les banques "avaient gagné beaucoup d'argent".</p><p></p><p>- "Fraudes répétées" -</p><p></p><p>Le procès est mal engagé pour la famille Trump: quelques jours avant son ouverture, le juge a estimé que le parquet général de l'Etat de New York présentait "des preuves concluantes qu'entre 2014 et 2021, les prévenus ont surévalué les actifs" du groupe de "812 millions (à) 2,2 milliards de dollars" selon les années, dans les chiffres inscrits sur les états financiers annuels de Donald Trump.</p><p>En conséquence de "fraudes répétées", il a ordonné la liquidation des sociétés gérant ces actifs, comme la Trump Tower sur la 5e Avenue de New York ou le gratte-ciel de style néo-gothique et bientôt centenaire du 40 Wall Street.En d'autres termes, si la décision, suspendue en appel, était appliquée, le milliardaire républicain perdrait le contrôle d'une partie de son empire immobilier, lui qui s'était lancé en politique sur son image de bâtisseur à succès.</p><p>Depuis un mois, Donald Trump, qui n'encourt pas la prison dans cette affaire civile, a assisté régulièrement aux débats, profitant de ses venues pour se poser en victime d'une machination judiciaire devant les caméras.Des thèses reprises le soir même sur la plupart des médias prisés par les conservateurs, comme Fox News.</p><p>Sur le fond du dossier, ses avocats réfutent toute fraude, arguant que des évaluations immobilières sont forcément subjectives et que les banques prêteuses n'ont pas perdu un dollar.</p><p>Ce procès n'est qu'une des premières épreuves judiciaires qui attendent Donald Trump, inculpé au pénal dans quatre autres affaires.Il doit notamment comparaître à partir de mars 2024 devant la justice fédérale à Washington pour ses tentatives présumées illégales d'inverser le résultat de l'élection de 2020.</p><p>Pour l'instant, ses inculpations n'ont pas affecté sa domination sur ses concurrents républicains dans les sondages.Dimanche, un an jour pour jour avant la présidentielle, un sondage New York Times/Siena College l'a aussi donné gagnant face à Joe Biden dans cinq Etats clés (Nevada, Géorgie, Arizona, Michigan, Pennsylvanie) remportés par le démocrate en 2020.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Bombardements israéliens intenses à Gaza en pleine mission régionale de Blinken

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a livré dimanche des combats acharnés au Hamas palestinien et mené des frappes meurtrières intenses dans la bande de Gaza, en pleine tournée régional
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Bombardements israéliens intenses à Gaza en pleine mission régionale de Blinken

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a livré dimanche des combats acharnés au Hamas palestinien et mené des frappes meurtrières intenses dans la bande de Gaza, en pleine tournée régionale du secrétaire d'Etat américain Antony Blinken axée sur l'aide humanitaire à la population palestinienne assiégée.</p><p>Près de 10.000 personnes ont été tuées dont la moitié des enfants, selon le gouvernement du Hamas, dans les bombardements israéliens dévastateurs dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, déclenchée le 7 octobre par une attaque du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien, d'une violence et d'une ampleur inédites depuis la création d'Israël en 1948.</p><p>Plus de 1.400 personnes ont péri en Israël, majoritairement des civils tués ce jour-là par les commandos du Hamas qui ont en outre enlevé et emmené plus de 240 personnes dans la bande de Gaza qu'ils contrôlent, d'après les autorités.</p><p>Israël a juré "d'anéantir" le Hamas et le Premier ministre Benjamin Netanyahu s'oppose à toute pause dans la guerre tant que les otages n'auront pas été libérés.</p><p>Son armée pilonne sans cesse depuis le 7 octobre le petit territoire assiégé où vivent 2,4 millions d'habitants dans une situation humanitaire catastrophique.L'armée y mène en parallèle depuis le 27 octobre des opérations terrestres face à des combattants du Hamas retranchés dans un réseau de tunnels.</p><p>En soirée, le gouvernement du Hamas a affirmé que l'armée menait "d'intenses bombardements" autour de plusieurs hôpitaux, dont l'hôpital al-Shifa, le plus grand de la bande de Gaza, où l'internet et les lignes téléphoniques avaient été coupés peu auparavant.</p><p>Lors d'une nouvelle mission dans la région, Antony Blinken est arrivé en soirée à Bagdad après des visites à Ramallah en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, et à Chypre.</p><p></p><p>- "Les enfants avaient très peur" -</p><p></p><p>A Ramallah, il a mis en garde contre le "déplacement forcé" des civils palestiniens à Gaza, après que l'armée israélienne a appelé maintes fois les Palestiniens à évacuer le nord du territoire, où les combats sont les plus intenses, vers le sud.</p><p>Selon son porte-parole, il a réaffirmé "l'engagement des Etats-Unis pour la livraison d'une aide humanitaire vitale et la reprise des services essentiels à Gaza", où Israël a coupé les livraisons en eau, en électricité et en nourriture.</p><p>En face, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a dénoncé "la guerre de génocide" menée selon lui par Israël.</p><p>A Chypre, M. Blinken a discuté avec le président Nikos Christodoulides de la création "d'un couloir maritime", proposé par l'île de Méditerranée orientale afin de fournir une assistance humanitaire à Gaza.</p><p>Antony Blinken a aussi réclamé l'arrêt "des violences des extrémistes" en Cisjordanie, où plus de 150 Palestiniens, selon l'Autorité palestinienne, ont été tués par des tirs de soldats ou de colons israéliens depuis le 7 octobre.</p><p>Dimanche, malgré de multiples appels à une trêve, des combats acharnés se sont poursuivis entre les soldats israéliens et le Hamas dans la bande de Gaza, où Israël a affirmé avoir frappé 2.500 cibles depuis le 27 octobre.</p><p>"La situation est très difficile.Il n'y a pas de pain, pas d'eau, rien, même pas d'eau salée.On a vu des cadavres (sur la route), les enfants avaient très peur.La situation était très effrayante", a raconté Zakaria Akel qui fuyait avec sa famille vers le sud de la bande de Gaza.</p><p></p><p>- Internet coupé -</p><p>Les lignes téléphoniques et d'internet à Gaza ont été coupées par Israël, pour la troisième fois depuis le 7 octobre, selon l'opérateur palestinien Paltel.</p><p>Peu après ce black-out, l'armée israélienne a bombardé de manière intense Gaza-ville et d'autres zones du nord du territoire palestinien, selon le Hamas.Les déflagrations étaient entendues jusqu'à Rafah à l'extrême sud du territoire, selon un journaliste de l'AFP sur place.</p><p>L'armée israélienne, accusant de nouveau le Hamas d'utiliser les hôpitaux dans la guerre, a rendu publiques des images montrant, entre autres selon elle, des membres du Hamas tirant depuis un hôpital de Gaza.Le Hamas a catégoriquement nié.</p><p>Des images diffusées dans la journée par l'armée ont montré des soldats, accompagnés de chars et de bulldozers, patrouillant dans les décombres ou le long du littoral méditerranéen de la bande de Gaza.</p><p>Au moins 29 soldats ont été tués depuis le début de l'opération terrestre, d'après l'armée.</p><p>Israël a annoncé avoir "intensifié" ses opérations après avoir encerclé jeudi la ville de Gaza, dans le nord, afin d'y détruire le "centre" du Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël. </p><p></p><p>- Pas d'évacuations -</p><p>Dans la nuit, un bombardement a fait 45 morts, selon le Hamas, en majorité des femmes et des enfants, dans le camp de réfugiés de Maghazi.</p><p>En quatre semaines, les bombardements israéliens ont provoqué d'immenses destructions à Gaza et entraîné, selon l'ONU, le déplacement de 1,5 million de personnes.</p><p>Israël a placé depuis le 9 octobre ce territoire pauvre, très densément peuplé, de 362 kilomètres carrés en état de "siège complet", alors qu'il était déjà soumis à un blocus israélien depuis 2007.</p><p>D'après un responsable américain, 350.000 à 400.000 personnes se trouveraient encore dans le nord tandis que des centaines de milliers d'autres sont massées dans le sud, près de la frontière avec l'Egypte.</p><p>Cette frontière s'est ouverte partiellement depuis le 21 octobre pour laisser transiter des convois humanitaires via le point de passage de Rafah. Au total, 450 camions avaient traversé la frontière samedi, selon l'ONU, qui réclame une aide plus massive.</p><p>Plusieurs centaines de blessés palestiniens, d'étrangers et de binationaux ont également pu quitter Gaza vers l'Egypte ces derniers jours.Mais aucune évacuation n'a eu lieu dimanche, selon des responsables égyptien et palestinien.</p><p>Les tensions sont très vives aussi dans le nord d'Israël, à la frontière avec le sud du Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne et le mouvement Hezbollah notamment, un allié du Hamas.</p><p>Dimanche, quatre membres de la famille d'un journaliste libanais à bord d'une voiture, parmi lesquels trois enfants, ont été tués dans une frappe israélienne dans le sud du Liban, selon un média d'Etat.</p><p>Depuis le 7 octobre, 81 personnes ont péri du côté libanais, selon un décompte de l'AFP, dont 59 combattants du Hezbollah.Six soldats et un civil ont été tués du côté israélien.</p><p>Antony Blinken, qui s'était également rendu en Israël et en Jordanie, est encore attendu en Turquie, où le président Recep Tayyip Erdogan a décidé de rompre tout contact avec Benjamin Netanyahu pour protester contre l'offensive israélienne à Gaza.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Frappes israéliennes intenses à Gaza en pleine tournée de Blinken

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a annoncé dimanche une campagne de frappes "significatives" dans la bande de Gaza qu'elle a coupée en deux, en pleine tournée régionale d
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Frappes israéliennes intenses à Gaza en pleine tournée de Blinken

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a annoncé dimanche une campagne de frappes "significatives" dans la bande de Gaza qu'elle a coupée en deux, en pleine tournée régionale du secrétaire d'Etat américain Antony Blinken axée sur l'aide humanitaire à la population palestinienne assiégée.</p><p>Près de 10.000 personnes ont été tuées dont la moitié des enfants, selon le gouvernement du Hamas, dans les bombardements israéliens dévastateurs dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, déclenchée le 7 octobre par une attaque du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien, d'une violence et d'une ampleur inédites depuis la création d'Israël en 1948.</p><p>Plus de 1.400 personnes ont péri en Israël, majoritairement des civils tués ce jour-là par les commandos du Hamas qui ont en outre enlevé et emmené plus de 240 personnes dans la bande de Gaza qu'ils contrôlent, d'après les autorités.</p><p>Israël a juré "d'anéantir" le Hamas et le Premier ministre Benjamin Netanyahu s'est dit opposé à toute pause dans la guerre tant que les otages n'auront pas été libérés."Nous continuerons (l'offensive) jusqu'à remporter la victoire.Nous n'avons pas d'autre alternative", a dit M. Netanyahu.</p><p>Son armée pilonne sans cesse depuis le 7 octobre le petit territoire assiégé où vivent 2,4 millions d'habitants dans une situation humanitaire catastrophique, et y mène depuis le 27 octobre des opérations terrestres face à des combattants du Hamas retranchés dans un réseau de tunnels.</p><p>"Des frappes significatives sont maintenant en cours" dans la bande de Gaza et "elles se poursuivront cette nuit et dans les jours à venir", a déclaré dimanche soir le porte-parole de l'armée, Daniel Hagari, affirmant que les troupes opérant dans le territoire palestinien l'avait coupé en deux: "Gaza sud et Gaza nord".</p><p>Le gouvernement du Hamas a affirmé que l'armée menait "d'intenses bombardements" autour de plusieurs hôpitaux, dont l'hôpital al-Shifa, le plus grand de la bande de Gaza, où internet et les lignes téléphoniques ont été coupés peu avant.</p><p></p><p>- "Les enfants avaient très peur" -</p><p></p><p>Lors d'une nouvelle mission dans la région, Antony Blinken est arrivé en soirée à Bagdad après des visites à Ramallah en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, et à Chypre.</p><p>A Ramallah, il a mis en garde contre le "déplacement forcé" des civils palestiniens à Gaza, après que l'armée israélienne a appelé maintes fois les Palestiniens à évacuer le nord du territoire, où les combats sont les plus intenses, vers le sud.</p><p>Selon son porte-parole, il a réaffirmé "l'engagement des Etats-Unis pour la livraison d'une aide humanitaire vitale et la reprise des services essentiels à Gaza", où Israël a coupé les livraisons en eau, en électricité et en nourriture.</p><p>En face, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a dénoncé "la guerre de génocide" menée selon lui par Israël dans la bande de Gaza.</p><p>A Chypre, M. Blinken a discuté avec le président Nikos Christodoulides de la création "d'un couloir maritime", proposé par l'île de Méditerranée orientale afin de fournir une assistance humanitaire à Gaza.</p><p>Antony Blinken a aussi réclamé l'arrêt "des violences des extrémistes" en Cisjordanie, où plus de 150 Palestiniens, selon l'Autorité palestinienne, ont été tués par des tirs de soldats ou de colons israéliens depuis le 7 octobre.</p><p>Dimanche, malgré de multiples appels à une trêve, des combats acharnés se sont poursuivis entre les soldats israéliens et le Hamas dans la bande de Gaza, où Israël a affirmé avoir frappé 2.500 cibles depuis le 27 octobre.</p><p>"La situation est très difficile.Il n'y a pas de pain, pas d'eau, rien, même pas d'eau salée.On a vu des cadavres (sur la route), les enfants avaient très peur.La situation était très effrayante", a raconté Zakaria Akel qui fuyait avec sa famille vers le sud de la bande de Gaza.</p><p>- Internet coupé -</p><p></p><p>Les lignes téléphoniques et d'internet à Gaza ont été coupées par Israël, pour la troisième fois depuis le 7 octobre, selon l'opérateur palestinien Paltel.</p><p>Peu après ce black-out, l'armée israélienne a bombardé de manière intense Gaza-ville et d'autres zones du nord du territoire palestinien.Les déflagrations étaient tellement puissantes qu'elles étaient entendues jusqu'à Rafah à l'extrême sud du territoire, selon un journaliste de l'AFP sur place.</p><p>L'armée israélienne, accusant de nouveau le Hamas d'utiliser les hôpitaux dans la guerre, a rendu publiques des images montrant, entre autres selon elle, des membres du Hamas tirant depuis un hôpital de Gaza.Le Hamas a catégoriquement nié.</p><p>Des images diffusées dans la journée par l'armée ont montré des soldats, accompagnés de chars et de bulldozers, patrouillant dans les décombres ou le long du littoral méditerranéen de la bande de Gaza.</p><p>Au moins 29 soldats ont été tués depuis le début de l'opération terrestre, d'après l'armée.</p><p>Israël a annoncé avoir achevé d'encercler la ville de Gaza, dans le nord, afin d'y détruire le "centre" du Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël. </p><p></p><p>- Pas d'évacuations -</p><p></p><p>Dans la nuit, un bombardement israélien a fait 45 morts, selon le Hamas, en majorité des femmes et des enfants, dans le camp de réfugiés de Maghazi.</p><p>En quatre semaines, les bombardements israéliens ont provoqué d'immenses destructions à Gaza et entraîné, selon l'ONU, le déplacement de 1,5 million de personnes.</p><p>Israël a placé depuis le 9 octobre ce territoire pauvre, très densément peuplé, de 362 kilomètres carrés en état de "siège complet", alors qu'il était déjà soumis à un blocus israélien depuis 2007.</p><p>D'après un responsable américain, 350.000 à 400.000 personnes se trouveraient encore dans le nord tandis que des centaines de milliers d'autres sont massées dans le sud, près de la frontière avec l'Egypte.</p><p>Cette frontière s'est ouverte partiellement le 21 octobre pour laisser transiter des convois humanitaires via le point de passage de Rafah. Au total, 450 camions avaient traversé la frontière samedi, selon l'ONU, qui réclame une aide plus massive.</p><p>Plusieurs centaines de blessés palestiniens, d'étrangers et de binationaux ont également pu quitter Gaza vers l'Egypte ces derniers jours.Mais aucune évacuation n'a eu lieu dimanche, selon des responsables égyptien et palestinien.</p><p>Les tensions sont très vives aussi dans le nord d'Israël, à la frontière avec le sud du Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne et le mouvement Hezbollah notamment, un allié du Hamas.</p><p>Dimanche, quatre membres de la famille d'un journaliste libanais à bord d'une voiture, parmi lesquels trois enfants, ont été tués dans une frappe israélienne dans le sud du Liban, selon un média d'Etat.</p><p>Depuis le 7 octobre, 81 personnes ont péri du côté libanais, selon un décompte de l'AFP, dont 59 combattants du Hezbollah.Six soldats et un civil ont été tués du côté israélien.</p><p>Antony Blinken, qui s'était également rendu en Israël et en Jordanie, est encore attendu en Turquie, où le président Recep Tayyip Erdogan a décidé de rompre tout contact avec Benjamin Netanyahu.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

A un an de la présidentielle, les sondages accablent Biden

Description: <p>Washington (AFP) - A un an jour pour jour de la présidentielle de 2024, plusieurs sondages accablent Joe Biden, en le montrant distancé par son rival Donald Trump, et déconnecté d'une opinion publique américaine profondém
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A un an de la présidentielle, les sondages accablent Biden

Description: <p>Washington (AFP) - A un an jour pour jour de la présidentielle de 2024, plusieurs sondages accablent Joe Biden, en le montrant distancé par son rival Donald Trump, et déconnecté d'une opinion publique américaine profondément pessimiste.</p><p>Un sondage publié dimanche par le New York Times, donne le président américain perdant face à Donald Trump, favori de la primaire républicaine, dans cinq Etats clés sur six, et en perte de vitesse auprès des jeunes comme des minorités.</p><p>En 2020, Joe Biden avait arraché la victoire dans chacun de ces "swing states", des Etats qui "balancent" entre l'un et l'autre camp.</p><p>Mais aujourd'hui, selon cette enquête d'opinion, le milliardaire républicain de 77 ans domine son adversaire démocrate de 80 ans dans les intentions de vote au Nevada, en Géorgie, en Arizona, au Michigan et en Pennsylvanie.Ne resterait à Joe Biden que le Wisconsin.</p><p>"Ce qu'il faut vraiment retenir?Dans un an, le peuple américain va virer +Joe Biden-la- Crapule+ et recruter le président Donald Trump pour rendre sa grandeur à l'Amérique", a commenté la campagne du républicain dans un communiqué au ton triomphant.</p><p>Un autre sondage commandé par la chaîne CBS donne Donald Trump en tête des intentions de vote générales, avec 51% contre 48% pour Joe Biden. </p><p>- Obama 2012 -</p><p></p><p>"Nous gagnerons en 2024 en nous mettant au travail tête baissée, pas en nous affolant pour un sondage", a répliqué Kevin Munoz, porte-parole de campagne de Joe Biden, en relativisant la portée de sondages réalisés un an à l'avance.</p><p>Il a pris pour exemple l'ancien président Barack Obama, promis à une cuisante défaite, et finalement réélu aisément un an plus tard.</p><p>Mais selon le stratège David Axelrod, qui a justement piloté cette campagne victorieuse de 2012, le camp démocrate a aujourd'hui de quoi ressentir "une inquiétude légitime".</p><p>Et d'asséner, sur le réseau social X: si Joe Biden "reste en course, il sera le candidat du Parti démocrate.Mais il lui faut décider si c'est sage; s'il se présente dans son intérêt à lui, ou dans celui du pays." </p><p>- Pessimisme -</p><p>Les sondages publiés dimanche révèlent que le président octogénaire n'arrive pas à réduire le fossé qui semble le séparer de l'opinion publique américaine.</p><p>Selon le sondage CBS, 73% des Américains estiment que leur pays va mal.</p><p>Une enquête d'opinion de la chaîne ABC donne même 76% des Américains persuadés que leur pays va dans la mauvaise direction. </p><p>Ils sont 67% à penser la même chose dans le sondage déjà cité du New York Times, qui décompte par ailleurs 71% d'électeurs convaincus que Joe Biden "est trop vieux pour être un président efficace".</p><p>L'âge de Donald Trump préoccupe généralement moins les électeurs.</p><p>L'opinion publique reste donc imperméable au discours volontariste de Joe Biden, persuadé d'être le mieux placé pour battre à nouveau Donald Trump.</p><p>- Gaza -</p><p>Ses concitoyens sont inquiets pour leur pouvoir d'achat, rongé par l'inflation, et redoutent pour certains de voir les Etats-Unis entraînés dans une guerre à l'étranger.</p><p>Joe Biden répète lui qu'il n'a "jamais été aussi optimiste" pour l'Amérique, en vantant l'économie robuste et les solides alliances internationales qu'il a forgées.</p><p>Les experts assurent généralement que les questions de politique étrangère, justement, ne jouent pas un grand rôle dans les décisions électorales des Américains.</p><p>Mais le soutien de l'opinion publique à l'Ukraine pourrait s'éroder, faute de succès militaires conséquents.</p><p>Et la manière dont Joe Biden s'est positionné face à la guerre entre Israël et le Hamas indigne nombre de jeunes électeurs, ainsi que les Américains d'origine arabe, deux électorats qui lui étaient jusqu'ici plutôt favorables.</p><p>Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées samedi à Washington, appelant à un "cessez-le-feu" immédiat dans la bande de Gaza, et critiquant pour certains "Joe le génocidaire".</p><p>Le démocrate a martelé le "droit" et le "devoir" d'Israël de se défendre.Il rejette jusqu'ici les appels à un cessez-le-feu, mais assure oeuvrer pour une "pause" humanitaire.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

«Face à la mort»: un prisonnier devenu bourreau au Bangladesh

Description: <p>Keraniganj (Bangladesh) (AFP) - Quand Shahjahan Bouya a été incarcéré, il n'avait tué qu'un seul homme.A sa libération des décennies plus tard, il en avait exécuté des dizaines.Il était devenu le plus actif des b
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«Face à la mort»: un prisonnier devenu bourreau au Bangladesh

Description: <p>Keraniganj (Bangladesh) (AFP) - Quand Shahjahan Bouya a été incarcéré, il n'avait tué qu'un seul homme.A sa libération des décennies plus tard, il en avait exécuté des dizaines.Il était devenu le plus actif des bourreaux du Bangladesh. </p><p>A chaque exécution, il était récompensé par un repas spécial composé de bœuf, de poulet et de riz pilaf parfumé, plus quelques mois de réduction de sa peine de 42 ans d'emprisonnement.Il a été remis en liberté au début de l'année.</p><p>"Certains meurent et d'autres festoient", observe ce moustachu de 70 ans, encore plein de force, "voilà le tableau de la prison". </p><p>Au Bangladesh, numéro trois mondial pour le nombre de condamnations à mort selon Amnesty International, les prisonniers sont eux-mêmes chargés des exécutions par pendaison. </p><p>Révolutionnaire marxiste instruit, Shahjahan Bouya a rejoint dans les années 1970 les rebelles Sarbahar qui tentaient de renverser le gouvernement de l'époque, le jugeant à la solde de l'Inde voisine. </p><p>M. Bouya a été condamné pour la mort en 1979 d'un camionneur dans des échanges de tirs avec la police. </p><p>En détention, pendant les douze ans qu'a duré le procès, le traitement de "première classe" réservé aux bourreaux a attiré son attention, en voyant l'un d'eux se faire masser par quatre détenus.</p><p>"Un bourreau a tellement de pouvoir", a-t-il pensé.Et il s'est porté volontaire.</p><p>Sa première pendaison, à la fin des années 1980, reste gravée dans sa mémoire.Il assistait alors un bourreau et se souvient du condamné qui "récitait calmement une Kalima", profession de foi islamique, "sans une larme".</p><p></p><p>- "Face à la mort" -</p><p></p><p>Une fois la demande de grâce présidentielle rejetée, un condamné à mort peut être pendu à tout moment.Mais le bourreau en est informé plusieurs jours à l'avance.</p><p>M. Bouya lubrifiait alors sa corde, puis il testait le mécanisme d'ouverture de la trappe.</p><p>La famille du condamné était convoquée pour les adieux.Puis de l'eau chaude parfumée aux herbes était apportée pour la toilette du prisonnier, avec des vêtements blancs et le dernier repas de son choix.</p><p>Un religieux musulman venait prier avec lui pour le pardon de ses péchés.Une minute après minuit, raconte le bourreau, "nous menottions le prisonnier par derrière et lui bandions les yeux avec un masque noir.Ensuite, nous l'emmenions à la potence, lui glissions le nœud coulant autour du cou et lui demandions de réciter la Kalima".</p><p>"Quand le directeur de la prison baissait son mouchoir, je tirais sur le levier", explique-t-il. </p><p>Il parlait rarement au condamné."Face à la mort, que peut-il ressentir?", dit-il."Il sait qu'il quitte le monde."</p><p></p><p>- "Un autre aurait fait le travail" -</p><p></p><p>Les autorités pénitentiaires estiment que M. Bouya a mené 26 exécutions, mais lui en a compté 60.</p><p>Parmi les condamnés passés entre ses mains figurent des officiers de l'armée incriminés dans le coup d'État de 1975 et le meurtre du dirigeant fondateur du pays, père de l'actuelle Première ministre Sheikh Hasina. </p><p>En 2007, il a pendu Siddique Islam, alias Bangla Bhai, un dirigeant islamiste de l'organisation interdite Jamaat-ul-Mujahideen Bangladesh qui avait commis une série d'attentats à la bombe à l'échelle nationale. </p><p>Le bourreau a également exécuté six dirigeants de l'opposition, dont cinq issus du plus grand parti islamiste du pays, condamnés pour crimes de guerre commis pendant la guerre d'indépendance en 1971. </p><p>Les défenseurs des droits humains jugent profondément défectueux le système pénal du Bangladesh, mais M. Bouya rejette leurs critiques, même s'il estime qu'au moins trois des personnes qu'il a exécutées étaient innocentes. </p><p>"Si je ne les avais pas pendues, quelqu'un d'autre aurait fait le travail", fait-il valoir. </p><p></p><p>- "Jamais seul" -</p><p></p><p>Désormais libre,  Shahjahan Bouya loue une pièce dans un quartier modeste de Keraniganj, en banlieue de Dacca.</p><p>Il montre fièrement un petit morceau de cette corde qui a pendu tant de condamnés."Certains croient qu'il a un pouvoir extraordinaire", dit-il. </p><p>En prison, il partageait sa cellule avec une vingtaine de détenus et les lumières étaient toujours allumées.S'il se réveillait durant la nuit, certains discutaient ou jouaient aux cartes.</p><p>"Nous discutions, je n'étais jamais seul", raconte-t-il, désormais "je garde une faible lumière allumée, car je ne peux pas dormir dans l'obscurité".</p><p>Il a abandonné le marxisme et s'est tourné vers l'islam en prison.Il rêve d'un pèlerinage dans la ville sainte de la Mecque, en Arabie Saoudite. </p><p>"Je n'ai qu'un petit souhait: accomplir la Omra (petit pèlerinage, ndlr) avant ma mort", confie-t-il, "le reste dépend de ce qu'Allah donne."</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Les villageois népalais incinèrent leurs proches après le séisme meurtrier

Description: <p>Jajarkot (Népal) (AFP) - Les gémissements de Prem Kala Kami, huit ans, résonnent à Chiuri, village reculé du Népal: l'enfant s'apprête à incinérer ses parents et deux de ses frères, tués dans un violent séisme.
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Les villageois népalais incinèrent leurs proches après le séisme meurtrier

Description: <p>Jajarkot (Népal) (AFP) - Les gémissements de Prem Kala Kami, huit ans, résonnent à Chiuri, village reculé du Népal: l'enfant s'apprête à incinérer ses parents et deux de ses frères, tués dans un violent séisme.</p><p>Chiuri a été l'un des endroits les plus touchés par le tremblement de terre de magnitude 5,6 qui a frappé l'extrême-ouest du pays himalayen tard vendredi soir, faisant au moins 157 morts.</p><p>Le village isolé, qui ne compte qu'une quarantaine de maisons, désormais en ruines ou fortement endommagées, a perdu 13 de ses habitants.</p><p>Avant la cérémonie d'incinération collective, Prem Kala est assise sous une bâche avec des parents et des voisins en deuil.A côté d'eux, les corps de leurs proches, enroulés dans des tissus.Alors qu'elle pleure, son oncle la prend dans les bras.</p><p>"Après le séisme, nous nous sommes précipités chez eux pour les secourir, mais nous n'avons trouvé que des corps", explique à l'AFP Kalpali BK, dont le nom de famille est une abréviation couramment utilisée pour désigner Bishwokarma par les dalits au Népal --une caste historiquement considérée comme inférieure dans la société hindoue.</p><p>La famille comptait sept personnes: quatre sont mortes.Prem Kala est le plus jeune enfant de la famille.Les seuls autres membres de la fratrie à avoir survécu, sa sœur et l'un de ses frères, étaient absents au moment du séisme.</p><p>Une fois les prières terminées, les corps, drapés de guirlandes de soucis orange, sont transportés au bord de la rivière pour être incinérés, conformément aux principes hindous.</p><p>Le village a passé la nuit suivant le tremblement de terre à chercher d'éventuels survivants dans les décombres des maisons.</p><p>"Nous n'avons pas dormi.Nous avons passé la nuit à sortir les corps", explique Prajit BK."Toutes les maisons ont été réduites en poussière.Il n'y a pas d'endroit où loger, rien à manger".</p><p></p><p>- Besoin d'aide -</p><p></p><p>Khumbaya Magar a, lui, été réveillé par le tremblement de terre et a pu quitter sa maison avant que la structure ne cède."Ma fille, mon beau-fils et mon petit-fils ont tous été tués", se désole-t-il.</p><p>"Nous avons aidé autant que nous le pouvions", souligne Kesari Kumai BK, un autre villageois."Nous avons réussi à sauver ma belle-sœur.Mais nous avons perdu beaucoup d'autres personnes".</p><p>Dans le village de Nalgad, également situé dans le district de Jajarkot, Mahesh Chanare, 34 ans, s'apprête à incinérer son beau-père.</p><p>"Les (décombres des) maisons ont tout recouvert, il n'y a presque plus rien à manger", explique M. Chanare."Aucune aide ne nous est parvenue.Les gens ici ont désespérément besoin de nourriture et de tentes". </p><p>Les autorités népalaises ont mis fin dimanche aux opérations de recherche, la priorité étant désormais de venir en aide aux survivants extraits des décombres.</p><p>Des secousses modérées du séisme de vendredi ont été ressenties jusqu'à New Delhi, la capitale de l'Inde située à près de 500 km de l'épicentre.</p><p>Les séismes sont fréquents au Népal, qui se trouve sur une faille géologique majeure où la plaque tectonique indienne s'enfonce dans la plaque eurasienne, formant la chaîne de l'Himalaya.</p><p>Près de 9.000 personnes avaient été tuées et plus de 22.000 blessées en 2015 lorsqu'un tremblement de terre de magnitude 7,8 avait frappé le pays, détruisant plus d'un demi-million d'habitations et plus de 8.000 écoles.</p><p>Des centaines de monuments et de palais royaux - dont des sites de la Vallée de Katmandou classée au patrimoine mondial de l'Unesco et attirant des touristes de toute la planète - avaient subi des dégâts irréversibles, affectant le tourisme népalais.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Donald Trump va se défendre au procès civil qui menace son empire immobilier

Description: <p>New York (AFP) - Donald Trump s'était lancé en politique après avoir fait fortune dans les affaires: lundi, celui qui espère diriger à nouveau les Etats-Unis sera entendu lors d'un procès civil à hauts risques à Ne
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Donald Trump va se défendre au procès civil qui menace son empire immobilier

Description: <p>New York (AFP) - Donald Trump s'était lancé en politique après avoir fait fortune dans les affaires: lundi, celui qui espère diriger à nouveau les Etats-Unis sera entendu lors d'un procès civil à hauts risques à New York, accusé d'avoir gonflé sa fortune de manière colossale pour séduire les banques.</p><p>"Gonflé à bloc" selon son fils Eric, l'ancien président des Etats-Unis, 77 ans, doit s'asseoir à 10H00 (15H00 GMT) lundi à la gauche de son juge, Arthur Engoron, un autre septuagénaire avec lequel il entretient des relations exécrables depuis l'ouverture des débats le 2 octobre.</p><p>A l'instar des quatre affaires pénales dans lesquelles il est inculpé et risque des peines de prison, Donald Trump n'a cessé d'attaquer le magistrat, un "voyou", "dérangé", "haineux", qui ferait "le sale boulot" des démocrates. </p><p>De son côté, le juge l'a réprimandé, puis sanctionné de deux amendes, de 5.000 puis 10.000 dollars, pour avoir mis en cause sa greffière.</p><p>Donald Trump sera interrogé par le parquet général de l'Etat de New York, lors de ce procès civil sans jury, dans lequel sont aussi poursuivis ses deux enfants, Donald Jr et Eric, vice-présidents exécutifs de la Trump Organization, une myriade de sociétés gérant gratte-ciel de logements et de bureaux, hôtels de luxe, résidences et golfs dans le monde entier.</p><p></p><p>- Sondages favorables -</p><p></p><p>Lors de sa première déposition dans le cadre de l'enquête, le 10 août 2022, il avait dénoncé, en préambule, "la plus grande chasse aux sorcières dans l'histoire de notre pays", menée à ses yeux par la procureure générale de l'Etat de New York, Letitia James, avant de garder le silence.</p><p>Le procès n'est qu'une des premières épreuves judiciaires qui attendent Donald Trump sur la route des primaires républicaines et de la présidentielle, qu'il espère remporter pour revenir à la Maison Blanche. </p><p>Il est notamment attendu en mars 2024 devant la justice fédérale à Washington, accusé de complot pour renverser le résultat des élections présidentielles de 2020.</p><p>Pour l'instant, ses inculpations n'ont pas affecté sa domination sur ses concurrents républicains dans les sondages.Dimanche, un an jour pour jour avant la présidentielle, un sondage New York Times/Siena College l'a aussi donné gagnant face à Joe Biden dans cinq Etats clés sur six: le Nevada, la Géorgie, l'Arizona, le Michigan et la Pennsylvanie.</p><p></p><p>- "fraudes répétées" -</p><p></p><p>Le procès civil est mal engagé : avant même son ouverture, le juge a estimé que le parquet général de l'Etat de New York présentait "des preuves concluantes qu'entre 2014 et 2021, les prévenus ont surévalué les actifs" du groupe de "812 millions (à) 2,2 milliards de dollars" selon les années, dans les états financiers annuels de Donald Trump.</p><p>En conséquence de "fraudes répétées", il a ordonné la liquidation des sociétés gérant ces actifs, comme les gratte-ciel Trump Tower et 40 Wall Street à New York, ou l'opulente résidence Seven Springs dans un coin bucolique de sa banlieue.En d'autres termes, Donald Trump perdrait tout simplement le contrôle d'une partie de son empire immobilier. </p><p>La décision a été suspendue en appel, mais elle donne l'enjeu de l'affaire pour le milliardaire républicain, qui s'était lancé en politique en jouant sur son image de bâtisseur à succès, symbolisée par son livre "The art of the deal" ("L'art de la négociation").</p><p>Donald Trump est venu régulièrement aux audiences à New York, transformant chacun de ses passages dans les couloirs du tribunal en rituels médiatiques, tempêtant contre le juge et la procureure générale, une élue afro-américaine et démocrate qu'il qualifie de "raciste" et "corrompue".Ou répétant que sa résidence Mar-a-Lago en Floride vaut 50 à 100 fois plus que les évaluations de la justice (17 à 28 millions de dollars) lesquelles tiennent compte des restrictions d'usage du site car il s'agit d'un club privé, ce qui diminue sa valeur.</p><p></p><p>- En famille -</p><p></p><p>Sur le fond du dossier, ses avocats réfutent toute fraude, arguant que des évaluations immobilières sont forcément subjectives et que les banques prêteuses n'ont pas perdu un dollar.</p><p>L'audition de Donald Trump intervient après celles cette semaine de ses deux fils Donald Jr et Eric.Face au feu roulant de questions du parquet général, ils ont assuré qu'ils n'avaient pas pris part à la préparation des documents sur les états financiers de la fortune familiale, une tâche confiée aux comptables.</p><p>Mais Eric Trump a été confronté par l'accusation à plusieurs courriels semblant attester du contraire.</p><p>Le défilé du clan familial doit se poursuivre avec une autre fille de Donald Trump, Ivanka.</p><p>La fraude ayant été jugée établie par le juge, le procès porte sur d'autres violations des lois financières, et sur le montant de l'amende.Le parquet général réclame 250 millions de dollars.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Guerre Israël-Hamas: Blinken tente d'obtenir des avancées sur le sort des civils de Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a tenté d'obtenir dimanche, lors d'étapes en Cisjordanie puis à Chypre, des avancées sur le sort de la population de
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Guerre Israël-Hamas: Blinken tente d'obtenir des avancées sur le sort des civils de Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a tenté d'obtenir dimanche, lors d'étapes en Cisjordanie puis à Chypre, des avancées sur le sort de la population de Gaza, prise au piège de la guerre qui fait rage depuis près d'un mois entre Israël et le Hamas.</p><p>En visite en Cisjordanie occupée pour la première fois depuis le début de la guerre le 7 octobre, le secrétaire d'Etat américain a mis en garde contre le "déplacement forcé" des civils palestiniens à l'intérieur de la bande de Gaza, où Israël poursuit son offensive déclenchée en représailles à l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien sur son sol.</p><p>Israël appelle depuis la mi-octobre les civils à évacuer le nord du territoire, où les combats sont les plus intenses, vers le sud.Dimanche, l'armée israélienne a une nouvelle fois dispersé dans le ciel de Gaza des messages en ce sens.</p><p>Alors que les bombardements israéliens ont fait désormais, selon le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, près de 10.000 morts dont la moitié d'enfants, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a dénoncé lors de sa rencontre à Ramallah avec M. Blinken "la guerre de génocide" menée selon lui par Israël à Gaza.</p><p>Côté israélien, plus de 1.400 personnes sont mortes depuis le 7 octobre, majoritairement des civils tués ce jour-là par les commandos du Hamas, dans une attaque d'une violence et d'une ampleur inédites depuis la création d'Israël en 1948.</p><p>Israël, qui a juré "d'anéantir" le Hamas, pilonne depuis sans répit le petit territoire assiégé où vivent 2,4 millions d'habitants dans une situation humanitaire catastrophique.L'armée israélienne y mène en parallèle depuis le 27 octobre des opérations terrestres de plus en plus profondes face à des combattants du Hamas retranchés dans un réseau de tunnels.</p><p></p><p>- "Couloir maritime"?-</p><p></p><p>Selon son porte-parole, le secrétaire d'Etat a réaffirmé dimanche "l'engagement des États-Unis pour la livraison d'une aide humanitaire vitale et la reprise des services essentiels à Gaza".</p><p>A Chypre, M. Blinken a ensuite rencontré le président Nikos Christodoulides pour discuter, selon la présidence chypriote, de la création "d'un couloir maritime", proposé par l'île de Méditerranée orientale afin de fournir une assistance humanitaire à Gaza.</p><p>Antony Blinken a aussi réclamé l'arrêt "des violences des extrémistes" en Cisjordanie, un territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, où les violences qui ont redoublé depuis le début de la guerre font craindre une extension du conflit.Plus de 150 Palestiniens, selon l'Autorité palestinienne, y ont été tués par des tirs de soldats ou de colons israéliens depuis le 7 octobre. </p><p>L'Autorité palestinienne n'exerce plus aucun contrôle sur la bande de Gaza depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007.</p><p>Et Mahmoud Abbas a lié dimanche son retour à Gaza à l'issue de la guerre, évoqué par Washington, à un "règlement politique" qui engloberait aussi la Cisjordanie et Jérusalem-Est occupées. </p><p></p><p>- "Les bombes tombaient" -</p><p></p><p>Dimanche, malgré de multiples appels à une trêve, des combats acharnés se sont poursuivis entre les soldats israéliens et le Hamas dans la bande de Gaza, où Israël affirme avoir frappé 2.500 cibles depuis le début des opérations au sol.</p><p>Un drapeau israélien bleu et blanc flottait sur un bâtiment détruit dans le nord du territoire, au milieu d'un champ de ruines, selon des images de l'AFP tournées depuis la ville israélienne de Sdérot.</p><p>Des images diffusées par l'armée israélienne ont montré des soldats, accompagnés de chars et de bulldozers, patrouillant dans les décombres ou le long du littoral méditerranéen de la bande de Gaza.</p><p>Israël a annoncé avoir "intensifié" ses opérations après avoir encerclé jeudi la ville de Gaza, dans le nord, afin d'y détruire le "centre" du Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël. </p><p>"Cette frappe était comme un tremblement de terre", a raconté un habitant de la ville de Gaza, Alaa Abu Hasera, en fouillant les ruines après avoir survécu à un bombardement.</p><p>Les pays arabes alliés des Etats-Unis ont réclamé samedi un cessez-le-feu, tandis que Washington privilégie des "pauses" pour acheminer l'aide humanitaire.</p><p>La France a appelé dimanche à une "trêve humanitaire immédiate".</p><p>Mais le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'oppose à toute pause dans la guerre tant que les plus de 240 otages enlevés et détenus par le Hamas depuis le 7 octobre n'auront pas été libérés.</p><p></p><p>- "Une trêve, s'il vous plaît" -</p><p></p><p>Dans la nuit, un bombardement a fait 45 morts, selon le Hamas, en majorité des femmes et des enfants, dans le camp de réfugiés de Maghazi.</p><p>Un journaliste palestinien, dont deux des enfants on été tués, a raconté à l'AFP que sa maison s'était partiellement effondrée lorsqu'une frappe aérienne avait touché celle de ses voisins, faisant de nombreuses victimes.</p><p>Samedi, un autre bombardement a fait 15 morts, d'après le Hamas, dans une école de l'ONU où s'abritaient des déplacés, dans le camp de réfugiés de Jabaliya, frappé plusieurs fois ces derniers jours.</p><p>"Les bombes tombaient sur nous, les gens étaient coupés en morceaux, ils sont tous morts ou blessés, nous voulons une trêve, s'il vous plaît", a imploré Sajda Maarouf, réfugiée dans une école.</p><p>Au moins 29 soldats israéliens ont été tués depuis le début de l'opération terrestre, d'après l'armée, et le ministre de la Défense Yoav Gallant a fait état de "combats difficiles", jurant de "trouver" et d'"éliminer" Yahya Sinouar, chef du Hamas dans la bande de Gaza.</p><p>En quatre semaines, les bombardements israéliens ont provoqué d'immenses destructions à Gaza et entraîné, selon l'ONU, le déplacement d'1,5 million de personnes.</p><p>Israël a placé depuis le 9 octobre ce territoire pauvre, très densément peuplé, de 362 kilomètres carrés en état de "siège complet", coupant les livraisons en eau, en électricité et en nourriture.La bande de Gaza était déjà soumise à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis 2007.</p><p>D'après un responsable américain, 350.000 à 400.000 personnes se trouveraient encore dans le nord tandis que des centaines de milliers d'autres sont massées dans le sud, près de la frontière avec l'Egypte.</p><p>Cette frontière s'est ouverte partiellement depuis le 21 octobre pour laisser transiter des convois humanitaires. Au total, 450 camions avaient traversé la frontière samedi, selon l'ONU, qui réclame une aide plus massive.</p><p>Plusieurs centaines de blessés palestiniens, d'étrangers et de binationaux ont également pu quitter Gaza vers l'Egypte.</p><p>Antony Blinken est encore attendu dimanche soir en Turquie, où le président Recep Tayyip Erdogan a déclaré rompre tout contact avec Benjamin Netanyahu pour protester contre l'offensive israélienne à Gaza.</p><p>Les tensions sont très vives aussi dans le nord d'Israël, à la frontière avec le sud du Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne et le mouvement pro-iranien Hezbollah, allié du Hamas.</p><p>Depuis le 7 octobre, 76 personnes ont péri du côté libanais, selon un décompte de l'AFP, dont 58 combattants du Hezbollah.Six soldats et un civil ont été tués du côté israélien.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Turquie: la police disperse une manifestation pro-palestinienne près d'une base militaire

Description: <p>Incirlik (Turquie) (AFP) - La police turque a dispersé dimanche à l'aide de gaz lacrymogènes un rassemblement pro-palestinien organisé devant la base militaire d'Incirlik abritant des forces américaines, quelques heur
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Turquie: la police disperse une manifestation pro-palestinienne près d'une base militaire

Description: <p>Incirlik (Turquie) (AFP) - La police turque a dispersé dimanche à l'aide de gaz lacrymogènes un rassemblement pro-palestinien organisé devant la base militaire d'Incirlik abritant des forces américaines, quelques heures avant l'arrivée prévue à Ankara du secrétaire d'Etat Antony Blinken.</p><p>La manifestation, devant la base aérienne d'Incirlik (sud-est), était organisée par l'ONG turque Humanitaire Relief Foundation (IHH).En 2010, celle-ci avait affrété une flottille pour tenter de rallier Gaza sous blocus israélien, entraînant un raid israélien qui avait fait dix morts.</p><p>Selon un photographe de l'AFP sur place, la police est intervenue lorsque la foule a commencé à se diriger vers la base après avoir tenu un rassemblement pacifique à Incirlik.</p><p>Des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent plusieurs centaines de personnes agitant des drapeaux palestiniens, courant dans un champ et poursuivies par la police qui a également fait usage d'un canon à eau.</p><p>Aucun blessé et aucune interpellation n'ont été rapportés à ce stade.Les autorités américaines n'ont fait aucun commentaire dans l'immédiat.</p><p>La base aérienne d'Incirlik appartient à la Turquie, membre de l'Otan, mais est utilisée par l'US Air Force - et occasionnellement par la Royal Air Force britannique - auxquelles elle offre un accès stratégique à de vastes régions du Proche-Orient.</p><p>La manifestation à l'appel de l'IHH devait coïncider avec une visite d'Antony Blinken, attendu dimanche soir en Turquie après s'être rendu en Cisjordanie et à Chypre.Il doit rencontrer lundi à Ankara son homologue turc, le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan, pour discuter de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza. </p><p>Près d'un millier de personnes se sont également rassemblées dimanche devant l'ambassade américaine à Ankara, selon un photographe de l'AFP sur place.</p><p>La Turquie a été le théâtre ces dernières semaines d'importantes manifestations de soutien aux Palestiniens.</p><p></p><p>- "Massacre immoral" -</p><p></p><p>Après l'attaque menée le 7 octobre par le mouvement islamiste sur son territoire depuis Gaza, Israël a juré "d'anéantir" le Hamas.Au moins 1.400 personnes, en majorité des civils, selon les autorités israéliennes, sont mortes lors de cette attaque d'une violence et d'une ampleur inédites depuis la création d'Israël en 1948.</p><p>L'armée israélienne pilonne depuis sans répit Gaza, petit territoire assiégé où vivent 2,4 millions d'habitants.Depuis le 7 octobre, 9.770 personnes, essentiellement des civils, y ont été tuées par les bombardements israéliens, selon le Hamas.</p><p>Le président turc Recep Tayyip Erdogan a critiqué à plusieurs reprises les Etats-Unis pour leur soutien à l'opération israélienne dans la bande de Gaza.</p><p>Il a indiqué dimanche qu'il poursuivrait lundi comme prévu son voyage en province, rendant ainsi peu probable une rencontre avec M. Blinken.</p><p>M. Erdogan a condamné un "massacre immoral, sans scrupule et méprisable" à Gaza.</p><p>Le 28 octobre, dans un discours virulent prononcé à Istanbul lors d'un "meeting de soutien à la Palestine" rassemblant des centaines de milliers de personnes, le chef de l'Etat turc avait déjà accusé Israël de "crimes de guerre".</p><p>Dimanche, il a précisé qu'Ankara œuvrait "en coulisses" pour tenter de mettre fin au bain de sang à Gaza et assurer l'acheminement de l'aide humanitaire."Soyez assurés que nous faisons bien plus que ce que l'on voit", a-t-il déclaré.</p><p>Selon une source diplomatique turque, le chef de la diplomatie turque s'est entretenu par téléphone dimanche avec ses homologues égyptien et jordanien.</p><p>La Turquie a rappelé samedi son ambassadeur en Israël pour consultations et rompu le contact avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en réaction à l'opération à Gaza.</p><p>Après une décennie de relations quasiment gelées, à la suite de la tentative de l'IHH de briser le blocus israélien de Gaza en 2010, Israël et la Turquie avaient progressivement rétabli leurs relations depuis l'année dernière.Les deux pays avaient renommé des ambassadeurs et relancé les discussions sur un gazoduc soutenu par les États-Unis.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Passeport remis à un baron de la drogue : remaniement ministériel en Uruguay

Description: <p>Montevideo (AFP) - Le président de l'Uruguay, Luis Lacalle Pou, a annoncé samedi un remaniement ministériel, avec de nouveaux titulaires pour les portefeuilles de l'Intérieur et des Affaires étrangères, après la pol
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Passeport remis à un baron de la drogue : remaniement ministériel en Uruguay

Description: <p>Montevideo (AFP) - Le président de l'Uruguay, Luis Lacalle Pou, a annoncé samedi un remaniement ministériel, avec de nouveaux titulaires pour les portefeuilles de l'Intérieur et des Affaires étrangères, après la polémique autour de l'attribution d'un passeport à un baron de la drogue.</p><p>Quelques heures après son retour d'une visite aux Etats-Unis, le président a annoncé lors d'une conférence de presse avoir accepté la démission du ministre et du vice-ministre de l'Intérieur, Luis Alberto Heber et Guillermo Maciel, ainsi que de son conseiller en communication, Roberto Lafluf.</p><p>Mercredi, c'est le chef de la diplomatie uruguayenne, Francisco Bustillo, qui avait démissionné après la publication d'un enregistrement semblant montrer qu'il aurait cherché à dissimuler à la Justice des échanges sur la dangerosité du baron de la drogue uruguayen Sebastian Marset dans le cadre de sa demande de passeport.</p><p>Cet enregistrement, entendu dans l'enquête lancée par le parquet uruguayen sur des irrégularités présumées dans la délivrance du passeport, était celui d'une conversation WhatsApp du 3 novembre 2021 dans laquelle le numéro deux du ministère de l'Intérieur, Guillermo Maciel, qualifiait Marset de "narco très dangereux et important".</p><p>Ceci contredisait les propos de M. Bustillo, qui, interrogé sur le sujet au Sénat le 22 août 2022, avait déclaré : "En novembre (2021), qui de nous tous savait qui était Marset?"</p><p>Sebastian Marset, aujourd'hui en fuite, a demandé un passeport uruguayen en octobre 2021 et l'a obtenu fin novembre de la même année, alors qu'il était détenu aux Emirats arabes unis pour avoir tenté de quitter le pays avec un faux passeport paraguayen.</p><p>La vice-ministre de l'Intérieur de l'époque, Carolina Ache, qui était entendue par la justice, a également déclaré que M. Lafluf leur avait demandé, en novembre 2022, à elle et à M. Maciel "d'effacer" cette discussion.</p><p>Le président, quant à lui, a reconnu samedi qu'il avait demandé à son conseiller en communication de rencontre M. Maciel et Mme Ache, mais a affirmé qu'après être passé "deux minutes" pour les saluer, il n'avait pas participé à la réunion.</p><p>"J'ai la conscience tranquille", a-t-il souligné.</p><p>Il a également dit sa "conviction intime" qu'aucun des quatre responsables démissionnaires dans cette affaire "n'avait de responsabilité légale dans l'attribution du fameux passeport".</p><p>"Qu'il soit trafiquant de drogue ou pas, selon la loi actuelle, il fallait lui donner son passeport", a-t-il ajouté.</p><p>A ce moment-là, Sebastian Marset n'était pas recherché par la justice, même s'il avait été emprisonné en 2018 pour trafic de drogue.Aujourd'hui, il est recherché par Interpol, à la demande de l'Uruguay, pour trafic de drogue et blanchiment d'argent.</p><p>Le chef de l'Etat a annoncé que le nouveau ministre de l'Intérieur serait Nicolas Martinelli, et celui des Affaires étrangères, l'actuel ministre de l'Industrie et de l'Energie, Omar Paganini, qui sera lui-même remplacé à son ancien poste par Elisa Facio.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'aéroport de Hambourg toujours bloqué par une prise d'otage

Description: <p>Berlin (AFP) - Le trafic de l'aéroport de Hambourg restait bloqué dimanche matin par une prise d'otage sur le tarmac, après l'enlèvement présumé d'un enfant par son père dans le cadre d'un conflit fam
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L'aéroport de Hambourg toujours bloqué par une prise d'otage

Description: <p>Berlin (AFP) - Le trafic de l'aéroport de Hambourg restait bloqué dimanche matin par une prise d'otage sur le tarmac, après l'enlèvement présumé d'un enfant par son père dans le cadre d'un conflit familial, ont indiqué les autorités locales.</p><p>"L'opération de police se poursuit, le trafic aérien reste jusqu'à nouvel ordre suspendu", a indiqué la direction de cet aéroport du Nord de l'Allemagne tôt dans la matinée sur son compte X (ex-Twitter).</p><p>"Nous avons mobilisé des psychologues de la police et actuellement nous parlons avec l'auteur des faits, nous misons ici sur une solution négociée", a déclaré de son côté une porte-parole de la police, Sandra Levgrün, à la chaîne régionale de télévision publique NDR.</p><p>Elle a qualifié de "très bon signe" que le père de famille soit resté en contact avec les autorités "depuis si longtemps". </p><p>Samedi soir, vers 20H00 locales (19H00 GMT), l'homme armé a enfoncé un portail de l'aéroport à bord de sa voiture et pénétré sur le tarmac, tirant deux fois en l'air et jetant deux bouteilles en feu, un genre de cocktail molotov, hors de l'habitacle, a précisé un porte-parole de la police.</p><p>La police a dit croire qu'un "litige concernant la garde d'un enfant est à l'origine" de cet incident.</p><p>Selon elle à bord de la voiture se trouvent un père et son enfant.Le quotidien Bild indique que l'homme est âgé de 35 ans et de nationalités turque, et que l'enfant est une petite fille âgé de 4 ans.La police a indiqué que les négociations se déroulaient en turc.</p><p>Auparavant, l'épouse du conducteur de la voiture avait alerté la police de l'enlèvement de cet enfant, a indiqué un porte-parole de la police, a-t-il ajouté.</p><p>Le père de famille s'est retranché dans son véhicule au pied d'un avion de ligne de la compagnie turque Turkish Airlines.</p><p>Samedi soir, 17 vols prévus pour atterrissage à Hambourg, avec 3.200 personnes à bord, ont dû être détournés.Pour dimanche, 286 vols sont en principe prévus, transportant 34.500 passagers.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'armée israélienne progresse dans Gaza, malgré les appels au cessez-le-feu

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a continué dimanche à progresser au prix de combats acharnés dans la bande de Gaza assiégée, où des frappes ont fait des dizaines de morts la veille d
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L'armée israélienne progresse dans Gaza, malgré les appels au cessez-le-feu

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a continué dimanche à progresser au prix de combats acharnés dans la bande de Gaza assiégée, où des frappes ont fait des dizaines de morts la veille dans des camps de réfugiés, selon le Hamas, malgré les appels à une trêve et le désespoir des civils palestiniens.</p><p>De nouveaux appels à un cessez-le-feu sont venus du monde arabe, après 30 jours d'une guerre déclenchée le 7 octobre par l'attaque sanglante et sans précédent du mouvement islamiste palestinien, au pouvoir dans la bande de Gaza, sur le sol israélien.</p><p>En représailles, Israël a juré "d'anéantir" le Hamas et pilonne sans répit le petit territoire palestinien, où vivent 2,4 millions d'habitants dans une situation humanitaire catastrophique.</p><p>L'armée mène en parallèle depuis le 27 octobre des opérations terrestres au milieu des ruines, face à des combattants du Hamas retranchés dans un réseau de tunnels.</p><p>Le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Al-Safadi, a assuré samedi que le monde arabe parlait d'une "seule voix" pour réclamer un cessez-le-feu, lors d'une rencontre à Amman avec plusieurs homologue de la région et le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken.</p><p>Mais M. Blinken a réitéré l'opposition des Etats-Unis à un cessez-le-feu, qui ne ferait "que garder le Hamas en place", privilégiant des "pauses" pour acheminer l'aide humanitaire à la population.</p><p>Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est dit opposé à toute pause tant que les otages détenus par le Hamas n'auraient pas été libérés.</p><p>Poursuivant sa tournée, le secrétaire d'Etat américain se rend dimanche en Turquie, dont le président Recep Tayyip Erdogan a déclaré rompre tout contact avec Benjamin Netanyahu pour protester contre l'offensive israélienne en cours à Gaza.</p><p></p><p>- Drapeau israélien -</p><p></p><p>L'armée israélienne a indiqué dimanche avoir frappé 2.500 cibles depuis le début des opérations au sol, le 27 octobre au soir, dans la bande de Gaza.</p><p>Durant la nuit, des frappes ont visé "un complexe du Hamas abritant un centre de commandement et des postes d'observation", a ajouté l'armée, tandis que les soldats israéliens "continuent à éliminer des terroristes lors de combats rapprochés".</p><p>L'armée a annoncé avoir "intensifié" ses opérations après avoir encerclé jeudi la ville de Gaza, dans le nord du territoire, afin d'y détruire le "centre" du Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël. </p><p>Dans le nord de la bande de Gaza, un drapeau israélien bleu et blanc flottait dimanche sur un bâtiment détruit, au milieu d'un champ de ruines, selon des images de l'AFP tournées depuis la ville israélienne de Sdérot.</p><p>L'armée israélienne a une nouvelle fois dispersé dans le ciel du territoire palestinien des messages appelant la population à évacuer vers le sud pour se protéger des combats.</p><p>Dans la nuit, le ministère de la Santé du Hamas a affirmé qu'un bombardement avait fait 45 morts, en majorité des femmes et des enfants, dans le camp de réfugiés de Maghazi (centre).</p><p>Un journaliste de l'agence turque Anadolu a déclaré à l'AFP que sa maison s'était partiellement effondrée lorsqu'une frappe aérienne avait touché l'habitation de ses voisins dans ce camp, faisant de nombreuses victimes, dont deux de ses enfants.</p><p>Au moins 29 soldats israéliens ont été tués depuis le début de l'opération terrestre, d'après l'armée, et le ministre de la Défense Yoav Gallant a fait état de "combats difficiles", jurant de "trouver" et "d'éliminer" Yahya Sinouar, le chef du Hamas dans la bande de Gaza.</p><p>Le chef d'état-major israélien, le général Herzi Halevi, a inspecté ses troupes à Gaza samedi, pour la première fois depuis le 7 octobre.</p><p></p><p>- "Les bombes tombaient" -</p><p></p><p>Depuis cette date, 9.488 personnes, essentiellement des civils dont 3.900 enfants, ont été tuées par les bombardements israéliens dans la bande de Gaza, selon le Hamas.</p><p>En Israël, où les sirènes d'alerte aux roquettes retentissent régulièrement, au moins 1.400 personnes sont mortes selon les autorités, en majorité des civils tués le 7 octobre lors de l'attaque du Hamas, d'une violence et d'une ampleur inédites depuis la création d'Israël en 1948.</p><p>Le Hamas détient en outre 241 otages, selon l'armée.</p><p>Samedi, une autre frappe a fait 15 morts, d'après le Hamas, dans une école de l'ONU où s'abritaient des déplacés, dans le camp de réfugiés de Jabaliya (nord).Ce camp, le plus grand de la bande de Gaza, a été frappé plusieurs fois ces derniers jours, tout comme plusieurs autres écoles transformées en refuges.</p><p>"Les bombes tombaient sur nous, les gens étaient coupés en morceaux, ils sont tous morts ou blessés, nous voulons une trêve, s'il vous plaît, nous sommes épuisés", a imploré Sajda Maarouf, réfugiée dans une école.</p><p>En quatre semaines, les bombardements israéliens ont provoqué d'immenses destructions à Gaza et entraîné, selon l'ONU, le déplacement d'1,5 million de personnes.</p><p>Israël a placé depuis le 9 octobre ce territoire pauvre, très densément peuplé, de 362 kilomètres carrés en état de "siège complet", coupant les livraisons en eau, en électricité et en nourriture.La bande de Gaza était déjà soumise à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007. </p><p>D'après un responsable américain, 350.000 à 400.000 personnes se trouveraient encore dans le nord du territoire, où se concentre l'essentiel des combats.Mais les bombardements israéliens n'épargnent pas non plus le sud, où sont massées des centaines de milliers de personnes près de la frontière avec l'Egypte.</p><p>Cette frontière, à Rafah, s'est ouverte partiellement depuis le 21 octobre pour laisser transiter des convois humanitaires. Au total, 450 camions avaient traversé la frontière samedi, selon l'ONU, qui réclame une aide plus massive.</p><p>Plusieurs centaines de blessés, d'étrangers et de binationaux ont pu quitter Gaza vers l'Egypte depuis le 1er novembre via Rafah également, mais le gouvernement du Hamas a décidé de suspendre samedi ces évacuations en raison du refus d'Israël de laisser partir d'autres blessés palestiniens.</p><p>Les tensions sont très vives aussi dans le nord d'Israël, à la frontière avec le Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne et le mouvement pro-iranien Hezbollah, allié du Hamas.</p><p>Depuis le 7 octobre, 72 personnes ont péri du côté libanais, selon un décompte de l'AFP, dont 54 combattants du Hezbollah.Six soldats et un civil ont été tués du côté israélien.</p><p>La guerre a aussi exacerbé les violences en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, où plus de 150 Palestiniens ont été tués par des tirs de soldats ou de colons israéliens depuis le 7 octobre, selon l'Autorité palestinienne.</p><p>Dimanche, trois Palestiniens ont été tués par les forces israéliennes dans deux villes en Cisjordanie occupée, selon le ministère palestinien de la Santé.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Prise d'otage d'un père de famille sur l'aéroport de Hambourg

Description: <p>Berlin (AFP) - Le trafic de l'aéroport de Hambourg en Allemagne restait bloqué dimanche par une prise d'otage sur le tarmac, après l'enlèvement d'un enfant par son père dans le cadre d'un conflit famili
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Prise d'otage d'un père de famille sur l'aéroport de Hambourg

Description: <p>Berlin (AFP) - Le trafic de l'aéroport de Hambourg en Allemagne restait bloqué dimanche par une prise d'otage sur le tarmac, après l'enlèvement d'un enfant par son père dans le cadre d'un conflit familial, ont indiqué les autorités locales.</p><p>Selon le quotidien Bild, l'homme demande à pouvoir partir en avion en Turquie avec sa petite fille de 4 ans.</p><p>"Les négociations se poursuivent", a indiqué en fin de matinée la police sur X (ex-Twitter), près de quinze heures après que l'homme de 35 ans, armé, eut forcé l'entrée de l'aéroport en voiture, avec sa fille à bord, et se fut positionné au pied d'un avion de ligne de la compagnie turque Turkish Airlines.</p><p>"Nous pensons que l'enfant va physiquement bien, c'est ce que nous pouvons observer et ce que nous retenons des conversations par téléphone avec l'auteur des faits.On entend l'enfant en arrière-plan", a déclaré une porte-parole de la police, Sandra Levgrün, à la chaîne régionale de télévision publique NDR.</p><p>En revanche "je ne veux pas m'avancer sur l'état psychique" de la petite fille, a-t-elle ajouté.</p><p>"Nous parlons, parlons et parlons encore" avec le père "et tentons de parvenir à une solution pacifique", a encore dit la porte-parole.</p><p>La police a mobilisé sur place des psychologues et des équipes de négociateurs, en plus d'unités d'intervention.</p><p>Le père de famille a fait irruption en voiture samedi soir sur la piste de l'aéroport, en fonçant sur une barrière, tirant deux fois en l'air et jetant deux bouteilles en feu, "un genre de cocktail molotov", hors de l'habitacle, selon la police.</p><p>Sur ses motifs, les forces de l'ordre parlent d'un "litige concernant la garde d'un enfant" entre le père et la mère.</p><p>Selon le quotidien Bild, l'homme est de nationalité turque et aurait voulu embarquer à bord de l'avion de ligne avec sa petite fille.La police a indiqué que les négociations se déroulaient en turc.</p><p>Auparavant, l'épouse du conducteur de la voiture avait alerté la police de l'enlèvement de cette enfant, survenu chez elle à Stade, à une trentaine de kilomètres de Hambourg.</p><p>Samedi soir, 17 vols prévus pour atterrissage à Hambourg, avec 3.200 personnes à bord, ont dû être détournés.Pour dimanche, 286 vols sont en principe prévus, transportant 34.500 passagers.</p><p>La direction de l’aéroport a prévenu que les vols restaient suspendus jusqu'à nouvel ordre.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

A bord du «train flottant» de Thaïlande, des passagers conquis

Description: <p>Lopburi (Thaïlande) (AFP) - Descendus de leurs wagons arrêtés sur un pont étroit qui surplombe une étendue d'eau en Thaïlande, des passagers avides d'excursions ferroviaires - comme de plus en plus dans le royaume -
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A bord du «train flottant» de Thaïlande, des passagers conquis

Description: <p>Lopburi (Thaïlande) (AFP) - Descendus de leurs wagons arrêtés sur un pont étroit qui surplombe une étendue d'eau en Thaïlande, des passagers avides d'excursions ferroviaires - comme de plus en plus dans le royaume - immortalisent la vue par des selfies.</p><p>Les voyages par le chemin de fer connaissent un succès grandissant en Thaïlande, à l'image de ce train dit "flottant", les touristes étant à la recherche d'expériences authentiques à l'écart des visiteurs qui envahissent les plages et les temples.</p><p>Samedi, le réseau de transport ferroviaire national a marqué la fin de la saison des pluies en redémarrant le "Rot Fai Loi Nam", ce train reliant Bangkok au barrage de Pasak Jolasid.</p><p>Avant l'aube, des centaines de personnes ont embarqué à la gare historique de Hua Lamphong, à Bangkok.</p><p>Etangs de lotus, forêts, temples et rizières défilent à toute allure sous les yeux des touristes qui, en troisième classe, se tiennent aux fenêtres pour prendre des photos tout en profitant de la ventilation naturelle.</p><p>Des Thaïlandaises aux cheveux grisonnants sont montées à bord à Ayutthaya, l'ancienne capitale du Siam, pour vendre des barbes à papa et du pad krapow, un célèbre plat sauté au basilic.</p><p>Trois heures et demie après avoir quitté Bangkok, le train japonais réaménagé, constitué de plus d'une dizaine de wagons, traverse le réservoir de Pasak Jolasid par une série de viaducs puis s'arrête pendant 20 minutes pour une pause selfie.</p><p></p><p></p><p>- La vue "infinie" de l'eau -</p><p></p><p>Pendant la majeure partie de l'année, le bétail paît sous le pont."Mais d'octobre à janvier, l'eau est haute des deux côtés, ce qui donne l'impression que le train flotte sur l'eau", explique Richard Barrow, un Britannique expatrié de longue date qui tient un blog de voyages. </p><p>"Je l'ai fait de nombreuses fois et j'ai déjà réservé pour le faire trois fois de plus cette saison", ajoute le passionné de trains.</p><p>M. Barrow regrette que la publicité autour de cette excursion unique n'ait été faite qu'en thaï, et non en anglais, de sorte que peu d'étrangers en ont eu connaissance.</p><p>"C'est un peu une occasion manquée", dit-il.</p><p>Lily Piratchakit, 11 ans, a effectué le voyage avec sa mère et contemplé la vue "infinie" de l'eau.</p><p>"C'était incroyable (...) C'était super de voyager, d'être dehors et de respirer un peu d'air frais", raconte-t-elle à l'AFP.</p><p>Etudiante en échange d'une université taïwanaise, Wei Wu, 22 ans, dit avoir aimé prendre la pose sur les rails.</p><p>"C'est très cool.C'est la première fois que je prends le train en Thaïlande", explique-t-elle à l'AFP."La plupart des touristes ne (voient) que les stéréotypes de la Thaïlande."</p><p>Par la suite, plusieurs voyageurs ont visité le barrage de Pasak Jolasid et pique-niqué.</p><p>L'ouvrage, qui sert à l'agriculture et à la prévention des inondations, est devenu rapidement une attraction touristique du fait des populaires trajets en train effectués de novembre à janvier.</p><p>Pour Mail, 28 ans, et son compagnon, le train flottant constitue un compromis parfait.</p><p>"Je n'aime pas la mer, mais lui il aime ça.Voilà pourquoi nous sommes venus ici", s'esclaffe-t-il.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'armée israélienne progresse dans Gaza, les appels au cessez-le-feu restent lettre morte

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne progresse dans la bande de Gaza, où une nouvelle frappe a fait des dizaines de morts dans un camp de réfugiés samedi soir selon le Hamas, malgré les app
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L'armée israélienne progresse dans Gaza, les appels au cessez-le-feu restent lettre morte

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne progresse dans la bande de Gaza, où une nouvelle frappe a fait des dizaines de morts dans un camp de réfugiés samedi soir selon le Hamas, malgré les appels au cessez-le-feu et le désespoir des civils palestiniens après 30 jours de guerre.</p><p>Le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Al-Safadi, a souligné que le monde arabe parlait d'une "seule voix" pour mettre fin à la guerre à Gaza, à l'issue d'une rencontre à Amman samedi avec son homologue américain Antony Blinken, où étaient présents les chefs de la diplomatie d'Egypte, d'Arabie saoudite, des Emirats arabes unis et du Qatar.</p><p>Cependant, M. Blinken, attendu dimanche à Ankara, a réitéré la ferme opposition des Etats-Unis à un cessez-le-feu, qui "ne fera que garder le Hamas en place".</p><p>Le chef de la diplomatie américaine a répété que son pays privilégiait des "pauses humanitaires" pour acheminer l'aide aux 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza, soumis à des bombardements depuis l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, qui a déclenché le conflit.Israël leur a aussi imposé un "siège complet", coupant les approvisionnements en eau, électricité et nourriture.</p><p>Le ministère de la Santé du Hamas a fait état dans la nuit de samedi à dimanche d'au moins 30 morts dans un bombardement -non confirmé par l'armée israélienne à ce stade - contre un camp de réfugiés, ajoutant que la majorité des victimes étaient des enfants et des femmes.</p><p>Un journaliste de l'agence turque Anadolu a déclaré à l'AFP que sa maison s'était partiellement effondrée lorsqu'une frappe aérienne avait touché l'habitation de ses voisins dans le camp de Maghazi, faisant de nombreuses victimes, dont deux de ses enfants.</p><p></p><p>- "Rattachez-moi mes jambes" -</p><p></p><p>Depuis le début du conflit, il y a près d'un mois, 9.488 personnes, essentiellement des civils dont 3.900 enfants, ont été tuées par les frappes israéliennes dans le territoire palestinien de 362 km2, selon le dernier bilan samedi du gouvernement du Hamas, qui y est au pouvoir depuis 2007.</p><p>Samedi, l'un des bombardements israéliens a touché selon le Hamas une école de l'ONU où s'abritaient des déplacés dans le camp de réfugiés de Jabaliya, dans le nord, faisant 15 morts.</p><p>"Les bombes tombaient sur nous, les gens étaient coupés en morceaux, ils sont tous morts ou blessés, nous voulons une trêve, s'il vous plaît, nous sommes épuisés", a imploré Sajda Maarouf, réfugiée dans une école.</p><p>A l'hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud du territoire, "rattachez moi mes jambes", hurle Layan al-Baz, 13 ans, à chaque fois que la douleur la réveille sur son lit d'hôpital, saisie par l'effroi après avoir été amputée.Selon sa mère, Lamia al-Baz, 47 ans, l'enfant a été blessée la semaine dernière dans un bombardement sur le quartier al-Qarara, dans lequel elle a aussi perdu deux filles et deux petits-enfants.</p><p>Appuyés par des bombardements et des tirs d'artillerie, les soldats israéliens ont intensifié leurs opérations au sol dans le nord de Gaza, cherchant à détruire le "centre" du Hamas à Gaza-ville, selon l'armée.Ils ont subi plusieurs attaques et tué "des dizaines de terroristes".Dans le sud, ils ont mené un "raid ciblé" tuant des combattants ennemis "qui sortaient d'un tunnel".</p><p>Le Hamas a affirmé avoir ciblé un convoi militaire israélien avec des obus et infligé des "pertes à l'ennemi".</p><p>Au moins 29 soldats israéliens ont été tués depuis le début de l'opération terrestre à Gaza le 27 octobre, d'après l'armée, et le ministre de la Défense Yoav Gallant a fait état de "combats difficiles", jurant de "trouver" et "d'éliminer" Yahya Sinouar, le chef du Hamas, classé groupe "terroriste" par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne (UE).</p><p>Le chef d'état-major israélien, le général Herzi Halevi, a inspecté ses troupes à Gaza samedi, pour la première fois depuis le début de la guerre.</p><p></p><p>- "Je ne dors plus" -</p><p></p><p>En Israël, où les sirènes d'alerte aux roquettes retentissent régulièrement, au moins 1.400 personnes sont mortes selon les autorités depuis le 7 octobre, en majorité des civils tués le jour de l'attaque du Hamas.Le Hamas détient en outre 241 otages, selon l'armée.</p><p>"Je dors et mange le minimum pour survivre", confie à l'AFP Yoni Asher, 37 ans, dont la femme et les deux filles ont disparu lors de l'attaque du Hamas, il y a un mois.</p><p>Alors que la crainte d'un embrasement généralisé est palpable parmi les Israéliens, "je ne dors plus", avoue Sarit Zehavi, mère de trois enfants et lieutenant-colonel de réserve qui craint que le Hezbollah libanais, allié du Hamas et soutenu par l'Iran s'infiltre "dans les localités, les kibboutz du nord d'Israël pour tuer, massacrer" comme l'a fait le Hamas.</p><p>A la frontière israélo-libanaise, les échanges de tirs sont quotidiens.Depuis le 7 octobre, 72 personnes ont péri côté libanais, selon un décompte de l'AFP, dont 54 combattants du Hezbollah.Six soldats et un civil ont été tués côté israélien.</p><p></p><p>- Ergogan rompt avec Netanyahu -</p><p></p><p>En quatre semaines, les bombardements israéliens ont provoqué d'immenses destructions à Gaza -déjà soumis à un blocus israélien depuis 2007- et entraîné selon l'ONU le déplacement de 1,5 million de personnes, qui survivent dans des conditions très précaires.</p><p>D'après un responsable américain, 350.000 à 400.000 personnes se trouveraient encore dans le nord, où se concentre l'essentiel des combats.Mais les bombardements israéliens n'épargnent pas le sud du territoire non plus.</p><p>Selon le décompte de l'ONU samedi, seuls 450 camions d'aide humanitaire depuis le 21 octobre sont passés par le terminal de Rafah (sud), à la frontière avec l'Egypte.</p><p>Plusieurs centaines de blessés, d'étrangers et de binationaux ont pu quitter Gaza vers l'Egypte depuis le 1er novembre via Rafah également, mais le gouvernement du Hamas a décidé de suspendre samedi ces évacuations en raison du refus d'Israël de laisser partir des blessés palestiniens.</p><p>"Aucun détenteur de passeport étranger ne pourra partir avant que les blessés qui doivent être évacués des hôpitaux du nord de la bande de Gaza ne puissent être transportés vers le terminal de Rafah", a déclaré à l'AFP un responsable de l'administration des points de passage.</p><p>En Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, plus de 140 Palestiniens ont été tués par des tirs de soldats ou de colons israéliens depuis le 7 octobre, selon l'Autorité palestinienne.Des attaques condamnées par l'ONU et l'UE.</p><p>Face au refus d'Israël d'accepter un cessez-le-feu, la Turquie a annoncé samedi le rappel de son ambassadeur en Israël pour consultations. </p><p>Le président turc Recep Tayyip Erdogan a aussi déclaré rompre tout contact avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui "n'est plus quelqu'un avec qui nous pouvons parler", selon lui.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Combats acharnés à Gaza, où une frappe sur un camp de réfugiés fait plus de 30 morts selon le Hamas

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Les combats entre les soldats israéliens et le Hamas continuent de faire rage dans la bande de Gaza assiégée, où le mouvement islamiste palestinien a fait état d'au moins 3
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Combats acharnés à Gaza, où une frappe sur un camp de réfugiés fait plus de 30 morts selon le Hamas

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Les combats entre les soldats israéliens et le Hamas continuent de faire rage dans la bande de Gaza assiégée, où le mouvement islamiste palestinien a fait état d'au moins 30 morts dans un bombardement israélien contre un camp de réfugiés samedi soir.</p><p>La majorité des victimes "sont des enfants et des femmes", a ajouté le ministère, affirmant que des maisons avaient été directement ciblées.</p><p>Un journaliste de l'agence turque Anadolu a déclaré à l'AFP que sa maison s'était partiellement effondrée lorsqu'une frappe aérienne avait touché l'habitation de ses voisins dans le camp de Maghazi, faisant de nombreuses victimes, dont deux de ses enfants.</p><p>Lors d'une rencontre avec ses homologues de pays arabes à Amman samedi, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a réitéré son appel à des "pauses humanitaires", censées aider à protéger les civils et à acheminer davantage d'aide vers la bande de Gaza assiégée. </p><p>Il a néanmoins répété qu'un cessez-le-feu ne ferait que "garder en place le Hamas", considéré comme un groupe "terroriste" par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.M. Blinken, qui a visité Israël vendredi, doit se rendre dimanche en Turquie qui a rappelé son ambassadeur en Israël pour consultations.</p><p>Israël a rejeté les appels à des "pauses humanitaires", exigeant la libération des otages emmenés à Gaza le 7 octobre par le Hamas lors de son attaque sur son territoire, d'une ampleur inédite depuis la création d'Israël en 1948.</p><p>Outre les combats au sol, les bombardements aériens et à l'artillerie israéliens contre le territoire palestinien contrôlé par le Hamas depuis 2007 n'ont pas cessé, au 29e jour de la guerre, qui a fait des milliers de morts. </p><p>Le chef d'état-major israélien, le général Herzi Halevi, a inspecté les troupes dans la bande de Gaza, une première depuis le début de la guerre, et le ministre de la Défense Yoav Gallant a juré de "trouver" et "d'éliminer" le chef du Hamas dans la bande de Gaza, Yahya Sinouar.</p><p>M. Gallant a fait état de "combats difficiles à l'intérieur de la bande de Gaza" et affirmé que des troupes étaient entrées dans des "zones résidentielles".</p><p></p><p>- "Nous sommes épuisés" -</p><p></p><p>Samedi, l'un des bombardements israéliens a touché selon le Hamas une école de l'ONU où s'abritaient des déplacés palestiniens dans le camp de réfugiés de Jabaliya, faisant 15 morts.</p><p>"Les bombes tombaient sur nous, les gens étaient coupés en morceaux, ils sont tous morts ou blessés, nous voulons une trêve, s'il vous plaît, nous sommes épuisés", a raconté Sajda Maarouf, une Palestinienne qui a trouvé refuge dans l'une des écoles.</p><p>Après l'évacuation ces derniers jours de Gaza vers l'Egypte de plusieurs centaines de blessés, d'étrangers et de binationaux via le point de passage de Rafah, le gouvernement du Hamas a suspendu les évacuations en raison du refus d'Israël de laisser partir des blessés palestiniens.</p><p>"Aucun détenteur de passeport étranger ne pourra partir avant que les blessés qui doivent être évacués des hôpitaux du nord de la bande de Gaza ne puissent être transportés vers le terminal de Rafah", a déclaré à l'AFP un responsable de l'administration des points de passage.</p><p>Vendredi, l'armée israélienne a annoncé avoir frappé une ambulance devant l'hôpital al-Shifa affirmant qu'elle était "utilisée" par le Hamas.Ce bombardement a fait 15 morts et 60 blessés, selon le mouvement palestinien.</p><p>Le véhicule visé faisait partie d'un convoi d'ambulances qui s'apprêtait à transporter des blessés vers Rafah, d'après le Hamas.</p><p>Le patron de l'ONU Antonio Guterres s'est dit "horrifié" après ce bombardement.</p><p></p><p>- "Maman sauve-moi" -</p><p></p><p>Selon un bilan publié samedi par le gouvernement du Hamas, 9.488 personnes, essentiellement des civils dont 3.900 enfants, ont été tuées par les frappes israéliennes dans la bande de Gaza.</p><p>En Israël, au moins 1.400 personnes ont été tuées selon les autorités depuis le 7 octobre, en majorité des civils massacrés le jour de l'attaque du Hamas.Le Hamas détient en outre 241 otages, selon l'armée.</p><p>Rassemblés à Tel-Aviv samedi soir, des familles d'otages ont réclamé leur libération."Cinq membres de ma famille ont été kidnappés, enlevés de leur lit", dont sa fille de 16 ans et son fils de 12 ans, raconte Hadas Kalderon."J'entends mon fils tous les jours qui me crie dans l'oreille +Maman sauve-moi+, c'est ce que j'entends tous les jours et j'ai le coeur brisé."</p><p>Après l'attaque du 7 octobre, Israël a juré "d'anéantir" le Hamas.</p><p>Sur le terrain, les soldats ont intensifié leurs opérations, cherchant à détruire le "centre" du Hamas à Gaza-ville, selon l'armée.Ils ont subi plusieurs attaques et tué "des dizaines de terroristes" dans le nord du territoire.Ils ont mené un "raid ciblé" dans le sud de la bande de Gaza tuant des combattants ennemis "qui sortaient d'un tunnel".</p><p>Au moins 29 soldats ont été tués depuis le début de l'opération terrestre à Gaza le 27 octobre, d'après l'armée.</p><p>Le Hamas a affirmé avoir ciblé un convoi militaire israélien avec des obus et infligé des "pertes à l'ennemi".</p><p>En Israël, notamment dans le sud limitrophe de la bande de Gaza, des sirènes d'alerte aux roquettes ont retenti plusieurs fois, a indiqué l'armée.</p><p></p><p>- Manifestations de soutien -</p><p></p><p>En quatre semaines, les bombardements israéliens ont provoqué d'immenses destructions à Gaza et entraîné selon l'ONU le déplacement de 1,5 million de personnes.</p><p>D'après un responsable américain, 350.000 à 400.000 personnes se trouveraient encore dans le nord, où se concentre l'essentiel des combats.</p><p>La bande Gaza, 362 kilomètres carrés et 2,4 millions d'habitants, est placée depuis le 9 octobre en état de "siège complet" par Israël qui y a coupé les approvisionnements en eau, électricité et nourriture.Ce territoire était déjà soumis à un blocus israélien depuis plus de 16 ans.</p><p>Samedi, des milliers de personnes ont manifesté notamment en Europe et aux Etats-Unis, en soutien aux Palestiniens.A Londres, 30.000 personnes selon la police ont manifesté à Trafalgar Square pour réclamer un "cessez-le-feu immédiat".</p><p>A la frontière israélo-libanaise, plusieurs échanges de tirs ont eu lieu, l'armée lançant des raids contre des cibles du Hezbollah et le mouvement libanais tirant en direction de positions israéliennes.</p><p>Depuis le 7 octobre, 72 personnes ont péri côté libanais, selon un décompte de l'AFP, dont 54 combattants du Hezbollah.Six soldats et un civil ont été tués côté israélien.</p><p>En Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, plus de 140 Palestiniens ont été tués par des tirs de soldats ou de colons israéliens depuis le 7 octobre, selon l'Autorité palestinienne.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: