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Combats acharnés à Gaza, Biden parle de progrès en vue d'une pause humanitaire

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Les combats entre les soldats israéliens et les combattants du Hamas ont fait rage samedi dans la bande de Gaza, où le mouvement islamiste palestinien a annoncé la suspension des
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Combats acharnés à Gaza, Biden parle de progrès en vue d'une pause humanitaire

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Les combats entre les soldats israéliens et les combattants du Hamas ont fait rage samedi dans la bande de Gaza, où le mouvement islamiste palestinien a annoncé la suspension des évacuations d'étrangers et de binationaux vers l'Egypte.</p><p>Le président américain Joe Biden a fait état samedi de progrès dans l'obtention d'une pause humanitaire dans la guerre déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre.Interrogé sur l'existence de progrès à ce sujet, Joe Biden a répondu "oui" en levant le pouce, à sa sortie de l'église.</p><p>Son chef de la diplomatie Antony Blinken a rencontré ses homologues de pays arabes à Amman, après une visite en Israël, et réitéré son appel à des "pauses humanitaires", censées aider à protéger les civils et à acheminer davantage d'aide vers la bande de Gaza assiégée. </p><p>Il a néanmoins redit que son pays considérait qu'un cessez-le-feu ne ferait que "garder en place le Hamas", considéré comme un groupe "terroriste" par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.M. Blinken doit se rendre dimanche en Turquie qui a rappelé son ambassadeur en Israël pour consultations.</p><p>Israël a rejeté vendredi les appels à des "pauses humanitaires", exigeant une libération des otages emmenés à Gaza le 7 octobre par le mouvement palestinien Hamas lors de son attaque, d'une ampleur inédite depuis la création d'Israël en 1948.</p><p>Outre les combats au sol, les bombardements aériens et à l'artillerie israéliens contre le territoire palestinien contrôlé par le Hamas n'ont pas cessé, au 29e jour de la guerre, qui a fait des milliers de morts. </p><p>Le chef d'état-major israélien, le général Herzi Halevi, a inspecté les troupes dans la bande de Gaza, une première depuis le début de la guerre, et le ministre de la Défense Yoav Gallant a juré de "trouver" et "d'éliminer" le chef du Hamas dans la bande de Gaza, Yahya Sinouar.</p><p>M. Gallant a fait état de "combats difficiles à l'intérieur de la bande de Gaza" et affirmé que des troupes étaient entrées dans des "zones résidentielles".</p><p></p><p>- "Nous sommes épuisés" -</p><p></p><p>Samedi, l'un des bombardements israéliens a touché selon le Hamas une école de l'ONU où s'abritaient des déplacés palestiniens dans le camp de réfugiés de Jabaliya, faisant 15 morts.</p><p>"Les bombes tombaient sur nous, les gens étaient coupés en morceaux, ils sont tous morts ou blessés, nous voulons une trêve, s'il vous plaît, nous sommes épuisés", a raconté Sajda Maarouf, une Palestinienne qui a trouvé refuge dans l'une des écoles.</p><p>Après l'évacuation ces derniers jours de Gaza vers l'Egypte de plusieurs centaines de blessés, d'étrangers et de binationaux via le point de passage de Rafah, le gouvernement du Hamas a suspendu les évacuations en raison du refus d'Israël de laisser partir des blessés palestiniens.</p><p>"Aucun détenteur de passeport étranger ne pourra partir avant que les blessés qui doivent être évacués des hôpitaux du nord de la bande de Gaza ne puissent être transportés vers le terminal de Rafah", a indiqué à l'AFP un responsable de l'administration des points de passage.</p><p>Vendredi, l'armée israélienne a annoncé avoir frappé une ambulance devant l'hôpital al-Shifa affirmant qu'elle était "utilisée" par le Hamas.Ce bombardement a fait 15 morts, selon le mouvement palestinien.</p><p>Le véhicule visé faisait partie d'un convoi d'ambulances qui s'apprêtait à transporter des blessés vers Rafah, d'après le Hamas.</p><p>Le patron de l'ONU Antonio Guterres s'est dit "horrifié" après ce bombardement.</p><p></p><p>- "Maman sauve-moi" -</p><p></p><p>Selon un bilan publié samedi par le gouvernement du Hamas, 9.488 personnes, essentiellement des civils dont 3.900 enfants, ont été tuées par les frappes israéliennes dans la bande de Gaza.</p><p>En Israël, au moins 1.400 personnes ont été tuées selon les autorités depuis le 7 octobre, en majorité des civils massacrés le jour de l'attaque du Hamas.Le Hamas détient en outre 241 otages, selon l'armée.</p><p>Rassemblés à Tel-Aviv samedi soir, des familles d'otages ont réclamé leur libération."Cinq membres de ma famille ont été kidnappés, enlevés de leur lit", dont sa fille de 16 ans et son fils de 12 ans, raconte Hadas Kalderon."J'entends mon fils tous les jours qui me crie dans l'oreille +Maman sauve-moi+, c'est ce que j'entends tous les jours et j'ai le coeur brisé."</p><p>Après l'attaque du 7 octobre, Israël a juré "d'anéantir" le Hamas.</p><p>Sur le terrain, les soldats ont intensifié leurs opérations, cherchant à détruire le "centre" du Hamas à Gaza-ville, selon l'armée.Ils ont subi plusieurs attaques et tué "des dizaines de terroristes" dans le nord du territoire.Ils ont mené un "raid ciblé" dans le sud de la bande de Gaza tuant des combattants ennemis "qui sortaient d'un tunnel".</p><p>Au moins 29 soldats ont été tués depuis le début de l'opération terrestre à Gaza le 27 octobre, d'après l'armée.</p><p>Le Hamas a affirmé avoir ciblé un convoi militaire israélien avec des obus et infligé des "pertes à l'ennemi".</p><p>En Israël, notamment dans le sud limitrophe de la bande de Gaza, des sirènes d'alerte aux roquettes ont retenti plusieurs fois, a indiqué l'armée.</p><p></p><p>- Manifestations de soutien -</p><p></p><p>En quatre semaines, les bombardements israéliens ont provoqué d'immenses destructions à Gaza et entraîné selon l'ONU le déplacement de 1,4 million de personnes.</p><p>D'après un responsable américain, 350.000 à 400.000 personnes se trouveraient encore dans le nord, où se concentre l'essentiel des combats.</p><p>La bande Gaza, 362 kilomètres carrés et 2,4 millions d'habitants, est placée depuis le 9 octobre en état de "siège complet" par Israël qui y a coupé les approvisionnements en eau, électricité et nourriture.Ce territoire était déjà soumis à un blocus israélien depuis plus de 16 ans.</p><p>Samedi, des milliers de personnes ont manifesté notamment en Europe et aux Etats-Unis, en soutien aux Palestiniens.A Londres, 30.000 personnes selon la police ont manifesté à Trafalgar Square pour réclamer un "cessez-le-feu immédiat".</p><p>A la frontière israélo-libanaise, plusieurs échanges de tirs ont eu lieu, l'armée lançant des raids contre des cibles du Hezbollah et le mouvement libanais tirant en direction de positions israéliennes.</p><p>Depuis le 7 octobre, 72 personnes ont péri côté libanais, selon un décompte de l'AFP, dont 54 combattants du Hezbollah.Six soldats et un civil ont été tués côté israélien.</p><p>En Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, plus de 140 Palestiniens ont été tués par des tirs de soldats ou de colons israéliens depuis le 7 octobre, selon l'Autorité palestinienne.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Israël jure d'éliminer le chef du Hamas à Gaza, suspension des évacuations

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Israël a juré samedi de trouver et d'éliminer le chef du Hamas dans la bande de Gaza, où le mouvement palestinien a suspendu les évacuations d'étrangers et de bination
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Israël jure d'éliminer le chef du Hamas à Gaza, suspension des évacuations

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Israël a juré samedi de trouver et d'éliminer le chef du Hamas dans la bande de Gaza, où le mouvement palestinien a suspendu les évacuations d'étrangers et de binationaux vers l'Egypte, au 29e jour de la guerre qui a fait des milliers de morts.</p><p>Pour la première fois depuis le début de cette guerre déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, le chef d'état-major israélien, le général Herzi Halevi, s'est rendu dans la bande de Gaza assiégée pour une visite aux troupes qui livrent des combats acharnés aux combattants du Hamas.</p><p>Les bombardements à l'artillerie et aériens israéliens contre le territoire palestinien contrôlé par le Hamas n'ont pas cessé.L'un d'eux a touché selon le Hamas une école de l'ONU où s'abritaient des déplacés palestiniens dans le camp de réfugiés de Jabaliya, faisant 15 morts.</p><p>"Les bombes tombaient sur nous, les gens étaient coupés en morceaux, ils sont tous morts, ils ont tous été blessés, nous voulons une trêve, s'il vous plaît, nous sommes épuisés", a raconté Sajda Maarouf, une Palestinienne qui a trouvé refuge dans l'une des écoles.</p><p>Israël a rejeté les appels à des "pauses humanitaires" soutenues par Washington, exigeant une libération des otages emmenés à Gaza le 7 octobre par le mouvement palestinien Hamas lors de son attaque, d'une ampleur inédite depuis la création d'Israël en 1948.</p><p>"Nous allons trouver Sinouar et nous allons l'éliminer", a affirmé le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant, en référence au chef du Hamas dans la bande de Gaza Yahya Sinouar.</p><p>Il a fait état de "combats difficiles à l'intérieur de la bande de Gaza" et affirmé que des troupes étaient entrées dans des "zones résidentielles".</p><p>Après l'évacuation ces derniers jours de Gaza vers l'Egypte de plusieurs centaines de blessés, d'étrangers et de binationaux via le point de passage de Rafah, le gouvernement du Hamas a suspendu les évacuations en raison du refus d'Israël de laisser partir des blessés palestiniens vers des hôpitaux égyptiens.</p><p>"Aucun détenteur de passeport étranger ne pourra partir avant que les blessés qui doivent être évacués des hôpitaux du nord de la bande de Gaza ne puissent être transportés vers le terminal de Rafah", a indiqué à l'AFP un responsable de l'administration des points de passage.</p><p></p><p>- "Maman sauve-moi" -</p><p></p><p>Vendredi, l'armée israélienne a annoncé avoir frappé une ambulance devant l'hôpital al-Shifa affirmant qu'elle était "utilisée" par le Hamas.Ce bombardement a fait 15 morts et 60 blessés, selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>Le véhicule visé faisait partie d'un convoi d'ambulances qui s'apprêtaient à transporter des blessés vers Rafah, d'après le Hamas.</p><p>Le patron de l'ONU Antonio Guterres s'est dit "horrifié" après ce bombardement.</p><p>A la suite d'une étape à Tel-Aviv, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a rencontré à Amman des chefs de diplomatie de pays arabes et réitéré que les efforts pour épargner les civils palestiniens et accélérer l'envoi d'aides seraient "facilités par des pauses humanitaires".</p><p>M. Blinken a néanmoins redit que son pays considérait qu'un cessez-le-feu ne ferait que "garder en place le Hamas", considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>Le secrétaire d'Etat doit se rendre dimanche en Turquie qui a annoncé le rappel de son ambassadeur en Israël pour consultations en raison du refus d'Israël d'accepter un cessez-le-feu.</p><p>Selon un bilan publié samedi par le gouvernement du Hamas, 9.488 personnes, essentiellement des civils dont 3.900 enfants, ont été tuées par les frappes israéliennes dans la bande de Gaza.</p><p>En Israël, au moins 1.400 personnes ont été tuées selon les autorités depuis le 7 octobre, en majorité des civils massacrés le jour de l'attaque du Hamas.Le Hamas détient en outre 241 otages, selon l'armée.</p><p>Rassemblés à Tel-Aviv samedi soir, des familles d'otages ont réclamé leur libération."Cinq membres de ma famille ont été kidnappés, enlevés de leur lit", dont sa fille de 16 ans et son fils de 12 ans, raconte Hadas Kalderon."J'entends mon fils tous les jours qui me crie dans l'oreille +Maman sauve-moi+, c'est ce que j'entends tous les jours et j'ai le coeur brisé."</p><p></p><p>- Combats -</p><p></p><p>Après l'attaque du 7 octobre, Israël a juré "d'anéantir" le Hamas.</p><p>Les soldats, intensifiant leurs opérations, cherchent à détruire le "centre" du Hamas à Gaza-ville, selon l'armée.Ils ont subi plusieurs attaques et tué "des dizaines de terroristes" dans le nord du territoire.Ils ont mené un "raid ciblé" dans le sud de la bande de Gaza tuant des combattants ennemis "qui sortaient d'un tunnel".</p><p>Au moins 29 soldats ont été tués depuis le début de l'opération terrestre à Gaza le 27 octobre, d'après l'armée.</p><p>Le Hamas a affirmé avoir ciblé un convoi militaire israélien avec des obus et infligé des "pertes à l'ennemi".</p><p>En Israël, notamment dans le sud limitrophe de la bande de Gaza, des sirènes d'alerte aux roquettes ont retenti plusieurs fois, a indiqué l'armée.</p><p>En quatre semaines, la guerre a provoqué d'immenses destructions à Gaza et entraîné selon l'ONU le déplacement de 1,4 million de personnes dans le territoire palestinien où la situation humanitaire est catastrophique.</p><p>D'après un responsable américain, 350.000 à 400.000 personnes se trouveraient encore dans le nord, où se concentre l'essentiel des combats.</p><p>La bande Gaza, 362 kilomètres carrés et 2,4 millions d'habitants, est placée depuis le 9 octobre en état de "siège complet" par Israël qui y a coupé les approvisionnements en eau, électricité et nourriture.Ce territoire était déjà soumis à un blocus israélien depuis plus de 16 ans.</p><p></p><p>- Frontière Israël-Liban -</p><p></p><p>La tension est en outre très vive dans le nord d'Israël, à la frontière avec le sud du Liban, fief du Hezbollah, un allié du Hamas et de l'Iran.</p><p>L'armée a lancé de nouveaux raids contre des cibles du Hezbollah qui a dit avoir visé des positions israéliennes à la frontière.</p><p>Depuis le 7 octobre, 72 personnes ont péri côté libanais, selon un décompte de l'AFP, dont 54 combattants du Hezbollah.Six soldats et un civil ont été tués côté israélien.</p><p>En Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, plus de 140 Palestiniens ont été tués par des tirs de soldats ou de colons israéliens depuis le 7 octobre, selon l'Autorité palestinienne.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Des milliers de manifestants à Washington pour demander un «cessez-le-feu» à Gaza

Description: <p>Washington (AFP) - Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées samedi dans la capitale fédérale américaine, appelant à un "cessez-le-feu" immédiat dans la bande de Gaza, et fustigeant la politique américain
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Des milliers de manifestants à Washington pour demander un «cessez-le-feu» à Gaza

Description: <p>Washington (AFP) - Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées samedi dans la capitale fédérale américaine, appelant à un "cessez-le-feu" immédiat dans la bande de Gaza, et fustigeant la politique américaine de soutien à Israël.</p><p>Brandissant des drapeaux palestiniens et portant pour beaucoup le traditionnel keffieh, des milliers de personnes, jeunes pour la plupart, et de familles, se sont réunies à Washington au 29ème jour de la guerre entre Israël et le Hamas, pour demander à "mettre fin tout de suite au siège de Gaza", rapporte une correspondante de l'AFP.</p><p>"Nous te disons non, Joe le génocidaire", clamaient des manifestants, en référence au président démocrate Joe Biden."Nous sommes autant des humains que les Ukrainiens", "Biden Biden, tu ne peux pas te cacher, tu as approuvé un génocide", pouvait-on lire sur les pancartes.</p><p>L'administration du président Joe Biden a manifesté son soutien sans faille à son allié israélien à la suite de l'attaque sanglante du Hamas le 7 octobre.Le gouvernement américain a rejeté les appels à un "cessez-le-feu", appelant plutôt à des "pauses humanitaires".</p><p>"C'est inacceptable d'autoriser la mort de tant de vies innocentes, et nous ne pouvons pas considérer cela comme un conflit proportionnel", a déclaré à l'AFP Amanda Eisenhour, 24 ans, venue manifester de la Virginie.</p><p>C'est "une tache sur notre histoire et je ne peux pas accepter comme citoyenne que mes impôts financent cela", dit-elle.</p><p>"Nous ne voterons pas pour le Parti démocrate" a dit Jasmine Iman 25 ans, venue exprès de New York, alors que Joe Biden est candidat à sa réelection en novembre 2024."Nous allons nous assurer que tous les gens que nous connaissons ne votent pas pour le Parti démocrate pour cette raison". </p><p>Comme elle, plusieurs manifestants avaient fait des heures de route pour participer à ce rassemblement, le plus grand organisé à Washington depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas.</p><p>En Israël, au moins 1.400 personnes ont été tuées selon les autorités depuis le début du conflit, en majorité des civils massacrés le jour de l'attaque du mouvement islamiste palestinien en territoire israélien.</p><p>En représailles, Israël a déclaré vouloir "anéantir " le Hamas, pilonnant sans relâche la bande de Gaza, territoire assiégé où s'entassent 2,4 millions de Palestiniens.Selon le dernier bilan du Hamas samedi, 9.488 personnes, essentiellement des civils, y ont été tuées depuis le 7 octobre.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

En Israël, des milliers de manifestants accentuent la pression sur Netanyahu

Description: <p>Tel-Aviv (AFP) - Une manifestation des familles et soutiens des otages enlevés par le Hamas a rassemblé samedi soir plusieurs milliers de personnes à Tel-Aviv exigeant du Premier ministre Benjamin Netanyahu davantage d'effor
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En Israël, des milliers de manifestants accentuent la pression sur Netanyahu

Description: <p>Tel-Aviv (AFP) - Une manifestation des familles et soutiens des otages enlevés par le Hamas a rassemblé samedi soir plusieurs milliers de personnes à Tel-Aviv exigeant du Premier ministre Benjamin Netanyahu davantage d'efforts pour leur libération, ont constaté des journalistes de l'AFP.</p><p>Près d'un mois après les attaques meurtrières du mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre, plusieurs centaines de personnes ont également manifesté à Jérusalem pour exiger la démission de M. Netanyahu qu'ils jugent "responsable et coupable" des défaillances dans la gestion du pays.</p><p>Les attaques ont causé la mort de 1.400 personnes en Israël, majoritairement des civils, et au moins 240 personnes ont été prises en otage, selon les autorités israéliennes.Dans la bande de Gaza pilonnée depuis sans répit par l'armée israélienne, près de 9.500 personnes, essentiellement des civils, ont été tuées d'après le ministère de la santé du Hamas.</p><p>"Les familles des otages et des disparus ne rentreront pas chez elles tant que tous les otages ne seront pas chez eux", affirme le Forum des familles des otages et disparus qui a appelé au rassemblement à Tel-Aviv, devant le ministère de la Défense.</p><p>"J'attends et j'exige de mon gouvernement qu'il change d'approche", a lancé Hadas Kalderon, dont cinq membres de sa famille ont été enlevés. </p><p>"Chaque jour, je me réveille pour un nouveau jour de guerre.Une guerre pour la vie de mes enfants", a dit Mme Kalderon.</p><p>Des participants se sont dit déterminés à camper devant le ministère jusqu'au retour des otages.</p><p>Dans l'après-midi, un membre du gouvernement a été hué lors d'une rencontre avec les familles à Tel-Aviv, selon des images de la chaîne Channel 12.</p><p>La pression internationale s'accroît sur le gouvernement israélien pour qu'il accepte un cessez-le-feu humanitaire à Gaza, mais les proches des otages font de leur libération une condition sine qua non.</p><p>À Jérusalem, des centaines de personnes se sont rassemblées devant la résidence du Premier ministre aux cris de "Démission maintenant" ou encore "7 octobre, responsable et coupable".</p><p>"Après un mois de deuil, c'est la plus importante manifestation contre Netanyahu", a affirmé à l'AFP Yoev Lotem, un participant âgé de 64 ans.</p><p>D'autres portaient des T-shirts imprimés du visage du Premier ministre maculé de sang ou des autocollants le qualifiant de "Crime minister" (ministre du crime).</p><p>"Nous voulons un vote pour nous débarrasser de Netanyahu.J'espère que les manifestations vont se poursuivre et s'amplifier", a déclaré à l'AFP Netta Tzin, 39 ans, s'estimant "trahie" par l'action du Premier ministre.</p><p>Les attaques du 7 octobre ont encore fragilisé Benjamin Netanyahu, qui détient en Israël le record de longévité au poste de Premier ministre et faisait déjà face depuis plusieurs mois à une contestation massive contre sa réforme judiciaire.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Au moins 157 morts dans un séisme au Népal

Description: <p>Jajarkot (Népal) (AFP) - Au moins 157 personnes sont mortes dans un tremblement de terre qui a secoué une région reculée du Népal, où les secours s'organisent à la recherche des survivants, selon un nouveau bilan samedi
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Au moins 157 morts dans un séisme au Népal

Description: <p>Jajarkot (Népal) (AFP) - Au moins 157 personnes sont mortes dans un tremblement de terre qui a secoué une région reculée du Népal, où les secours s'organisent à la recherche des survivants, selon un nouveau bilan samedi des autorités népalaises.</p><p>Le séisme de magnitude 5,6 a eu lieu à une profondeur de 18 km selon l'Institut américain d'études géologiques USGS.Il a frappé l'extrême ouest du pays himalayen tard vendredi soir. Son épicentre a été localisé à 42 km au sud de Jumla, non loin de la frontière avec le Tibet.</p><p>"Il y a eu un énorme bruit quand les maisons se sont écroulées, ça ressemblait à une grosse explosion", a raconté à l'AFP Shiva Prasad Sharma, 65 ans, devant les restes de sa maison détruite à Jajarkot, la région la plus touchée par le séisme.</p><p>"J'ai pensé que nous allions tous mourir", a-t-il ajouté."Il ne reste plus rien à personne, il n'y a plus de maisons".</p><p>Des vidéos et des photos publiées sur les réseaux sociaux montrent des habitants fouillant les décombres dans l'obscurité pour chercher des survivants dans les constructions effondrées. </p><p>On y voit des maisons en terre détruites ou endommagées et des survivants accroupis à l'extérieur pour se protéger de possibles autres effondrements, tandis qu'hurlent les sirènes des véhicules d'urgence.</p><p>"Nous étions en train de dormir.Nous étions trois dans la maison, seuls deux d'entre nous ont survécu", a confié de son côté à l'AFP Kamala Oli, une femme rencontrée dans un hôpital de Nepalgunj, petite ville proche de la frontière indienne.</p><p>"105 personnes ont péri à Jajarkot et 52 à Rukum," a indiqué à l'AFP Kuber Kathayat, porte-parole de la police, dans un nouveau bilan.Les autorités ont précisé que près de 200 personnes avaient été blessées dans ces deux districts, situés au sud de l'épicentre dans la province frontalière de Karnali.</p><p>Le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Narayan Prasad Bhattarai, a indiqué que les autorités avaient réussi samedi à entrer dans contact avec toutes les régions touchées, et estimé que le bilan de devrait plus trop augmenter, même s'il "est encore possible qu'on trouve quelques corps sous les débris".</p><p>Les forces de sécurité népalaises ont été déployées dans les zones touchées par le séisme pour participer aux opérations de secours, selon le porte-parole de la police de la province de Karnali, Gopal Chandra Bhattarai.</p><p>"L'isolement des districts rend difficile la transmission des informations", a-t-il ajouté."Certaines routes sont bloquées à cause des dégâts, mais nous essayons d'atteindre la zone par d'autres voies". </p><p>A Jajarkot, l'hôpital de secteur a été pris d'assaut par les habitants y transportant des blessés.</p><p>Le Premier ministre népalais, Pushpa Kamal Dahal, est arrivé samedi dans la zone touchée après avoir exprimé "sa profonde tristesse pour les dommages humains et physiques causés par le tremblement de terre".</p><p>"Le gouvernement est déterminé à venir en aide aux victimes et à soigner les blessés", a-t-il affirmé. </p><p></p><p>- Faille géologique majeure -</p><p></p><p>Des secousses modérées ont été ressenties jusqu'à New Delhi, la capitale de l'Inde située à près de 500 km de l'épicentre.</p><p>Le Premier ministre indien Narendra Modi s'est dit "profondément attristé" par les pertes humaines au Népal, et a dit son pays prêt "à apporter toute l'aide possible".</p><p>Les séismes sont fréquents au Népal, pays qui se trouve sur une faille géologique majeure où la plaque tectonique indienne s'enfonce dans la plaque eurasienne, formant la chaîne de l'Himalaya.</p><p>La secousse a été suivie plusieurs heures après par des répliques de magnitude 4 dans le même secteur, selon l'USGS. </p><p>En 2015, un séisme de magnitude 7,8 avait tué près de 9.000 personnes et détruit plus d'un demi-million d'habitations et plus de 8.000 écoles.</p><p>Des centaines de monuments et de palais royaux - dont des sites de la Vallée de Katmandou classée au patrimoine mondial de l'UNESCO et attirant des touristes de toute la planète - avaient subi des dégâts irréversibles, affectant le tourisme népalais.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Pas de répit dans la guerre à Gaza, Blinken insiste sur des «pauses humanitaires»

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Combats acharnés entre soldats israéliens et combattants du Hamas à Gaza et frappes aériennes meurtrières israéliennes contre le territoire palestinien assiégé: la guerre qui
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Pas de répit dans la guerre à Gaza, Blinken insiste sur des «pauses humanitaires»

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Combats acharnés entre soldats israéliens et combattants du Hamas à Gaza et frappes aériennes meurtrières israéliennes contre le territoire palestinien assiégé: la guerre qui a fait des milliers de morts est entrée samedi dans sa cinquième semaine sans aucun signe de répit. </p><p>Israël a rejeté les appels à des "pauses humanitaires" soutenues par Washington, sans une libération des otages emmenés à Gaza le 7 octobre par le mouvement palestinien Hamas lors d'une attaque d'une violence et d'une ampleur inédites depuis la création d'Israël en 1948. </p><p>A la suite d'une étape à Tel-Aviv, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a réitéré à Amman que les efforts pour épargner les civils palestiniens et accélérer l'envoi d'aides dans la bande de Gaza contrôlée par le Hamas seraient "facilités par des pauses humanitaires".</p><p>Après l'attaque du Hamas qui a déclenché la guerre, Israël a juré "d'anéantir" ce mouvement qui contrôle Gaza.Ses soldats pilonnent depuis sans relâche la bande de Gaza et livrent depuis le 27 octobre des combats au sol aux combattants du Hamas retranchés dans un réseau de tunnels.</p><p>Selon le mouvement palestinien, un bombardement israélien a fait samedi 15 morts dans une école de l'ONU où s'abritaient des déplacés palestiniens à Jabaliya.</p><p>"Les bombes tombaient sur nous, les gens étaient coupés en morceaux, ils sont tous morts, ils ont tous été blessés, nous voulons une trêve, s'il vous plaît, nous sommes épuisés", a lancé Sajda Maarouf, une Palestinienne qui a trouvé refuge dans l'une des écoles dans le camp de réfugiés de Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza.</p><p>- "Trouver et éliminer" -</p><p></p><p>Les soldats israéliens, intensifiant leurs opérations, encerclent depuis jeudi la ville de Gaza, dans le nord, afin d'y détruire le "centre" du Hamas.</p><p>Les soldats ont subi plusieurs attaques et tué "des dizaines de terroristes" dans le nord du territoire, d'après l'armée.Ils ont mené un "raid ciblé" dans le sud de la bande de Gaza tuant des combattants ennemis "qui sortaient d'un tunnel". </p><p>Toujours dans le sud, de nouvelles frappes aériennes ont visé la ville de Khan Younès, selon un journaliste de l'AFP dans la région.</p><p>Le Hamas a affirmé avoir visé un convoi militaire israélien avec des obus.</p><p>"Nous allons trouver Sinouar et nous allons l'éliminer", a affirmé le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant en allusion au chef du Hamas à Gaza.</p><p>En Israël, notamment dans le sud limitrophe de la bande de Gaza, des sirènes d'alerte aux roquettes ont retenti plusieurs fois, a indiqué l'armée sans faire état de victime.</p><p>Vendredi, l'armée israélienne a admis avoir frappé une ambulance devant l'hôpital al-Shifa, le plus important du territoire, qui transportait selon elle des membres du Hamas.Le mouvement islamiste a démenti.</p><p>Selon le ministère de la Santé de Gaza et le Croissant-Rouge palestinien, la frappe a fait 15 morts et 60 blessés.Un correspondant de l'AFP a vu plusieurs corps et des blessés à côté d'une ambulance endommagée. </p><p>Le patron de l'ONU Antonio Guterres s'est dit "horrifié".</p><p>Selon un bilan publié samedi par le gouvernement du Hamas, 9.488 personnes, essentiellement des civils dont 3.900 enfants, ont été tuées depuis le 7 octobre par les frappes israéliennes dans la bande de Gaza.</p><p>En Israël, au moins 1.400 personnes ont été tuées selon les autorités depuis le début de la guerre, en majorité des civils massacrés le jour de l'attaque du Hamas.Le Hamas détient en outre 241 otages, selon l'armée.</p><p>D'après l'armée, 341 soldats ont été tués depuis le 7 octobre.</p><p></p><p>- "Crimes de guerre" -</p><p></p><p>En quatre semaines, la guerre a provoqué d'immenses destructions à Gaza et entraîné selon l'ONU le déplacement de 1,4 million de personnes dans le territoire palestinien où la situation humanitaire est catastrophique.</p><p>D'après un responsable américain, 350.000 à 400.000 personnes se trouveraient encore dans le nord, où se concentre l'essentiel des combats.</p><p>La bande Gaza, 362 kilomètres carrés et 2,4 millions d'habitants, est placée depuis le 9 octobre en état de "siège complet" par Israël qui y a coupé les approvisionnements en eau, électricité et nourriture.Ce territoire était déjà soumis à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis plus de 16 ans.</p><p>A Amman, le ministre jordanien des Affaires étrangères Ayman al-Safadi a appelé "à mettre fin à la guerre", parlant de "crimes de guerre" d'Israël, tandis que son homologue égyptien Sameh Choukri a exigé un "cessez-le-feu immédiat et sans condition".</p><p>M. Blinken a réitéré que son pays considérait qu'un cessez-le-feu ne ferait que "garder en place le Hamas", considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>Il doit poursuivre sa tournée dimanche en Turquie qui a annoncé le rappel de son ambassadeur en Israël pour consultations.</p><p></p><p>- Frontière Israël-Liban -</p><p></p><p>La tension est très vive aussi dans le nord d'Israël, à la frontière avec le sud du Liban, fief du puissant mouvement chiite Hezbollah, allié du Hamas et de l'Iran.</p><p>L'armée israélienne a lancé de nouveaux raids aériens contre des cibles du Hezbollah qui a dit avoir visé des positions israéliennes le long de la frontière et non loin de la ville de Kyriat Shmona.</p><p>Vendredi, le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah a accusé les Etats-Unis, qui ont déployé deux groupes navals en Méditerranée orientale, d'être "entièrement responsables" de ce conflit.</p><p>Les échanges de tirs ont fait 72 morts dans le sud du Liban depuis le 7 octobre, selon un décompte de l'AFP, dont 54 combattants du Hezbollah.Six soldats et un civil ont été tués côté israélien.</p><p>La guerre a aussi exacerbé les tensions en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, où plus de 140 Palestiniens ont été tués par des tirs de soldats ou de colons israéliens, selon l'Autorité palestinienne.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Madagascar: regain de tension dans la rue avant la présidentielle

Description: <p>Antananarivo (AFP) - A moins de deux semaines de la présidentielle, la tension est remontée d'un cran samedi à Madagascar, où les forces de l'ordre ont empêché une manifestation de l'opposition à coups de gaz l
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Madagascar: regain de tension dans la rue avant la présidentielle

Description: <p>Antananarivo (AFP) - A moins de deux semaines de la présidentielle, la tension est remontée d'un cran samedi à Madagascar, où les forces de l'ordre ont empêché une manifestation de l'opposition à coups de gaz lacrymogènes dans la capitale Antananarivo.</p><p>Le premier tour du scrutin est prévu le 16 novembre.Mais la grande île de l'océan Indien est secouée depuis des semaines par une bataille féroce entre le pouvoir et une dizaine de candidats qui s'opposeront dans les urnes au président sortant Andry Rajoelina.</p><p>Rassemblés dans un collectif au sein duquel chaque membre se présente toutefois individuellement à la fonction suprême, les opposants, qui appellent régulièrement depuis plus d'un mois à descendre dans la rue, dénoncent "un coup d'Etat institutionnel" orchestré selon eux par Rajoelina en vue du scrutin et réclament une élection "libre et équitable". </p><p>Samedi en fin de matinée, des cortèges de quelques centaines de manifestants se sont regroupés dans plusieurs quartiers de la capitale pour rejoindre l'emblématique place du 13-Mai malgré une interdiction préfectorale.</p><p>Les manifestations de l'opposition ont un temps été systématiquement dispersées avant qu'une "tolérance" des autorités ne soit dernièrement appliquée. Mais la place du 13-Mai à Antananarivo, lieu symbolique et théâtre des contestations politiques sur l'île, est restée terrain défendu pendant la campagne.</p><p>Les forces de l'ordre ont rapidement tiré des gaz lacrymogènes samedi en plusieurs endroits simultanément, ont constaté des journalistes de l'AFP. Des riverains venus faire leur marché ont fui en courant, pris de panique. </p><p>"Les gendarmes ont tiré directement dans la foule.Pas en l'air.Ils veulent le chaos", a dénoncé le député de l'opposition, Fetra Ralambozafimbololona. </p><p>Les cortèges ont été dispersés bien avant d'atteindre la place gardée comme une forteresse par des forces de l'ordre déployées en nombre.</p><p>"Vous nous faites mal, vous nous faites pleurer!On ne fait que revendiquer nos droits", a hurlé une manifestante en direction des gendarmes. </p><p></p><p>- "Deux poids, deux mesures" -</p><p></p><p>Des grenades lacrymogènes ont été tirées durant plusieurs heures pendant que dans d'autres quartiers, des soutiens de Rajoelina ont défilé vêtus de orange, couleur de son parti, a constaté une journaliste de l'AFP. </p><p>"Les Oranges ont pu se promener sans être empêchés, mais nous, dès que nous nous sommes rassemblés, nous avons reçu des grenades assourdissantes et lacrymogènes", a enragé le candidat de l'opposition, Hajo Andrianainarivelo, dénonçant "deux poids, deux mesures". </p><p>Un calme relatif est retombé sur Antananarivo aux alentours de 13H00 GMT. Onze personnes ont été arrêtées, selon la police. </p><p>Le gouvernement a regretté cette semaine "un acte de provocation inadmissible" avec le nouvel appel de l'opposition à manifester sur la place emblématique, fustigeant des candidats qui "ont manifesté publiquement une +volonté de renverser le pouvoir+ en place et entraver la tenue des élections". </p><p>Début octobre, les forces de l'ordre avaient déjà tué dans l'œuf à coups de gaz lacrymogènes une tentative de rassemblement sur la place.La blessure d'un candidat de l'opposition par un éclat de grenade lacrymogène avait conduit au report d'une semaine du scrutin, initialement prévu le 9 novembre. </p><p>Les Etats-Unis et l'Union européenne, qui suivent avec "la plus grande vigilance" la campagne, ont récemment dénoncé un usage disproportionné de la force.</p><p>Treize candidats sont en lice pour la présidentielle.Andry Rajoelina, 49 ans, avait accédé au pouvoir en 2009 à la faveur d'une mutinerie chassant Marc Ravalomanana.Les deux hommes avaient été interdits de se présenter en 2013, dans le cadre d'un accord de sortie de crise validé par la communauté internationale.M. Rajoelina avait ensuite été élu en 2018.</p><p>L'opposition dénonce une série de mesures récentes favorisant, selon elle, le président sortant et notamment le rejet en septembre de recours réclamant l'invalidation de sa candidature "pour défaut de nationalité malgache". </p><p>Fin juin, des informations divulguées dans la presse ont révélé que M. Rajoelina avait été naturalisé français en catimini en 2014. Selon ses détracteurs, il a perdu sa nationalité malgache en devenant français et ne peut ni se présenter à une élection, ni diriger le pays.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Guinée: l'ex-dictateur Dadis Camara sorti de prison par un commando armé

Description: <p>Conakry (AFP) - L'ancien dictateur guinéen Moussa Dadis Camara a été sorti de prison samedi matin par un commando lourdement armé après des échanges de tirs nourris dans le centre de Conakry, ont indiqué des avocats et u
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Guinée: l'ex-dictateur Dadis Camara sorti de prison par un commando armé

Description: <p>Conakry (AFP) - L'ancien dictateur guinéen Moussa Dadis Camara a été sorti de prison samedi matin par un commando lourdement armé après des échanges de tirs nourris dans le centre de Conakry, ont indiqué des avocats et une source judiciaire.</p><p>Au moins deux autres anciens responsables actuellement jugés comme le capitaine Camara pour un massacre perpétré en 2009 sous sa présidence ont également été extraits de la prison, selon ces sources, sans qu'apparaisse clairement si Moussa Dadis Camara s'était échappé de son plein gré.</p><p>L'assaut du commando a réveillé avant l'aube le centre de la capitale au son des armes automatiques.</p><p>Un groupe de militaires masqués et lourdement armés est arrivé vers 04H00 (locales et GMT) devant la prison dont ils ont forcé les accès, a dit une source judiciaire sous le couvert de l'anonymat compte tenu de la sensibilité du sujet.</p><p>Ils ont déclaré "être venus libérer le capitaine Dadis Camara", a-t-elle dit.</p><p>À l’intérieur, les assaillants, qui semblaient connaître les lieux, se sont dirigés vers la cellule du capitaine et l’en ont extrait ainsi que d'autres détenus pour les emmener vers une destination inconnue, a-t-elle ajouté.</p><p>"Le procureur général m'a confirmé que mon client avait été sorti de prison par des hommes lourdement armés", a dit à l'AFP son avocat, Jocamey Haba, en évoquant la possibilité que son client ait été emmené contre son gré.</p><p>"Je continue de penser qu'il a été enlevé.Il a confiance en la justice de son pays, c'est pourquoi il ne va jamais tenter de s'évader", a-t-il ajouté en faisant référence au procès actuellement en cours.</p><p>"Sa vie est en danger", a-t-il assuré.</p><p>L'opération a secoué Kaloum, quartier de la présidence, des institutions, des affaires et d'un certain nombre d'ambassades, mais aussi de la prison centrale.</p><p>"Il y a des tirs d'armes automatiques et de guerre" à Kaloum, disait aux premières heures du jour un habitant du secteur sous le couvert de l'anonymat pour sa sécurité.</p><p>"Le centre ville est bloqué depuis l'aube, pas d'entrée ni de sortie", a déclaré un commerçant, également sous le couvert de l'anonymat.</p><p>"On voulait aller au port où je travaille, mais nous avons été empêchés (de passer) à l'entrée de la presqu'île de Kaloum, où des blindés ont été déployés", a-t-il ajouté.</p><p>Un responsable de l'aéroport, éloigné du centre, a indiqué que les avions n'avaient pas décollé samedi matin, les personnels de navigation n'ayant pu rejoindre la plate-forme aéroportuaire depuis Kaloum, où ils passent communément la nuit.</p><p>Cet accès de fièvre a immédiatement réveillé le souvenir du putsch, mené à peu près à la même heure, du 5 septembre 2021 quand le colonel Mamady Doumbouya avait pris d'assaut le palais présidentiel avec ses hommes et renversé le président civil Alpha Condé par les armes.</p><p></p><p>- La "boussole" de la justice -</p><p></p><p>Mais plusieurs sites d'information ont rapidement indiqué qu'un commando lourdement armé avait visé la prison centrale.</p><p>"La maison centrale de Conakry a été effectivement attaquée la nuit dernière", dit l'inspecteur général des services judiciaires du ministère de la Justice Yaya Kaïraba Kaba, cité par le site Guinée Matin.</p><p>Les sites et plusieurs sources ont fait état de l'évasion de Moussa Dadis Camara, mais aussi Moussa Tiegboro Camara et Claude Pivi, jugés comme lui, parmi une dizaine d'anciens responsables militaires et gouvernementaux, pour le massacre de 2009.</p><p>La Guinée, pays à l'histoire politique tourmentée depuis l'indépendance vis-à-vis de la France, vient d'entrer dans la deuxième année de ce procès, pour lequel Moussa Dadis Camara était détenu depuis le début des audiences en septembre 2022.</p><p>Ils répondent d'une litanie de meurtres, actes de torture, viols et autres enlèvements commis le 28 septembre 2009 par les forces de sécurité au stade du 28-Septembre dans la banlieue de Conakry, où s'étaient réunis des dizaines de milliers de sympathisants de l'opposition, et aux alentours.</p><p>Au moins 156 personnes y ont été tuées et des centaines blessées, et au moins 109 femmes violées, selon le rapport d'une commission d'enquête mandatée par l'ONU.</p><p>Ce procès s'est ouvert en septembre 2022 alors que le nouvel homme fort du pays, le colonel Doumbouya, a promis après son coup de force de refonder l'Etat guinéen et de faire de la justice sa "boussole".</p><p>Après le putsch de 2021, le colonel Doumbouya s'est fait investir président et s'est engagé sous la pression internationale à remettre le pouvoir à des civils élus dans un délai de deux ans à partir de janvier 2023.</p><p>Les Forces vives de Guinée, collectif de partis et d'organisations d'opposition ont dénoncé des engagements non tenus et une dérive autoritaire, évoquant une "dictature naissante".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Au moins 143 morts dans un séisme au Népal

Description: <p>Nepalgunj (Népal) (AFP) - Au moins 143 personnes sont mortes dans un tremblement de terre qui a secoué une région reculée du Népal, où les secours s'organisent à la recherche des survivants, selon un nouveau bilan samed
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Au moins 143 morts dans un séisme au Népal

Description: <p>Nepalgunj (Népal) (AFP) - Au moins 143 personnes sont mortes dans un tremblement de terre qui a secoué une région reculée du Népal, où les secours s'organisent à la recherche des survivants, selon un nouveau bilan samedi des autorités népalaises.</p><p>Le séisme de magnitude 5,6 a été mesuré à une profondeur de 18 km selon l'Institut américain d'études géologiques USGS.Il a frappé l'extrême ouest du pays himalayen tard vendredi soir. Son épicentre a été localisé à 42 km au sud de Jumla, non loin de la frontière avec le Tibet.</p><p>"Nous étions en train de dormir.Nous étions trois dans la maison, seuls deux d'entre nous ont survécu", a confié à l'AFP Kamala Oli, une femme rencontrée dans un hôpital de Nepalgunj, petite ville proche de la frontière indienne.</p><p>"105 personne ont péri à Jajarkot et 38 à Rukum," a indiqué à l'AFP Kuber Kathayat, porte-parole de la police.Les autorités ont précisé que plus de cent personnes avaient été blessées dans ces deux districts, situés au sud de l'épicentre dans la province frontalière de Karnali. </p><p>Les forces de sécurité népalaises ont été déployées dans les zones touchées par le séisme pour participer aux opérations de secours, selon le porte-parole de la police de la province de Karnali, Gopal Chandra Bhattarai.</p><p>"L'isolement des districts rend difficile la transmission des informations", a-t-il ajouté."Certaines routes sont bloquées à cause des dégâts, mais nous essayons d'atteindre la zone par d'autres voies". </p><p>A Jajarkot, l'hôpital de secteur a été pris d'assaut par les habitants y transportant des blessés.</p><p>Des vidéos et des photos publiées sur les réseaux sociaux montrent des habitants fouillant les décombres dans l'obscurité pour extraire des survivants de constructions effondrées. </p><p>On y voit des maisons en terre détruites ou endommagées et des survivants à l'extérieur pour se protéger de possibles autres effondrements, tandis qu'hurlent les sirènes des véhicules d'urgence.</p><p>Le Premier ministre népalais, Pushpa Kamal Dahal, est arrivé samedi dans la zone touchée après avoir exprimé "sa profonde tristesse pour les dommages humains et physiques causés par le tremblement de terre".</p><p>"Le gouvernement est déterminé à venir en aide aux victimes et à soigner les blessés", a-t-il affirmé. </p><p></p><p>- Faille géologique majeure -</p><p></p><p>Des secousses modérées ont été ressenties jusqu'à New Delhi, la capitale de l'Inde située à près de 500 km de l'épicentre.</p><p>Le Premier ministre indien Narendra Modi s'est dit "profondément attristé" par les pertes humaines au Népal. "L'Inde est solidaire du peuple népalais et est prête à lui apporter toute l'aide possible", a-t-il ajouté.</p><p>Les séismes sont fréquents au Népal, qui se trouve sur une faille géologique majeure où la plaque tectonique indienne s'enfonce dans la plaque eurasienne, formant la chaîne de l'Himalaya.</p><p>La secousse a été suivie plusieurs heures après par des répliques de magnitude 4 dans le même secteur, selon l'USGS. </p><p>Près de 9.000 personnes sont mortes en 2015 lorsqu'un tremblement de terre de magnitude 7,8 a frappé le Népal, détruisant plus d'un demi-million d'habitations et de 8.000 écoles.</p><p>Des centaines de monuments et de palais royaux - dont des sites de la Vallée de Katmandou classée au patrimoine mondial de l'UNESCO et attirant des touristes de toute la planète, avaient subi des dégâts irréversibles, affectant le tourisme népalais.</p><p>En novembre 2022, un séisme de magnitude 5,6 a fait six morts dans le district de Doti, près de Jajarkot frappé vendredi soir.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Le Premier ministre australien a entamé sa visite en Chine pour sceller le dégel

Description: <p>Shangai (Chine) (AFP) - Le Premier ministre australien Anthony Albanese, "heureux d'être à Shangai", est arrivé samedi en Chine pour un voyage de quatre jours, signe du réchauffement des relations bilatérales apr
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Le Premier ministre australien a entamé sa visite en Chine pour sceller le dégel

Description: <p>Shangai (Chine) (AFP) - Le Premier ministre australien Anthony Albanese, "heureux d'être à Shangai", est arrivé samedi en Chine pour un voyage de quatre jours, signe du réchauffement des relations bilatérales après des années plus tumultueuses en raison de différends économiques et politiques.</p><p>"Heureux d'être à Shangai, marquant la première visite en Chine d'un Premier ministre australien depuis 2016", a déclaré M. Albanese sur X (anciennement Twitter), dans une publication accompagnée de photos de son arrivée.</p><p>"Je me réjouis de poursuivre le dialogue entre nos deux pays au cours des prochains jours", a-t-il ajouté.</p><p>Le ministère chinois des Affaires étrangères a indiqué vendredi que M. Albanese rencontrerait des dirigeants chinois et "aurait un échange de vues approfondi sur les questions bilatérales", internationales et régionales.</p><p>"La Chine est prête à travailler avec l'Australie afin de faire de cette visite une occasion pour renforcer la communication, accroître la confiance mutuelle, élargir la coopération, approfondir l'amitié et encourager l'amélioration continue (...) des relations bilatérales", a déclaré le porte-parole du ministère Wang Wenbin aux journalistes.</p><p>"Une relation saine et stable entre la Chine et l'Australie répond aux intérêts fondamentaux des deux pays et (des deux) peuples", a-t-il ajouté.</p><p>Les relations entre Canberra et Pékin s'étaient particulièrement tendues lorsque l'Australie avait réclamé une enquête internationale sur l'origine du coronavirus, détecté pour la première fois en Chine fin 2019.</p><p>En riposte, la Chine avait imposé en 2020 des droits de douane élevés sur des exportations australiennes clés telles que l'orge, le bœuf et le vin, au plus fort d'un conflit diplomatique avec l'ancien gouvernement conservateur en poste à l'époque à Canberra. </p><p>Pékin avait également cessé d'acheter en Australie d'importantes quantités de matières premières, dont le charbon, privant le pays de milliards de dollars de revenus.</p><p>Nombre des barrières tarifaires ont toutefois été progressivement levées depuis le retour des travaillistes au pouvoir en mai 2022.</p><p></p><p>- Non-alignement stratégique -</p><p></p><p>En amont de la visite de M. Albanese, l'ambassadeur de Chine en Australie, Xiao Qian, a souligné dans une note que les relations entre la Chine et l'Australie se trouvaient "à un moment crucial". </p><p>Malgré l'amorce d'un dégel avec Pékin, M. Albanese a précisé que les deux pays n'étaient pas alignés sur le plan stratégique.</p><p>"Nous sommes lucides à ce sujet.Nous sommes deux nations dont l'histoire, les valeurs et les systèmes politiques sont très différents", a déclaré le dirigeant australien lors d'une visite à Washington en octobre.</p><p>Avec le déplacement de M. Albanese, "la Chine tente de creuser un fossé entre les Etats-Unis et l'Australie", analyse Yun Sun, chercheuse au Stimson Center, établi à Washington. </p><p>Pour Bec Strating, professeure à l'université australienne La Trobe, la visite de M. Albanese est le signe d'un réchauffement des relations bilatérales qui ne garantit pas pour autant le règlement des différends persistants entre les deux pays. </p><p>"Les questions de sécurité restent une préoccupation de fond entre l'Australie et la Chine", estime-t-elle.</p><p>Sur le plan diplomatique, des progrès ont toutefois été récemment réalisés.La Chine a libéré début octobre la journaliste australienne Cheng Lei, détenue depuis plus de trois ans pour des accusations d'espionnage.</p><p>Sa libération a ravivé les espoirs des fils de l'écrivain australien Yang Jun, emprisonné en Chine depuis 2019, qui ont demandé mercredi au Premier ministre australien d'évoquer le sort de leur père lors de son voyage à Pékin.</p><p>bur-oho-djw-rr/jnd/am/cco</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Pas de répit dans l'offensive israélienne à Gaza, Blinken en Jordanie

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Israël a poursuivi samedi sans répit son offensive contre le Hamas dans la bande de Gaza, après avoir rejeté l'idée de "pauses humanitaires" réclamées par les Et
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Pas de répit dans l'offensive israélienne à Gaza, Blinken en Jordanie

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Israël a poursuivi samedi sans répit son offensive contre le Hamas dans la bande de Gaza, après avoir rejeté l'idée de "pauses humanitaires" réclamées par les Etats-Unis pour soulager la population du territoire palestinien assiégé.</p><p>Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, après une étape à Tel-Aviv, devait rencontrer samedi plusieurs dirigeants arabes en Jordanie, quatre semaines après le début de la guerre déclenchée par l'attaque sanglante menée par le mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre.</p><p>Israël, qui en représailles s'est engagé à "anéantir" le Hamas et pilonne sans relâche la bande de Gaza, mène aussi depuis plus d'une semaine des combats au sol acharnés, au milieu des ruines, contre le mouvement islamiste palestinien, dont les combattants sont retranchés dans un réseau de tunnels.</p><p>Le ministère de la Santé du Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a affirmé samedi qu'un bombardement israélien avait fait 15 morts dans une école de l'ONU où s'abritent des déplacés palestiniens, dans le camp de réfugiés de Jabaliya (nord).</p><p>Plusieurs bombardements meurtriers ont eu lieu ces derniers jours sur ce camp, le plus grand du territoire, sur plusieurs écoles abritant des déplacés ainsi qu'une frappe vendredi sur une ambulance, suscitant, en vain, de multiples appels à épargner les civils.</p><p>Les soldats israéliens, qui ont "intensifié" leurs opérations selon l'armée, encerclent depuis jeudi la ville de Gaza, dans le nord du territoire, afin d'y détruire le "centre" du Hamas.</p><p>L'armée a affirmé samedi que les soldats avaient subi plusieurs attaques dans le nord de Gaza et avaient tué "des dizaines de terroristes et détruit des infrastructures" du mouvement islamiste.</p><p>Les forces israéliennes ont également mené un "raid ciblé" dans le sud du territoire, où elles ont ouvert le feu sur "une cellule terroriste qui sortait d'un tunnel", tuant les combattants ennemis, selon l'armée.</p><p>Le Hamas a affirmé de son côté avoir frappé un convoi israélien avec des tirs de mortiers.</p><p>En presque un mois, cette guerre a fait des milliers de morts et entraîné le déplacement d'1,4 million de personnes, selon l'ONU, à l'intérieur du petit territoire palestinien, où la situation humanitaire est catastrophique.D'après un responsable américain, 350.000 à 400.000 personnes se trouveraient encore dans le nord de la bande de Gaza, où se concentre l'essentiel des combats.</p><p></p><p>- "Images déchirantes" -</p><p></p><p>Vendredi, l'armée israélienne a admis avoir frappé une ambulance devant l'hôpital al-Shifa, le plus important de la bande de Gaza, qui transportait selon elle des membres du Hamas.Le mouvement islamiste, classé organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne, a démenti.</p><p>Selon le ministère de la Santé du Hamas et le Croissant-Rouge palestinien, la frappe a fait 15 morts et 60 blessés.Ils ont affirmé que l'ambulance faisait partie d'un convoi qui transportait des blessés vers l'Egypte.</p><p>Un correspondant de l'AFP a vu plusieurs corps et des blessés à côté d'une ambulance endommagée.</p><p>Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres s'est dit "horrifié"."Les images des corps éparpillés dans la rue devant l'hôpital sont déchirantes", a-t-il ajouté.</p><p>Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a rappelé que "les malades, les soignants, les établissements et les ambulances doivent être protégés en tout temps".</p><p>Une autre frappe visant une école transformée en camp pour les déplacés, dans le nord de Gaza, a fait 20 morts et des dizaines de blessés vendredi, selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>D'après un bilan publié samedi par le Hamas, 9.488 personnes, dont 3.900 enfants, ont été tuées depuis le 7 octobre dans les frappes israéliennes.</p><p>En Israël, au moins 1.400 personnes ont été tuées selon les autorités depuis le début de la guerre, en majorité des civils massacrés le jour de l'attaque du Hamas, d'une violence et d'une ampleur inédites depuis la création d'Israël en 1948.</p><p>Le Hamas détient en outre 241 otages, selon l'armée israélienne.</p><p>341 soldats, selon l'armée, ont été tués depuis le 7 octobre.Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a reconnu que l'opération au sol était "difficile" et générait des "pertes douloureuses".</p><p></p><p>- "Discussions très sérieuses" -</p><p></p><p>Après une rencontre vendredi avec le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, Benjamin Netanyahu a rejeté l'idée d'"une trêve temporaire" sans libération des otages.</p><p>Si les Etats-Unis sont contre un cessez-le-feu, ils ont appelé à des pauses dans les combats afin de permettre l'acheminement de l'aide humanitaire qui a commencé à entrer dans Gaza via l'Egypte, mais en quantité insuffisante selon l'ONU.</p><p>Ce territoire de 362 kilomètres carrés, peuplé de 2,4 millions d'habitants, est placé depuis le 9 octobre en état de "siège complet" par Israël qui y a coupé les approvisionnements en eau, électricité et nourriture.La bande de Gaza était déjà soumise à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007.</p><p>Pour un haut responsable de la Maison Blanche, la libération des otages "nécessiterait une pause très conséquente du conflit".Il a évoqué vendredi soir des "discussions très sérieuses" en cours.</p><p>Depuis le 21 octobre, et la réouverture très partielle du poste-frontière de Rafah avec l'Egypte, seule porte sur le monde pour la bande de Gaza, 420 camions d'aide humanitaire sont arrivés, a annoncé vendredi l'ONU.</p><p>Vendredi, lors d'une troisième journée d'évacuations, 17 blessés et 448 étrangers, dont 96 enfants, ont pu quitter Gaza vers l'Egypte, selon le ministère égyptien de la Santé. </p><p></p><p>- "Le conflit contenu" -</p><p></p><p>Dans une nouvelle tentative d'apaisement, Antony Blinken a rencontré samedi à Amman le Premier ministre du Qatar, un pays médiateur dans le conflit, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.</p><p>Il doit aussi s'entretenir avec ses homologues jordanien, égyptien, saoudien et émirati, ainsi qu'avec le roi Abdallah II de Jordanie dont le pays, voisin d'Israël et de la Cisjordanie occupée, a rappelé son ambassadeur en Israël en signe de protestation contre l'offensive israélienne en cours. </p><p>La tension est très vive aussi dans le nord d'Israël, à la frontière avec le sud du Liban où le puissant mouvement chiite Hezbollah, allié du Hamas et soutenu par l'Iran, est très présent.</p><p>L'armée israélienne a annoncé samedi avoir frappé "deux cellules terroristes" et un "poste d'observation" du Hezbollah en réponse à des tentatives de tirs depuis le Liban.</p><p>Vendredi, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a accusé les Etats-Unis, qui ont déployé deux groupes navals en Méditerranée orientale, d'être "entièrement responsables" de ce conflit.</p><p>Il a ajouté que l'arrêt de "l'agression contre Gaza" empêcherait un conflit régional.</p><p>Un porte-parole du Pentagone, le général Patrick Ryder, a estimé après ce discours qu'un "conflit régional plus large" avait "été dissuadé"."Nous voyons maintenant que ce conflit est contenu entre Israël et le Hamas", a-t-il déclaré à la BBC.</p><p>Les échanges de tirs de part et d'autre de la frontière ont fait 72 morts dans le sud du Liban depuis le 7 octobre, selon un décompte de l'AFP, dont 54 combattants du Hezbollah.Six soldats et un civil ont été tués du côté israélien, selon les autorités.</p><p>La guerre a aussi exacerbé les tensions en Cisjordanie occupée, où plus de 140 Palestiniens ont été tués par des tirs de soldats ou de colons israéliens, selon l'Autorité palestinienne.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Israël rejette une pause humanitaire à Gaza, frappe mortelle sur une ambulance

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Israël a rejeté l'idée de "pauses humanitaires" réclamées par les Etats-Unis dans la bande de Gaza, et poursuit son offensive débutée il y a près d'un moi
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Israël rejette une pause humanitaire à Gaza, frappe mortelle sur une ambulance

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Israël a rejeté l'idée de "pauses humanitaires" réclamées par les Etats-Unis dans la bande de Gaza, et poursuit son offensive débutée il y a près d'un mois contre le Hamas, avec une "opération terrestre intensifiée" et des frappes dont l'une d'elle a ciblé une ambulance.</p><p>Après sa rencontre avec le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, vendredi à Tel-Aviv, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rejeté l'idée d'"une trêve temporaire" sans libération des otages aux mains du Hamas, au nombre d'au moins 240.</p><p>Si les Etats-Unis sont contre un cessez-le-feu, ils ont appelé à plusieurs reprises à des pauses des combats face à la situation humanitaire catastrophique dans la bande de Gaza, soumise aux bombardements israéliens depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre et un siège total décrété deux jours plus tard.</p><p>Pour un haut responsable de la Maison Blanche, la libération des otages "nécessiterait une pause très conséquente du conflit".Il a évoqué vendredi soir des "discussions très sérieuses" en cours.</p><p>Cette déclaration intervient alors que l'armée israélienne a admis avoir frappé une ambulance devant le principal hôpital de Gaza, al-Chifa, car le véhicule transportait, selon elle, des membres du Hamas.Cette affirmation a été démentie par le mouvement islamiste palestinien, classé "organisation terroriste" par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne.</p><p></p><p>- "Images déchirantes" -</p><p></p><p>Selon le ministère de la Santé du Hamas et le Croissant-Rouge palestinien, la frappe a fait 15 morts et 60 blessés, dont des civils devant l'entrée de l'hôpital.Ils ont affirmé que l'ambulance faisait partie d'un convoi qui transportait plusieurs blessés vers l'Egypte.</p><p>Un correspondant de l'AFP a vu plusieurs corps et des blessés à côté d'une ambulance endommagée.</p><p>Le chef de l'ONU s'est dit "horrifié" par la frappe, ajoutant que le conflit entre Israël et le Hamas devait "s'arrêter"."Les images des corps éparpillés dans la rue devant l'hôpital sont déchirantes", a ajouté Antonio Guterres dans un communiqué.</p><p>Le patron de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus s'est aussi dit "profondément choqué", rappelant que "les patients, les soignants, les établissements et les ambulances doivent être protégés en tout temps".</p><p>Une autre frappe "visant" une école transformée en camp de fortune pour les personnes déplacées dans le nord de la bande de Gaza, a tué 20 personnes et blessé des dizaines d'autres, selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>Les troupes israéliennes ont "intensifié l'opération terrestre dans la ville de Gaza, suite à l'achèvement de l'encerclement de la zone", a affirmé vendredi soir un porte-parole, Daniel Hagari.</p><p>Les bombardements ont rasé des quartiers entiers de la ville.</p><p></p><p>"Aucun avertissement" -</p><p></p><p>"Il n'y a eu aucun avertissement, la maison a été visée par une frappe directe.Elle est entièrement détruite", a raconté à l'AFP Hamad Hamada, un habitant de 28 ans."Trois enfants d'une même famille ont été sortis, les dégâts sont énormes et tous les autres habitants sont encore sous les décombres".</p><p>Depuis bientôt un mois, les 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza assiégée vivent sous les bombardements d'Israël, qui a en outre suspendu les approvisionnements en eau, nourriture et électricité.</p><p>Depuis le 21 octobre, et la réouverture très partielle du passage de Rafah avec l'Egypte, quelque 420 camions d'aide humanitaire sont arrivés, selon l'ONU vendredi.</p><p>Le territoire était déjà soumis à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis 2007.</p><p>Selon un bilan publié vendredi par le Hamas, au pouvoir dans ce territoire de 362 km2 depuis 2007, 9.227 personnes, dont 3.826 enfants, ont été tuées dans les frappes israéliennes qui frappent principalement le nord de la bande de Gaza, où Israël a promis d’anéantir le Hamas et son commandement.Mais elles ont aussi été dirigées sur le sud du territoire.</p><p>"La réalité est que nous ne pouvons même pas leur assurer (aux Palestiniens) la sécurité sous le drapeau de l'ONU", a déploré depuis Gaza par vidéo Thomas White, responsable de l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).</p><p>En France, le président Emmanuel Macron a annoncé une "conférence humanitaire" le 9 novembre à Paris, appelant lui aussi à une trêve humanitaire, "parce que la lutte contre le terrorisme ne justifie pas de sacrifier des civils". </p><p>Ajoutant aux inquiétudes sur le sort des civils, Israël a commencé vendredi à renvoyer dans la bande de Gaza, malgré les bombardements, des milliers de travailleurs palestiniens qui étaient bloqués sur son sol depuis près d'un mois.</p><p>Le flot de ces travailleurs exténués -3.026 selon le décompte de l'ONU, qui fait état de mauvais traitements pendant leur détention- ont commencé à traverser le poste-frontière de Karem Abou Salem (appelé Kerem Shalom du côté israélien), entre Israël et la bande de Gaza.</p><p>"Ca fait 25 jours qu'on est en prison et aujourd'hui on nous a amenés ici, on ne sait pas du tout ce qui se passe à Gaza", confie à l'AFP Nidal Abed.</p><p>Vendredi, 17 blessés et 448 étrangers, dont 96 enfants, ont pu quitter Gaza vers l'Egypte via le poste-frontière de Rafah, seule fenêtre sur le monde pour le territoire, selon le ministère égyptien de la Santé. </p><p>La veille, soixante Palestiniens blessés et quelque 400 étrangers avaient quitté Gaza via ce point de passage. </p><p>En Israël, au moins 1.400 personnes ont été tuées selon les autorités depuis le début de la guerre, en majorité des civils massacrés le jour de l'attaque du Hamas, d'une violence et d'une ampleur inédites depuis la création d'Israël en 1948. </p><p>L'armée israélienne a fait état de 341 soldats tués depuis le 7 octobre.</p><p></p><p>- "Ils sont à la tâche" -</p><p></p><p>Dans le nord, près de la frontière libanaise, l'armée israélienne a "frappé des positions de tir antichar du Hezbollah et un poste militaire du Hezbollah", allié du Hamas et soutenu par l'Iran, en réponse "au tir d'un missile antichar" vendredi depuis le territoire libanais, a déclaré Daniel Hagari.</p><p>Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a accusé les Etats-Unis d'être "entièrement responsables" de cette guerre, dans son premier discours depuis le début du conflit.Il a aussi prévenu Israël contre la "bêtise" d'une attaque contre le Liban, ajoutant que l'arrêt de "l'agression contre Gaza" empêcherait un conflit régional.</p><p>Face aux échanges de tirs quotidiens à la frontière israélo-libanaise, Nahor Duani, un habitant de Kiryat Shmona, a dit avoir confiance dans son gouvernement et son armée."Ils sont à la tâche, j'espère juste que ça va se calmer bientôt".</p><p>Ces accrochages ont fait 72 morts dans le sud du Liban depuis le 7 octobre, selon un décompte de l'AFP, dont 54 combattants du Hezbollah.Six soldats et un civil ont été tués du côté israélien, selon les autorités.</p><p>La guerre a aussi exacerbé les tensions en Cisjordanie occupée, où plus de 140 Palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre par des tirs de soldats ou de colons israéliens, selon l'Autorité palestinienne.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Au moins 132 morts dans un séisme au Népal

Description: <p>Katmandou (AFP) - Au moins 132 personnes sont mortes dans un tremblement de terre qui a secoué une région reculée du Népal, où les secours s'organisent à la recherche des survivants, selon un nouveau bilan samedi des auto
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Au moins 132 morts dans un séisme au Népal

Description: <p>Katmandou (AFP) - Au moins 132 personnes sont mortes dans un tremblement de terre qui a secoué une région reculée du Népal, où les secours s'organisent à la recherche des survivants, selon un nouveau bilan samedi des autorités népalaises.</p><p>Le séisme de magnitude 5,6 a été mesuré à une profondeur de 18 km selon l'Institut américain d'études géologiques USGS.Il a frappé l'extrême ouest du pays himalayen tard vendredi soir. Son épicentre a été localisé à 42 km au sud de Jumla, non loin de la frontière avec le Tibet.</p><p>"92 personnes sont mortes à Jajarkot et 40 à Rukum", a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Narayan Prasad Bhattarai, citant les deux districts à ce stade les plus touchés par le séisme, situés au sud de l'épicentre dans la province frontalière de Karnali. </p><p>Plus de 100 blessés ont été dénombrés dans ces deux districts, a pour sa part affirmé le porte-parole de la police népalaise, Kuber Kathayat.</p><p>Les forces de sécurité népalaises ont été largement déployées dans les zones touchées par le séisme pour participer aux opérations de secours, selon le porte-parole de la police de la province de Karnali, Gopal Chandra Bhattarai.</p><p>"L'isolement des districts rend difficile la transmission des informations", a-t-il ajouté."Certaines routes sont bloquées à cause des dégâts, mais nous essayons d'atteindre la zone par d'autres voies". </p><p>A Jajarkot, l'hôpital de secteur a été pris d'assaut par les habitants y transportant des blessés.</p><p>Des vidéos et des photos publiées sur les réseaux sociaux montrent des habitants fouillant les décombres dans l'obscurité pour extraire des survivants des constructions effondrées. </p><p>On y voit des maisons en terre détruites ou endommagées et des survivants à l'extérieur pour se protéger de possibles autres effondrements, tandis qu'hurlent les sirènes des véhicules d'urgence.</p><p>Le Premier ministre népalais, Pushpa Kamal Dahal, est arrivé samedi dans la zone touchée après avoir exprimé "sa profonde tristesse pour les dommages humains et physiques causés par le tremblement de terre".</p><p></p><p>- Sur une faille géologique majeure -</p><p></p><p>Des secousses modérées ont été ressenties jusqu'à New Delhi, la capitale de l'Inde située à près de 500 km de l'épicentre.</p><p>Le Premier ministre indien Narendra Modi s'est dit "profondément attristé" par les pertes humaines au Népal. "L'Inde est solidaire du peuple népalais et est prête à lui apporter toute l'aide possible", a-t-il ajouté.</p><p>Les séismes sont fréquents au Népal, qui se trouve sur une faille géologique majeure où la plaque tectonique indienne s'enfonce dans la plaque eurasienne, formant la chaîne de l'Himalaya.</p><p>La secousse a été suivie plusieurs heures après par des répliques de magnitude 4 dans le même secteur, selon l'USGS. </p><p>Près de 9.000 personnes sont mortes en 2015 lorsqu'un tremblement de terre de magnitude 7,8 a frappé le Népal, détruisant plus d'un demi-million d'habitations et de 8.000 écoles.</p><p>Des centaines de monuments et de palais royaux - dont des sites de la Vallée de Katmandou classée au patrimoine mondial de l'UNESCO et attirant des touristes de toute la planète, avaient subi des dégâts irréversibles, frappant un grand coup au tourisme népalais.</p><p>En novembre 2022, un séisme de magnitude 5,6 a fait six morts dans le district de Doti, près de Jajarkot frappé vendredi soir.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Israël rejette une pause humanitaire à Gaza, Blinken en Jordanie

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Israël a poursuivi samedi son opération terrestre et ses frappes contre le Hamas dans la bande de Gaza, après avoir rejeté l'idée de "pauses humanitaires" réclam
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Israël rejette une pause humanitaire à Gaza, Blinken en Jordanie

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Israël a poursuivi samedi son opération terrestre et ses frappes contre le Hamas dans la bande de Gaza, après avoir rejeté l'idée de "pauses humanitaires" réclamées par les Etats-Unis pour soulager la population du territoire palestinien assiégé.</p><p>Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, après une étape à Tel-Aviv, poursuit sa mission diplomatique en rencontrant samedi plusieurs dirigeants arabes en Jordanie, quatre semaines après le début de la guerre déclenchée par l'attaque sanglante menée par le mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre.</p><p>Israël, qui en représailles pilonne sans relâche la bande de Gaza, mène aussi depuis plus d'une semaine des combats au sol acharnés, au milieu des ruines, contre le Hamas, au pouvoir dans le territoire et dont les combattants sont retranchés dans un réseau de tunnels.</p><p>Les soldats, qui ont "intensifié" leurs opérations selon l'armée, ont encerclé depuis jeudi la ville de Gaza, dans le nord du territoire, afin d'y détruire le "centre" du Hamas.</p><p>L'armée israélienne a affirmé samedi que les soldats avaient tué "des dizaines de terroristes et détruit des infrastructures du Hamas" depuis la veille.Les forces israéliennes ont également mené "un raid ciblé" dans le sud de la bande de Gaza, avec "des véhicules blindés et des éléments du génie".</p><p>Durant celui-ci, elles ont ouvert le feu sur "une cellule terroriste qui sortait d'un tunnel" et tué les combattants ennemis, selon l'armée.</p><p>En presque un mois, cette guerre a fait des milliers de morts, entraîné un déplacement massif de population dans le petit territoire palestinien où la situation humanitaire est catastrophique, tandis que se multiplient les appels à épargner les civils.</p><p></p><p>- "Images déchirantes" -</p><p></p><p>Vendredi, l'armée israélienne a admis avoir frappé une ambulance devant l'hôpital al-Shifa, le plus important du territoire, car le véhicule transportait, selon elle, des membres du Hamas.Le mouvement islamiste, classé organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne, a démenti.</p><p>Selon le ministère de la Santé du Hamas et le Croissant-Rouge palestinien, la frappe a fait 15 morts et 60 blessés, dont des civils devant l'entrée de l'hôpital.Ils ont affirmé que l'ambulance faisait partie d'un convoi qui transportait des blessés vers l'Egypte.</p><p>Un correspondant de l'AFP a vu plusieurs corps et des blessés à côté d'une ambulance endommagée.</p><p>Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres s'est dit "horrifié"."Les images des corps éparpillés dans la rue devant l'hôpital sont déchirantes", a-t-il ajouté.</p><p>Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus a rappelé que "les patients, les soignants, les établissements et les ambulances doivent être protégés en tout temps".</p><p>Une autre frappe visant une école transformée en camp pour les déplacés, dans le nord de la bande de Gaza, a fait 20 morts et des dizaines de blessés, selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>"Il n'y a eu aucun avertissement, la maison a été visée par une frappe directe.Elle est entièrement détruite", a raconté à l'AFP Hamad Hamada, un habitant de la ville de Gaza âgé de 28 ans, qui a survécu à un bombardement."Trois enfants d'une même famille ont été sortis, les dégâts sont énormes et tous les autres habitants sont encore sous les décombres".</p><p>Selon un bilan publié vendredi par le Hamas, 9.227 personnes, dont 3.826 enfants, ont été tuées depuis le 7 octobre dans les frappes israéliennes.</p><p>En Israël, au moins 1.400 personnes ont été tuées selon les autorités depuis le début de la guerre, en majorité des civils massacrés le jour de l'attaque du Hamas, d'une violence et d'une ampleur inédites depuis la création d'Israël en 1948. </p><p>Le Hamas détient en outre 241 otages, selon l'armée israélienne.</p><p>341 soldats, selon l'armée, ont été tués depuis le 7 octobre.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a reconnu que l'opération au sol était "difficile" et qu'Israël enregistrait des "pertes douloureuses".</p><p></p><p>- "Discussions très sérieuses" -</p><p></p><p>Après une rencontre vendredi avec le secrétaire d'Etat américain, Benjamin Netanyahu a rejeté l'idée d'"une trêve temporaire" sans libération des otages.</p><p>Si les Etats-Unis sont contre un cessez-le-feu, ils ont appelé à des pauses dans les combats afin de permettre l'acheminement de l'aide humanitaire qui a commencé à entrer dans la bande de Gaza via l'Egypte, mais en quantité insuffisante selon l'ONU.</p><p>La bande de Gaza, un petit territoire de 362 kilomètres carrés peuplé de 2,4 millions d'habitants, est placée depuis le 9 octobre en état de "siège complet" par Israël qui y a coupé les approvisionnements en eau, électricité et nourriture.</p><p>Le territoire était déjà soumis à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007.</p><p>Pour un haut responsable de la Maison Blanche, la libération des otages "nécessiterait une pause très conséquente du conflit".Il a évoqué vendredi soir des "discussions très sérieuses" en cours.</p><p>Depuis le 21 octobre, et la réouverture très partielle du poste-frontière de Rafah avec l'Egypte, seule ouverture sur le monde pour la bande de Gaza, 420 camions d'aide humanitaire sont arrivés, a annoncé vendredi l'ONU.</p><p>Ajoutant aux inquiétudes sur le sort des civils, Israël a commencé vendredi à renvoyer dans la bande de Gaza, malgré les bombardements, des milliers de travailleurs palestiniens bloqués sur son sol depuis près d'un mois.</p><p>Vendredi, lors d'une troisième journée d'évacuations, 17 blessés et 448 étrangers, dont 96 enfants, ont pu quitter Gaza vers l'Egypte, selon le ministère égyptien de la Santé. </p><p></p><p>- "Le conflit contenu" -</p><p></p><p>Dans une nouvelle tentative d'apaisement, le secrétaire d'Etat américain doit participer samedi à une réunion ministérielle à Amman avec plusieurs pays arabes.Il a rencontré samedi matin le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, un pays médiateur dans le conflit, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.</p><p>Il doit rencontrer le roi Abdallah II de Jordanie dont le pays, voisin d'Israël et de la Cisjordanie occupée, a rappelé son ambassadeur en Israël en signe de protestation contre l'offensive en cours. </p><p>La tension est très vive aussi dans le nord d'Israël, à la frontière avec le sud du Liban où le puissant mouvement chiite Hezbollah, allié du Hamas et soutenu par l'Iran, est très présent.</p><p>Vendredi, dans son premier discours depuis le début de la guerre, le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah a accusé les Etats-Unis, qui ont déployé deux groupes navals dans l'est de la Méditerranée, d'être "entièrement responsables" de ce conflit.</p><p>Il a ajouté que l'arrêt de "l'agression contre Gaza" empêcherait un conflit régional.</p><p>Un porte-parole du Pentagone, le général Patrick Ryder, a estimé après ce discours qu'un "conflit régional plus large a été dissuadé"."Nous voyons maintenant que ce conflit est contenu entre Israël et le Hamas", a-t-il déclaré à la BBC.</p><p>Les échanges de tirs de part et d'autre de la frontière ont fait 72 morts dans le sud du Liban depuis le 7 octobre, selon un décompte de l'AFP, dont 54 combattants du Hezbollah.Six soldats et un civil ont été tués du côté israélien, selon les autorités.</p><p>La guerre a aussi exacerbé les tensions en Cisjordanie occupée, où plus de 140 Palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre par des tirs de soldats ou de colons israéliens, selon l'Autorité palestinienne.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Le Premier ministre australien en visite en Chine pour sceller le dégel

Description: <p>Sydney (AFP) - Le Premier ministre australien Anthony Albanese entame samedi un voyage en Chine, signe du réchauffement des relations bilatérales après des années plus tumultueuses en raison de différends économique et politiq
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Le Premier ministre australien en visite en Chine pour sceller le dégel

Description: <p>Sydney (AFP) - Le Premier ministre australien Anthony Albanese entame samedi un voyage en Chine, signe du réchauffement des relations bilatérales après des années plus tumultueuses en raison de différends économique et politique.</p><p>M. Albanese, dont le déplacement à Pékin et Shanghai durera quatre jours, est le premier dirigeant australien à se rendre en Chine depuis 2016.</p><p>Le ministère chinois des Affaires étrangères a indiqué vendredi que M. Albanese rencontrera des dirigeants chinois et "aura un échange de vues approfondi sur les questions bilatérales", internationales et régionales.</p><p>"La Chine est prête à travailler avec l'Australie afin de faire de cette visite une occasion pour renforcer la communication, accroître la confiance mutuelle, élargir la coopération, approfondir l'amitié et encourager l'amélioration continue (...) des relations bilatérales", a déclaré le porte-parole du ministère Wang Wenbin aux journalistes.</p><p>"Une relation saine et stable entre la Chine et l'Australie répond aux intérêts fondamentaux des deux pays et (des deux) peuples", a-t-il ajouté.</p><p>Les relations entre Canberra et Pékin s'étaient particulièrement tendues lorsque l'Australie avait réclamé une enquête internationale sur l'origine du coronavirus, détecté pour la première fois en Chine fin 2019.</p><p>En riposte, la Chine avait imposé en 2020 des droits de douane élevés sur des exportations australiennes clés telles que l'orge, le bœuf et le vin, au plus fort d'un conflit diplomatique avec l'ancien gouvernement conservateur en poste à l'époque à Canberra. </p><p>Pékin avait également cessé d'acheter en Australie d'importantes matières premières, dont le charbon, privant le pays de milliards de dollars de revenus.</p><p>Nombre des barrières tarifaires ont toutefois été progressivement levées depuis le retour des travaillistes au pouvoir en mai 2022.</p><p>En amont de la visite de M. Albanese, l'ambassadeur de Chine en Australie, Xiao Qian, a, lui, souligné dans une note que les relations entre la Chine et l'Australie se trouvaient "à un moment crucial". </p><p></p><p>- Non-alignement stratégique -</p><p></p><p>Malgré l'amorce d'un dégel avec Pékin, M. Albanese a toutefois précisé que les deux pays n'étaient pas alignés sur le plan stratégique.</p><p>"Nous sommes lucides à ce sujet.Nous sommes deux nations dont l'histoire, les valeurs et les systèmes politiques sont très différents", a déclaré le dirigeant australien lors d'une visite à Washington en octobre.</p><p>Avec le déplacement de M. Albanese, "la Chine tente de creuser un fossé entre les Etats-Unis et l'Australie", analyse Yun Sun, chercheuse au Stimson Center, établi à Washington. </p><p>Pour Bec Strating, professeure à l'université australienne La Trobe, la visite de M. Albanese est le signe d'un réchauffement des relations bilatérales qui ne garantit pas pour autant le règlement des différends persistants entre les deux pays. </p><p>"Les questions de sécurité restent une préoccupation de fond entre l'Australie et la Chine", estime-t-elle.</p><p>Sur le plan diplomatique, des progrès ont toutefois été récemment réalisés.La Chine a libéré début octobre la journaliste australienne Cheng Lei, détenue depuis plus de trois ans pour des accusations d'espionnage.</p><p>Sa libération a ravivé les espoirs des fils de l'écrivain australien Yang Jun, emprisonné en Chine depuis 2019, qui ont demandé mercredi au Premier ministre australien d'évoquer le sort de leur père lors de son voyage à Pékin.</p><p>bur-oho-djw-rr/jnd</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Avec «Femme vie liberté», l'Iran a changé, «ses prisons aussi», raconte l'ex-détenue Fariba Adelkhah

Description: <p>Paris (AFP) - Dans la prison téhéranaise d'Evin, où est enfermée la lauréate du prix Nobel de la paix Narges Mohammadi, la plupart des détenues politiques entonnent souvent, ensemble, des chants révolutionnaires depuis l
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Avec «Femme vie liberté», l'Iran a changé, «ses prisons aussi», raconte l'ex-détenue Fariba Adelkhah

Description: <p>Paris (AFP) - Dans la prison téhéranaise d'Evin, où est enfermée la lauréate du prix Nobel de la paix Narges Mohammadi, la plupart des détenues politiques entonnent souvent, ensemble, des chants révolutionnaires depuis le début du mouvement "Femme vie liberté", raconte l'ancienne "otage d'Etat" Fariba Adelkhah.</p><p>La contestation née en septembre 2022 de la mort de Mahsa Amini, jeune kurde de 22 ans trois jours après son arrestation pour non-respect du strict code vestimentaire de la République islamique, "a changé la société iranienne, mais aussi ses prisons", estime la chercheuse franco-iranienne, interrogée par l'AFP.</p><p>Des manifestations de grande ampleur, réprimées dans le sang, se sont tenues des mois durant contre les dirigeants politiques et religieux iraniens.Des centaines de protestataires ont été tués, des milliers d'autres arrêtés, selon les ONG.</p><p>Dans le quartier des femmes d'Evin sont enfermées des militantes des droits humains, des écologistes, des syndicalistes, des opposantes politiques, des représentantes de minorités religieuses...aux positions souvent divergentes.Mais "nous sommes devenues unies par cette cause", raconte Fariba Adelkhah, 64 ans, une anthropologue spécialiste de l'Iran.</p><p>Elle-même a été arrêtée le 5 juin 2019, à l'aéroport de Téhéran, où elle attendait son compagnon Roland Marchal, venu la retrouver.Des agents joliment vêtus, "endimanchés", l'invitent alors "très respectueusement" à les suivre, raconte-t-elle.Quelques heures plus tard démarre son premier interrogatoire, la tête "face à un mur".</p><p>De nombreux autres suivront, durant lesquels aucun coup ne lui sera jamais porté, assure-t-elle."Que des interrogateurs vous frappent pour obtenir des réponses, ça arrive très souvent chez les hommes, mais je ne l'ai jamais entendu dire à propos des femmes durant ma détention."</p><p>La Nobel de la paix Narges Mohammadi a pour sa part énoncé les violences sexuelles contre les femmes en prison.</p><p></p><p>- "Humiliations psychologiques" -</p><p></p><p>"L'absence de violences physiques n'empêche pourtant pas des humiliations psychologiques constantes", s'empresse d'ajouter Fariba Adelkhah. </p><p>Elle est finalement condamnée à six ans de prison, cinq pour "collusion avec l'étranger" et un pour "propagande contre la République islamique".</p><p>Mme Adelkhah sera graciée en février dernier après plus de trois ans et demi d'enfermement ou d'assignation à résidence avec bracelet électronique.Huit mois après cette décision, Téhéran lui rendra son passeport, permettant son retour en France.</p><p>Roland Marchal, chercheur spécialiste de l'Afrique, arrêté le même jour qu'elle, a été libéré en mars 2020 dans le cadre d'un échange de détenus entre Téhéran et Paris.</p><p>"Je ne peux toujours pas comprendre ce qui m'était reproché", soupire la Franco-iranienne dans un sourire chaleureux que des années "passées derrière un mur" n'ont pas réussi à éroder, malgré une grève de la faim de 50 jours dont elle est ressortie exsangue.</p><p>Paris a plusieurs fois utilisé le terme d'"otages d'Etat" pour désigner son cas et celui des autres Français détenus par Téhéran.</p><p>Dans son travail en Iran, la chercheuse dit s'être astreinte à respecter "trois lignes rouges" : "la révolution", "l'Islam" et "le statut du guide suprême", trois questions extrêmement sensibles, qui ont pu lui valoir des accusations de complaisance envers Téhéran, qu'elle réfute.</p><p>Mais "le régime criminalise des actions qui ne sont pas criminelles", observe la sexagénaire.A la fin, on devient à ses yeux toutes des opposantes."</p><p></p><p>- "Comme tu es belle" -</p><p></p><p>"Femme vie liberté", qui a mis Téhéran en grande difficulté, a transcendé ses codétenues, dit-elle.A Evin, les prisonnières sont têtes nues quand elles sont entre elles, mais sont tenues de se couvrir si un homme rentre dans leurs quartiers, ou si elles doivent aller à l'hôpital.Après le démarrage du mouvement, presque "plus personne ne portait le voile" lors d'une irruption masculine, se souvient-elle. </p><p>Mercredi soir, la famille de la Nobel de la paix 2023 Narges Mohammadi a assuré que celle-ci était privée de soins urgents, malgré des troubles cardiaques et pulmonaires, en raison de son refus de se couvrir la tête.</p><p>Dans un message publié sur le site officiel du Nobel mardi, Mme Mohammadi avait notamment décrit le hijab obligatoire comme "la source principale de contrôle et de répression dans la société, visant à maintenir et à perpétuer un gouvernement religieux autoritaire".</p><p>Arrêtée à 13 reprises, condamnée cinq fois à un total de 31 ans de prison et 154 coups de fouet, et à nouveau incarcérée depuis 2021, Narges Mohammadi a fait de la prison "un espace de combat, de contestation par excellence", dans lequel elle est "plus entendue que quand elle est à l'extérieur", observe Fariba Adelkhah.</p><p>La chercheuse était encore en Iran début octobre quand son ex-codétenue s'est vue décerner le prix Nobel de la paix.Elle se souvient de "sourires" dans la rue, d'une certaine "légèreté" sur les visages.</p><p>"Maintenant, quand des femmes qui ne portent pas le voile se rencontrent dans la rue, ce qui était impensable avant, elles se disent: +Mais comme tu es belle!+", se réjouit-elle.</p><p>Au quotidien, les manifestations massives de "Femme vie liberté" sont devenues très rares, mais "la République islamique est obligée de céder sur bien des choses", dit-elle.Dans les rues d'Iran, comme dans ses prisons.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Plus de 60 morts dans un séisme au Népal

Description: <p>Katmandou (AFP) - Plus de soixante personnes ont été tuées dans un tremblement de terre qui a secoué une région reculée de l'ouest du Népal, ont rapporté samedi matin des responsables locaux joints par l'AFP.</p
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Plus de 60 morts dans un séisme au Népal

Description: <p>Katmandou (AFP) - Plus de soixante personnes ont été tuées dans un tremblement de terre qui a secoué une région reculée de l'ouest du Népal, ont rapporté samedi matin des responsables locaux joints par l'AFP.</p><p>Le séisme de magnitude 5,6 a été mesuré à une profondeur de 18 km selon l'Institut américain d'études géologiques USGS.Il a frappé l'extrême ouest du pays himalayen tard vendredi soir. Son épicentre a été localisé à 42 km au sud du district de Jumla, non loin de la frontière avec le Tibet.</p><p>Des vidéos et des photos publiées sur les réseaux sociaux montrent des habitants fouillant les décombres dans l'obscurité pour extraire des survivants des constructions effondrées. </p><p>On y voit des maisons en terre détruites ou endommagées et des survivants à l'extérieur pour se protéger de possibles autres effondrements, tandis que les sirènes des véhicules d'urgence retentissent.</p><p>Des secousses modérées ont été ressenties jusqu'à New Delhi, la capitale de l'Inde située à près de 500 km de l'épicentre.</p><p>Au Népal, les districts de Jajarkot et de Rukum West, au sud de l'épicentre, ont à ce stade été les plus touchés dans la province frontalière de Karnali.</p><p>A Jajarkot, "26 personnes sont mortes et beaucoup ont été blessées", a déclaré à l'AFP Suresh Sunar, chef du district, qui redoute que le bilan soit plus lourd. </p><p>"Il fait encore nuit et c'est très difficile d'avoir toutes les informations", a-t-il ajouté, "le bilan pourrait augmenter".</p><p>L'hôpital de secteur a été pris d'assaut par les habitants y transportant des blessés.</p><p>Dans le district voisin de Rukum West, au moins 36 personnes sont mortes et 85 blessées, a indiqué à l'AFP le chef de la police locale Namraj Bhattarai. </p><p>"Nous travaillons sur les opérations de secours", a-t-il ajouté.</p><p></p><p>- Sur une faille géologique majeure -</p><p></p><p>Les séismes sont fréquents au Népal, qui se trouve sur une faille géologique majeure où la plaque tectonique indienne s'enfonce dans la plaque eurasienne, formant la chaîne de l'Himalaya.</p><p>Le gouvernement de Katmandou a déployé des forces de sécurité pour participer aux secours.</p><p>"Nous disposons d'informations faisant état de dégâts humains et matériels dans deux districts à cause du séisme" où "les forces de sécurité ont été mobilisées pour les opérations de secours", a déclaré Nararyan Prasad Bhattarai, porte-parole du ministère de l'Intérieur. </p><p>Le bilan humain n'est pas confirmé à ce stade, a-t-il ajouté.</p><p>Le Premier ministre népalais Pushpa Kamal a exprimé "sa profonde tristesse pour les dommages humains et physiques causés par le tremblement de terre".</p><p>La secousse a été suivie plusieurs heures après par des répliques de magnitude 4 dans le même secteur, selon l'USGS. </p><p>Près de 9.000 personnes sont mortes en 2015 lorsqu'un tremblement de terre de magnitude 7,8 a frappé le Népal, détruisant plus d'un demi-million d'habitations et de 8.000 écoles.</p><p>Des centaines de monuments et de palais royaux - dont des sites de la Vallée de Katmandou classée au patrimoine mondial de l'UNESCO et attirant des touristes de toute la planète, avaient subi des dégâts irréversibles, frappant un grand coup au tourisme népalais.</p><p>En novembre 2022, un séisme de magnitude 5,6 a fait six morts dans le district de Doti, près de Jajarkot frappé vendredi soir.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Une frappe sur une ambulance à Gaza fait 15 morts, des hommes du Hamas ciblés selon Israël

Description: <p>Tel-Aviv (AFP) - L'armée israélienne a confirmé avoir frappé une ambulance, affirmant avoir ciblé une cellule du Hamas, selon qui le bombardement a fait 15 morts tandis qu'une autre frappe sur une école a tué 20 per
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Une frappe sur une ambulance à Gaza fait 15 morts, des hommes du Hamas ciblés selon Israël

Description: <p>Tel-Aviv (AFP) - L'armée israélienne a confirmé avoir frappé une ambulance, affirmant avoir ciblé une cellule du Hamas, selon qui le bombardement a fait 15 morts tandis qu'une autre frappe sur une école a tué 20 personnes, toujours selon l'organisation islamiste palestinienne.</p><p>La frappe vendredi contre l'ambulance, devant l'hôpital al-Chifa, a fait 15 morts et 60 blessés, selon le ministère de la Santé du Hamas, qui a affirmé que le véhicule faisait partie d'un convoi qui transportait "plusieurs blessés en route pour être hospitalisés en Egypte".</p><p>L'armée israélienne a elle affirmé que l'ambulance ciblée était "utilisée par une cellule terroriste du Hamas".</p><p>Après cette frappe, un correspondant de l'AFP a vu plusieurs corps et des blessés à côté d'une ambulance endommagée.</p><p>Le patron de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus s'est dit "profondément choqué", rappelant que "les patients, les soignants, les établissements et les ambulances doivent être protégés en tout temps", sur X.</p><p>Le Hamas a par ailleurs affirmé tôt samedi que 20 personnes ont été tuées et des dizaines d'autres blessées dans une attaque "visant" une école transformée en camp de fortune pour les personnes déplacées dans la zone d'al-Saftaoui, dans le nord de la bande de Gaza.</p><p></p><p>- Déclaration du Hezbollah -</p><p></p><p>Ces frappes interviennent alors que le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, a plaidé vendredi pour des "pauses humanitaires" lors d'une visite à Tel-Aviv.</p><p>M. Blinken a appelé à "faire plus" pour protéger la population de Gaza, et plaidé pour des "pauses humanitaires" afin de permettre "une distribution plus efficace et soutenue de l'aide", lors d'un entretien avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.Ce dernier a indiqué peu après qu'il refusait toute "trêve temporaire" sans "la libération des otages" enlevés par le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>Un haut responsable de la Maison Blanche a affirmé vendredi soir que libérer les otages du Hamas, soit au moins 240 personnes selon l'armée israélienne, "nécessiterait une pause très conséquente du conflit" avec Israël.</p><p>Il a évoqué des "discussions très sérieuses" actuellement en cours et précisé qu'il n'y "avait pas pour l'heure d'accord" pour une telle pause, dans une conférence téléphonique avec la presse</p><p>Le puissant chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, allié du Hamas et soutenu par l'Iran, a lui accusé les Etats-Unis d'être "entièrement responsables" de cette guerre déclenchée le 7 octobre par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien contre Israël, qui suscite des craintes d'embrasement régional.</p><p>Dans son premier discours depuis le début de la guerre, il a prévenu Israël contre la "bêtise" d'une attaque contre le Liban, ajoutant que l'arrêt de "l'agression contre Gaza" empêcherait un conflit régional. </p><p></p><p>- "Conférence humanitaire" -</p><p></p><p>En France, le président Emmanuel Macron a annoncé une "conférence humanitaire" le 9 novembre à Paris, appelant lui aussi à une trêve humanitaire, "parce que la lutte contre le terrorisme ne justifie pas de sacrifier des civils". </p><p>Depuis bientôt un mois, les 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza assiégée vivent sous les bombardements israéliens, dans une situation humanitaire catastrophique.</p><p>Selon un bilan publié vendredi par le Hamas, au pouvoir dans ce territoire de 362 km2 depuis 2007, 9.227 personnes, dont 3.826 enfants, ont été tuées dans les frappes israéliennes.</p><p>En Israël, au moins 1.400 personnes ont été tuées selon les autorités depuis le début de la guerre, en majorité des civils massacrés le jour de l'attaque du Hamas, d'une violence et d'une ampleur inédites depuis la création d'Israël en 1948. </p><p>Israël, qui a promis "d'anéantir" le Hamas, avait annoncé jeudi soir être parvenu à encercler la ville de Gaza, où des quartiers entiers sont transformés en champs de ruines.</p><p></p><p>- Travailleurs renvoyés -</p><p></p><p>En visite jeudi sur une base militaire près de Tel-Aviv, Benjamin Netanyahu s'était félicité de "succès impressionnants" sur le terrain, mais avait aussi reconnu des "pertes douloureuses".</p><p>L'armée israélienne, qui fait état de 341 soldats tués depuis le 7 octobre, mène depuis une semaine des combats au sol acharnés, accompagnés de bombardements, dans le nord de Gaza afin d'y détruire les infrastructures du Hamas.</p><p>Hamad Hamada, 28 ans, un habitant de la ville de Gaza, a survécu à un bombardement."Il n'y a eu aucun avertissement, la maison a été visée par une frappe directe.Elle est entièrement détruite", a-t-il raconté vendredi à l'AFP."Trois enfants d'une même famille ont été sortis, les dégâts sont énormes et tous les autres habitants sont encore sous les décombres", a-t-il ajouté.</p><p>Le Croissant-rouge palestinien a fait état de frappes incessantes aux abords de l'hôpital Al-Qods, semant la panique parmi les 14.000 civils qui y ont trouvé refuge.</p><p>D'après le gouvernement du Hamas, sept personnes ont été tuées dans un bombardement à Jabaliya, un camp de réfugiés palestiniens du nord de la bande de Gaza déjà visé par des frappes meurtrières les jours précédents, et 15 autres dans le quartier de Zaytoun, dans la ville de Gaza.</p><p>Ajoutant aux inquiétudes sur le sort des civils, Israël a commencé vendredi à renvoyer dans la bande de Gaza, malgré les bombardements, des milliers de travailleurs palestiniens qui étaient bloqués sur son sol depuis près d'un mois.</p><p>Vendredi, des flots de travailleurs palestiniens exténués ont commencé à traverser le poste-frontière de Karem Abou Salem (appelé Kerem Shalom du côté israélien), entre Israël et la bande de Gaza.</p><p>"Ca fait 25 jours qu'on est en prison et aujourd'hui on nous a amenés ici, on ne sait pas du tout ce qui se passe à Gaza", confie à l'AFP Nidal Abed.</p><p>Vendredi, 17 blessés et 448 étrangers, dont 96 enfants, ont pu quitter Gaza vers l'Egypte via le poste-frontière de Rafah, seule fenêtre sur le monde pour le territoire, selon le ministère égyptien de la Santé. </p><p>La veille, soixante Palestiniens blessés et quelque 400 étrangers avaient quitté Gaza via ce point de passage. </p><p></p><p>- 140 morts en Cisjordanie -</p><p></p><p>Les échanges de tirs sont quotidiens à la frontière entre Israël et le sud du Liban, où le Hezbollah est très présent. </p><p>Ces accrochages ont fait 72 morts dans le sud du Liban depuis le 7 octobre, selon un décompte de l'AFP, dont 54 combattants du Hezbollah.Six soldats et un civil ont été tués du côté israélien, selon les autorités.</p><p>La guerre a aussi exacerbé les tensions en Cisjordanie occupée, où plus de 140 Palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre par des tirs de soldats ou de colons israéliens, selon l'Autorité palestinienne.</p><p>Depuis le 9 octobre, le "siège complet" imposé par Israël à la bande de Gaza prive la population de livraisons d'eau, de nourriture et d'électricité. </p><p>Le territoire était déjà soumis à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis 2007.</p><p>Plus de 420 camions d'aide humanitaire sont arrivés depuis le 21 octobre selon l'ONU, un nombre très insuffisant.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Au moins 119 morts dans un séisme au Népal

Description: <p>Katmandou (AFP) - Au moins 119 personnes ont été tuées dans un tremblement de terre qui a secoué une région reculée de l'ouest du Népal, ont rapporté samedi matin des responsables locaux joints par l'AFP.</p>
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Au moins 119 morts dans un séisme au Népal

Description: <p>Katmandou (AFP) - Au moins 119 personnes ont été tuées dans un tremblement de terre qui a secoué une région reculée de l'ouest du Népal, ont rapporté samedi matin des responsables locaux joints par l'AFP.</p><p>Le séisme de magnitude 5,6 a été mesuré à une profondeur de 18 km selon l'Institut américain d'études géologiques USGS.Il a frappé l'extrême ouest du pays himalayen tard vendredi soir. Son épicentre a été localisé à 42 km au sud de Jumla, non loin de la frontière avec le Tibet.</p><p>"Le bilan s'élève à 119 morts et au moins 100 blessés", a déclaré à l'AFP Gopal Chandra Bhattarai, porte-parole de la police de la province de Karnali, où au moins deux districts ont subi de lourds dégâts.</p><p>"L'isolement des districts rend difficile la transmission des informations", a-t-il ajouté. </p><p>Les districts de Jajarkot et de Rukum West, au sud de l'épicentre, ont à ce stade été les plus touchés dans la province frontalière de Karnali.</p><p>A Jajarkot, l'hôpital de secteur a été pris d'assaut par les habitants y transportant des blessés.</p><p>Des vidéos et des photos publiées sur les réseaux sociaux montrent des habitants fouillant les décombres dans l'obscurité pour extraire des survivants des constructions effondrées. </p><p>On y voit des maisons en terre détruites ou endommagées et des survivants à l'extérieur pour se protéger de possibles autres effondrements, tandis que les sirènes des véhicules d'urgence retentissent.</p><p>Des secousses modérées ont été ressenties jusqu'à New Delhi, la capitale de l'Inde située à près de 500 km de l'épicentre.</p><p>Les forces de sécurité népalaises ont été largement déployées dans les zones touchées par le séisme pour participer aux opérations de secours, a déclaré M.Bhattarai.</p><p>"Certaines routes sont bloquées à cause des dégâts, mais nous essayons d'atteindre la zone par d'autres voies", a-t-il ajouté. </p><p></p><p>- Sur une faille géologique majeure -</p><p></p><p>Les séismes sont fréquents au Népal, qui se trouve sur une faille géologique majeure où la plaque tectonique indienne s'enfonce dans la plaque eurasienne, formant la chaîne de l'Himalaya.</p><p>Le gouvernement de Katmandou a déployé des forces de sécurité pour participer aux secours.</p><p>"Nous disposons d'informations faisant état de dégâts humains et matériels dans deux districts à cause du séisme" où "les forces de sécurité ont été mobilisées pour les opérations de secours", a déclaré Nararyan Prasad Bhattarai, porte-parole du ministère de l'Intérieur. </p><p>Le bilan humain n'est pas confirmé à ce stade, a-t-il ajouté.</p><p>Le Premier ministre népalais Pushpa Kamal a exprimé "sa profonde tristesse pour les dommages humains et physiques causés par le tremblement de terre".</p><p>La secousse a été suivie plusieurs heures après par des répliques de magnitude 4 dans le même secteur, selon l'USGS. </p><p>Près de 9.000 personnes sont mortes en 2015 lorsqu'un tremblement de terre de magnitude 7,8 a frappé le Népal, détruisant plus d'un demi-million d'habitations et de 8.000 écoles.</p><p>Des centaines de monuments et de palais royaux - dont des sites de la Vallée de Katmandou classée au patrimoine mondial de l'UNESCO et attirant des touristes de toute la planète, avaient subi des dégâts irréversibles, frappant un grand coup au tourisme népalais.</p><p>En novembre 2022, un séisme de magnitude 5,6 a fait six morts dans le district de Doti, près de Jajarkot frappé vendredi soir.</p><p>bur-slb-chv-rr/</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'Ukraine visée par une attaque de drones, seulement la moitié abattus

Description: <p>Kiev (Ukraine) (AFP) - L'Ukraine a été visée dans la nuit de jeudi à vendredi par une nouvelle attaque massive de drones lancés par la Russie, dont seulement la moitié ont été abattus, a affirmé le président Volodymy
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L'Ukraine visée par une attaque de drones, seulement la moitié abattus

Description: <p>Kiev (Ukraine) (AFP) - L'Ukraine a été visée dans la nuit de jeudi à vendredi par une nouvelle attaque massive de drones lancés par la Russie, dont seulement la moitié ont été abattus, a affirmé le président Volodymyr Zelensky.</p><p>"La nuit dernière, il y a eu une quarantaine de (drones de fabrication iranienne) Shahed.Plus de la moitié d'entre eux ont été abattus", a écrit M. Zelensky sur Telegram, confirmant qu'il y avait "eu des impacts" au sol.</p><p>Il s'agit d'une attaque aérienne repoussée avec moins de succès que d'autres qui ont visé l'Ukraine ces derniers mois, pour lesquelles la défense ukrainienne parvenait à abattre la quasi totalité des engins en vol.</p><p>L'attaque a visé dix régions d'Ukraine, dont les régions du Sud, de l'Ouest et celle de Kiev, la capitale, selon le président, qui a précisé qu'elle n'a pas fait de victimes.</p><p>Le chef de l'administration de la présidence ukrainienne Andriï Iermak a de son côté indiqué que 24 drones Shahed-136/131 et un missile ont été abattus, soulignant que "les Russes augmentent progressivement leurs attaques aériennes contre l'Ukraine".</p><p>A Kharkiv, la deuxième ville d'Ukraine située dans le nord-est du pays, un photographe de l'AFP a vu un immeuble à la façade éventrée par un impact, tandis que des pompiers s'efforçaient d'éteindre un incendie au sol.</p><p>Le maire de Kharkiv Igor Terekhov a affirmé que le bâtiment d'un établissement d'enseignement a été "sérieusement endommagé" par l'attaque et qu'un quartier de la ville a dû être coupé du réseau électrique pour des réparations.</p><p>D'autres drones ont frappé une station service, un dortoir où vivent des déplacés et des bâtiments résidentiels, a-t-il dit.</p><p>D'autres régions ukrainiennes ont rapporté des impacts sur des infrastructures et bâtiments.</p><p>Une porte-parole de l'armée ukrainienne, Natalia Goumeniouk, a fait état d'une situation "difficile, tendue" sur le front Sud, évoquant également la "puissante" attaque de drones russe.</p><p>"Les forces de défense aérienne dans notre région ont été en action pendant près de 5 heures", a-t-elle souligné.Elle a évoqué un impact de drone sur une infrastructure mais sans "dégâts critiques".</p><p>Selon elles, de précédentes attaques de drones russes moins massives visaient probablement à détecter l'emplacement des systèmes de défense antiaérienne ukrainiens.</p><p>L'Ukraine s'attend cet hiver à une nouvelle campagne russe de bombardements massifs sur ses infrastructures énergétiques, comme en 2022, lorsque ces attaques plongeaient régulièrement des millions de personnes dans le noir.</p><p>"La bataille pour le ciel est ce qui nous attend.Et cette bataille sera pour nos infrastructures", a relevé M. Iermak sur Telegram.</p><p>Volodymyr Zelensky a lui promis de continuer à renforcer la défense antiaérienne ukrainienne, qui dépend des fournitures d'armements des alliés occidentaux de Kiev.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Le chef du Hezbollah menace d'une extension régionale du conflit entre Israël et le Hamas

Description: <p>Beyrouth (AFP) - Le chef du Hezbollah pro-iranien, Hassan Nasrallah, a estimé vendredi que la guerre entre Israël et le Hamas pourrait se transformer en conflit régional si elle ne s'arrêtait pas, faisant porter aux Etats-U
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Le chef du Hezbollah menace d'une extension régionale du conflit entre Israël et le Hamas

Description: <p>Beyrouth (AFP) - Le chef du Hezbollah pro-iranien, Hassan Nasrallah, a estimé vendredi que la guerre entre Israël et le Hamas pourrait se transformer en conflit régional si elle ne s'arrêtait pas, faisant porter aux Etats-Unis l'entière responsabilité de la situation.</p><p>Dans son premier discours depuis le déclenchement de la guerre du Hamas contre Israël le 7 octobre, Hassan Nasrallah a en outre prévenu que "toutes les options" étaient ouvertes pour un élargissement du conflit sur le front libanais avec Israël.</p><p>Le discours télévisé du chef de la puissante formation, retransmis à des dizaines de milliers de ses partisans dans la banlieue sud de Beyrouth et d'autres régions libanaises, était très attendu pour savoir s'il allait entraîner le Liban de plain-pied dans le conflit. </p><p>Saluant la bataille "héroïque" du Hamas à Gaza, Hassan Nasrallah a accusé les Etats-Unis, dont le chef de la diplomatie Antony Blinken a effectué vendredi une visite en Israël, d'être "entièrement responsables de la guerre en cours à Gaza".</p><p>Il a estimé qu'ils devaient "arrêter rapidement l'agression à Gaza" s'ils voulaient "empêcher une guerre régionale".</p><p>Depuis le lendemain du 7 octobre, le Hezbollah est engagé dans des échanges de tirs quotidiens, mais limités, à la frontière avec Israël, en solidarité avec son allié palestinien, le Hamas.</p><p>Les violences ont déjà fait 72 morts au Liban, dont 54 combattants du Hezbollah, selon un décompte de l'AFP, et au moins six soldats et un civil côté israélien, d'après les autorités.</p><p></p><p>- "Juste milieu" - </p><p></p><p>Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, déclenchée le 7 octobre par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien, plus de 1.400 personnes ont été tuées, selon les autorités israéliennes, en majorité des civils le jour de l'attaque du Hamas et plus de 240 personnes ont été prises en otage.</p><p>En représailles, Israël a déclaré une guerre pour "anéantir " le Hamas, pilonnant sans relâche la bande de Gaza où 9.227 personnes, dont 3.826 enfants, ont été tuées, selon un dernier bilan du Hamas vendredi. </p><p>Le chef du Hezbollah a tenu à souligner que le Hamas avait pris seul la décision de déclencher la guerre contre Israël, et n'en avait pas informé le Hezbollah ou l'Iran.</p><p>Mais il a indiqué que son mouvement avait ouvert le front libanais "pour soutenir Gaza" et qu'il "mobilisait le tiers de l'armée israélienne".</p><p>Pesant ses mots, il a estimé que "la possibilité que ce front connaisse une escalade additionnelle ou une guerre totale (...) est réaliste, et peut arriver, et l'ennemi doit s'y préparer".</p><p>Il a estimé que "toutes les options" étaient sur la table, avertissant Israël qu'une attaque contre le Liban "serait la plus grande bêtise de son existence".</p><p>Le chef du Hezbollah a souligné que les alliés de l'Iran s'étaient également mobilisés à travers la région pour soutenir le Hamas, saluant les formations irakiennes et yéménites "entrées dans cette bataille bénie" en revendiquant des tirs sur Israël.</p><p>"C'était un discours éloquent qui a envoyé un message clair (...): la résistance est présente sur le terrain à tous les fronts", a affirmé à l'AFP Alaa Hachem, un urbaniste à l'Université de Bagdad, qui a suivi le discours sur un écran géant dans le centre de la capitale irakienne, aux côtés de centaines de partisans de groupes pro-iraniens.</p><p>Pour l'analyste Maha Yahya, directrice du Carnegie Middle East Center basé à Beyrouth, le chef du Hezbollah a su "trouver un juste milieu".</p><p>Il était pris entre ceux qui critiquent sa formation pour "ne pas être entrée dans le conflit avec toute ses capacités" et la volonté du Hezbollah, ainsi que celle de l'Iran, "d'éviter un conflit régional", explique-t-elle.</p><p></p><p>- "Inimaginable" -</p><p></p><p>Washington a réagi en avertissant le Hezbollah qu'il ne devait pas "chercher à profiter" de la guerre entre Israël et le Hamas.</p><p>"Les Etats-Unis ne veulent pas que le conflit s'étende au Liban.La dévastation qui s'en suivrait pour le Liban et sa population serait inimaginable, et peut être évitée", a déclaré le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche.</p><p>Une guerre destructrice a déjà opposé en 2006 le Hezbollah à Israël.Elle avait ravagé les infrastructures et fait plus de 1.200 morts côté libanais, en majorité des civils.Côté israélien, 160 personnes avaient été tuées, essentiellement des militaires. </p><p>Le Hezbollah a renforcé depuis son important arsenal militaire, qui comprend notamment des missiles de haute précision, mais s'est gardé pour le moment de les utiliser.</p><p>Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a mis en garde le Hezbollah après ces menaces, dans un discours télévisé.</p><p>"Je répète à nos ennemis, ne vous trompez pas à notre sujet.Une telle erreur serait très coûteuse, vous payeriez un prix inimaginable", a-t-il martelé.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Pollution: fermeture des écoles dans une capitale indienne asphyxiée

Description: <p>New Delhi (AFP) - Les écoles ont été fermées vendredi dans la capitale indienne en raison du niveau dangereux de pollution atmosphérique, matérialisée par un brouillard jaunâtre toxique, en pleine Coupe du monde de cricket.&
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Pollution: fermeture des écoles dans une capitale indienne asphyxiée

Description: <p>New Delhi (AFP) - Les écoles ont été fermées vendredi dans la capitale indienne en raison du niveau dangereux de pollution atmosphérique, matérialisée par un brouillard jaunâtre toxique, en pleine Coupe du monde de cricket.</p><p>Selon la société suisse de surveillance de la qualité de l'air, IQAir, le niveau de particules PM 2,5, les plus dangereuses, est 35 fois supérieur au niveau maximum fixé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). </p><p>Le ministre en chef de Delhi, Arvind Kejriwal, a annoncé tard dans la soirée de jeudi que toutes les écoles primaires seraient fermées dans la capitale pendant au moins deux jours.</p><p>"À la lumière des niveaux de pollution en hausse, toutes les écoles primaires publiques et privées de Delhi resteront fermées pendant les deux prochains jours", a-t-il annoncé sur X (ex-Twitter). </p><p>Delhi, l'une des plus grandes zones urbaines de la planète, est régulièrement classée parmi les villes les plus polluées au monde. La pollution atmosphérique y réduit de douze ans l'espérance de vie de ses habitants.</p><p>Le brouillard toxique, alimenté par les brûlis agricoles, les émissions industrielles et du transport routier, stagne dans la mégapole de 30 millions d'habitants.</p><p>Le problème culmine au début de l'hiver, autour de la fête hindoue de Diwali, qui coïncide avec les semaines où des dizaines de milliers d'agriculteurs du nord de l'Inde brûlent les chaumes des rizières. </p><p>Cette pratique est l'une des principales causes de cette pollution qui étouffe Delhi chaque année et persiste malgré les efforts des autorités pour persuader les agriculteurs d'utiliser d'autres méthodes de défrichement et les menaces de mesures punitives. </p><p>La capitale indienne s'est dotée d'une "salle de guerre verte" pour combattre la pollution atmosphérique. </p><p>Et les autorités annoncent régulièrement différents plans pour réduire la pollution, notamment en suspendant les travaux de construction, mais sans grand résultat.</p><p>Une étude de The Lancet, revue médicale britannique, parue en 2020, imputait 1,67 million de décès, un an plus tôt, à la pollution de l'air en Inde, dont près de 17.500 dans la capitale. </p><p>L’Inde dépend fortement du charbon pour sa production d’énergie.Le pays a vu ses émissions par habitant augmenter de 29% ces sept dernières années et rechigne à appliquer des politiques afin d'éliminer progressivement les combustibles fossiles polluants. </p><p>- Feux d'artifice interdits -</p><p></p><p>L'Inde accueille la Coupe du monde de cricket et les organisateurs ont interdit les feux d'artifice lors des matchs à Bombay et à Delhi pour éviter d'aggraver les niveaux de pollution atmosphérique. </p><p>Le Bangladesh devrait affronter le Sri Lanka à Delhi lundi, mais a annulé une séance d'entraînement prévue vendredi en raison du fameux "smog", brouillard de pollution, avec peu de chances que l'air s'éclaircisse pour leur match. </p><p>"Certains d'entre nous ont commencé à tousser, il y a donc un facteur de risque", a déclaré Khaled Mahmud, directeur de l'équipe du Bangladesh, selon le quotidien indien Business Standard.</p><p>Le capitaine indien Rohit Sharma a déclaré mercredi aux journalistes que la situation n'était "pas idéale" pour le tournoi."Tout le monde le sait", a-t-il déclaré.</p><p>Le "smog" constitue également un problème de santé publique majeur au Pakistan voisin, où les autorités de la ville de Lahore ont ordonné jeudi aux écoliers de porter des masques pendant les cours afin d'atténuer les problèmes de santé.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Nouvelles frappes sur Gaza, Blinken plaide pour des «pauses humanitaires»

Description: <p>Tel-Aviv (AFP) - Le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, a plaidé vendredi pour des "pauses humanitaires" lors d'une visite à Tel-Aviv, appelant à "faire plus" pour protéger la population
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Nouvelles frappes sur Gaza, Blinken plaide pour des «pauses humanitaires»

Description: <p>Tel-Aviv (AFP) - Le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, a plaidé vendredi pour des "pauses humanitaires" lors d'une visite à Tel-Aviv, appelant à "faire plus" pour protéger la population de Gaza, où l'armée israélienne, en guerre contre le Hamas, poursuit ses opérations terrestres et ses frappes meurtrières.</p><p>Le puissant chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, allié du Hamas et soutenu par l'Iran, a lui accusé les Etats-Unis d'être "entièrement responsables" de cette guerre déclenchée le 7 octobre par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien contre Israël, qui suscite des craintes d'un embrasement régional.</p><p>Dans son premier discours depuis le début de la guerre, il a prévenu Israël contre la "bêtise" d'une attaque contre le Liban, ajoutant que l'arrêt de "l'agression contre Gaza" empêcherait un conflit régional. </p><p>A Tel-Aviv, Antony Blinken a affirmé qu'il fallait "faire plus" pour protéger les civils, lors de sa deuxième tournée au Proche-Orient depuis le début de cette guerre qui a fait des milliers de morts.</p><p>Il a plaidé pour des "pauses humanitaires" afin de permettre "une distribution plus efficace et soutenue de l'aide", lors d'un entretien avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. </p><p>Celui-ci a indiqué peu après qu'il refusait toute "trêve temporaire" sans "la libération des otages" enlevés par le Hamas.</p><p>La visite de M. Blinken se poursuit en Jordanie, où il doit rencontrer samedi à Amman les ministres des Affaires étrangères de Jordanie, d'Egypte, d'Arabie saoudite, des Emirats arabes unis et du Qatar, ainsi qu'un représentant de l'Autorité palestinienne, pour discuter des moyens d'"arrêter la guerre à Gaza", selon la diplomatie jordanienne.</p><p>- "Conférence humanitaire -</p><p></p><p>En France, le président Emmanuel Macron a annoncé une "conférence humanitaire" le 9 novembre à Paris, appelant lui aussi à une trêve humanitaire, "parce que la lutte contre le terrorisme ne justifie pas de sacrifier des civils". </p><p>Depuis bientôt un mois, les 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza assiégée vivent sous les bombardements israéliens, dans une situation humanitaire catastrophique.</p><p>Selon un bilan publié vendredi par le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, 9.227 personnes, dont 3.826 enfants, ont été tuées dans les frappes israéliennes sur le territoire.</p><p>Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé en outre que 14 personnes avaient été tuées vendredi dans une frappe israélienne sur des déplacés fuyant vers le sud de la bande de Gaza.</p><p>En soirée, il a fait état de 13 morts dans une frappe ayant visé une ambulance à l'entrée de l'hôpital al-Chifa, le plus grand de Gaza, Israël confirmant avoir ciblé le véhicule utilisé, selon lui, "par une cellule terroriste du Hamas".</p><p>En Israël, au moins 1.400 personnes ont été tuées selon les autorités depuis le début de la guerre, en majorité des civils massacrés le jour de l'attaque du Hamas, d'une violence et d'une ampleur inédites depuis la création d'Israël en 1948. </p><p>Plus de 240 personnes ont été prises en otage par le mouvement islamiste, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>Israël, qui a promis "d'anéantir" le Hamas, avait annoncé jeudi soir être parvenu à encercler la ville de Gaza, où des quartiers entiers sont transformés en champs de ruines.</p><p></p><p>- Dégâts "énormes" -</p><p></p><p>En visite jeudi sur une base militaire près de Tel-Aviv, Benjamin Netanyahu s'était félicité de "succès impressionnants" sur le terrain, mais avait aussi reconnu des "pertes douloureuses".</p><p>La branche armée du Hamas avait prévenu jeudi les Israéliens qu'ils devaient s'attendre à voir revenir des soldats "dans des sacs noirs", et posté des vidéos de combattants surgissant de tunnels pour attaquer des chars israéliens.</p><p>L'armée, qui fait état de 341 soldats tués depuis le 7 octobre, mène depuis une semaine des combats au sol acharnés, accompagnés de bombardements, dans le nord de la bande de Gaza afin d'y détruire les infrastructures du Hamas.</p><p>Plusieurs bombardements ont frappé vendredi le territoire palestinien où résonnaient des tirs de mitrailleuses, selon un journaliste de l'AFP.</p><p>Hamad Hamada, 28 ans, un habitant de la ville de Gaza, a survécu à un bombardement."Il n'y a eu aucun avertissement, la maison a été visée par une frappe directe.Elle est entièrement détruite", a-t-il raconté vendredi à l'AFP."Trois enfants d'une même famille ont été sortis, les dégâts sont énormes et tous les autres habitants sont encore sous les décombres", a-t-il ajouté.</p><p>Le Croissant-rouge palestinien a fait état de frappes incessantes aux abords de l'hôpital Al-Qods, semant la panique parmi les 14.000 civils qui y ont trouvé refuge.</p><p>Et d'après le gouvernement du Hamas, sept personnes ont été tuées dans un bombardement à Jabaliya, un camp de réfugiés palestiniens du nord de la bande de Gaza déjà visé par des frappes meurtrières les jours précédents, et 15 autres dans le quartier de Zaytoun, dans la ville de Gaza.</p><p>- Travailleurs renvoyés -</p><p></p><p>Ajoutant aux inquiétudes sur le sort des civils, Israël a commencé vendredi à renvoyer dans la bande de Gaza, malgré les bombardements, des milliers de travailleurs palestiniens qui étaient bloqués sur son sol depuis près d'un mois.</p><p>Vendredi, des flots de travailleurs palestiniens exténués ont commencé à traverser le poste-frontière de Karem Abou Salem (appelé Kerem Shalom du côté israélien), entre Israël et la bande de Gaza, à la pointe sud-est du petit territoire.</p><p>"Ca fait 25 jours qu'on est en prison et aujourd'hui on nous a amenés ici, on ne sait pas du tout ce qui se passe à Gaza", confie à l'AFP Nidal Abed.</p><p>Vendredi, 17 blessés et 448 étrangers, dont 96 enfants, ont pu quitter Gaza vers l'Egypte via le poste-frontière de Rafah, seule fenêtre sur le monde pour le territoire, selon le ministère égyptien de la Santé. </p><p>La veille, soixante Palestiniens blessés et quelque 400 étrangers avaient quitté Gaza via ce point de passage. </p><p></p><p>- Hôpitaux en danger -</p><p></p><p>Les échanges de tirs sont quotidiens à la frontière entre Israël et le sud du Liban, où le Hezbollah est très présent. </p><p>Ces accrochages ont fait 72 morts dans le sud du Liban depuis le 7 octobre, selon un décompte de l'AFP, dont 54 combattants du Hezbollah.Six soldats et un civil ont été tués du côté israélien, selon les autorités.</p><p>La guerre a aussi exacerbé les tensions en Cisjordanie occupée, où plus de 140 Palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre par des tirs de soldats ou de colons israéliens, selon l'Autorité palestinienne.</p><p>Depuis le 9 octobre, le "siège complet" imposé par Israël à la bande de Gaza prive la population de livraisons d'eau, de nourriture et d'électricité. </p><p>Le territoire était déjà soumis à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007.</p><p>Plus de 370 camions d'aide humanitaire sont arrivés depuis le 21 octobre selon l'ONU, qui réclame une aide plus massive.</p><p>A l'hôpital Al-Shifa, le plus grand du territoire, des médecins ont plusieurs fois lancé un cri d'alarme sur le manque de carburant pour faire fonctionner les générateurs, et sont contraints de soigner des malades à la lueur de leurs téléphones portables.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Des milliers de travailleurs palestiniens renvoyés à Gaza sous les bombes

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - C'est un flot ininterrompu d'hommes exténués.Ils arrivent par petits groupes, hagards.Certains tombent à genoux de fatigue et tous veulent montrer les stigmates de leur détentio
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Des milliers de travailleurs palestiniens renvoyés à Gaza sous les bombes

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - C'est un flot ininterrompu d'hommes exténués.Ils arrivent par petits groupes, hagards.Certains tombent à genoux de fatigue et tous veulent montrer les stigmates de leur détention en Israël: poignets suppliciés, numéro attaché à la cheville. </p><p>Vendredi, Israël a commencé à ramener des milliers Gazaouis, venus travailler sur son sol avant le 7 octobre, dans le petit territoire palestinien sous les bombes israéliennes.Certains affirment ne pas savoir s'ils y ont encore une famille ou une maison.</p><p>"Ca fait 25 jours qu'on est en prison et aujourd'hui on nous a amenés ici, on ne sait pas du tout ce qui se passe à Gaza, on n'a aucune idée de la situation", lâche à l'AFP Nidal Abed, vêtu d'un T-shirt noir.</p><p>La situation qu'il évoque et qui a commencé il y a près d'un mois maintenant, c'est la guerre, déclenchée le 7 octobre par une attaque sanglante du Hamas, au pouvoir à Gaza, qui a fait plus de 1.400 morts en Israël selon les autorités.</p><p>Depuis, Israël bombarde sans relâche la bande de Gaza, où s'entassent quelque 2,4 millions de Palestiniens assiégés et privés pour beaucoup d'eau potable, d'électricité et, de plus en plus, de nourriture.Plus de 9.227 personnes y ont été tuées, la plupart des civils dans les bombardements israéliens, d'après le ministère de la Santé du Hamas. </p><p>Trois jours après l'attaque du Hamas, Israël annulait les 18.500 permis de travail délivrés aux Palestiniens de Gaza.</p><p></p><p>- "Mourir à tout instant" -</p><p></p><p>Au point de passage de Karem Abou Salem (appelé Kerem Shalom côté israélien), ces revenants défilent.Aucun n'a emporté d'affaires, certains ont tout juste pu enfiler un manteau.</p><p>Yasser Mostafa, lui, a passé un gilet sur son pull quand il a été embarqué aux premiers jours de la guerre, alors qu'il était en Israël. </p><p>"La police est rentrée chez nous et nous a emmenés", raconte à l'AFP l'homme, les traits tirés.</p><p>"Ils nous ont mis dans un camp qui ne serait même pas assez décent pour des animaux", dit-il, et "ils nous ont torturés avec de l'électricité, ils ont lancé des chiens sur nous".</p><p>Un peu plus loin, plusieurs hommes montrent leurs mains avec des blessures encore béantes et leurs chevilles ceintes de bracelets bleus en plastique."061962", peut-on lire sur l'un, "062030" sur un autre.</p><p>Un homme montre ses poignets qui portent encore les traces de coupures, des traces de coups et de contention, dit-il.</p><p>Ramadan al-Issaoui, lui, dit avoir passé "23 jours à Ofer", une prison israélienne en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis plus de 50 ans.</p><p>"J'étais dans un centre de rétention avec des centaines de détenus", raconte-t-il, la voix tremblotante, à l'AFP."On se disait qu'on pouvait mourir à tout instant.On nous donnait tout juste assez à manger et à boire pour survivre, on ne savait rien de l'extérieur."</p><p></p><p>- "Film d'horreur" -</p><p></p><p>"Psychologiquement on est détruits: on ne sait pas si nos familles sont vivantes ou mortes et si au moins on avait été ici dans la guerre, on aurait pu mourir aux côtés de nos enfants", dit-il peinant visiblement à parler, le front ruisselant de sueur.</p><p>Alors qu'il marche vers l'intérieur de la bande de Gaza ravagée pour rejoindre sa famille qu'il a laissée il y a des semaines, Sabri Fayez, lui, dit sortir tout juste d'un "film d'horreur".</p><p>"C'était un film d'horreur sans fin et qui repassait sans cesse: les renseignements, les interrogatoires, les chiens lâchés sur nous, des mitraillettes, alors que nous on est seulement des travailleurs, on ne s'occupe de rien d'autre que de gagner notre vie", raconte-t-il en agitant ses mains devant son visage émacié.</p><p>"A chaque minute, on priait pour mourir et en finir", assure l'homme au visage fatigué.</p><p>Derrière lui, de nouvelles vagues arrivent.Et devant, certains hommes juchés sur une carriole conduite par un cheval s'enfoncent un peu plus dans la bande de Gaza où le bruit des explosions est incessant.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Elections néerlandaises: la maison d'Anne Frank sera un bureau de vote

Description: <p>La Haye (AFP) - Les électeurs d'Amsterdam qui participeront aux élections néerlandaises du 22 novembre pourront inscrire leur choix dans un lieu inhabituel: la célèbre maison d'Anne Frank, a annoncé le musée vendred
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Elections néerlandaises: la maison d'Anne Frank sera un bureau de vote

Description: <p>La Haye (AFP) - Les électeurs d'Amsterdam qui participeront aux élections néerlandaises du 22 novembre pourront inscrire leur choix dans un lieu inhabituel: la célèbre maison d'Anne Frank, a annoncé le musée vendredi.</p><p>"La maison d'Anne Frank est l'un des lieux qui rappellent ce qui peut arriver lorsque la démocratie et l'État de droit disparaissent", a-t-il expliqué dans un communiqué en espérant que davantage de jeunes viendront voter. </p><p>La mairie d'Amsterdam a précisé que la décision est venue du musée, géré par la Fondation Anne Frank.</p><p>La maire Femke Halsema a déclaré dans une lettre au conseil municipal jeudi que "compte tenu de la situation en Israël et dans les territoires palestiniens, une attention particulière sera portée à la sécurité de ce bureau de vote".</p><p>Les électeurs pourront gratuitement visiter la maison au bord du canal, l'une des principales attractions touristiques de la ville.Elle sera en théorie fermée aux autres visiteurs, sauf si peu de gens viennent voter.</p><p>Le musée Van Gogh et une mosquée dans l'Ouest de la capitale néerlandaise (Westermoskee) seront aussi des bureaux de vote spéciaux, selon la mairie.</p><p>Les Pays-Bas se rendront aux urnes le 22 novembre pour ce qui promet d'être un événement politique sismique dans le pays, avec de nouveaux partis bousculant le statu quo.Le Premier ministre sortant Mark Rutte a annoncé quitter la politique après un  record de 13 ans à la tête du gouvernement. </p><p>La course est serrée selon les sondages, avec un nouveau parti créé par le député populaire Pieter Omtzigt actuellement marginalement en tête, suivi par les partis traditionnels de centre droit et de centre gauche. </p><p>Le musée conserve la maison où la famille juive Frank s'est cachée des nazis et où Anne a écrit son célèbre journal, l'un des récits les plus marquants de l'Holocauste, vendu à quelque 30 millions d'exemplaires. </p><p>Après deux ans de clandestinité, Anne Frank et sa famille furent capturées en 1944.L'adolescente et sa sœur moururent dans le camp de concentration de Bergen-Belsen en 1945.Le musée accueille environ un million de visiteurs chaque année.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Nouvelles frappes sur Gaza, Blinken en Israël appelle à épargner les civils

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a mené vendredi de nouvelles frappes contre le Hamas à Gaza où elle poursuit ses opérations terrestres, au moment de l'arrivée à Tel-Aviv du chef de la d
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Nouvelles frappes sur Gaza, Blinken en Israël appelle à épargner les civils

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a mené vendredi de nouvelles frappes contre le Hamas à Gaza où elle poursuit ses opérations terrestres, au moment de l'arrivée à Tel-Aviv du chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, qui a appelé à protéger les civils tout en renouvelant son soutien à Israël.</p><p>Ajoutant aux inquiétudes sur le sort de ces civils, Israël a commencé vendredi à renvoyer dans la bande de Gaza, malgré les bombardements, des milliers de travailleurs palestiniens qui étaient bloqués sur son sol depuis le 7 octobre.</p><p>Arrivé en matinée, le secrétaire d'Etat américain a réaffirmé vendredi qu'Israël avait "le droit mais aussi l'obligation de se défendre", lors de sa deuxième tournée au Proche-Orient depuis le début de la guerre, déclenchée par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien contre Israël et qui suscite des craintes d'un embrasement régional.</p><p>Antony Blinken a aussi appelé "à protéger" les civils "pris sous les tirs" et à "apporter de l'aide à ceux qui en ont désespérément besoin".</p><p>Au Liban, le puissant chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, doit prononcer un discours dans l'après-midi pour la première fois depuis le début de la guerre et indiquer si sa formation, alliée du Hamas et soutenue par l'Iran, entrera de plain-pied dans le conflit, qui a déjà fait des milliers de morts.</p><p>Depuis près de quatre semaines, les 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza, totalement assiégée, vivent sous les bombardements israéliens, dans une situation humanitaire catastrophique.</p><p>Selon un nouveau bilan publié vendredi par le Hamas, 9.227 personnes, dont 3.826 enfants, ont été tuées dans les frappes israéliennes sur la bande de Gaza.</p><p>En Israël, au moins 1.400 personnes ont été tuées selon les autorités depuis le début de la guerre, en majorité des civils massacrés le jour de l'attaque du Hamas, d'une violence et d'une ampleur inédites depuis la création d'Israël en 1948.Plus de 240 personnes ont été prises en otage.</p><p></p><p>- "Pertes douloureuses" -</p><p></p><p>Israël, qui a promis "d'anéantir" le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, avait annoncé jeudi soir être parvenu à encercler la ville de Gaza, où des quartiers entiers sont transformés en champs de ruines.</p><p>En visite jeudi sur une base militaire près de Tel-Aviv, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'était félicité de "succès impressionnants" sur le terrain, mais avait aussi reconnu que l'opération était "difficile" et qu'Israël enregistrait des "pertes douloureuses".</p><p>La branche armée du Hamas avait prévenu jeudi que "Gaza constituerait une malédiction pour Israël" et que les Israéliens devaient s'attendre à voir revenir des soldats "dans des sacs noirs".</p><p>L'armée, qui fait état de 332 soldats tués depuis le 7 octobre, mène depuis une semaine des combats au sol acharnés, accompagnés de bombardements, dans le nord de la bande de Gaza où se trouve la principale ville du territoire, afin d'y détruire les infrastructures du Hamas.</p><p>Hamad Hamada, 28 ans, un habitant de la ville de Gaza, a survécu à un bombardement."Il n'y a eu aucun avertissement, la maison a été visée par une frappe directe.Elle est entièrement détruite alors qu'elle abritait plus de trois familles", a-t-il raconté vendredi à un journaliste de l'AFP.</p><p>"Trois enfants d'une même famille ont été sortis, les dégâts sont énormes et tous les autres habitants sont encore sous les décombres", a-t-il ajouté.</p><p>Plusieurs bombardements ont frappé le territoire palestinien tôt vendredi, selon un journaliste de l'AFP.</p><p>D'après le ministère de la Santé du Hamas, sept personnes ont été tuées dans un bombardement à Jabaliya, un camp de réfugiés palestiniens du nord de la bande de Gaza déjà visé par des frappes meurtrières les jours précédents, et 15 autres dans le quartier de Zaytoun, dans la ville de Gaza.</p><p>Des vidéos postées par le Hamas ont montré des combattants du groupe islamiste surgissant de tunnels pour attaquer les chars israéliens, dont la progression est rendue difficile par les destructions.</p><p></p><p>- Des flots de travailleurs exténués -</p><p></p><p>Vendredi, des flots de travailleurs palestiniens exténués ont commencé à traverser le poste-frontière de Karem Abou Salem (appelé Kerem Shalom du côté israélien), entre Israël et la bande de Gaza, à la pointe sud-est du petit territoire.</p><p>Certains affirment ne pas savoir s'ils y ont encore une famille ou une maison.</p><p>"Ca fait 25 jours qu'on est en prison et aujourd'hui on nous a amenés ici, on ne sait pas du tout ce qui se passe à Gaza", confie à un journaliste de l'AFP Nidal Abed, vêtu d'un T-shirt noir.</p><p>Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme s'est dit "profondément inquiet" du renvoi de ces travailleurs "malgré la gravité de la situation" dans le territoire palestinien.</p><p>Jeudi, selon l'ONU, 60 Palestiniens blessés ainsi que quelque 400 étrangers avaient pu quitter Gaza vers l'Egypte via le poste-frontière de Rafah, seule fenêtre sur le monde pour le territoire.Le poste-frontière devait rouvrir vendredi.</p><p>La visite de M. Blinken intervient à un moment où les craintes d'un embrasement sont au plus haut.Le secrétaire d'Etat doit se rendre aussi en Jordanie, un pays arabe signataire d'un traité de paix avec Israël mais dont les relations avec ce pays se sont tendues depuis le 7 octobre.</p><p>Le président américain Joe Biden s'était dit mercredi favorable à une "pause" dans la guerre, même si Washington ne soutient pas les appels à un cessez-le-feu.</p><p>A la frontière israélo-libanaise, les accrochages armés quotidiens ont fait 72 morts dans le sud du Liban depuis le 7 octobre, selon un décompte de l'AFP, dont 54 combattants du Hezbollah.Huit soldats et un civil ont été tués du côté israélien, selon les autorités.</p><p>Le discours du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, prévu à 13H00 GMT lors d'une cérémonie pour honorer les "martyrs" du mouvement, est attendu avec appréhension dans la région.</p><p>La guerre a aussi exacerbé les tensions en Cisjordanie occupée, où plus de 140 Palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre par des tirs de soldats ou de colons israéliens, selon l'Autorité palestinienne.</p><p>Alors que de nouvelles manifestations étaient attendues après la prière du vendredi, des centaines de personnes se sont réunies à Ramallah en soutien à Gaza, devant des haut-parleurs crachant des chants nationalistes, selon des images de l'AFP.Des milliers de personnes ont aussi manifesté à Amman.</p><p></p><p>- Les hôpitaux en danger -</p><p></p><p>Depuis le 9 octobre, le "siège complet" imposé par Israël à la bande de Gaza prive la population de livraisons d'eau, de nourriture et d'électricité.Le territoire était déjà soumis à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007.</p><p>L'agence de l'ONU chargée de la coordination humanitaire (Ocha) a estimé vendredi les besoins en aide pour la population de Gaza et de Cisjordanie occupée, soit environ 2,7 millions de personnes, à 1,2 milliard de dollars jusqu'à la fin de l'année.</p><p>Plus de 370 camions d'aide humanitaire sont arrivés depuis le 21 octobre selon l'ONU, qui réclame une aide plus massive.</p><p>A l'hôpital Al-Shifa, le plus grand du territoire, des médecins ont plusieurs fois lancé un cri d'alarme sur le manque de carburant pour faire fonctionner les générateurs, et sont contraints de soigner des malades à la lueur de leurs téléphones portables.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Israël dit encercler la ville de Gaza, Blinken attendu au Proche-Orient

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - Israël a annoncé avoir encerclé la ville de Gaza après une semaine de combats au sol et des frappes meurtrières sur le territoire palestinien, le chef de la diplomatie américaine Anton
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Israël dit encercler la ville de Gaza, Blinken attendu au Proche-Orient

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - Israël a annoncé avoir encerclé la ville de Gaza après une semaine de combats au sol et des frappes meurtrières sur le territoire palestinien, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, attendu vendredi en Israël, appelant à des "mesures concrètes" pour épargner les civils.</p><p>Le secrétaire d'Etat américain débute sa deuxième tournée au Proche-Orient depuis le début de la guerre déclenchée par l'attaque sanglante du Hamas le 7 octobre.</p><p>Sur fond de craintes d'un embrasement régional, le puissant chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, doit s'exprimer vendredi et indiquer si sa formation, alliée du Hamas palestinien et soutenue par l'Iran, entrera dans le conflit. </p><p>"Nous allons parler de mesures concrètes qui peuvent et doivent être prises pour minimiser les dommages causés aux hommes, aux femmes et aux enfants de Gaza", a déclaré M. Blinken avant de quitter Washington.</p><p>Les 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza vivent sous les bombardements menés par Israël, qui a promis "d'anéantir" le Hamas, au pouvoir dans le territoire, depuis les massacres perpétrés sur son sol par le mouvement islamiste.</p><p>Selon le Hamas, plus de 9.000 personnes, dont 3.760 enfants, ont depuis été tuées dans les frappes israéliennes sur la bande de Gaza.</p><p>Après une semaine de combats acharnés dans le nord du territoire, les soldats israéliens ont "achevé l'encerclement de la ville de Gaza", où se trouve le "centre de l'organisation terroriste Hamas", a annoncé le porte-parole de l'armée Daniel Hagari.</p><p></p><p>- "Pertes douloureuses" -</p><p></p><p>"Nous sommes au cœur de la campagne (militaire), nos succès sont impressionnants", s'est félicité le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu jeudi lors d'une visite sur une base militaire près de Tel-Aviv.</p><p>Le dirigeant a toutefois reconnu que l'opération est "difficile" et qu'Israël enregistre des "pertes douloureuses".L'armée a fait état de 332 soldats tués depuis le 7 octobre.</p><p>Des vidéos postées par le Hamas montrent des combattants du groupe islamiste surgissant de tunnels pour attaquer les chars israéliens dont la progression est rendue difficile par les destructions.</p><p>Pour la branche armée du Hamas, "Gaza constituera une malédiction pour Israël".Les Israéliens doivent s'attendre au "retour de davantage de (leurs) soldats dans des sacs noirs", a averti jeudi le porte-parole des brigades al-Qassam.</p><p>Depuis la mi-octobre, l'armée israélienne appelle la population à fuir le nord de la bande de Gaza, notamment la ville de Gaza, très densément peuplée, où les bombardements ont rasé des quartiers entiers et où se concentre l'essentiel des opérations militaires.</p><p>"Nous avons vu des choses que nous n'avions jamais vues auparavant, cette guerre est la pire que le peuple palestinien ait connue", a dit à l'AFP Shams Shaath, détentrice d'un passeport américain, qui patientait au poste-frontière de Rafah, au sud de la bande de Gaza, dans l'attente d'une évacuation vers l'Egypte voisine.</p><p>Dans la ville de Gaza, des habitants sont venus chercher refuge près de l'hôpital Al-Qods."Ce n'est pas une vie.Nous avons besoin d'un endroit sûr pour nos enfants", a raconté à l'AFP Hiyam Shamlakh, 50 ans."Tout le monde est terrifié.Les enfants, les femmes, les personnes âgées."</p><p></p><p>- Renvoi des travailleurs gazaouis -</p><p></p><p>Jeudi, selon un nouveau bilan de l'ONU, 60 Palestiniens blessés ainsi que quelque 400 étrangers ont pu quitter le territoire via Rafah, seule fenêtre sur le monde pour le territoire assiégé par Israël et plongé dans une situation humanitaire catastrophique.</p><p>Un premier contingent de plus de 400 personnes avait été évacué mercredi.L'Egypte a affirmé se préparer à accueillir jusqu'à "7.000" étrangers.</p><p>Israël a par ailleurs annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi renvoyer à Gaza tous les travailleurs gazaouis qui se trouvaient sur son sol au moment de l'attaque du Hamas - soit jusqu'à 4.000 personnes, ont évalué des médias israéliens.</p><p>La visite de M. Blinken, qui doit ensuite se rendre en Jordanie, intervient à un moment où les craintes d'un embrasement sont au plus haut.Le président Joe Biden s'était dit mercredi favorable à une "pause" dans la guerre, même si Washington ne soutient pas les appels à un cessez-le-feu. </p><p>Israël a annoncé avoir mené une "vaste frappe" jeudi dans le sud du Liban sur des cibles du Hezbollah, allié du Hamas, en riposte à des tirs qui ont visé son territoire.Cette frappe a fait quatre morts dans les rangs du Hezbollah, selon la formation chiite libanaise.</p><p>Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, doit s'exprimer vendredi pour sa première intervention depuis le début de la guerre et indiquer si sa formation va s'engager ou non de plain-pied dans le conflit.</p><p>A la frontière israélo-libanaise, les accrochages armés quotidiens ont fait 70 morts dans le sud du Liban depuis le 7 octobre, selon un décompte de l'AFP, dont 52 combattants du Hezbollah et au moins sept civils.Huit soldats et un civil ont été tués du côté israélien, selon les autorités.</p><p></p><p>- "Crimes de guerre" -</p><p></p><p>La guerre a également exacerbé les tensions en Cisjordanie occupée, où quelque 130 Palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre par des tirs de soldats ou de colons israéliens, selon l'Autorité palestinienne.</p><p>En Israël, au moins 1.400 personnes ont été tuées selon les autorités depuis le début de la guerre, en majorité des civils massacrés le jour de l'attaque du Hamas, d'une ampleur inédite depuis la création d'Israël en 1948.Plus de 240 personnes ont été prises en otages.</p><p>Depuis le 9 octobre, le "siège complet" imposé par Israël à la bande de Gaza prive la population de livraisons d'eau, de nourriture et d'électricité.Le territoire était déjà soumis à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007.</p><p>Plus de 370 camions d'aide humanitaire, selon l'ONU, sont arrivés depuis le 21 octobre selon l'ONU, qui réclame une aide plus massive.</p><p>L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a affirmé jeudi que 14 hôpitaux sur un total de 36 et deux centres spécialisés n'étaient plus opérationnels, en raison de la guerre et du manque de carburant.</p><p>Selon le Hamas, des frappes israéliennes, mardi et mercredi, sur le camp de réfugiés de Jabaliya, le plus grand de la bande de Gaza, dans le nord du territoire, ont fait 195 morts et 120 disparus.</p><p>Le Haut commissariat aux droits de l'homme de l'ONU a estimé que les bombardements sur ce camp, qui abrite 116.000 réfugiés, pourraient constituer "des crimes de guerre".</p><p>Par ailleurs, des experts de l'ONU, dont la rapporteure spéciale sur la situation des droits humains dans les Territoires palestiniens occupés, ont estimé jeudi que le peuple palestinien "court un grave risque de génocide".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Israël annonce avoir encerclé la ville de Gaza

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - Israël a annoncé jeudi avoir encerclé la ville de Gaza après une semaine de combats au sol contre le Hamas et des frappes meurtrières sur le territoire palestinien, où quatre écoles d
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Israël annonce avoir encerclé la ville de Gaza

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - Israël a annoncé jeudi avoir encerclé la ville de Gaza après une semaine de combats au sol contre le Hamas et des frappes meurtrières sur le territoire palestinien, où quatre écoles de l'ONU abritant des déplacés ont été touchées.</p><p>Les 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza vivent depuis le 7 octobre sous les bombardements incessants menés par Israël, qui a promis "d'anéantir" le Hamas, au pouvoir dans le territoire, en représailles à l'attaque sanglante lancée sur son sol par le mouvement islamiste.</p><p>Pour la branche armée du Hamas, "Gaza constituera une malédiction pour Israël".Les Israéliens doivent s'attendre au "retour de davantage de (leurs) soldats dans des sacs noirs", a averti jeudi le porte-parole des brigades al-Qassam.</p><p>Après une semaine de combats acharnés contre le Hamas dans le nord du territoire, les soldats israéliens ont "achevé l'encerclement de la ville de Gaza", où se trouve le "centre de l'organisation terroriste Hamas", a annoncé le porte-parole de l'armée, le général Daniel Hagari.</p><p>Depuis la mi-octobre, l'armée israélienne appelle la population à fuir le nord de la bande de Gaza, notamment la ville de Gaza, très densément peuplée, où les bombardements ont rasé des quartiers entiers.</p><p>Alors que les craintes d'un embrasement régional sont vives, Israël a annoncé avoir lancé une "vaste frappe" jeudi dans le sud du Liban sur des cibles du mouvement libanais Hezbollah, allié du Hamas, en riposte à des tirs qui ont visé son territoire.Cette frappe, aérienne et à l'artillerie, a fait quatre morts dans les rangs du Hezbollah, selon la formation chiite.</p><p>La branche armée du Hamas au Liban avait auparavant revendiqué des tirs qui ont fait deux blessés dans la ville de Kiryat Shmona, dans le nord d'Israël, tandis que le Hezbollah a annoncé avoir mené des attaques simultanées sur "19 positions" israéliennes.</p><p>Cette escalade survient à la veille du premier discours depuis le début de la guerre du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, qui devrait déterminer si sa puissante formation va engager le Liban de plain-pied dans le conflit.</p><p></p><p>- "Des choses jamais vues" -</p><p></p><p>Dans le sud de la bande de Gaza, 21 Palestiniens blessés ainsi que 344 étrangers, dont 72 enfants, selon les autorités égyptiennes, ont été évacués jeudi, via le poste-frontière de Rafah avec l'Egypte, seule fenêtre sur le monde pour le territoire assiégé par Israël et plongé dans une situation humanitaire catastrophique. </p><p>Plus de 400 personnes avaient été évacuées la veille.L'Egypte a affirmé se préparer à accueillir jusqu'à "7.000" étrangers.Le poste-frontière doit à nouveau ouvrir vendredi, selon un responsable égyptien.</p><p>Ces évacuations, qui ont fait l'objet d'un accord tripartite Israël-Hamas-Egypte, avec l'implication des Etats-Unis et du Qatar, constituent une rare éclaircie dans une guerre qui a déjà fait des milliers de morts.</p><p>"Nous avons vu des choses que nous n'avions jamais vues auparavant, cette guerre est la pire que le peuple palestinien ait connue", a dit à l'AFP Shams Shaath, détentrice d'un passeport américain, qui patientait au poste-frontière parmi des dizaines de femmes, d'enfants et de personnes âgées.</p><p>Parmi les personnes évacuées jeudi figurent des Belges, des Grecs et des Croates, selon les autorités égyptiennes, ainsi que 74 citoyens américains selon le président Joe Biden. </p><p></p><p>- Combats "rapprochés" -</p><p></p><p>Pendant ce temps, plus au nord dans la bande de Gaza, les combats au sol ont continué de faire rage, de plus en plus "rapprochés" selon l'armée.</p><p>Le chef d'état-major de l'armée israélienne, le général Herzi Halevi, a déclaré que les soldats "s'infiltraient de plus en plus profondément" dans les secteurs tenus par le Hamas et se battaient "face à face avec un ennemi brutal".</p><p>L'armée, qui a fait état de 332 soldats tués depuis le 7 octobre, a affirmé avoir tué des "dizaines" de combattants ennemis durant la nuit.</p><p>Selon l'armée, 242 otages, israéliens ou étrangers, sont encore aux mains du mouvement islamiste palestinien, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>Du côté israélien, au moins 1.400 personnes ont été tuées selon les autorités depuis le début de la guerre, en majorité des civils tués le jour de l'attaque du Hamas, d'une ampleur et d'une violence inédites depuis la création d'Israël en 1948.</p><p>Dans la bande de Gaza, plus de 9.000 personnes, dont 3.760 enfants, ont été tuées dans les bombardements israéliens, selon un nouveau bilan du Hamas jeudi.</p><p></p><p>- "Crimes de guerre" -</p><p></p><p>Le Hamas a affirmé que les frappes israéliennes de mardi et mercredi contre le camp de réfugiés de Jabaliya, le plus grand de la bande de Gaza, dans le nord du territoire, avaient fait 195 morts et 120 disparus.</p><p>Selon l'ONU, quatre de ses écoles abritant des déplacés ont été bombardées jeudi, deux dans les camps de Jabaliya, frappé pour le troisième jour consécutif, et de Chati, dans le nord de la bande de Gaza, et deux autres à Boureij, plus au sud.Ces frappes auraient fait 23 morts selon l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). </p><p>Le ministère de la Santé du Hamas avait fait état de 27 morts dans un bombardement israélien près de l'école de l'ONU à Jabaliya et de cinq autres dans celle de Chati. La Défense civile à Gaza avait donné un bilan de 15 morts dans un bombardement dans le camp de Boureij, sans mentionner les écoles.</p><p>Le Haut commissariat aux droits de l'homme de l'ONU avait estimé mercredi que les bombardements sur le camp de Jabaliya, qui abrite 116.000 réfugiés, pourraient constituer "des crimes de guerre".</p><p>Dans la ville de Gaza, des habitants sont venus chercher refuge près de l'hôpital Al-Qods."Ce n'est pas une vie.Nous avons besoin d'un endroit sûr pour nos enfants", a raconté à un journaliste de l'AFP Hiyam Shamlakh, 50 ans."Tout le monde est terrifié.Les enfants, les femmes, les personnes âgées".</p><p>Depuis le 9 octobre, le "siège complet" imposé par Israël à la bande de Gaza prive la population de livraisons d'eau, de nourriture et d'électricité.Le territoire était déjà soumis à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007.</p><p>Plus de 200 camions d'aide humanitaire sont arrivés depuis le 21 octobre selon l'ONU, qui réclame une aide plus massive.</p><p>L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a affirmé jeudi que 14 hôpitaux sur un total de 36 et deux centres spécialisés n'étaient plus opérationnels, en raison de la guerre et du manque de carburant.</p><p></p><p>- Tensions régionales -</p><p></p><p>Dans un contexte régional très tendu, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken doit retourner en Israël vendredi puis se rendre en Jordanie.Il a déclaré qu'il demanderait à Israël de prendre des "mesures concrètes" pour épargner les civils à Gaza.</p><p>Joe Biden s'était dit mercredi favorable à une "pause" dans la guerre, même si Washington ne soutient pas les appels à un cessez-le-feu. </p><p>A la frontière israélo-libanaise, les accrochages armés quotidiens ont fait 70 morts dans le sud du Liban depuis le 7 octobre, selon un décompte de l'AFP, dont 52 combattants du Hezbollah et au moins sept civils.Huit soldats et un civil ont été tués du côté israélien, selon les autorités.</p><p>La guerre a également exacerbé les tensions en Cisjordanie occupée, où près de 130 Palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre par des tirs de soldats ou de colons israéliens, selon l'Autorité palestinienne.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Y croire ou se préparer au pire? Les «montagnes russes» d'une mère d'enfants otages à Gaza

Description: <p>Kiryat Ono (Israël) (AFP) - "J'ouvre Whatsapp et je vois une photo de Dafna assise en pyjama sur un matelas à Gaza avec en commentaire +En vêtements de prière ce serait mieux+", lâche en déglutissant la mère d
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Y croire ou se préparer au pire? Les «montagnes russes» d'une mère d'enfants otages à Gaza

Description: <p>Kiryat Ono (Israël) (AFP) - "J'ouvre Whatsapp et je vois une photo de Dafna assise en pyjama sur un matelas à Gaza avec en commentaire +En vêtements de prière ce serait mieux+", lâche en déglutissant la mère de l'Israélienne de 15 ans kidnappée, avec sa petite soeur de huit ans, par le Hamas.</p><p>"Je me dis que ce n'est pas possible", témoigne auprès de l'AFP Maayan Zin, 52 ans, sans nouvelle de ses filles Dafna et Ela Elyakim depuis cette unique preuve de vie remontant au 8 octobre, au lendemain de l'attaque sans précédent perpétrée par le mouvement islamiste palestinien.</p><p>Deux jours plus tôt, le 6, ses filles sont rentrées de vacances en Turquie.Maayan s'est rendue à l'aéroport pour les embrasser avant qu'elles n'aillent avec leur père, Noam, et sa compagne Dikla, dormir chez eux, à Nahal Oz, un kibboutz frontalier de la bande de Gaza.</p><p>Aux premières sirènes d'alerte samedi 7 octobre au matin, Maayan écrit à son ex-mari qui la rassure.Dernier message sur l'écran du groupe familial.</p><p>La suite du calvaire a été documenté en vidéo.En fin de matinée, un Facebook live commence à être diffusé depuis le compte de Dikla.</p><p>Deux hommes masqués portant le bandeau vert du Hamas se filment dans la maison des Israéliens, le père est ensanglanté.Ela, les yeux exorbités de peur, est sur ses genoux.</p><p>Les proches tentent de communiquer via le tchat: "Maman je t'aime", écrit à 13H20 un des fils de Dikla absent du domicile.</p><p>Son autre fils, Tomer, 17 ans, présent pendant l'attaque, est alors utilisé sous la menace d'un fusil "pendant plusieurs heures" par ses bourreaux pour faire du porte à porte dans le kibboutz, et attirer en hébreu ses voisins terrés dans les abris.</p><p>"Ils l'ont fait (aussi) entrer dans les maisons pour traquer tout le monde", raconte Maayan Zin.</p><p></p><p>- "Je les vois mortes" - </p><p></p><p>Les corps de Tomer, Dikla et Noam ont été retrouvés criblés de balles sur un terrain vague.</p><p>Dafna et Ella, épargnées sans que personne ne comprenne pourquoi, ont elles été emmenées à Gaza. </p><p>Des centaines de combattants du Hamas se sont infiltrés le 7 octobre de Gaza sur le sol israélien, notamment dans des kibboutz, où ils ont commis l'attaque la plus meurtrière depuis la création d'Israël en 1948.</p><p>Plus de 1.400 personnes ont été tuées depuis, la majorité des civils dans cette attaque sans précédent du Hamas, qui détient encore au moins 240 otages selon les autorités israéliennes.</p><p>Près de 8.800 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées dans les bombardements incessants menés en représailles par l'armée israélienne sur la bande de Gaza, soumise à un siège total, selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>"Parfois je m'imagine qu'on les viole, qu'on les bat, un peu plus tard (...) je me dis qu'il y a tellement d'enfants là-bas, qu'ils sont obligés de bien les traiter", raconte, tiraillée, Maayan Zin.</p><p>"Je les vois dans des tunnels, dans des pièces sans lumière, sous terre ou réfugiées dans des hôpitaux pour pas qu'on les bombarde", dit-elle dans un souffle."Je les vois mortes, blessées".</p><p></p><p>- "Cauchemar" - </p><p></p><p>Chaque matin, Maayan Zin se précipite sur son téléphone pour éplucher les groupes Facebook, Telegram et Whatsapp à la recherche d'une nouvelle vidéo de Gaza ou d'un message des ravisseurs. </p><p>Prise de sueurs plusieurs fois par jour, elle gère ces montées d'angoisse en s'obligeant à "ne pas imploser", dans l'éventualité d'un retour de ses filles, qui n'ont plus qu'elle désormais.</p><p>Mais trois semaines après leur enlèvement, Maayan Zin, qui dort chaque nuit avec les pyjamas de ses filles contre son visage pour sentir leur odeur, redoute aussi de payer cher cet espoir venu des tripes. </p><p>"Peut-être qu'ils ont tué mes filles?Peut-être qu'ils ont 230 corps là-bas?", interroge-t-elle du regard.</p><p>Cela prendra peut-être "des jours, des semaines, des années, je ne sais pas", reprend Mme Zin, redoutant également que ses filles "reviennent différentes". </p><p>Parmi les scénarios sur leur retour, outre son dilemme sur la façon dont elle va pouvoir les prendre toutes les deux dans les bras en même temps, elle veut "acheter un grand lit pour qu'on dorme toutes les trois ensemble", dit-elle, avant de se refermer.</p><p>Avoir des enfants otages dans Gaza, explique-t-elle, c'est passer par "ces montagnes russes permanentes"."Quand je me réveillerai de ce cauchemar, je pourrai alors seulement commencer à rêver".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Les républicains défient Biden sur l'aide à Israël, Gaza et l'Ukraine

Description: <p>Washington (AFP) - Les républicains ont adopté jeudi une large enveloppe pour Israël à la Chambre américaine des représentants, tenant tête au président Biden qui réclame que cette aide aille de pair avec des fonds pour Gaz
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Les républicains défient Biden sur l'aide à Israël, Gaza et l'Ukraine

Description: <p>Washington (AFP) - Les républicains ont adopté jeudi une large enveloppe pour Israël à la Chambre américaine des représentants, tenant tête au président Biden qui réclame que cette aide aille de pair avec des fonds pour Gaza, l'Ukraine, et des partenaires en Asie.</p><p>La mesure des conservateurs n'a toutefois que très peu de chances d'aboutir, le dirigeant démocrate ayant déjà menacé d'opposer son veto au texte.</p><p>Le Congrès américain, enfin fonctionnel avec son nouveau "speaker", est scindé en deux sur le type de soutien à apporter à ses alliés à l'étranger.</p><p>Démocrates comme républicains veulent adopter sans tarder une aide militaire pour Israël, partenaire de longue date des Etats-Unis, en guerre avec le Hamas.</p><p>Les choses se compliquent toutefois quand il s'agit de l'Ukraine.</p><p>Washington est le fournisseur le plus important d'aide militaire à Kiev, ayant engagé des dizaines de milliards de dollars depuis l'invasion russe en février 2022.</p><p>Mais la promesse de Joe Biden de continuer à appuyer financièrement l'Ukraine, réitérée lors de la visite du président Volodymyr Zelensky à Washington en septembre, est mise en péril.</p><p></p><p>- Risque de lassitude -</p><p></p><p>Au Congrès américain, il y a d'un côté la Chambre des représentants, dominée par les conservateurs et où une poignée d'élus de droite appellent à cesser immédiatement l'aide à Kiev.Cette institution a été plongée durant trois semaines dans une paralysie inédite, avec une vacance au perchoir, et son nouveau président, Mike Johnson, cherche encore à prendre ses marques.</p><p>Il y a de l'autre le Sénat, à majorité démocrate et où l'opposition républicaine est principalement favorable à l'aide à l'Ukraine.</p><p>Conscient du risque de lassitude d'une partie de la classe politique américaine, le président démocrate Joe Biden a décidé de coupler sa demande d'aide pour l'Ukraine -- plus de 61 milliards de dollars -- avec celle pour Israël, environ 14 milliards.</p><p>Joe Biden veut aussi des fonds pour tenir tête à la Chine sur le plan militaire en investissant dans les sous-marins, et sur le plan économique en concurrençant les gros projets chinois dans les pays en développement.</p><p>Le démocrate de 80 ans estime par ailleurs qu'il lui faudrait un peu plus de 9 milliards pour répondre à des crises humanitaires internationales, y compris dans la bande de Gaza.</p><p>Le tout pour un total de près de 106 milliards de dollars.</p><p></p><p>- "Ne pas perdre une minute" -</p><p></p><p>L'état-major républicain à la Chambre ne l'entend pas de cette oreille et a défié le président américain en adoptant en début de soirée une enveloppe destinée uniquement à Israël.Une poignée de démocrates se sont joints à eux.</p><p>Pour financer cette enveloppe, les conservateurs prévoient de ponctionner des fonds du grand plan de Joe Biden sur le climat et les infrastructures adopté l'an dernier.La Maison Blanche, sans surprise, est contre.Le Sénat également.</p><p>"Nous ne pouvons pas perdre une minute pour fournir à Israël l'aide dont il a besoin", avait déclaré avant le vote le nouveau "speaker", Mike Johnson, sans faire aucune mention de fonds humanitaires pour Gaza. </p><p>Alors, le projet républicain est "mort-né", a rétorqué un porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby."Il est inconcevable que quelqu'un puisse penser que nous n'avons pas besoin de fonds supplémentaires pour aider à acheminer de l'eau, de la nourriture et des médicaments à ces personnes", a-t-il assuré.</p><p>Le bras de fer autour de ces enveloppes -- qui en dit long sur les interrogations américaines sur son rôle de gendarme du monde -- promet d'être rude.</p><p>Le "speaker" Mike Johnson a d'ores et déjà estimé que les mesures de soutien aux autres alliés des Etats-Unis, dont l'Ukraine, devaient faire l'objet de discussions ultérieures.</p><p>"Il y a des choses que nous pouvons et devons faire à travers le monde, mais nous devons d'abord nous occuper de ce qui se passe dans notre propre maison", a-t-il plaidé.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Israël annonce avoir achevé «l'encerclement» de la ville de Gaza

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - Israël a annoncé jeudi avoir achevé "l'encerclement" de la ville de Gaza après une semaine de combats au sol contre le Hamas et des frappes meurtrières sur le territoire p
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Israël annonce avoir achevé «l'encerclement» de la ville de Gaza

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - Israël a annoncé jeudi avoir achevé "l'encerclement" de la ville de Gaza après une semaine de combats au sol contre le Hamas et des frappes meurtrières sur le territoire palestinien, où quatre écoles de l'ONU abritant des déplacés ont été touchées jeudi.</p><p>Les 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza vivent depuis le début de la guerre le 7 octobre sous les bombardements incessants menés par Israël, qui a promis "d'anéantir" le Hamas, au pouvoir dans le territoire, en représailles à l'attaque sanglante lancée sur son sol par le mouvement islamiste.</p><p>Pour la branche armée du Hamas, "Gaza constituera une malédiction pour Israël".Les Israéliens doivent s'attendre au "retour de davantage de (leurs) soldats dans des sacs (mortuaires) noirs", a averti jeudi le porte-parole des brigades al-Qassam.</p><p>Après une semaine de combats acharnés contre le Hamas dans le nord du territoire, les soldats israéliens ont "achevé l'encerclement de la ville de Gaza", où se trouve le "centre de l'organisation terroriste Hamas", a annoncé le porte-parole de l'armée, le général Daniel Hagari.</p><p>Alors que les craintes d'un embrasement régional sont vives, Israël a aussi annoncé avoir lancé une "vaste frappe" jeudi dans le sud du Liban sur des cibles du mouvement libanais Hezbollah, allié du Hamas, en riposte à des tirs qui ont fait deux blessés dans la ville de Kiryat Shmona, dans le nord d'Israël.</p><p>Ces tirs ont été revendiqués par la branche armée du Hamas au Liban.Ils interviennent à la veille du premier discours depuis le début de la guerre du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, qui devrait déterminer si sa puissante formation va engager le Liban de plain-pied dans le conflit.</p><p></p><p>- "Des choses jamais vues" -</p><p></p><p>Dans le sud de la bande de Gaza, des centaines de blessés palestiniens, de binationaux et d'étrangers fuyant la guerre ont été évacués jeudi, via le poste-frontière de Rafah avec l'Egypte, seule fenêtre sur le monde pour le territoire assiégé par Israël et plongé dans une situation humanitaire catastrophique. </p><p>Après le départ mercredi de plus de 400 personnes, 21 Palestiniens blessés ont été évacués vers des hôpitaux égyptiens et 344 étrangers, dont 72 enfants, ont également traversé la frontière, selon les autorités égyptiennes.</p><p>L'Egypte a affirmé se préparer à accueillir jusqu'à "7.000" étrangers de "plus de 60" nationalités, sans donner de calendrier.</p><p>Ces évacuations, qui ont fait l'objet d'un accord tripartite Israël-Hamas-Egypte, avec l'implication des Etats-Unis et du Qatar, constituent une rare éclaircie dans une guerre qui a déjà fait des milliers de morts.</p><p>"Nous avons vu des choses que nous n'avions jamais vues auparavant, cette guerre est la pire que le peuple palestinien ait connue", a dit à l'AFP Shams Shaath, détentrice d'un passeport américain, qui patientait au poste-frontière parmi des dizaines de femmes, d'enfants et de personnes âgées.</p><p>Parmi les personnes évacuées jeudi figurent des Américains mais aussi des Belges, des Grecs et des Croates, selon une liste fournie par les autorités égyptiennes. </p><p></p><p>- Combats "rapprochés" -</p><p></p><p>Pendant ce temps, plus au nord dans la bande de Gaza, les combats au sol ont continué de faire rage, de plus en plus "rapprochés" selon l'armée.</p><p>Le chef d'état-major de l'armée israélienne, le général Herzi Halevi, a déclaré que les soldats "s'infiltraient de plus en plus profondément" dans les secteurs tenus par le Hamas et se battaient "face à face avec un ennemi brutal".</p><p>L'armée, qui a fait état de 332 soldats tués depuis le 7 octobre, a affirmé avoir tué des "dizaines" de combattants ennemis durant la nuit.</p><p>Selon l'armée, 242 otages, israéliens ou étrangers, sont encore aux mains du mouvement islamiste palestinien, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>Du côté israélien, au moins 1.400 personnes ont été tuées selon les autorités depuis le début de la guerre, en majorité des civils tués le jour de l'attaque du Hamas, d'une ampleur et d'une violence inédites depuis la création d'Israël en 1948.</p><p>Dans la bande de Gaza, plus de 9.000 personnes, dont 3.760 enfants, ont été tuées dans les bombardements israéliens, selon un nouveau bilan du Hamas jeudi.</p><p></p><p>- "Crimes de guerre" -</p><p></p><p>Jeudi également, le Hamas a affirmé que les frappes israéliennes de mardi et mercredi contre le camp de réfugiés de Jabaliya, le plus grand de la bande de Gaza, dans le nord du territoire, avaient fait 195 morts et 120 disparus.</p><p>Selon l'ONU, quatre de ses écoles abritant des déplacés ont été bombardées jeudi, deux dans les camps de Jabaliya, frappé pour le troisième jour consécutif, et de Chati, dans le nord de la bande de Gaza, et deux autres à Boureij, plus au sud.Ces frappes auraient fait 23 morts selon l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). </p><p>Le ministère de la Santé du Hamas avait fait état de 27 morts dans un bombardement israélien près de l'école de l'ONU à Jabaliya et de cinq autres dans celle de Chati. La Défense civile à Gaza avait donné un bilan de 15 morts dans un bombardement dans le camp de Boureij, sans mentionner les écoles.</p><p>Le Haut commissariat aux droits de l'homme de l'ONU avait estimé mercredi que les bombardements sur le camp de Jabaliya, qui abrite 116.000 réfugiés, pourraient constituer "des crimes de guerre".</p><p>Dans la ville de Gaza, des habitants sont venus chercher refuge près de l'hôpital Al-Qods."Ce n'est pas une vie.Nous avons besoin d'un endroit sûr pour nos enfants", a raconté à un journaliste de l'AFP Hiyam Shamlakh, 50 ans."Tout le monde est terrifié.Les enfants, les femmes, les personnes âgées".</p><p>Depuis le 9 octobre, le "siège complet" de la bande de Gaza prive la population de livraisons d'eau, de nourriture et d'électricité.Le territoire était déjà soumis à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007.</p><p>Soixante-et-un camions transportant des médicaments et de la nourriture sont arrivés mercredi à Gaza selon les autorités israéliennes, et plus de 200 depuis le 21 octobre d'après l'ONU, qui réclame une aide plus massive.</p><p>L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a affirmé jeudi que 14 hôpitaux sur un total de 36 et deux centres spécialisés n'étaient plus opérationnels, en raison de la guerre et du manque de carburant.</p><p></p><p>- Tensions régionales -</p><p></p><p>Dans un contexte régional très tendu, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken doit retourner en Israël vendredi puis se rendre en Jordanie.Il a déclaré qu'il demanderait à Israël de prendre des "mesures concrètes" pour épargner les civils à Gaza.</p><p>A la frontière israélo-libanaise, les accrochages armés quotidiens ont fait 66 morts dans le sud du Liban depuis le 7 octobre, selon un décompte de l'AFP, dont 48 combattants du Hezbollah.Huit soldats et un civil ont été tués du côté israélien, selon les autorités.</p><p>La guerre a également exacerbé les tensions en Cisjordanie occupée, où près de 130 Palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre par des tirs de soldats ou de colons israéliens, selon l'Autorité palestinienne.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Nobel de la paix: l'Iran bloque le transfert à l'hôpital de Narges Mohammadi, selon sa famille

Description: <p>Paris (AFP) - Les autorités pénitentiaires iraniennes bloquent le transfert à l'hôpital de la lauréate du prix Nobel de la paix 2023 Narges Mohammadi, qui requiert des soins urgents, en raison de son refus de se couvrir l
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Nobel de la paix: l'Iran bloque le transfert à l'hôpital de Narges Mohammadi, selon sa famille

Description: <p>Paris (AFP) - Les autorités pénitentiaires iraniennes bloquent le transfert à l'hôpital de la lauréate du prix Nobel de la paix 2023 Narges Mohammadi, qui requiert des soins urgents, en raison de son refus de se couvrir la tête, a dénoncé sa famille.</p><p>Dimanche, "le directeur de la prison a annoncé que, conformément aux ordres des autorités supérieures, il était interdit de l'envoyer à l'hôpital du cœur sans foulard, et son transfert a été annulé pour la deuxième fois", a regretté sa famille dans un texte sur Instagram posté mercredi soir.</p><p>Lundi, une équipe médicale s'est rendue dans l'aile réservée aux femmes de la prison d'Evin pour examiner Mme Mohammadi et effectuer un échocardiogramme après que "la prison a même refusé de transférer Narges à l'infirmerie" sans foulard, ajoutent ses proches, selon lesquels les troubles cardiaques et pulmonaires dont elle souffre nécessitent des soins urgents.</p><p>"Elle est prête à risquer sa vie en ne portant pas le +hijab forcé+, même pour un traitement médical", a déclaré sa famille. </p><p>Le comité Nobel a attribué le prix Nobel de la paix le 6 octobre à cette militante et journaliste de 51 ans, vantant "son combat contre l'oppression des femmes en Iran et sa lutte pour la promotion des droits humains et la liberté pour tous".</p><p>Arrêtée à 13 reprises, condamnée cinq fois à un total de 31 ans de prison et 154 coups de fouet, et à nouveau incarcérée depuis 2021, Narges Mohammadi est l'un des principaux visages du soulèvement "Femme, Vie, Liberté" en Iran.</p><p>Le mouvement, qui a vu des femmes tomber le voile, se couper les cheveux et manifester dans la rue, a été déclenché par la mort l'an dernier d'une jeune Kurde iranienne de 22 ans, Mahsa Amini, après son arrestation à Téhéran pour non-respect du strict code vestimentaire islamique. La contestation a été sévèrement réprimée.</p><p>Dans un message exprimant sa gratitude pour le prix, lu par sa fille et publié sur le site officiel Nobel mardi, Mme Mohammadi a décrit le hijab obligatoire comme "la source principale de contrôle et de répression dans la société, visant à maintenir et à perpétuer un gouvernement religieux autoritaire".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Le conflit ukrainien n'est pas dans une «impasse», selon le Kremlin

Description: <p>Moscou (AFP) - Le Kremlin a assuré jeudi que le conflit en Ukraine ne se trouvait pas dans une "impasse", contestant des propos du chef d'état-major ukrainien qui a estimé que les deux armées étaient incapables d
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Le conflit ukrainien n'est pas dans une «impasse», selon le Kremlin

Description: <p>Moscou (AFP) - Le Kremlin a assuré jeudi que le conflit en Ukraine ne se trouvait pas dans une "impasse", contestant des propos du chef d'état-major ukrainien qui a estimé que les deux armées étaient incapables d'avancer, au 21e mois des hostilités.</p><p>Le front est en grande partie figé depuis plus d'un an malgré une contre-offensive d'ampleur lancée début juin par les forces ukrainiennes, qui n'a abouti jusqu'à présent qu'à des gains territoriaux très limités.</p><p>Et depuis plusieurs semaines, c'est l'armée russe qui est repassée à l'offensive autour de la place-forte d'Avdiïvka dans l'Est et près de la ville de Koupiansk, dans le Nord-Est, là encore sans réaliser de gains significatifs.</p><p>Ces offensives de part et d'autre ont mené à de lourdes pertes en hommes et matériel, que Kiev comme Moscou se refusent à chiffrer.</p><p>"Non, le conflit n'est pas dans l'impasse", a assuré aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, affirmant que "la Russie poursuit sans relâche son opération militaire spéciale" et que "tous les objectifs fixés doivent être atteints".</p><p>M. Peskov répondait aux commentaires du commandant en chef de l'armée ukrainienne, Valery Zaloujny, dans une interview d'une rare franchise à The Economist, dans laquelle le plus haut responsable militaire du pays a estimé que les deux armées se retrouvent prises au piège d'une guerre d'usure et de positions.</p><p>"Tout comme lors de la Première Guerre mondiale, nous avons atteint un niveau technologique tel que nous nous trouvons dans une impasse", a-t-il déclaré à l'hebdomadaire britannique.</p><p>"Il n'y aura probablement pas de percée magnifique et profonde", a-t-il ajouté, douchant les espoirs d'une percée dans la contre-offensive ukrainienne lancée début juin.</p><p></p><p>- "Pas assez de gens" -</p><p></p><p>Selon M. Zaloujny, la sortie de cette "impasse" sur le front ne peut passer que par un sursaut technologique capable de surpasser les capacités de l'adversaire.</p><p>Il a pour autant mis en doute l'utilité des avions F-16 que l'Ukraine réclame depuis des mois à ses alliés occidentaux pour espérer contrer la supériorité aérienne russe.</p><p>"Cette guerre ne peut être gagnée avec les armes de la génération précédente et des méthodes dépassées", a martelé le commandant ukrainien, pour qui la guerre de tranchées actuelle risque de "s'éterniser pendant des années et d'épuiser l'Etat ukrainien".</p><p>"Tôt ou tard, nous nous apercevrons que nous n'avons tout simplement pas assez de gens pour nous battre", a averti M. Zaloujny.</p><p>La ligne de front, longue de plus de mille kilomètres, n'a guère bougé depuis près d'un an et la prise de la ville de Kherson par l'armée ukrainienne en novembre 2022.</p><p>Un porte-parole de l'armée ukrainienne a d'ailleurs affirmé jeudi que le nombre d'attaques russes a "légèrement baissé" autour de la ville d'Avdiïvka, dans l'Est de l'Ukraine, où les forces de Moscou menaient d'intenses assauts depuis plusieurs semaines.</p><p>"L'ennemi continue d'essayer d'encercler Avdiïvka, mais de façon moins active pour l'instant", a ajouté Oleksandre Chtoupoune.</p><p>Quasiment située sur la ligne de front depuis 2014, cette cité industrielle se trouve à treize kilomètres au nord de Donetsk, la capitale, sous contrôle de Moscou, de la région éponyme dont le président russe Vladimir Poutine a revendiqué l'annexion il y a un an.</p><p>L'Ukraine, qui dépend des livraisons d'armes occidentales pour son effort de guerre, a dit craindre cet hiver une nouvelle campagne de bombardements russes massifs visant ses infrastructures énergétiques, pour plonger la population dans le noir et le froid.</p><p>Face à la crainte d'une baisse du soutien occidental, Kiev s'efforce désormais d'attirer les industriels de la défense pour fabriquer armes et munitions sur son sol.</p><p>La Russie a de son côté acté fin septembre une hausse considérable de son budget militaire et a revendiqué avoir enrôlé 385.000 nouveaux soldats dans son armée depuis le début de l'année, après avoir mobilisé 300.000 réservistes en septembre 2022.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Combats rapprochés entre Israël et le Hamas à Gaza, tirs à la frontière libanaise

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - Des combats rapprochés ont opposé jeudi l'armée israélienne au Hamas dans le nord de la bande de Gaza, où un nouveau bombardement a visé le camp de réfugiés palestiniens de Jabal
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Combats rapprochés entre Israël et le Hamas à Gaza, tirs à la frontière libanaise

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - Des combats rapprochés ont opposé jeudi l'armée israélienne au Hamas dans le nord de la bande de Gaza, où un nouveau bombardement a visé le camp de réfugiés palestiniens de Jabaliya, pendant que les échanges de tirs s'intensifiaient à la frontière entre Israël et le Liban.</p><p>Les 2,4 millions d'habitants du territoire palestinien vivent sous les bombardements incessants menés par Israël, qui a promis "d'anéantir" le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, en représailles à l'attaque sanglante lancée sur son sol le 7 octobre par le mouvement islamiste.</p><p>Alors que les craintes d'un embrasement régional sont vives, Israël a lancé une "vaste frappe" jeudi sur des cibles du mouvement libanais Hezbollah, allié du Hamas, dans le sud du Liban, selon l'armée israélienne, en riposte à des tirs qui ont fait deux blessés dans la ville de Kiryat Shmona, dans le nord d'Israël.</p><p>Ces tirs ont été revendiqués par la branche armée du Hamas au Liban.Ils interviennent à la veille du premier discours depuis le début de la guerre du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, qui devrait déterminer si sa puissante formation va engager le Liban de plain-pied dans le conflit.</p><p>Dans le sud de la bande de Gaza, des centaines de blessés palestiniens, de binationaux et d'étrangers fuyant la guerre devaient être évacués jeudi, via le poste-frontière de Rafah avec l'Egypte, seule fenêtre sur le monde pour le territoire assiégé par Israël et plongé dans une situation humanitaire catastrophique. </p><p>Après le départ mercredi de plus de 400 personnes, un premier groupe d'étrangers et de binationaux est entré jeudi à la mi-journée en Egypte, a indiqué à l'AFP un responsable égyptien.</p><p></p><p>- "Des choses jamais vues" -</p><p></p><p>Ces évacuations, qui ont fait l'objet d'un accord tripartite Israël-Hamas-Egypte, avec l'implication des Etats-Unis et du Qatar, constituent une rare éclaircie dans une guerre qui a déjà fait des milliers de morts.</p><p>"Nous avons vu des choses que nous n'avions jamais vues auparavant, cette guerre est la pire que le peuple palestinien ait connue", a dit à l'AFP Shams Shaath, détentrice d'un passeport américain, qui patientait au poste-frontière parmi des dizaines de femmes, d'enfants et de personnes âgées.</p><p>Jeudi, ils pourraient à nouveau être plus de 400 à être évacués, l'Egypte affirmant se préparer à accueillir jusqu'à "7.000" étrangers de "plus de 60" nationalités.</p><p>Parmi les personnes évacuées jeudi figurent plusieurs centaines d'Américains mais aussi des dizaines de Belges, de Grecs ou de Croates, selon une liste fournie par les autorités égyptiennes.Une trentaine d'Autrichiens, quatre Italiens, cinq Français et quelques Allemands avaient été évacués mercredi.</p><p></p><p>- Combats "rapprochés" à Gaza-ville -</p><p></p><p>Pendant ce temps, plus au nord dans la bande de Gaza, les combats au sol qui ont débuté depuis bientôt une semaine continuent de faire rage, de plus en plus "rapprochés" selon l'armée.</p><p>Le chef d'état-major de l'armée israélienne, le général Herzi Halevi, a déclaré que les soldats assiégeaient la ville de Gaza, à plusieurs kilomètres à l'intérieur du territoire palestinien, et "s'infiltraient de plus en plus profondément" dans les secteurs tenus par le Hamas.</p><p>"Les soldats israéliens se battent face à face avec un ennemi brutal", a-t-il déclaré.</p><p>L'armée, qui a fait état de 332 soldats tués depuis le 7 octobre, a affirmé avoir tué des "dizaines" de combattants ennemis durant la nuit.</p><p>Selon l'armée, 242 otages, israéliens ou étrangers, sont encore aux mains du mouvement islamiste palestinien, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>Côté israélien, au moins 1.400 personnes ont été tuées selon les autorités depuis le début de la guerre, en majorité des civils le jour de l'attaque du Hamas, d'une ampleur et d'une violence inédites depuis la création d'Israël en 1948.</p><p>Dans la bande de Gaza, plus de 9.000 personnes, dont 3.760 enfants, ont été tuées dans les bombardements israéliens, selon un nouveau bilan du Hamas jeudi.</p><p></p><p>- "Ampleur des destructions" -</p><p></p><p>Jeudi également, le Hamas a affirmé que les frappes israéliennes de mardi et mercredi contre le camp de réfugiés de Jabaliya, dans le nord du territoire, avaient fait 195 morts et 120 disparus.</p><p>Le ministère de la Santé du Hamas a aussi déclaré jeudi qu'au moins 27 personnes avaient été tuées dans une nouvelle frappe israélienne près d'une école de l'ONU dans ce même camp tandis qu'à 15 kilomètres plus au sud, un bombardement a fait au moins 15 morts dans le camp de réfugiés de Boureij, selon la Défense civile de Gaza.</p><p>Ces bilans ne pouvaient pas être vérifiés de source indépendante.</p><p>Le bombardement de mardi sur le camp de Jabaliya, le plus grand de la bande de Gaza, a permis, selon Israël, d'éliminer un des dirigeants du Hamas responsable de l'attaque du 7 octobre, Ibrahim Biari.</p><p>Mais le Haut commissariat aux droits de l'homme de l'ONU a estimé mercredi que les bombardements sur ce camp, qui abrite 116.000 réfugiés, pourraient constituer "des crimes de guerre", "compte tenu du nombre élevé de victimes civiles et de l'ampleur des destructions".</p><p>Dans la ville de Gaza, des habitants sont venus chercher refuge près de l'hôpital Al-Qods."Ce n'est pas une vie.Nous avons besoin d'un endroit sûr pour nos enfants", raconte à un journaliste de l'AFP Hiyam Shamlakh, 50 ans."Tout le monde est terrifié.Les enfants, les femmes, les personnes âgées".</p><p>"Il y a des missiles depuis 7 heures du matin autour de l'hôpital, nous n'avons pas pu dormir, les enfants pleurent", témoigne aussi Talal Shamlakh, 65 ans.</p><p>Depuis le 9 octobre, le "siège complet" de la bande de Gaza prive la population de livraisons d'eau, de nourriture et d'électricité.Le territoire était déjà soumis à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007.</p><p>Soixante-et-un camions transportant des médicaments et de la nourriture sont arrivés mercredi à Gaza selon les autorités israéliennes, et plus de 200 depuis le 21 octobre d'après l'ONU, qui réclame une aide plus massive.</p><p>Alors que plus de "20.000 blessés" ont "un accès limité aux soins", selon Médecins sans frontières, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a affirmé jeudi que 14 hôpitaux sur un total de 36 et deux centres spécialisés n'étaient plus opérationnels, en raison de la guerre et du manque de carburant.</p><p></p><p>- Tensions régionales -</p><p></p><p>Dans un contexte régional très tendu, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken doit retourner en Israël vendredi puis se rendre en Jordanie.</p><p>En Irak, une conférence sur la stabilité régionale à laquelle devait participer le président français Emmanuel Macron fin novembre a été reportée sine die.</p><p>A la frontière israélo-libanaise, les accrochages armés quotidiens ont fait 66 morts dans le sud du Liban depuis le 7 octobre, selon un décompte de l'AFP, dont 48 combattants du Hezbollah.Huit soldats et un civil ont été tués du côté israélien, selon les autorités.</p><p>La guerre a également exacerbé les tensions en Cisjordanie occupée, où trois Palestiniens et un Israélien ont été tués jeudi dans des violences, selon le ministère palestinien de la Santé et les secours israéliens.</p><p>Près de 130 Palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre par des tirs de soldats ou de colons israéliens, selon l'Autorité palestinienne.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

La Russie révoque sa ratification du traité interdisant les essais nucléaires

Description: <p>Moscou (AFP) - La Russie a révoqué jeudi sa ratification du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (TICEN), en vertu d'une loi signée par Vladimir Poutine sur fond de conflit en Ukraine et de crise ave
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La Russie révoque sa ratification du traité interdisant les essais nucléaires

Description: <p>Moscou (AFP) - La Russie a révoqué jeudi sa ratification du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (TICEN), en vertu d'une loi signée par Vladimir Poutine sur fond de conflit en Ukraine et de crise avec les Occidentaux.</p><p>Ouvert à la signature en 1996, et ratifié par Moscou en 2000, ce traité n'est cependant jamais entré en vigueur car il n'a été jusqu'à présent ratifié que par un trop faible nombre d'Etats, parmi les 44 pays qui détenaient des installations nucléaires au moment de sa création. </p><p>M. Poutine a finalement signé une loi portant révocation de la ratification russe.Début octobre, il avait déjà évoqué l'hypothèse d'une telle révocation, en réponse aux Etats-Unis qui n'ont jamais ratifié le traité.</p><p>"Je ne suis pas prêt à dire si nous devons ou pas reprendre les essais", avait-il ajouté, tout en vantant le développement de nouveaux missiles surpuissants pouvant transporter des ogives nucléaires.</p><p>La promulgation de la loi russe est "très décevante et profondément regrettable", a réagi dans un communiqué Robert Floyd, secrétaire exécutif de l'organisation onusienne chargée du traité (OTICE, CTBTO en anglais).</p><p>M. Floyd a cependant relevé que, en dépit de cette décision, la Russie s'était dite "encore attachée" au traité, "y compris au fonctionnement de toutes les stations de surveillance de l'OTICE sur son territoire" qui permettent de détecter en temps réel la plus petite explosion. </p><p>De son côté, la France "déplore" la décision, a déclaré son ministère des Affaires étrangères.</p><p>- Une "réponse" aux Etats-Unis -</p><p></p><p>"Depuis l'ouverture à la signature de ce Traité, l'interdiction des essais nucléaires s'est établie comme une norme commune, que seule la Corée du Nord a violée au XXIe siècle", a commenté le ministère. </p><p>"La décision de la Russie compromet le travail d'universalisation du traité", a-t-il ajouté, l'appelant "à respecter le moratoire sur les essais et à revenir sur cette décision".</p><p>Depuis le début du conflit en Ukraine en février 2022, le président russe a soufflé le chaud et le froid quant au recours à l'arme nucléaire, déployant durant l'été 2023 des armes nucléaires tactiques au Bélarus, son plus proche allié.</p><p>La loi sur la révocation de la ratification du Traité d'interdiction des essais nucléaires avait d'abord été adoptée par la Douma d'Etat, la chambre basse du Parlement russe, avant d'être votée à l'unanimité par la chambre haute fin octobre.</p><p>Le président de la Douma, Viatcheslav Volodine, avait qualifié ce vote de "réponse à une attitude odieuse des Etats-Unis envers leurs obligations sur le maintien de la sécurité globale".</p><p>Fin octobre, la Russie a également procédé à des tirs d'essai de missiles balistiques visant à préparer ses forces à une "frappe nucléaire massive" de riposte.</p><p>La doctrine nucléaire russe prévoit un recours "strictement défensif" à l'arme atomique, en cas d'attaque de la Russie avec des armes de destruction massive ou en cas d'agression avec des armes conventionnelles "menaçant l'existence même de l'Etat".</p><p>En février, la Russie avait aussi suspendu sa participation au traité de désarmement nucléaire New Start signé avec les Etats-Unis en 2010, le dernier accord bilatéral liant Russes et Américains.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: