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Face aux risques de séisme, le Portugal et l'Espagne entre crainte et prévention

Description: <p>Lisbonne (AFP) - Le récent tremblement de terre au Maroc a ravivé les craintes d'un grand séisme dans la péninsule ibérique, une région à risque qui cherche à se prémunir contre une catastrophe de l'ampleur de cel
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Face aux risques de séisme, le Portugal et l'Espagne entre crainte et prévention

Description: <p>Lisbonne (AFP) - Le récent tremblement de terre au Maroc a ravivé les craintes d'un grand séisme dans la péninsule ibérique, une région à risque qui cherche à se prémunir contre une catastrophe de l'ampleur de celle qui a frappé Lisbonne en 1755.</p><p>Depuis plusieurs mois, des dizaines d'ouvriers travaillent jour et nuit sur un immense échafaudage qui recouvre les piliers et la partie inférieure du tablier central d'un viaduc situé sur une des principales voies d'accès à la capitale portugaise.</p><p>Au-delà de sa rénovation, l'objectif de cette intervention, qui doit s'achever en février 2024, est de "renforcer la structure antisismique" du pont routier qui enjambe la vallée d'Alcântara et sa voie de chemin de fer, explique à l'AFP Helder Lourenço, un responsable du gestionnaire du réseau du routier et ferroviaire Infraestruturas de Portugal.</p><p>Ce viaduc en béton armé, construit dans les années 1940, est emprunté tous les jours par quelque 134.000 véhicules.</p><p>Mais ce n'est qu'en 1983 que le Portugal s'est doté de normes de construction antisismique plus exigeantes.Depuis, le pays a adopté l'Eurocode 8, des normes européennes encore plus strictes, actualisées avec les connaissances scientifiques plus récentes.</p><p>En cas de forte secousse, "les bâtiments d'avant 1983 ne sont pas préparés, et cela représente peut-être la moitié des constructions du sud du pays", la région la plus exposée aux séismes, prévient l'ingénieur José Paulo Costa, spécialisé des constructions antisismiques.</p><p>- Musée immersif -</p><p>Cela comprend notamment des constructions essentielles comme les hôpitaux, les casernes des pompiers ou les ponts, ajoute cet expert en suggérant de commencer par renforcer ces structures "vitales".</p><p>Le grand séisme de 1755, qui a rasé "les trois quarts de Lisbonne" selon le récit qu'en a fait Voltaire dans son conte philosophique "Candide", reste bien présent dans l'esprit des Portugais.</p><p>"On sait qu'un tremblement de terre risque de se reproduire bientôt" alors "je suis venu ici pour savoir ce qu'il faut faire", témoigne Ana Martins, une manucure de 26 ans, à l'issue d'une visite au musée immersif "Quake", qui plonge les visiteurs dans les moments dramatiques de ce 1er novembre 1755.</p><p>Ce tremblement de terre suivi d'un raz-de-marée, dont les secousses violentes furent ressenties jusque dans le nord de l'Europe, a eu un retentissement mondial au XVIIIe siècle.</p><p>Balayée ensuite par un raz de marée et dévastée par les incendies qui ont suivi, la ville de Lisbonne, qui était à l'époque la capitale d'un grand empire colonial, ne retrouverait plus la place de grand centre économique qu'elle avait alors.</p><p>Ce séisme, dont la magnitude est aujourd'hui évaluée entre 8,5 et 9 sur l'échelle de Richter, a également frappé Cadix, dans le sud de l'Espagne, et même le Maroc.</p><p>- Alertes au tsunami -</p><p>La catastrophe avait fait entre 10.000 et 70.000 morts à Lisbonne, selon différentes estimations, et plus de 2.000 à Cadix, en Andalousie.</p><p>Cette tragédie "est inscrite dans la mémoire collective" et "on sait qu'un séisme comparable va certainement se reproduire", affirme Fernando Carrilho, spécialiste des tremblements de terre de la division géophysique de l’institut météorologique portugais.</p><p>Mais il est impossible de prévoir un séisme, rappelle-t-il.</p><p>En raison de sa situation géographique, à la frontière des plaques eurasienne et africaine, appelée fracture Açores-Gibraltar, le territoire continental portugais, ainsi que le sud de l'Espagne, sont très exposés.</p><p>Depuis le XVIIe siècle, le sud de la péninsule ibérique a connu d'autres séismes, comme celui de 1969 qui a fait plusieurs morts dans les deux pays.</p><p>Face à ce risque, l'Espagne et le Portugal cherchent à se préparer.</p><p>Après un exercice de simulation de séisme à Marbella, dans le sud-est de l'Espagne, la ville de Chipiona, dans la province de Cadix, a prévu un exercice d'alerte tsunami le 6 novembre prochain dans le cadre d'une initiative internationale organisée par l'Unesco dans huit pays.</p><p>La région d'Andalousie a par ailleurs approuvé en juin 2023 un plan de lutte contre les tsunamis couvrant 800 kilomètres de côtes et plus de 500 plages dans 62 municipalités.</p><p>Le Portugal et ses archipels des Açores et de Madère se sont également dotés de stations d'alerte aux tsunamis.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

En Angleterre, des touristes à la découverte du côté sombre d'Oxford et Cambridge

Description: <p>Oxford (Royaume-Uni) (AFP) - Elles sont constamment en tête des classements des meilleures universités mondiales.Mais Oxford et Cambridge, dont la création remonte au Moyen-Age, ont aussi leur côté obscur, des histoires "c
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En Angleterre, des touristes à la découverte du côté sombre d'Oxford et Cambridge

Description: <p>Oxford (Royaume-Uni) (AFP) - Elles sont constamment en tête des classements des meilleures universités mondiales.Mais Oxford et Cambridge, dont la création remonte au Moyen-Age, ont aussi leur côté obscur, des histoires "cachées sous le tapis" au fil des siècles, désormais mises au jour dans des visites touristiques.</p><p>"Ce n'est pas une visite comme les autres", prévient la guide, une étudiante de l'université, Claire McCann, avant de se lancer avec son groupe dans les ruelles d'Oxford, qui attire chaque année environ sept millions de touristes.</p><p>Les bâtiments majestueux sont intacts, malgré les siècles qui ont passé et témoignent de l'opulence de la ville.</p><p>Derrière les hauts murs des différents collèges d'Oxford ont étudié la plupart des Premiers ministres britanniques, l'actuel chef du gouvernement conservateur Rishi Sunak, Boris Johnson, Tony Blair, Margaret Thatcher, et le dirigeant travailliste Keir Starmer. </p><p>Mais ce n'est pas le sujet de cette visite, qui s'intéresse aux "héritages difficiles", sujet brûlant au Royaume-Uni, traversé ces dernières années par de vifs débats sur son passé impérialiste.</p><p>Premier arrêt: l'Oriel College.Sur sa façade trône la statue de Cecil Rhodes (1853-1902), un colonisateur qui rêvait d'une Afrique britannique du Cap au Caire.Lui-même est passé par Oriel. </p><p></p><p>- Esclavage -</p><p></p><p>Claire McCann, originaire d'Afrique du Sud, lit une citation, où il décrit les Africains comme les "êtres humains les plus méprisables".Elle souligne son rôle dans la guerre des Boers (1899-1902).</p><p>Elle rappelle qu'il a fondé la compagnie De Beers, toujours numéro un mondial du diamant, et évoque "l'exploitation" qui a eu lieu dans les mines. </p><p>La fortune ainsi amassée a permis de créer l'une des plus prestigieuses bourses au monde, la Rhodes scholarship, dont a notamment bénéficié l'ancien président américain Bill Clinton. </p><p>"Faut-il garder cette statue?", interroge Claire McCann.Oxford a tranché en 2021, après la campagne "Rhodes must fall" ("Rhodes doit tomber") qui avait été lancée par des étudiants et a suscité de vifs débats dans tout le Royaume-Uni: la statue restera en place. </p><p>Le groupe se rend ensuite devant le All Souls College, "le plus exclusif des collèges" d'Oxford, qui n'accepte que deux ou trois nouveaux étudiants par an.C'est aussi l'un des plus riches."Son prestige a été historiquement soutenu par (...) l'esclavage", dénonce Claire McCann. </p><p>All Souls a rebaptisé sa bibliothèque, connue pour être l'une des plus belles du pays, et qui portait le nom d'un ancien étudiant, Christopher Codrington.</p><p>A sa mort, en 1710, ce dernier a laissé à l'université une partie de sa fortune, qui provenait, écrit All Souls sur son site, "en grande partie" des plantations de sa famille aux Antilles, "où travaillaient des esclaves d'origine africaine".</p><p></p><p>- Drapeau en berne -</p><p></p><p>La visite touristique existe aussi à Cambridge."Savez-vous qu'ensemble, Oxford et Cambridge possèdent plus de terres que l'Eglise d'Angleterre?", questionne la guide Ashley Lance, 27 ans, en marchant le long de la tranquille rivière Cam, face à la somptueuse chapelle de King's college. </p><p>"Selon une étude de 2018, Cambridge est la ville avec le plus d'inégalités en Grande-Bretagne", poursuit-elle.Car il y a deux mondes: celui de l'université, avec ses étudiants, ses professeurs, ses laboratoires, et le reste de la population.   </p><p>Malgré leurs rivalités - prière de ne pas prononcer le mot Oxford à Cambridge mais de dire plutôt "l'autre endroit" -, les deux universités ont de nombreux points communs.</p><p>Les femmes ont pu étudier à Oxford dès 1870, mais elles ont dû attendre 1920 pour avoir droit au diplôme.Elles ont été tenues à l'écart des bibliothèques pendant longtemps, de crainte qu'elles soient "une distraction pour les hommes", explique Claire McCann. </p><p>Oriel est le dernier collège à avoir ouvert ses portes aux femmes, en 1985. </p><p>A Cambridge, St John's college, fondé en 1511, a accepté les femmes à partir de 1980.Mais le jour de l'arrivée des premières étudiantes, un responsable de la faculté a mis le drapeau en berne et porté un brassard noir. </p><p>"C'est tellement choquant", disent, exaspérées, une Londonienne et sa fille, venues faire la visite. </p><p>Michelle Miller, une Américaine qui vient d'aménager à Oxford avec son mari, dit s'intéresser aux coulisses des lieux touristiques: "Nous ne savions pas qu'il y avait toutes ces polémiques".</p><p>Ces visites, baptisées "Uncomfortable tours" (Les visites gênantes), ont démarré en 2018.Depuis, plus de 20.000 personnes y ont participé, selon les fondateurs et elles devraient s'étendre à Londres et même Paris.  </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'aide à Israël et à l'Ukraine en débat au Congrès américain

Description: <p>Washington (AFP) - Les Etats-Unis vont-ils se cantonner à un soutien financier seulement à Israël?Ou bien vont-ils adopter l'enveloppe pharamineuse voulue par le président Biden avec des fonds pour Gaza, l'Ukraine et d
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L'aide à Israël et à l'Ukraine en débat au Congrès américain

Description: <p>Washington (AFP) - Les Etats-Unis vont-ils se cantonner à un soutien financier seulement à Israël?Ou bien vont-ils adopter l'enveloppe pharamineuse voulue par le président Biden avec des fonds pour Gaza, l'Ukraine et des partenaires en Asie?Le Congrès américain commence jeudi à plancher sur cette question épineuse.</p><p>L'institution, enfin fonctionnelle avec son nouveau "speaker", est scindée en deux sur le type de soutien à apporter à ses alliés à l'étranger.</p><p>Démocrates comme républicains veulent adopter sans tarder une aide militaire pour Israël, partenaire de longue date des Etats-Unis, en guerre avec le Hamas.</p><p>Les choses se compliquent toutefois quand il s'agit de l'Ukraine.</p><p>Washington est le fournisseur le plus important d'aide militaire à Kiev, ayant engagé des dizaines de milliards de dollars depuis l'invasion russe en février 2022.</p><p>Mais la promesse de Joe Biden de continuer à appuyer financièrement l'Ukraine, réitérée lors de la visite du président Volodymyr Zelensky à Washington en septembre, est mise en péril.</p><p></p><p>- Risque de lassitude -</p><p></p><p>Au Congrès américain, il y a d'un côté la Chambre des représentants, dominée par les conservateurs et où une poignée d'élus de droite appellent à cesser immédiatement l'aide à Kiev.Cette institution a été plongée durant trois semaines dans une paralysie inédite, avec une vacance au perchoir, et son nouveau président, Mike Johnson, cherche encore à prendre ses marques.</p><p>Il y a de l'autre le Sénat, à majorité démocrate et où l'opposition républicaine est majoritairement favorable à l'aide à l'Ukraine.</p><p>"L'idée selon laquelle un soutien contre la Russie nuit à d'autres priorités en matière de sécurité est fausse", a ainsi estimé le ténor conservateur du Sénat, Mitch McConnell.</p><p>Conscient du risque de lassitude d'une partie de la classe politique américaine, le président démocrate Joe Biden a décidé de coupler sa demande d'aide pour l'Ukraine -- plus de 61 milliards de dollars -- avec celle pour Israël, environ 14 milliards.</p><p>Joe Biden veut aussi des fonds pour tenir tête à la Chine sur le plan militaire en investissant dans les sous-marins, et sur le plan économique en concurrençant les gros projets chinois dans les pays en développement.</p><p>Le démocrate de 80 ans estime par ailleurs qu'il lui faudrait un peu plus de 9 milliards pour répondre à des crises humanitaires internationales, y compris dans la bande de Gaza.</p><p>Le tout pour un total de près de 106 milliards de dollars.</p><p></p><p>- "Brutalité" -</p><p></p><p>L'état-major républicain à la Chambre veut tenir tête au président américain, et prévoit de voter jeudi à 16H30 (20H30 GMT) sur une enveloppe destinée uniquement à Israël.</p><p>"Nous ne pouvons pas tolérer que la brutalité qui se produit actuellement contre Israël se poursuive", a déclaré le nouveau "speaker", Mike Johnson. </p><p>Il a estimé que les mesures de soutien aux autres alliés des Etats-Unis, dont l'Ukraine, devaient faire l'objet de discussions ultérieures.</p><p>Pour financer son enveloppe, l'élu de Louisiane prévoit de ponctionner des fonds du grand plan de Joe Biden sur le climat et les infrastructures adopté l'an dernier.La Maison Blanche, sans surprise, est contre.</p><p>L'exécutif américain a déjà menacé d'opposer son veto au texte républicain, s'il venait à être adopté.</p><p>Le bras de fer autour de ces enveloppes -- qui en dit long sur les interrogations américaines sur son rôle de gendarme du monde -- promet d'être rude.</p><p>"J'ai demandé au Congrès un ensemble de mesures qui nous permettent à la fois d'honorer nos engagements à de l'aide humanitaire et à la défense", a plaidé le président Joe Biden sur X.</p><p>"Une paix durable en dépend", a-t-il estimé.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Guerre Israël-Hamas: un nouveau groupe d'étrangers a quitté Gaza, combats meurtriers plus au nord

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - Des centaines de binationaux et d'étrangers devaient quitter Gaza pour l'Egypte jeudi, au lendemain de premières évacuations et au 27e jour d'une guerre entre Israël et le
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Guerre Israël-Hamas: un nouveau groupe d'étrangers a quitté Gaza, combats meurtriers plus au nord

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - Des centaines de binationaux et d'étrangers devaient quitter Gaza pour l'Egypte jeudi, au lendemain de premières évacuations et au 27e jour d'une guerre entre Israël et le Hamas qui donne lieu à des combats de plus en plus meurtriers.</p><p>Outre ces "combats féroces" au sol qui, selon l'armée israélienne, ont désormais lieu jusque dans les ruines de Gaza-ville, les 2,4 millions d'habitants du territoire palestinien, où la situation humanitaire est jugée catastrophique, restent soumis à des bombardement incessants, dans le cadre des représailles d'Israël à l'attaque sanglante sans précédent perpétrée sur son sol par le Hamas le 7 octobre.</p><p>Depuis mercredi, ils sont des centaines --blessés palestiniens, binationaux ou étrangers-- à attendre de pouvoir fuir cette guerre via le poste-frontière de Rafah avec l'Egypte, seule fenêtre sur le monde alors que la bande de Gaza est soumise à un "siège total" d'Israël.</p><p>Après de premiers convois représentant mercredi plus de 400 personnes, un premier groupe d'étrangers et de binationaux est ainsi entré jeudi à la mi-journée en Egypte, a indiqué à l'AFP un responsable égyptien sous le couvert de l'anonymat.</p><p>Avant cela, un porte-parole du côté palestinien de la frontière, Wael Abu Mohsen, avait évoqué le départ d'un premier convoi d'une centaine de binationaux et d'étrangers.</p><p>Ces évacuations, qui ont fait l'objet d'un accord tripartite Israël-Hamas-Egypte, avec l'implication des Etats-Unis et du Qatar, constitue une rare éclaircie dans une guerre qui a déjà fait des milliers de morts.</p><p></p><p>- "Des choses jamais vues" -</p><p></p><p>Depuis le 7 octobre, "nous avons vu des choses que nous n'avions jamais vues auparavant, cette guerre est la pire que le peuple palestinien ait connue", a dit à l'AFP Salma Shaath, détentrice d'un passeport américain, alors qu'elle patientait encore au poste-frontière parmi des dizaines de femmes, d'enfants et de personnes âgées.</p><p>Jeudi, il pourrait à nouveau être plus de 400 au total à pouvoir partir, l'Egypte affirmant se préparer à accueillir jusqu'à "7.000" étrangers de "plus de 60" nationalités.</p><p>Si le calendrier de ces évacuations n'est pas connu, les autorités égyptiennes ont fourni les nationalités concernées par celles de jeudi, dans une liste où figurent plusieurs centaines d'Américains, mais aussi des dizaines de Belges, de Grecs ou encore de Croates.</p><p>De même source, une trentaine d'Autrichiens, quatre Italiens, cinq Français et quelques Allemands ont déjà été évacués mercredi.Washington avait aussi rapporté la présence d'Américains.</p><p></p><p>- Combats "rapprochés" à Gaza-ville -</p><p></p><p>Pendant ce temps, plus au nord dans la bande de Gaza, les combats au sol qui ont débuté depuis bientôt une semaine continuent de faire rage.</p><p>L'armée israélienne a même évoqué jeudi des affrontements de plus en plus "rapprochés" avec le Hamas, au fur et à mesure de son avancée dans la région de Gaza-ville, à plusieurs kilomètres à l'intérieur du territoire palestinien.</p><p>Elle a affirmé avoir tué des "dizaines" de combattants ennemis durant la nuit, après que "des cellules terroristes (...) ont tiré des missiles antichars, fait exploser des engins explosifs et lancé des grenades".</p><p>Le porte-parole de l'armée Daniel Hagar a annoncé que 332 soldats avaient été tués depuis le 7 octobre.</p><p>Il a aussi affirmé que 242 otages, israéliens ou étrangers, étaient encore aux mains du mouvement islamiste palestinien, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'UE et Israël.</p><p>Selon les autorités israéliennes, au moins 1.400 personnes ont été tuées en Israël depuis le début de la guerre, en majorité des civils et la plupart le jour de l'attaque du Hamas, d'une ampleur et d'une violence inédites.</p><p>Dans la bande de Gaza, plus de 9.000 personnes, dont 3.760 enfants, ont été tuées dans les bombardements israéliens, selon un nouveau bilan du Hamas jeudi.</p><p></p><p>- "Ampleur des destructions" -</p><p></p><p>Jeudi également, le Hamas a affirmé que les frappes israéliennes de mardi et mercredi contre un camp de réfugiés à Jabaliya (nord) avaient fait 195 morts et 120 disparus.Ce bilan ne pouvait être vérifié de source indépendante.</p><p>Le bombardement de mardi a permis, selon Israël, d'éliminer un des dirigeants du Hamas responsable de l'attaque du 7 octobre, Ibrahim Biari.</p><p>Mais le Haut commissariat aux droits de l'homme de l'ONU a estimé mercredi soir que ces bombardements pourraient constituer "des crimes de guerre", "compte tenu du nombre élevé de victimes civiles et de l'ampleur des destructions".</p><p>Aux Etats-Unis, tout en se félicitant de l'opération d'évacuation de mercredi, le président Joe Biden a appelé pour la première fois à une "pause humanitaire" à Gaza, où le "siège complet" prive la population de livraisons d'eau, de nourriture et d'électricité.</p><p>Soixante-et-un camions transportant des médicaments et de la nourriture sont arrivés mercredi dans le territoire palestinien, selon les autorités israéliennes, et plus de 200 depuis le 21 octobre d'après l'ONU, qui réclame une aide plus massive.</p><p>Et alors que plus de "20.000 blessés" ont "un accès limité aux soins" selon Médecins sans frontières (MSF), le Hamas a affirmé que 16 hôpitaux n'étaient plus opérationnels, sur les 35 que compte Gaza selon l'OMS.</p><p>Mohammed Abu Selmeya, le directeur de l'hôpital al-Shifa, le plus grand de Gaza, a lancé un "dernier appel" mercredi, prévenant que le générateur principal risquait de s'arrêter faute de carburant.Si tel est le cas, "la prochaine annonce sera la mort de bébés dans les couveuses, de malades sous respirateurs, en soins intensifs et dans les salles d'opération", a-t-il dit.</p><p>Les craintes d'embrasement régional sont toujours aussi vives, alors que le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken doit retourner en Israël vendredi puis se rendre en Jordanie, pays qui vient de rappeler son ambassadeur à Tel-Aviv.</p><p>En Irak, une conférence sur la stabilité régionale à laquelle devait participer le président français Emmanuel Macron fin novembre a été reportée sine die.</p><p>A la frontière Nord d'Israël, les accrochages armés sont quotidiens entre l'armée israélienne d'une part et le Hezbollah libanais et ses alliés de l'autre.</p><p>Ces violences ont fait 66 morts dans le sud du Liban depuis le 7 octobre, selon un décompte de l'AFP, dont 48 combattants du Hezbollah.Sept civils ont été tués.Huit soldats et un civil ont été tués du côté israélien, selon les autorités.</p><p>La guerre a également exacerbé les tensions en Cisjordanie occupée, où trois Palestiniens et un Israélien ont été tués jeudi dans des violences, selon le ministère palestinien de la Santé et les secours israéliens.</p><p>Près de 130 Palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre par des tirs de soldats ou de colons israéliens, selon l'Autorité palestinienne.</p><p></p> 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Joe Biden: l'âge du capitaine compte-t-il ou pas?

Description: <p>Washington (AFP) - Joe Biden a plaisanté au sujet de son âge, tenté de le passer sous silence, suggéré qu'il lui conférait la sagesse.Las, à un an de la présidentielle américaine, la question revient sans cesse sur le
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Joe Biden: l'âge du capitaine compte-t-il ou pas?

Description: <p>Washington (AFP) - Joe Biden a plaisanté au sujet de son âge, tenté de le passer sous silence, suggéré qu'il lui conférait la sagesse.Las, à un an de la présidentielle américaine, la question revient sans cesse sur le tapis.</p><p>Le démocrate de 80 ans est déjà le président le plus âgé de l'histoire américaine et, s'il remportait un second mandat, il aurait 86 ans au moment de quitter la Maison Blanche.</p><p>Il a cafouillé.Il a trébuché, la passerelle d'Air Force One se révélant particulièrement traîtresse pour le patron de la Maison Blanche.Ces incidents ont inondé les réseaux sociaux et fait le miel de ses rivaux républicains.</p><p>D'après les sondages, il s'agit d'un gros sujet de préoccupation pour les Américains qui se demandent ce qu'il se passerait si leur commandant-en-chef était dans l'incapacité d'assumer ses fonctions, voire pire.Des inquiétudes qui brouillent les messages politiques du camp démocrate.</p><p>Son rival probable Donald Trump a 77 ans, soit trois ans de moins seulement, mais les électeurs ne semblent pas aussi inquiets.</p><p>Dans une récente enquête ABC/Washington Post, 74% des personnes interrogées estiment que le président actuel est trop vieux pour un second mandat contre 50% qui pensent la même chose de Donald Trump.</p><p>Un leitmotiv qu'on retrouve dans plusieurs sondages récents alors même que le favori des primaires républicaines, grand-père de dix petits-enfants, deviendrait en cas de victoire le deuxième président le plus âgé après Biden, sept petits-enfants.</p><p>Cette focalisation sur l'âge est injuste, juge S. Jay Olshansky, qui étudie la longévité à l'université de l'Illinois."Vieillir, ce n'est plus la même chose qu'avant", dit-il à l'AFP.</p><p>- "Sagesse" -</p><p>"De larges pans de la population survivent jusqu'à leur huitième décennie parfaitement capables d'être président ou de faire tout ce qu'ils veulent", poursuit-il."Au contraire, le vieillissement chronologique est synonyme de sagesse, de connaissance et d'expérience". </p><p>Il n'empêche qu'à mesure que le temps politique s'accélèrera, l'âge du capitaine sera dans le viseur de tous. </p><p>L'année prochaine, Joe Biden devra convaincre les gens qu'il est en pleine forme en faisant campagne "au moins cinq jours par semaine", écrivent William Galston et Elaine Kamarck dans un commentaire publié par le Brookings Institute.</p><p>Son dernier bilan de santé, en février, le décrivait comme "vigoureux" mais sa démarche est devenue nettement plus hésitante et sa voix n'est souvent plus qu'un murmure difficilement audible.</p><p>Ses chutes, y compris de vélo, sont diffusées dans le monde entier.Il emprunte désormais la passerelle --plus courte-- qui se déplie à partir du ventre de l'avion présidentiel pour éviter de trébucher encore. </p><p>Ses gaffes font jaser, comme ses réponses décousues sur des films de John Wayne ou lorsqu'il a dit qu'il voulait se coucher pendant une conférence de presse.</p><p>Mais le président sortant, affecté depuis toujours par un bégaiement, commence à se rebiffer. </p><p>Il a déclaré plusieurs fois qu'il avait 800 ans sur le ton de la plaisanterie.Lorsqu'il a trébuché récemment en montant sur une scène à Philadelphie, il s'est agrippé plusieurs secondes à une rampe, provoquant les rires de l'assistance.</p><p>Le conflit entre Israël et le Hamas et en Ukraine ont aussi été l'occasion pour Joe Biden de proclamer les bienfaits d'un demi-siècle d'expérience de la politique étrangère.</p><p>- "Super-séniors" -</p><p>Donald Trump, qui s'est livré à des imitations grossières de son rival, n'est pas non plus exempt de gaffes.</p><p>L'ex-président a déclaré en septembre que les Etats-Unis étaient au bord de la "Seconde guerre mondiale" qui prit fin en 1945, peu après avoir accusé Joe Biden de "déficience cognitive".</p><p>En octobre, l'équipe de campagne de Joe Biden a diffusé une liste des faux pas de Donald Trump, comme lorsqu'il avait déclaré que le Premier ministre hongrois Viktor Orban dirigeait la Turquie.</p><p>Quoi qu'il en soit, Biden comme Trump sont vraisemblablement des "super-séniors", terme utilisé par les chercheurs pour décrire les gens qui conservent leurs facultés très tard dans la vie, estime S. Jay Olshansky.</p><p>Ce dernier a lui-même découvert que pour les présidents américains, "le temps biologique semble s'écouler plus lentement" que pour le reste de la population. </p><p>Mais la vice-présidente Kamala Harris, 59 ans, appelée à remplacer le chef de l'Etat en cas de malheur, est aussi une cible privilégiée des républicains.</p><p>Elle est la première femme, première personne noire et première personne d'origine d'Asie du Sud à ce poste mais selon un sondage Yahoo/YouGov publié en mai, seuls 35% des Américains estiment qu'elle est prête à devenir présidente.</p><p>Au bout du compte, les électeurs pourraient considérer que l'âge ne compte pas. </p><p>"Je n'ai jamais pensé au truc de l'âge", dit Olivia Besgrove, une infirmière du Missouri de 23 ans qui penche du côté républicain."Je veux juste quelqu'un qui ait la tête sur les épaules".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Plus de 165.000 migrants afghans ont quitté le Pakistan pour rentrer dans leur pays en octobre

Description: <p>Torkham (Pakistan) (AFP) - Plus de 165.000 migrants afghans ont quitté le Pakistan pour rentrer dans leur pays depuis que le gouvernement leur a fixé début octobre un ultimatum, désormais expiré, pour partir volontairement ou
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Plus de 165.000 migrants afghans ont quitté le Pakistan pour rentrer dans leur pays en octobre

Description: <p>Torkham (Pakistan) (AFP) - Plus de 165.000 migrants afghans ont quitté le Pakistan pour rentrer dans leur pays depuis que le gouvernement leur a fixé début octobre un ultimatum, désormais expiré, pour partir volontairement ou être expulsés, ont indiqué jeudi des responsables.</p><p>La grande majorité d'entre eux se sont précipités ces derniers jours à la frontière, le Pakistan ayant donné jusqu'au 1er novembre aux Afghans en situation irrégulière, dont il estime le nombre à 1,7 million, pour partir.</p><p>Ces personnes ont préféré rentrer de leur propre chef, plutôt qu'être arrêtées et placées dans la cinquantaine de centres de rétention construits pour l'occasion en vue de leur expulsion.</p><p>"Je ne veux pas rentrer en Afghanistan, mais la police nous arrêtait, ma famille et moi (...) C'est pour ça qu'on a été forcé de partir, on n'a pas d'autre option", a déclaré à l'AFP près de la frontière Abdul Qadir Khan, un Afghan d'une cinquantaine d'années qui a passé toute sa vie d'adulte au Pakistan.</p><p>A Torkham, principal point de transit entre les deux pays, dans la province du Khyber Pakhtunkhwa (nord-ouest), 28.000 personnes sont passées dans la seule journée de mercredi.</p><p>Après plusieurs jours de chaos, la situation est redevenue plus fluide jeudi du côté pakistanais de la frontière.Les autorités continuent à encourager les sans-papiers à partir volontairement, même si elles ont parallèlement lancé de vastes opérations visant à traquer ceux qui s'y refusent.</p><p>Une fois de l'autre côté, les migrants, dont certains vivaient depuis des décennies au Pakistan ou y sont nés, et ignorent tout de l'Afghanistan, doivent se faire enregistrer auprès des autorités afghanes, qui ont été submergées par cet afflux soudain.</p><p>Des milliers de personnes sont restées bloquées à la frontière pendant plusieurs jours, sans abri, eau ou nourriture, et dans des conditions sanitaires précaires, avant d'être incitées à rejoindre un centre d'enregistrement temporaire à quelques kilomètres de là.</p><p></p><p>- "Rentrer avec dignité" -</p><p></p><p>Ce centre, qui a ouvert jeudi, dispose de toilettes, est mieux approvisionné en eau et permet un enregistrement un peu plus rapide, ont constaté des journalistes de l'AFP.</p><p>"Cet endroit est un peu mieux, on est un peu plus à l'aise (...) Ils nous ont donné des médicaments et aussi une tente", a expliqué une femme dénommée Rooh Gul.</p><p>Le ministre afghan des Réfugiés, Khalil Haqqani, y a indiqué à l'AFP continuer à faire pression sur le Pakistan pour qu'ils laissent plus de temps aux Afghans pour partir. </p><p>"Les gens doivent être autorisés à rentrer avec dignité", a-t-il déclaré."(Les Pakistanais) ne devraient pas en faire baver aux Afghans, ils ne devraient pas se faire plus d'ennemis."</p><p>Après une rencontre jeudi avec l'ambassadeur afghan, le ministre pakistanais de l'Intérieur, Sarfraz Bugti, s'est engagé à traiter les migrants avec le plus grand respect, et a annoncé que les femmes et les enfants de moins de 14 ans partant volontairement n'auraient plus à fournir de données biométriques à la frontière.</p><p>Des millions d'Afghans ont afflué au Pakistan au cours de décennies de guerre, dont au moins 600.000 depuis le retour au pouvoir des talibans à Kaboul en août 2021, en faisant l'un des pays qui accueillent le plus de réfugiés au monde.</p><p>Beaucoup ont peur de rentrer en Afghanistan, où le gouvernement taliban a imposé son interprétation rigoriste de l'islam, interdisant par exemple aux filles l'accès à l'éducation après l'école primaire.</p><p></p><p>- "La campagne continuera" -</p><p></p><p>Le gouvernement pakistanais a dit chercher à préserver avec cette mesure la sécurité du pays, après une forte hausse des attentats sur son sol, qu'Islamabad impute à des groupes basés en Afghanistan.</p><p>Des analystes estiment que le Pakistan cherche ainsi à faire pression sur les talibans pour qu'ils renforcent la coopération sur cette question.Mais Kaboul a prévenu que cette mesure ne ferait qu'affecter un peu plus les relations bilatérales.</p><p>Le gouvernement pakistanais a promis de se montrer intraitable envers les illégaux qui refuseraient de partir, et la police multiplie depuis mercredi les arrestations dans tout le pays.</p><p>Plus de 100 personnes ont été arrêtées jeudi lors d'un coup de filet dans la mégapole de Karachi (sud), et 425 à Quetta, capitale de la province du Baloutchistan (sud-ouest), selon la police.</p><p>"La campagne contre les immigrants en situation irrégulière continuera", a affirmé Saad Bin Asad, un haut responsable de Quetta.</p><p>Les défenseurs des droits humains ont accusé les autorités pakistanaises de recourir aux menaces, mauvais traitements et détentions pour contraindre les migrants à partir.</p><p>Des arrestations, y compris de personnes en situation régulière, et des tentatives d'extorsion de la part de la police ont aussi été signalées par des Afghans.</p><p>Mais l'initiative semble, selon les observateurs, avoir le soutien d'une majorité de la population pakistanaise, qui considère souvent ces réfugiés comme un fardeau pour les infrastructures et les finances du pays.</p><p>la-maz-sjd-abh/ecl-cyb/blb</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Guerre Israël-Hamas: un nouveau groupe d'étrangers quitte Gaza, combats meurtriers plus au nord

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - Davantage de blessés palestiniens et d'étrangers --plusieurs centaines-- doivent être évacués jeudi en Egypte, depuis la bande de Gaza, bombardée sans répit par Israël et où le
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Guerre Israël-Hamas: un nouveau groupe d'étrangers quitte Gaza, combats meurtriers plus au nord

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - Davantage de blessés palestiniens et d'étrangers --plusieurs centaines-- doivent être évacués jeudi en Egypte, depuis la bande de Gaza, bombardée sans répit par Israël et où les combats au sol sont meurtriers entre l'armée israélienne et le Hamas palestinien.</p><p>Au 27e jour de cette guerre déclenchée par l'attaque sanglante du Hamas en Israël le 7 octobre, ces combats "féroces" se poursuivent dans les ruines de Gaza, tout comme les bombardements incessants sur le territoire palestinien, où la situation humanitaire est jugée catastrophique.Des dizaines de personnes ont été tuées mardi et mercredi dans des frappes israéliennes sur le camp de Jabiliya (nord), dans de possibles "crimes de guerre" selon l'ONU, alors qu'Israël dit vouloir "anéantir" le Hamas.</p><p>Jeudi matin, rare développement positif dans cette guerre qui a déjà fait des milliers de morts, un groupe supplémentaire de "100 voyageurs détenteurs de nationalités étrangères", à bord de deux bus, a pu quitter Gaza vers l'Egypte, selon un porte-parole du terminal côté palestinien, Wael Abou Mohsen.</p><p>Au total, ce sont des dizaines de blessés et jusqu'à 400 binationaux et étrangers qui doivent sortir du territoire jeudi, au lendemain des premières évacuations.</p><p>"Nous avons vu des choses que nous n'avions jamais vues auparavant, cette guerre est la pire que le peuple palestinien ait jamais connue", a déclaré à l'AFP Shams Shaath, une adolescente détentrice d'un passeport américain, encore dans l'attente.</p><p>Autour d'elles, dans un vaste espace couvert, des dizaines de personnes, parmi lesquelles femmes, enfants et personnes âgées, patientent également, nombre d'entre eux leur passeport en main.Un garçonnet manifestement épuisé est assoupi, la tête posée sur son cartable, non loin d'un grand bus blanc prêt à les évacuer.</p><p></p><p>- "Jusqu'à 7.000 étrangers" seront évacués, selon l'Egypte -</p><p></p><p>Comme la veille, les blessés seront pris en charge et transportés en ambulance dans des hôpitaux égyptiens situés à quelques dizaines de km, notamment à Al-Arich, chef-lieu de la province du Nord-Sinaï.</p><p>L'Egypte a affirmé jeudi qu'elle s'apprêtait à accueillir "jusqu'à 7.000" étrangers de "plus de 60" nationalités, via le point de passage de Rafah, seul fenêtre sur le monde pour le territoire palestinien dirigé par le Hamas et soumis à un "siège complet" d'Israël depuis le 9 octobre.</p><p>Le calendrier et détails de ce plan égyptien n'ont pas été dévoilés.</p><p>De source officielle égyptienne, parmi les 361 binationaux et étrangers évacués mercredi figuraient une trentaine d'Autrichiens, quatre Italiens, cinq Français et quelques Allemands dont le nombre n'a pas été précisé.Les Etats-Unis ont aussi rapporté la présence d'Américains.</p><p>Les combats continuent pendant ce temps de faire rage dans le nord de la bande de Gaza, où l'armée israélienne a affirmé jeudi avoir tué des "dizaines" de combattants du Hamas durant la nuit, après que "des cellules terroristes (...) ont tiré des missiles antichars, fait exploser des engins explosifs et lancé des grenades".</p><p>Jeudi matin, son porte-parole Daniel Hagari a dit que les forces israéliennes "continuaient d'enfoncer les lignes de défense" du mouvement islamiste palestinien.</p><p>Il a ajouté que 332 soldats avaient été tués depuis le 7 octobre.</p><p>Le nombre d'otages, israéliens ou étrangers, encore aux mains du Hamas est de 242, a encore indiqué ce porte-parole.</p><p></p><p>- "Nombre élevé de victimes" à Jabaliya -</p><p></p><p>Selon les autorités israéliennes, au moins 1.400 personnes ont été tuées en Israël depuis le début de la guerre, en majorité des civils et la plupart le jour de l'attaque du Hamas, d'une ampleur et d'une violence inédites.</p><p>Dans la bande de Gaza, 9.061 personnes, dont 3.648 enfants, ont été tuées dans les bombardements israéliens, selon un nouveau bilan du Hamas jeudi.Plus de 2.000 personnes sont portées disparues, d'après la même source.</p><p>Jeudi également, le Hamas a affirmé que les frappes israéliennes de mardi et mercredi contre un camp de réfugiés à Jabaliya (nord) avaient fait 195 morts et 120 disparus.Ce bilan ne pouvait être vérifié de source indépendante.</p><p>Le bombardement de mardi a permis, selon Israël, d'éliminer un des dirigeants du Hamas responsable de l'attaque du 7 octobre, Ibrahim Biari.</p><p>Mais l'ONU a qualifié ce bombardement de nouvelle "atrocité", et son secrétaire général Antonio Guterres s'est dit "atterré".Le Haut commissariat aux droits de l'homme de l'ONU a estimé mercredi soir que ces bombardements pourraient constituer "des crimes de guerre", "compte tenu du nombre élevé de victimes civiles et de l'ampleur des destructions".</p><p>Aux Etats-Unis, tout en se félicitant de l'opération d'évacuation de mercredi, rendue possible selon lui grâce au "rôle moteur" de Washington, le président Joe Biden a de son côté appelé pour la première fois à une "pause humanitaire" à Gaza, où le "siège complet" prive la population de livraisons d'eau, de nourriture et d'électricité.</p><p></p><p>- "Dernier appel" -</p><p></p><p>Soixante-et-un camions transportant des médicaments et de la nourriture sont arrivés mercredi, après 59 la veille, selon les autorités israéliennes, et plus de 200 depuis le 21 octobre d'après l'ONU, qui réclame une aide plus massive.</p><p>Et alors que plus de "20.000 blessés" ont "un accès limité aux soins" selon Médecins sans frontières (MSF), le Hamas affirme que 16 hôpitaux ne sont plus opérationnels, sur les 35 que compte le territoire selon l'OMS.</p><p>Mohammed Abu Selmeya, le directeur de l'hôpital al-Shifa, le plus grand de Gaza, a lancé un "dernier appel" mercredi, prévenant que le générateur principal risquait de s'arrêter faute de carburant.Si c'est le cas, "la prochaine annonce sera la mort de bébés dans les couveuses, de malades sous respirateurs, en soins intensifs et dans les salles d'opération", a-t-il affirmé.</p><p>Dans le territoire palestinien, selon les autorités israéliennes, au moins 242 otages sont eux toujours aux mains du Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>Alors que leurs proches vivent dans l'angoisse, le Hamas a affirmé que sept otages, "dont trois détenteurs de passeports étrangers", avaient été tués mardi dans le premier bombardement à Jabaliya.</p><p>Il n'y a pas de répit non plus quant aux craintes d'embrasement régional, alors que le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken doit arriver en Israël vendredi, puis se rendre en Jordanie, pays qui vient de rappeler son ambassadeur à Tel-Aviv.</p><p>En Irak, une conférence sur la stabilité régionale à laquelle devait participer le président français Emmanuel Macron fin novembre a été reportée sine die.</p><p>A la frontière Nord d'Israël, où les accrochages armés sont quotidiens entre l'armée israélienne d'une part et le Hezbollah libanais et ses alliés de l'autre, l'armée libanaise a retrouvé jeudi le corps de deux bergers, tués par des tirs israéliens selon un média officiel libanais.</p><p>Ces violences ont fait 66 morts dans le sud du Liban depuis le 7 octobre, selon un décompte de l'AFP, dont 48 combattants du Hezbollah.Sept civils ont été tués.Huit soldats et un civil ont été tués du côté israélien, selon les autorités.</p><p>La guerre a également exacerbé les tensions en Cisjordanie occupée, où deux Palestiniens et un Israélien ont été tués jeudi dans des violences, selon le ministère palestinien de la Santé et les secours israéliens.</p><p>Près de 130 Palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre par des tirs de soldats ou de colons israéliens, selon l'Autorité palestinienne.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Des jeunes Américains refroidis par un nouveau duel Trump-Biden

Description: <p>Kansas City (Etats-Unis) (AFP) - Ils ont la vingtaine, vivent à travers les Etats-Unis, et sont loin d'être emballés par un match retour entre le républicain Donald Trump et le démocrate Joe Biden à la présidentielle de
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Des jeunes Américains refroidis par un nouveau duel Trump-Biden

Description: <p>Kansas City (Etats-Unis) (AFP) - Ils ont la vingtaine, vivent à travers les Etats-Unis, et sont loin d'être emballés par un match retour entre le républicain Donald Trump et le démocrate Joe Biden à la présidentielle de 2024.</p><p>Paroles de trois jeunes électeurs à l'AFP, à un an de l'élection américaine.</p><p></p><p>- "Plutôt pour Trump" -</p><p></p><p>Olivia Besgrove, une jeune de 23 ans aux sensibilités républicaines, était à l'université, étudiante en médecine, lors de la dernière présidentielle remportée par Joe Biden face à Donald Trump, en 2020.</p><p>L'Américaine confie s'être sentie tellement démoralisée -- dans un monde stoppé net par la pandémie, bousculé par des tensions politiques et raciales -- qu'elle n'est pas allée voter.</p><p>"Je me rappelle m'être dit +si jamais quelqu'un découvre pour qui j'ai voté, d'une façon ou d'une autre, ça va poser problème et ça mènera à des disputes+", affirme-t-elle.</p><p>"Je me suis sentie complètement dépassée par la situation."</p><p>Désormais infirmière dans le Missouri, un Etat conservateur au centre du pays, Olivia Besgrove n'est pas plus enthousiaste à l'idée d'un potentiel remake.</p><p>Joe Biden est désormais à la tête du pays, et Donald Trump le candidat républicain favori pour l'affronter en novembre 2024.</p><p>A choisir, "je pencherai plutôt pour Trump, mais je suis encore dans la même position où je vois les défauts des deux", estime-t-elle.Pour cette résidente de Kansas City, Joe Biden, 80 ans, est meilleur en politique étrangère, mais elle préfère Trump, 77 ans, en ce qui concerne l'économie.</p><p></p><p></p><p>- "La peste et le choléra" -</p><p></p><p>Muhammad Rahman était aussi étudiant en 2020, mais avait lui décidé de glisser un bulletin dans l'urne lors de la présidentielle.Comme 59% des électeurs de moins de 30 ans, il a penché pour Joe Biden, la "seule option" selon lui en tant qu'électeur de gauche.</p><p>"On peut dire que je regrette un peu cette décision" aujourd'hui, souligne ce jeune originaire de l'Illinois, estimant que le dirigeant démocrate a manqué de poigne sur des dossiers comme l'effacement de la dette étudiante ou les armes à feu.</p><p>L'Américain de 23 ans est aussi en colère contre le soutien de son pays à Israël dans la guerre contre le Hamas à Gaza. </p><p>"Je n'aime pas la façon dont le président a géré la situation jusqu'à présent", tranche-t-il.</p><p>Si l'élection de 2024 se rejoue, comme il est attendu, entre Joe Biden et Donald Trump, Muhammad prévoit cette fois-ci de "snober l'élection".</p><p>"Ca revient en quelque sorte à choisir entre la peste et le choléra et le plus difficile est de savoir qui est quoi." </p><p></p><p>- "Très inquiet" - </p><p></p><p>Andrew Holcroft, 24 ans, est quant à lui "très inquiet" de voir Donald Trump et Joe Biden, tous les deux de plus de 50 ans ses aînés, figurer à nouveau sur le bulletin de vote.</p><p>"L'un d'entre eux est cerné par les enquêtes judiciaires et ne sait pas se taire", souffle-t-il à propos de l'ex-homme d'affaires républicain, inculpé quatre fois."Et l'autre à vraiment du mal à tout gérer", renchérit-il, mettant en doute les "capacités mentales" du président démocrate.</p><p>"J'adore les gens qui ont de l'expérience", insiste ce designer résidant en Floride."Mais il y a un moment où il faut savoir partir."</p><p>Attaché à la question du changement climatique et de l'avortement, Andrew avait fini par glisser un bulletin "Biden" dans l'urne en 2020.Un choix qu'il pense réitérer en 2024, à contrecoeur.</p><p>Le jeune homme compte aussi essayer de pousser autant de ses pairs que possible à voter.</p><p>Selon plusieurs sondages, les jeunes électeurs -- qui ont en grande partie contribué à la victoire de Joe Biden 2020 -- sont cette année parmi les plus susceptibles de rester indécis. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Poutine signe la sortie de la Russie du traité interdisant les essais nucléaires

Description: <p>Moscou (AFP) - Le président russe Vladimir Poutine a signé jeudi la loi sur la révocation de la ratification du Traité d'interdiction des essais nucléaires (TICEN), sur fond de conflit en Ukraine et de crise avec les Occid
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Poutine signe la sortie de la Russie du traité interdisant les essais nucléaires

Description: <p>Moscou (AFP) - Le président russe Vladimir Poutine a signé jeudi la loi sur la révocation de la ratification du Traité d'interdiction des essais nucléaires (TICEN), sur fond de conflit en Ukraine et de crise avec les Occidentaux.</p><p>Le Traité d'interdiction complète des essais nucléaires a été ouvert à la signature en 1996, mais il n'est jamais entré en vigueur car il n'a pas été ratifié - étape nécessaire pour son entrée en vigueur - par un nombre suffisant d'Etats, parmi les 44 pays qui détenaient des installations nucléaires au moment de sa création. </p><p>Début octobre, M. Poutine avait annoncé que son pays pourrait révoquer la ratification du TICEN en réponse aux Etats-Unis qui ne l'ont jamais ratifié.</p><p>"Je ne suis pas prêt à dire si nous devons ou pas reprendre les essais", avait-il ajouté, tout en vantant le développement de nouveaux missiles surpuissants pouvant transporter des ogives nucléaires.</p><p>Depuis le début du conflit en Ukraine en février 2022, le président russe a soufflé le chaud et le froid quant au recours à l'arme nucléaire, déployant durant l'été 2023 des armes nucléaires tactiques au Bélarus, son plus proche allié.</p><p>La loi sur la révocation de la ratification du Traité d'interdiction des essais nucléaires avait d'abord été adoptée par la Douma d'Etat, la chambre basse du Parlement russe, avant d'être votée à l'unanimité par la chambre haute fin octobre.</p><p>Le président de la Douma, Viatcheslav Volodine, avait qualifié ce vote de "réponse à une attitude odieuse des Etats-Unis envers leurs obligations sur le maintien de la sécurité globale".</p><p>Fin octobre, la Russie a également procédé à des tirs d'essai de missiles balistiques visant à préparer ses forces à une "frappe nucléaire massive" de riposte.</p><p>La doctrine nucléaire russe prévoit un recours "strictement défensif" à l'arme atomique, en cas d'attaque de la Russie avec des armes de destruction massive ou en cas d'agression avec des armes conventionnelles "menaçant l'existence même de l'Etat".</p><p>En février, la Russie avait aussi suspendu sa participation au traité de désarmement nucléaire New Start signé avec les Etats-Unis en 2010, le dernier accord bilatéral liant Russes et Américains.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Mexique : plan de soutien à Acapulco, les habitants s'organisent contre l'insécurité

Description: <p>Mexico (AFP) - Le gouvernement mexicain a annoncé mercredi un plan d'aide de 3,5 milliards de dollars pour Acapulco, la célèbre station balnéaire dévastée par un ouragan de force 5 dont les habitants s'organisent fac
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Mexique : plan de soutien à Acapulco, les habitants s'organisent contre l'insécurité

Description: <p>Mexico (AFP) - Le gouvernement mexicain a annoncé mercredi un plan d'aide de 3,5 milliards de dollars pour Acapulco, la célèbre station balnéaire dévastée par un ouragan de force 5 dont les habitants s'organisent face à l'insécurité.</p><p>"Nous avons le budget pour financer tous les besoins", a promis le président Andres Manuel Lopez Obrador pour lequel il s'agit d'un "investissement" et non d'une "dépense".</p><p>Le plan prévoit la livraison de nourriture à 250.000 familles touchées par l'ouragan qui a dévasté il y a une semaine 80% des hôtels, les commerces, les plages, les immeubles, le stade de tennis...avec des vents soufflant à 270 km/h.</p><p>Le gouvernement accordera des prêts sans intérêt aux petits commerces et soutiendra 377 hôtels, avec également des budgets pour reconstruire les routes entre Acapulco et Mexico.</p><p>Le gouvernement entend en outre améliorer les services urbains (eau, assainissement, éclairage public).</p><p>L'ouragan Otis, qui s'est intensifié en un temps-record dans le Pacifique au large d'Acapulco, a provoqué la mort de 46 personnes et 58 sont portées disparues.</p><p>Le coût des dégâts pourrait s'élever jusqu'à 15 milliards de dollars, d'après une toute première évaluation de la société experte en évaluation des risques Enki Research.</p><p>"Ensemble, nous parviendrons bientôt, très bientôt, à remettre sur pied le port d'Acapulco, beau et nostalgique", a lancé le président, faisant référence à l'âge d'or de cette station balnéaire dans les années 1960 et 70, quand elle attirait la jet-set américaine.</p><p>Le gouvernement a par ailleurs annoncé le déploiement de plusieurs régiments de la Garde nationale pour lutter contre les vols.</p><p>Munis de machettes et de battes de base-ball, des habitants de certains quartiers se sont organisés pour protéger leur maison contre les pillages.Ils ont délimité des zones protégées en érigeant des barricades avec les décombres laissés par l'ouragan.</p><p>Des gardes armés ont été placés dans la zone hôtelière de luxe de la Zona Diamante.</p><p>Mardi, l'électricité et les télécommunications ont été rétablies dans plusieurs quartiers.L'armée a distribué de l'eau et des vivres.Des brigades médicales, soutenues par des médecins cubains, ont apporté des soins aux personnes touchées.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Premières évacuations depuis Gaza, Israël bombarde un camp de réfugiés palestiniens

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - Des centaines de blessés palestiniens et d'étrangers ont été évacués mercredi de la bande de Gaza, soumise aux bombardements incessants de l'armée israélienne qui a frappé
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Premières évacuations depuis Gaza, Israël bombarde un camp de réfugiés palestiniens

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - Des centaines de blessés palestiniens et d'étrangers ont été évacués mercredi de la bande de Gaza, soumise aux bombardements incessants de l'armée israélienne qui a frappé pour la seconde fois en deux jours le plus grand camp de réfugiés du territoire.</p><p>Au 26e jour de cette guerre déclenchée par l'attaque sanglante perpétrée par le Hamas en Israël, un nouveau bombardement israélien a fait "des dizaines" de morts, selon le mouvement islamiste palestinien, dans le camp de Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza.</p><p>Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres s'est dit "atterré" par ces bombardements.</p><p>Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a lui promis la "victoire" contre le Hamas, tandis que les combats se poursuivent dans le nord de la bande de Gaza entre soldats israéliens et combattants islamistes.Le Hamas a le choix entre "mourir ou se rendre sans condition", a déclaré mercredi le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant.</p><p>Rare éclaircie depuis le début de la guerre le 7 octobre, une première opération d'évacuation a permis à 76 blessés palestiniens et 335 étrangers et binationaux, selon un responsable égyptien, de quitter la bande de Gaza vers l'Egypte.</p><p>Le territoire palestinien est soumis depuis le 9 octobre par Israël à un "siège complet" qui prive sa population de livraisons d'eau, de nourriture et d'électricité et la situation humanitaire est jugée catastrophique pour ses 2,4 millions d'habitants.</p><p>"Nous manquons des besoins humains les plus élémentaires (...).Depuis quatre jours, nous n'avons pas pu donner un morceau de pain à cet enfant", a déclaré à l'AFP Rafik al-Helou, un habitant de Gaza qui patientait, en famille, du côté palestinien du poste-frontière de Rafah, l'unique ouverture possible de la bande de Gaza sur le monde.</p><p></p><p>- "Personne ne peut imaginer" -</p><p></p><p>"J'ai été brûlé, j'ai des éclats d'obus dans l'épaule", a dit à la chaîne égyptienne AlQahera News un des blessés évacués, Adel Mohammed, affirmant venir du camp de réfugiés d'el-Boureij."Tout est détruit partout, personne ne peut imaginer: on n'a ni nourriture ni eau", a-t-il ajouté.</p><p>Dans l'après-midi, trois groupes de binationaux et d'étrangers ont pu quitter Gaza, selon un responsable égyptien et des chaînes de télévision égyptiennes.</p><p>Celles-ci ont diffusé des images de femmes, d'enfants et d'hommes âgés descendant de bus.</p><p>Des soignants et secouristes égyptiens ont pris en charge les blessés et les ont transportés sur des brancards vers les ambulances.</p><p>"Mais l'attention ne doit pas se détourner des besoins encore plus grands" des milliers de "patients à Gaza dont la santé est trop précaire pour être évacués", a déclaré l'OMS.</p><p>Mercredi, le ministère de la Santé du Hamas a dit que 16 hôpitaux n'étaient plus opérationnels, sur les 35 que compte le territoire, selon l'OMS.</p><p></p><p>- 15 soldats israéliens tués -</p><p></p><p>Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) a fait état de 143 camions entrés jusqu'à lundi soir, mais insiste sur la nécessité absolue d'une aide beaucoup plus massive.</p><p>Une cinquantaine de camions transportant des médicaments et de la nourriture sont entrés mercredi, selon un responsable palestinien.</p><p>L'accord d'évacuation mis en oeuvre entre l'Egypte, le Hamas et Israël a été obtenu sous médiation du Qatar et en coordination avec les Etats-Unis selon une source diplomatique.</p><p>Selon les autorités israéliennes, au moins 1.400 personnes ont été tuées en Israël depuis le début de la guerre, en majorité des civils et la plupart le jour de l'attaque du Hamas, d'une ampleur et d'une violence inédites depuis la création d'Israël en 1948.</p><p>Dans la bande de Gaza, dirigée depuis 2007 par le mouvement islamiste, près de 8.800 personnes, dont 3.648 enfants, ont été tuées depuis le 7 octobre dans les bombardements israéliens, selon le Hamas.Plus de 2.000 personnes sont portées disparues sous les décombres, d'après la même source.</p><p>Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a accusé mercredi Israël de commettre "des massacres" à Gaza pour couvrir ses "échecs" et affirmé que la région ne connaîtrait pas de stabilité si les Palestiniens n'obtenaient pas leur "indépendance".</p><p>Après une première phase de sa riposte axée sur les bombardements massifs, Israël a aussi entrepris, depuis le 27 octobre, d'envoyer un nombre grandissant de chars et de soldats dans le nord de la bande de Gaza, où des combats féroces l'opposent, au milieu des ruines, aux combattants du Hamas.</p><p>Mercredi, l'armée israélienne a annoncé la mort de 15 soldats depuis la veille, portant à 330 le nombre de ses soldats morts dans cette guerre.</p><p>Des sirènes d'alerte aux roquettes ont une nouvelle fois retenti à Tel-Aviv et des bruits d'explosions ont été entendus par un journaliste de l'AFP.Aucune victime n'a été signalée. </p><p></p><p>- La Jordanie rappelle son ambassadeur -</p><p></p><p>Dans le territoire palestinien, selon les autorités israéliennes, au moins 240 otages, enlevés le 7 octobre, sont toujours aux mains du Hamas, qu'Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne considèrent comme une organisation "terroriste".Leurs proches, en Israël et à l'étranger, vivent dans l'angoisse de leur sort.</p><p>Mercredi, le Hamas a affirmé que sept otages, "dont trois détenteurs de passeport étrangers", avaient été tués la veille dans le bombardement sur le camp de Jabaliya.</p><p>Selon Israël, ce bombardement a permis d'"éliminer" un haut dirigeant du Hamas, Ibrahim Biari.Mais il a fait "des dizaines de morts et des centaines de blessés", d'après le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>Alors que ce bombardement a été qualifié de nouvelle "atrocité" par le chef des opérations humanitaires de l'ONU Martin Griffiths, le camp de Jalabiya a été l'objet d'une nouvelle frappe mercredi qui a de nouveau fait "des dizaines" de morts selon le ministère de la Santé du Hamas, un bilan invérifiable dans l'immédiat.</p><p>Alors que chaque jour apporte ses craintes d'un embrasement régional, la Jordanie a annoncé le rappel "immédiat" de son ambassadeur en Israël en dénonçant "la guerre israélienne continue à Gaza qui tue des innocents et provoque une catastrophe humanitaire sans précédent".</p><p>Alors que le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken doit se rendre vendredi en Israël dans le cadre d'une nouvelle tournée régionale, Ankara, la Turquie et l'Iran ont appelé à la convocation au plus vite d'une grande conférence internationale.</p><p>Au lendemain de tirs de missile par les rebelles Houthis au Yémen, proches de l'Iran, qu'elle dit avoir interceptés, l'armée israélienne a annoncé l'envoi de bateaux de guerre en mer Rouge.</p><p>A la frontière nord d'Israël avec le Liban, où les accrochages sont quotidiens, l'armée israélienne a dit avoir ciblé une "cellule terroriste" qui s'apprêtait à tirer des missiles antichars.</p><p>Huit soldats israéliens et un civil ont été tués à cette frontière depuis le 7 octobre, selon l'armée.Côté libanais, d'après un décompte de l'AFP, 63 personnes sont mortes, dont cinq civils et 47 membres du Hezbollah, allié du Hamas.</p><p>La guerre a également exacerbé les tensions en Cisjordanie occupée, où plus de 125 Palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre par des tirs de soldats ou de colons israéliens, selon l'Autorité palestinienne.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Venezuela : «Personne ne peut ignorer les résultats» de la primaire, assure l'opposition

Description: <p>Caracas (AFP) - L'opposition vénézuélienne a réitéré mercredi son soutien à Maria Corina Machado malgré son inéligibilité et la "suspension" par la justice des résultats de la primaire qu'elle a rempor
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Venezuela : «Personne ne peut ignorer les résultats» de la primaire, assure l'opposition

Description: <p>Caracas (AFP) - L'opposition vénézuélienne a réitéré mercredi son soutien à Maria Corina Machado malgré son inéligibilité et la "suspension" par la justice des résultats de la primaire qu'elle a remportée haut la main : "Rien ni personne ne peut ignorer les résultats et leurs effets politiques".</p><p>"Tous ceux qui ont participé à la primaire ont choisi une candidature unie qui a un mandat clair du peuple vénézuélien : aujourd'hui les forces démocratiques sont dirigées par Maria Corina Machado", a déclaré Biagio Pilieri, membre de la Plateforme unitaire démocratique (PUD).</p><p>"Avec elle comme candidate, nous gagnerons la présidentielle de 2024", a poursuivi M. Pilieri au cours d'une conférence de presse.</p><p>Organisée par l'opposition sans le concours de la commission électorale vénézuélienne, la primaire a vu la victoire écrasante de Mme Machado (92%) avec une participation surprise de 2,4 millions de personnes, selon l'opposition.Le pouvoir conteste ces chiffres, estimant qu'ils sont "gonflés" et la justice, que l'opposition accuse d'être aux ordres du pouvoir, a "suspendu tous les effets de la primaire" lundi.Le parquet a aussi ouvert une enquête pour "suspicion de fraude". </p><p>"La primaire a été un succès absolu, retentissant et incontestable.Ni les citations (de justice) ni les condamnations ne pourront l'effacer", a lancé M. Pilieri."C'est très clair : le gouvernement a perdu et le pays a gagné".</p><p>La primaire a eu lieu le 22 octobre cinq jours après la signature à la Barbade d'un accord entre gouvernement et opposition prévoyant notamment que les autorités ne perturberaient pas la primaire et que la présidentielle se déroulerait au second semestre 2024 en présence d'observateurs internationaux. </p><p>Cet accord a conduit les Etats-Unis à alléger pour six mois l'embargo pétrolier imposé au Venezuela.Washington a averti ce pays que le non-respect de l'accord l'exposerait à une réintroduction des sanctions levées.</p><p>Les Etats-Unis demandent notamment la levée de l'inéligibilité d'opposants comme Mme Machado, qui constitue l'un des principaux points d'achoppement dans les négociations entre l'opposition et le pouvoir.</p><p>Dans sa décision de suspension de "tous les effets" de la primaire, la Cour suprême réaffirme l'inéligibilité de Mme Machado pour 15 ans en raison d'une corruption présumée et d'un soutien de sa part aux sanctions américaines. </p><p>La question de la "+disqualification+ a été résolue pour nous le 22 octobre, lorsque le peuple s'est exprimé", a estimé M. Pilieri, sans toutefois expliquer comment Mme Machado allait procéder pour déposer sa candidature officielle. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Kenya: Charles III salue des anciens combattants, après sa condamnation des abus coloniaux

Description: <p>Nairobi (Kenya) (AFP) - Le roi Charles III a rendu hommage mercredi à des anciens combattants kényans, au deuxième jour de sa visite dans ce pays d'Afrique de l'Est, où il a condamné la veille les "inexcusables&q
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Kenya: Charles III salue des anciens combattants, après sa condamnation des abus coloniaux

Description: <p>Nairobi (Kenya) (AFP) - Le roi Charles III a rendu hommage mercredi à des anciens combattants kényans, au deuxième jour de sa visite dans ce pays d'Afrique de l'Est, où il a condamné la veille les "inexcusables" abus coloniaux britanniques, sans toutefois demander pardon.</p><p>Cette absence de demande de pardon a été notamment déplorée par la Commission kényane des droits de l'homme (KHRC), une ONG qui avait demandé au roi des "excuses publiques inconditionnelles et sans équivoque". </p><p>"Il n'a en aucun cas reconnu les graves préoccupations que nous avons soulevées", a déclaré à l'AFP Martin Mavenjina, en charge des questions de justice à la KHRC, estimant que le discours donné mardi soir par le roi n'avait "rien d'exceptionnel".</p><p>Charles III a reconnu que "des actes de violence odieux et injustifiables ont été commis à l'encontre de Kényans alors qu'ils menaient (...) une lutte douloureuse pour l'indépendance et la souveraineté"."Et cela, c'est inexcusable", a affirmé le souverain, âgé de 74 ans.</p><p>Il n'a toutefois pas demandé pardon pour les violences coloniales, comme l'a fait mercredi le président allemand Frank-Walter Steinmeier lors d'une visite en Tanzanie voisine.</p><p>La période de la colonisation britannique du Kenya, entre 1895 et 1963, a notamment été marquée par la brutale répression de la révolte des Mau Mau, l'une des plus sanglantes menées par l'empire britannique qui a fait officiellement plus de 10.000 morts entre 1952 et 1960.</p><p>Mardi, Charles avait déposé une gerbe sur la tombe du soldat inconnu dans un jardin érigé sur les lieux d'un camp où étaient détenues les personnes soupçonnées de liens avec les rebelles Mau Mau.C'est là qu'avait été hissé en décembre 1963 le drapeau du Kenya indépendant à la place de "l'Union Jack" britannique.</p><p></p><p>- Médailles -</p><p></p><p>Poursuivant le volet mémoriel de son voyage, le roi s'est rendu mercredi, avec la reine Camilla, dans un cimetière militaire de la capitale Nairobi pour rendre hommage aux Africains morts pour la Grande-Bretagne lors des deux conflits mondiaux.</p><p>Le couple a déposé une couronne de fleurs avant de rencontrer des anciens combattants kényans, certains en fauteuil roulant.</p><p>"J'espère que nous pourrons faire quelque chose de spécial pour vous", a déclaré Charles à l'un d'entre eux, lors d'une cérémonie de remise de médailles.</p><p>L'un des vétérans, Samweli Mburia, a raconté à l'AFP avoir reçu une médaille sous le régime colonial, mais qu'il s'en était débarrassé par crainte de "représailles" des combattants indépendantistes.</p><p>"Beaucoup de gens n'étaient pas contents que nous (...) ayions combattu pendant la guerre", a expliqué le vieil homme, qui a servi en Egypte, en Ethiopie et en Birmanie.</p><p>Mardi, le président kényan William Ruto avait salué "le courage et la volonté" de Charles "de faire la lumière sur des vérités inconfortables" et qui "constituent un premier pas vers "des progrès allant au-delà des demi-mesures timides et équivoques de ces dernières années".</p><p>Jusqu'à présent, Londres avait simplement exprimé en 2013 des "regrets sincères" pour les violences coloniales au Kenya.</p><p>Cette année-là, après des années de procédure, Londres avait accepté de dédommager plus de 5.000 Kényans victimes d'abus pendant l'insurrection Mau Mau.Après déduction des frais de justice, chacun avait reçu environ 2.600 livres (3.000 euros).</p><p></p><p>- Eléphants -</p><p></p><p>Engagé de longue date pour l'environnement, Charles III s'est rendu mercredi dans la forêt de Karura.</p><p>Cet écrin de verdure d'un millier d'hectares dans la capitale kényane avait été farouchement défendu face à l'expansion immobilière par sa défunte amie et Prix Nobel de la paix 2004 Wangari Maathai, fondatrice du Mouvement de la Ceinture Verte qui a oeuvré à protéger la biodiversité au Kenya.</p><p>Il y a rencontré sa fille Wanjira Mathai, ainsi que la légende kényane du marathon Eliud Kipchoge.</p><p>Le couple royal a également visité un orphelinat pour éléphants, où Camilla a nourri des bébés pachydermes avec des bouteilles de lait, puis un site où est détruit l'ivoire saisi des braconniers.</p><p>Le roi et la reine quittent Nairobi jeudi pour la ville portuaire de Mombasa (sud), où Charles visitera notamment une réserve naturelle et rencontrera des représentants religieux.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Guerre Israël-Hamas: des dizaines de blessés palestiniens et des étrangers évacués de Gaza

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - Des dizaines de blessés palestiniens et plusieurs groupes de binationaux et d'étrangers ont pu quitter mercredi la bande de Gaza, soumise aux bombardements incessants de l'armée
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Guerre Israël-Hamas: des dizaines de blessés palestiniens et des étrangers évacués de Gaza

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - Des dizaines de blessés palestiniens et plusieurs groupes de binationaux et d'étrangers ont pu quitter mercredi la bande de Gaza, soumise aux bombardements incessants de l'armée israélienne, une première depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas le 7 octobre.</p><p>Au 26e jour de cette guerre déclenchée par l'attaque sanglante sans précédent perpétrée par le mouvement islamiste palestinien en Israël, un nouveau bombardement israélien a par ailleurs frappé le plus grand camp de réfugiés de Gaza, à Jabaliya (nord), déjà théâtre la veille d'une frappe ayant fait des dizaines de morts.</p><p>Dans un rare développement positif, des centaines de personnes au total devaient elles pouvoir quitter dans la journée la bande de Gaza, soumise à un "siège complet" et où la situation humanitaire est jugée catastrophique pour ses 2,4 millions d'habitants.</p><p>"Nous manquons des besoins humains les plus élémentaires (...).Depuis quatre jours, nous n'avons pas pu donner un morceau de pain à cet enfant", a déclaré à l'AFP Rafik al-Helou, un habitant de Gaza patientant encore, en famille, côté palestinien.</p><p>A la demande de l'Egypte, les premiers à passer en fin de matinée ont été des blessés palestiniens.Des télévisions égyptiennes ont diffusé en direct l'entrée des ambulances du côté égyptien du terminal de Rafah, actuellement l'unique ouverture possible sur le monde.</p><p></p><p>- "Personne ne peut imaginer" -</p><p></p><p>"J'ai été brûlé, j'ai des éclats d'obus dans l'épaule", a dit à la chaîne égyptienne AlQahera News un de ces blessés, Adel Mohammed, affirmant venir du camp de réfugiés d'el-Boureij."Tout est détruit partout, personne ne peut imaginer: on n'a ni nourriture ni eau", a-t-il ajouté.</p><p>Dans l'après-midi, trois groupes de binationaux et d'étrangers ont pu quitter Gaza, selon un responsable égyptien interrogé par l'AFP et des chaînes TV égyptiennes.</p><p>Celles-ci ont diffusé des images de femmes, d'enfants et d'hommes âgés descendant de bus, certains avec des poussettes.Elles n'ont pas fourni de chiffres précis, alors que 545 binationaux et étrangers devaient pouvoir passer mercredi.</p><p>S'agissant des blessés palestiniens, des soignants et secouristes égyptiens les ont pris en charge et les ont transportés sur des brancards vers les ambulances égyptiennes.Du côté palestinien, un journaliste de l'AFP a vu une quarantaine d'ambulances transportant chacune deux blessés se diriger vers le terminal sécurisé.</p><p>D'après un autre correspondant de l'AFP, trois de ces ambulances sont arrivées en début d'après-midi à l'hôpital central de Cheikh Zoueid, à une dizaine de km de Rafah.</p><p>Selon les télévisions égyptiennes, d'autres ont été dirigées un peu plus loin, vers l'hôpital d'Al-Arich, chef-lieu de province. </p><p>"Mais l'attention ne doit pas se détourner des besoins encore plus grands" des milliers de "patients à Gaza dont la santé est trop précaire pour être évacués", a ajouté l'OMS.</p><p>Mercredi, le ministère de la Santé du Hamas a dit que 16 hôpitaux n'étaient plus fonctionnels, sur les 35 que compte le territoire, selon l'OMS.</p><p></p><p>- "Pertes douloureuses" -</p><p></p><p>La bande de Gaza est soumise depuis le 9 octobre à un "siège complet" qui prive sa population, exsangue, de livraisons d'eau, de nourriture et d'électricité.</p><p>Selon le Cogat, l'organe du ministère israélien de la Défense supervisant les activités civiles dans les Territoires palestiniens, 70 camions d'aide humanitaire sont entrés mardi.</p><p>Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) a fait état de 143 camions entrés jusqu'à lundi soir, mais insiste sur la nécessité absolue d'une aide beaucoup plus massive.</p><p>L'accord d'évacuation mis en oeuvre mercredi entre l'Egypte, le Hamas et Israël, et obtenu sous médiation du Qatar et en coordination avec les Etats-Unis selon une source diplomatique, est une rare éclaircie depuis le 7 octobre.</p><p>Selon les autorités israéliennes, au moins 1.400 personnes ont été tuées en Israël, en majorité des civils et la plupart le jour de cette attaque du Hamas, d'une ampleur et d'une violence inédites.</p><p>Dans la bande de Gaza, dirigée par le mouvement islamiste, près de 8.800 personnes, dont 3.648 enfants, ont été tuées depuis le 7 octobre dans les bombardements israéliens, selon un nouveau bilan du Hamas.Plus de 2.000 personnes sont portées disparues sous les décombres, d'après la même source.</p><p>Après une première phase de sa riposte axée sur les bombardements massifs, Israël a aussi entrepris, depuis vendredi, d'envoyer un nombre grandissant de chars et soldats dans le nord de la bande de Gaza, où des combats féroces l'opposent, au milieu des ruines, aux combattants du Hamas.</p><p>Mercredi, l'armée israélienne a annoncé la mort de 15 soldats depuis la veille, portant à 330 le nombre de ses soldats morts dans cette guerre.Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a promis la "victoire" malgré les "pertes douloureuses".</p><p></p><p>- La Jordanie rappelle son ambassadeur -</p><p></p><p>Dans le territoire palestinien, selon les autorités israéliennes, au moins 240 otages, enlevés le 7 octobre, sont toujours aux mains du Hamas, qu'Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne considèrent comme une organisation "terroriste".Leurs proches, en Israël et à l'étranger, vivent dans l'angoisse de leur sort.</p><p>Mercredi, le Hamas a affirmé que sept otages, "dont trois détenteurs de passeport étrangers", avaient été tués la veille dans un bombardement israélien sur le plus grand camp de réfugiés de Gaza, à Jabaliya (nord).</p><p>Selon Israël, ce bombardement a permis d'"éliminer" un haut dirigeant du Hamas, Ibrahim Biari.Mais il a fait "des dizaines de morts et des centaines de blessés", d'après le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>Alors que ce bombardement a été qualifié de nouvelle "atrocité" par le chef des opérations humanitaires de l'ONU Martin Griffiths, le camp de Jalabiya a été l'objet d'une nouvelle frappe mercredi.</p><p>Le ministre de la Santé du Hamas a annoncé que "des dizaines" de personnes avaient été tuées dans ce nouveau bombardement, une affirmation invérifiable dans l'immédiat.</p><p>Alors que chaque jour apporte ses craintes d'un embrasement régional, la Jordanie a annoncé mercredi le rappel "immédiat" de son ambassadeur en Israël en dénonçant "la guerre israélienne continue à Gaza qui tue des innocents et provoque une catastrophe humanitaire sans précédent".</p><p>A Ankara, la Turquie et l'Iran ont appelé à la convocation au plus vite d'une grande conférence internationale.</p><p>Au lendemain de tirs de missile par les rebelles Houthis au Yémen, proches de l'Iran, qu'elle dit avoir interceptés, l'armée israélienne a annoncé l'envoi de bateaux de guerre en mer Rouge.</p><p>A la frontière avec le Liban, où les accrochages armés sont quotidiens, l'armée israélienne a dit avoir ciblé une "cellule terroriste" qui s'apprêtait à tirer des missiles antichars.</p><p>Huit soldats israéliens et un civil ont été tués à cette frontière depuis le 7 octobre, selon l'armée.Côté libanais, d'après un décompte de l'AFP, 63 personnes sont mortes, dont cinq civils et 47 membres du Hezbollah, allié du Hamas.</p><p>La guerre a également exacerbé les tensions en Cisjordanie occupée, où plus de 125 Palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre par des tirs de soldats ou de colons israéliens, selon l'Autorité palestinienne.</p><p>Trente-quatre journalistes ont aussi été tués depuis le début de la guerre, selon l'ONG Reporters sans frontières (RSF), qui a annoncé mercredi avoir saisi la Cour pénale internationale (CPI) pour "des crimes de guerre commis contre les journalistes" dans les Territoires palestiniens et en Israël.</p><p>burs-gk/vl</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Guerre Israël-Hamas: des blessés palestiniens quittent Gaza, des étrangers doivent suivre

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - Des dizaines de blessés palestiniens ont quitté mercredi la bande de Gaza, soumise aux bombardements incessants de l'armée israélienne, pour être hospitalisés en Egypte, et des cen
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Guerre Israël-Hamas: des blessés palestiniens quittent Gaza, des étrangers doivent suivre

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - Des dizaines de blessés palestiniens ont quitté mercredi la bande de Gaza, soumise aux bombardements incessants de l'armée israélienne, pour être hospitalisés en Egypte, et des centaines de binationaux et étrangers doivent suivre, une première dans la guerre entre Israël et le Hamas.</p><p>Rare développement positif en 26 jours de guerre, cette annonce a été faite à l'AFP en fin de matinée par un responsable égyptien sous couvert de l'anonymat.Des télévisions égyptiennes ont rapidement diffusé en direct l'entrée des ambulances du côté égyptien du terminal de Rafah, unique ouverture sur le monde de la bande de Gaza, où la situation humanitaire est jugée catastrophique pour les 2,4 millions d'habitants qui s'y entassent.</p><p>"Nous avons enduré suffisamment d'humiliations, c'est sans précédent.Nous manquons des besoins humains les plus élémentaires (...).Depuis quatre jours, nous n'avons pas pu donner un morceau de pain à cet enfant", a déclaré à l'AFP Rafik al-Helw, un habitant de Gaza patientant encore, en famille, parmi des centaines d'autres.</p><p>Pour les blessés, des soignants et des secouristes égyptiens ont procédé au transfert, les ont auscultés avant de les porter sur des brancards vers les ambulances égyptiennes.Au moins deux enfants étaient visibles dans ces ambulances, dont un portait un large bandage à l'abdomen, ainsi qu'une femme allongée sur un brancard, selon les images TV.</p><p>Du côté palestinien, un journaliste de l'AFP a vu une quarantaine d'ambulances, transportant chacune deux blessés, se diriger vers le terminal hautement sécurisé.</p><p>D'après un autre correspondant de l'AFP, trois d'entre elles sont arrivées en début d'après-midi à l'hôpital central de Cheikh Zoueid, à une dizaine de km de Rafah.</p><p></p><p>- "Besoins encore plus grands" -</p><p></p><p>Selon les télévisions égyptiennes, d'autres seront dirigées un peu plus loin, vers l'hôpital d'Al-Arich, chef-lieu de province.Bien équipé, il sera l'hôpital référent, d'après l'Organisation mondiale de la Santé.</p><p>"Mais l'attention ne doit pas se détourner des besoins encore plus grands" des milliers de "patients à Gaza dont la santé est trop précaire pour être évacués", a ajouté l'OMS.</p><p>Mercredi, le ministère de la Santé du Hamas a indiqué que 16 hôpitaux n'étaient plus fonctionnels, sur les 35 que compte la bande de Gaza, selon l'OMS.   </p><p>A Rafah, l'Egypte a insisté pour que les près de 90 blessés soient évacués en premier, avant les quelque 545 binationaux et étrangers apparemment autorisés à partir.</p><p>La bande de Gaza est soumise depuis le 9 octobre à un "siège complet" qui prive sa population, exsangue, de livraisons d'eau, de nourriture et d'électricité.Israël réclame de pouvoir vérifier tout ce qui sort ou y entre, qu'il s'agisse de marchandises ou de personnes.</p><p>Selon le Cogat, l'organe du ministère israélien de la Défense supervisant les activités civiles dans les Territoires palestiniens, 70 camions d'aide humanitaire sont entrés mardi.</p><p>Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'Onu (Ocha) a lui évoqué 143 camions entrés entre le 21 octobre et lundi soir, mais il insiste sur la nécessité absolue d'une aide beaucoup plus massive.</p><p></p><p>- "Pertes douloureuses" -</p><p></p><p>L'accord mis en oeuvre mercredi entre l'Egypte, le Hamas et Israël, et obtenu sous médiation du Qatar et en coordination avec les Etats-Unis selon une source diplomatique, est une rare éclaircie depuis le 7 octobre.</p><p>Selon les autorités israéliennes, au moins 1.400 personnes ont été tuées en Israël, en majorité des civils et la plupart le jour de cette attaque d'une ampleur et d'une violence inédites perpétrée par le Hamas.</p><p>Dans la bande de Gaza, dirigée par le mouvement islamiste, près de 8.800 personnes, dont 3.648 enfants, ont été tuées depuis le 7 octobre dans les bombardements de l'armée israélienne, selon un nouveau bilan communiqué mercredi par le Hamas.Et plus de 2.000 personnes sont portées disparues sous les décombres, d'après la même source.</p><p>Après une première phase de sa riposte axée sur les bombardements massifs, Israël a aussi entrepris, depuis vendredi, d'envoyer un nombre grandissant de chars et soldats dans le nord de la bande de Gaza, où des combats féroces l'opposent, au milieu des ruines, aux combattants du Hamas.</p><p>Mercredi, l'armée israélienne a annoncé la mort de 11 soldats la veille, portant à 326 le nombre de ses soldats morts dans cette guerre.Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a réagi en promettant la "victoire" malgré les "pertes douloureuses".</p><p>Lundi et mardi, l'armée israélienne avait affirmé avoir tué "des dizaines" de combattants du Hamas.Le mouvement islamiste palestinien n'a fourni aucun bilan sur ses pertes.</p><p>Dans le territoire palestinien, selon les autorités israéliennes, au moins 240 otages, enlevés lors de l'attaque du 7 octobre, sont toujours aux mains du Hamas, qu'Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne considèrent comme une organisation "terroriste".Leurs proches, en Israël et à l'étranger, vivent dans l'angoisse de leur sort.</p><p>Mercredi, le Hamas a affirmé que sept otages, "dont trois détenteurs de passeport étrangers", avaient été tués la veille dans un bombardement israélien sur le plus grand camp de réfugiés de Gaza, à Jabaliya (nord).Cette affirmation était invérifiable dans l'immédiat de source indépendante.</p><p>Selon Israël, ce bombardement a permis d'"éliminer" un haut dirigeant du Hamas, Ibrahim Biari.Mais il a fait "des dizaines de morts et des centaines de blessés", d'après le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>Dans une vidéo de l'AFPTV, il a été possible de dénombrer au moins 47 corps drapés de linceuls après avoir été extraits des décombres.</p><p></p><p>- 34 journalistes tués, selon RSF -</p><p></p><p>Dénonçant un "nouveau massacre", le Qatar, impliqué dans les tentatives de résolution de la crise des otages, a mis en garde contre des opérations susceptibles de "saper les efforts de médiation".</p><p>La guerre a également exacerbé les tensions en Cisjordanie occupée, où au plus de 125 Palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre par des tirs de soldats ou de colons israéliens, selon l'Autorité palestinienne.</p><p>Alors que chaque jour apporte ses craintes d'un embrasement régional, la Turquie et l'Iran ont appelé mercredi à la convocation au plus vite d'une grande conférence internationale.</p><p>L'armée israélienne a annoncé avoir envoyé des bateaux de guerre en mer Rouge, au lendemain de tirs de missile, qu'elle dit avoir interceptés, par les rebelles Houthis au Yémen, proches de l'Iran.</p><p>A la frontière Nord d'Israël, les accrochages armées sont quotidiens avec les groupes pro-palestiniens au Liban, dont le Hezbollah.L'armée israélienne a dit mercredi avoir ciblé une "cellule terroriste" qui s'apprêtait à tirer des missiles anti-char.</p><p>Huit soldats israéliens et un civil ont été tués à cette frontière depuis le 7 octobre, selon l'armée.Côté Libanais, d'après un décompte de l'AFP, 63 personnes sont mortes, dont cinq civils et 47 membres du Hezbollah.</p><p>Trente-quatre journalistes ont aussi été tués depuis le début de la guerre, selon l'ONG Reporters sans frontières (RSF), qui a annoncé mercredi avoir saisi la Cour pénale internationale (CPI) pour "des crimes de guerre commis contre les journalistes" dans les Territoires palestiniens et en Israël.</p><p>burs-gk/abo</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Une pointe du nord-ouest de l'Europe va affronter la tempête Ciaran

Description: <p>Rennes (AFP) - Une partie du nord-ouest de l'Europe - passant par le Royaume-Uni, la Belgique, les Pays-Bas et la France - s'apprêtait dans la nuit de mercredi à jeudi à affronter la pluie et les vents violents de la te
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Une pointe du nord-ouest de l'Europe va affronter la tempête Ciaran

Description: <p>Rennes (AFP) - Une partie du nord-ouest de l'Europe - passant par le Royaume-Uni, la Belgique, les Pays-Bas et la France - s'apprêtait dans la nuit de mercredi à jeudi à affronter la pluie et les vents violents de la tempête Ciaran.</p><p>Cette puissante tempête automnale pourrait impliquer par endroits des rafales pouvant atteindre 170 km/h associées à de fortes pluies, ainsi que des vagues de dix mètres.</p><p>Les alertes concernent tout particulièrement un gros quart nord-ouest de la France, les côtes belges, ainsi que la pointe sud-ouest de l'Angleterre et l'extrémité du Pays de Galles au Royaume-Uni.</p><p>Dès mercredi minuit et jusqu'à jeudi matin, trois départements côtiers français de Bretagne et de Normandie seront ainsi placés en vigilance rouge vent, soit le niveau maximal d'alerte, a annoncé Météo-France.</p><p>Les deux départements bretons (Finistère et Côtes d'Armor) sont également placés en vigilance orange pour  "pluie-inondation" et "vagues-submersion". </p><p>Ciaran devrait frapper la pointe de la péninsule bretonne avec des rafales de 130 à 150 km/h sur les côtes , a expliqué mardi François Gourand, prévisionniste à Météo-France.</p><p>En deuxième partie de nuit, on observera la seconde phase de la tempête, "la plus forte", essentiellement sur la Bretagne et la Normandie, a-t-il indiqué, estimant que les rafales pourraient alors atteindre 170 km/h sur les caps les plus exposés. </p><p></p><p>- Atlantique: vagues de 10 mètres -</p><p></p><p>Au total, dix-sept départements français - également dans le sud-ouest et au nord de Paris -  seront placés en vigilance orange pour vagues-submersion, vent ou pluie-inondation.</p><p>Des vagues de huit à dix mètres "sont attendues sur le littoral Atlantique" français, a mis en garde la préfecture maritime.</p><p>L'arrivée de cette puissante tempête a amené la compagnie ferroviaire française SNCF à annoncer l’interruption du trafic des trains régionaux et l'arrêt de plusieurs lignes de TGV (trains à grande vitesse).</p><p>Au Royaume-Uni, des alertes orange aux vents violents concernent surtout le sud: la pointe sud-ouest de l'Angleterre et l'extrémité du Pays de Galles ainsi que le reste de la côte de la Manche.Elles courent du milieu de la nuit de mercredi à jeudi, jusqu'à jeudi soir, avec des vents compris entre 100 et 135 km/h.</p><p>D'importantes précipitations sont également attendues sur deux jours dans le nord-est de l'Angleterre, jusqu'à l'Ecosse, et l'est de l'Irlande du Nord, déjà frappée par des inondations.</p><p></p><p>-Royaume-Uni: sols déjà saturés - </p><p></p><p>Le prévisionniste britannique Met Office prévoit par endroits jusqu'à 80 mm de précipitations."Cette pluie tombera sur des sols déjà saturés, entraînant des risques d'inondations", a déclaré dans un communiqué le météorologue en chef Dan Suri, du Met Office.</p><p>Environ 12.000 sacs de sable ont été déployés dans l'est de l'Irlande du Nord en raison des inondations, qui ont déjà entraîné la coupure d'une ligne de chemin de fer et donné lieu à 800 appels aux services de secours.</p><p>L'île anglo-normande de Jersey a quant à elle émis une alerte rouge, les importantes vagues attendues risquant de causer des inondations à marée haute jeudi matin, selon Jersey Met.</p><p>Le Royaume-Uni a déjà été frappé il y a une dizaine de jours pas la tempête Babet, qui a fait cinq morts et causé d'importantes inondations, affectant des milliers de logements.</p><p>En Belgique, l'Institut royal météorologique a émis une alerte "orange" sur la côte flamande et "jaune" pour le reste du pays, en raison des vents intenses attendus jeudi, pouvant atteindre jusqu'à 110 km/h.</p><p>Plusieurs villes -Anvers, Bruxelles ou encore Liège- ont annoncé la fermeture préventive de leurs espaces verts dès mercredi en fin d'après-midi ainsi que toute la journée de jeudi en raison des fortes rafales annoncées. </p><p>Aux Pays-Bas, le service météo a limité l'alerte à "jaune"pour la journée du jeudi. L'association automobile néerlandaise a conseillé à la population de travailler à la maison pour éviter les embouteillages, tandis que certaines écoles fermeront leurs portes.</p><p> mcl-rr-et-spe-jug-jhe/cm</p><p></p><p></p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Au Brésil, des agriculteurs résistent face à la désertification

Description: <p>Gilbués (Brésil) (AFP) - On pourrait appeler ça un paysage lunaire, mais comme la terre fissurée de cratères est rouge, il semble plutôt sorti tout droit de la planète Mars.Bienvenue dans la région de Gilbués, commune du no
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Au Brésil, des agriculteurs résistent face à la désertification

Description: <p>Gilbués (Brésil) (AFP) - On pourrait appeler ça un paysage lunaire, mais comme la terre fissurée de cratères est rouge, il semble plutôt sorti tout droit de la planète Mars.Bienvenue dans la région de Gilbués, commune du nord-est du Brésil où la désertification avance à grands pas.</p><p>Seuls quelques petits arbustes aux feuilles jaunies subsistent au milieu de ces terres bosselées à perte de vue qui s'étendent à présent sur une surface plus vaste que la ville de New York, engloutissant fermes et habitations. </p><p>Selon les experts, l'érosion du sol déjà naturellement fragile de cette zone de l'Etat du Piaui a été fortement accélérée par la déforestation et d'autres activités humaines.</p><p>Mais quelques centaines de familles d'agriculteurs continuent à se battre pour conserver quelques oasis au milieu du "désert de Gilbués". </p><p>"Tout est hors de contrôle.Il ne pleut plus comme avant", déplore Ubiratan Lemos Abade, éleveur de 65 ans qui tente de maintenir sa quinzaine de bovins en vie malgré la sécheresse extrême.</p><p>"Ici, il faut irriguer pour s'en sortir, sinon, (...) toutes nos terres seraient mortes de soif", explique-t-il, montrant un pâturage d'herbe grasse qui détonne au milieu du désert rouge. </p><p>Il a installé lui-même un système d'arrosage de fortune, creusant un puits connecté à un réseau de tuyaux. </p><p>"Ici, il faut de la technologie pour faire de l'agriculture.Mais quand on est pauvre, c'est compliqué", soupire-t-il.</p><p></p><p>- "Terre fragile" -</p><p></p><p>Vu du ciel, le paysage ressemble à une gigantesque feuille de papier de verre rouge vif froissée. </p><p>Le problème d'érosion ne date pas d'hier.L'une des hypothèses de l'origine du nom "Gilbués" est un terme indigène qui signifie "terre fragile", explique Dalton Macambira, historien de l'Environnement de l'Université fédérale du Piaui. </p><p>Mais les activités humaines ont fortement aggravé la situation, en rasant ou un brûlant une végétation native dont les racines aidaient à donner plus de consistance au sol.</p><p>Sans compter l'expansion urbaine de Gilbués, qui est devenue une ville de 11.000 habitants.</p><p>Cette commune a connu une ruée vers le diamant au milieu du siècle dernier, avant le boom de la cane à sucre dans les années 1980.</p><p>Aujourd'hui, elle est une des plus grosses productrices de soja du Piaui.</p><p>"Ces activités accélèrent le problème, avec des nécessités en ressources naturelles insoutenables pour ce type d'environnement", alerte M. Macambira.</p><p>En janvier, il a publié une étude montrant que la zone affectée par la désertification a plus que doublé de 1976 à 2019, passant de 387 à 805 km2. </p><p>Autour de Gilbués, 14 autres communes de la région sont concernées et quelque 500 familles d'agriculteurs sont affectées.</p><p>Les spécialistes du climat estiment que d'autres études sont nécessaires pour déterminer avec certitude si le réchauffement de la planète est lui-aussi un facteur d'accélération de cette désertification.</p><p>Les fermiers locaux relatent que la saison sèche est de plus en plus longue.</p><p>Lors des courtes périodes de pluie, les précipitations sont plus intenses, ce qui empire encore davantage la situation: le sol est si fragile que le déluge creuse d'immenses cratères, connues sous le nom "voçorocas", qui engloutissent les champs et les habitations.</p><p>"Partout où l'environnement est dégradé, le changement climatique a tendance à avoir des effets plus pervers", résume Dalton Macambira.</p><p></p><p>- Potentiel -</p><p></p><p>Qualifiée de "crise silencieuse" par les Nations unies, la désertification touche 500 millions de personnes dans le monde entier.</p><p>Mais Fabriciano Corado, président de l'association SOS Gilbués, voit tout de même un fort potentiel dans sa région.</p><p>Si l'on arrive à le préserver de l'érosion, le sol argileux et riche en phosphore est le rêve de tout fermier: pour le cultiver, pas besoin de fertilisants.</p><p>Selon lui, de petits producteurs comme M. Abade sont parvenus à faire survivre leurs exploitations en protégeant la végétation native, en mettant en place des système d'arrosage au goute-à-goutte ou des techniques traditionnelles de culture en terrasse pour mieux résister à l'érosion. </p><p>"On n'a pas inventé la poudre, les Aztèques, les Incas et les Mayas faisaient déjà la même chose", rappelle M. Corado, qui critique fortement la fermeture il y a six ans d'un centre de recherche public qui aidait les fermiers à mettre en place ces techniques.</p><p>Les autorités locales assurent qu'elles ont l'intention de le rouvrir, mais sans donner de date précise.</p><p>La région a également un fort potentiel de production d'énergie solaire: un immense parc muni de 2,2 millions de panneaux a été inauguré récemment et un autre et sur les rails.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Nobel de la paix: Narges Mohammadi fait sortir en cachette un message de sa cellule

Description: <p>Oslo (AFP) - "La victoire n'est pas facile mais elle est certaine": la militante iranienne des droits des femmes, Narges Mohammadi, lauréate du prix Nobel de la paix, a fait passer en cachette depuis sa cellule à T
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Nobel de la paix: Narges Mohammadi fait sortir en cachette un message de sa cellule

Description: <p>Oslo (AFP) - "La victoire n'est pas facile mais elle est certaine": la militante iranienne des droits des femmes, Narges Mohammadi, lauréate du prix Nobel de la paix, a fait passer en cachette depuis sa cellule à Téhéran un message de remerciement.</p><p>Dans ce message lu en français par sa fille, Kiana Rahmani, et diffusé sur le site officiel Nobel, la militante et journaliste âgée de 51 ans exprime sa "gratitude la plus sincère" au comité Nobel norvégien, critique une nouvelle fois l'obligation faite aux femmes en Iran de porter le voile et s'en prend vivement aux autorités iraniennes.</p><p>"Le hijab obligatoire est la source principale de domination et de répression dans la société, visant à maintenir et à perpétuer un gouvernement religieux autoritaire", déclare-t-elle par la voix de sa fille de 17 ans, réfugiée en France avec le reste de sa famille.</p><p>"Un gouvernement qui a institutionnalisé la privation et la pauvreté dans la société depuis 45 ans.Un gouvernement fondé sur le mensonge, la tromperie, la ruse et l'intimidation.Un gouvernement qui a mis en péril la paix et la stabilité dans la région et dans le monde par ses politiques belliqueuses", dit-elle.</p><p>Arrêtée à 13 reprises, condamnée cinq fois à un total de 31 ans de prison et 154 coups de fouet, et à nouveau incarcérée depuis 2021, Narges Mohammadi est l'un des principaux visages du soulèvement "Femme, Vie, Liberté" en Iran.</p><p>Ce mouvement, qui a vu des femmes tomber le voile, se couper les cheveux et manifester dans la rue, a été déclenché par la mort, l'an dernier, d'une jeune femme kurde iranienne de 22 ans, Mahsa Amini, après son arrestation à Téhéran pour non respect du strict code vestimentaire islamique.Le mouvement a été sévèrement réprimé.</p><p>Samedi, une lycéenne iranienne de 17 ans, Armita Garawand, est morte après un mois de coma, plusieurs ONG affirmant qu'elle a été agressée dans le métro par la police des moeurs chargée de faire appliquer l'obligation pour les femmes de porter le voile en public.Les autorités démentent et évoquent un malaise. </p><p>"Nous, le peuple iranien, aspirons à la démocratie, à la liberté, aux droits humains et à l'égalité.La République islamique est le principal obstacle à la réalisation de cette demande nationale", affirme Narges Mohammadi.</p><p>"Nous nous efforçons par la solidarité et la force d'un processus non violent et inarrêtable de passer outre ce gouvernement autoritaire religieux et de raviver l'honneur de l'Iran et la dignité humaine", souligne-t-elle depuis la prison d'Evin.</p><p>Et de conclure: "la victoire n'est pas facile mais elle est certaine".</p><p>Les circonstances dans lesquelles la militante a réussi à faire passer son message ne sont pas connues.</p><p>Le comité Nobel lui avait attribué le prestigieux prix de la paix le 6 octobre en vantant "son combat contre l'oppression des femmes en Iran et sa lutte pour la promotion des droits humains et la liberté pour tous".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'Albanie malade de l'exode de ses médecins

Description: <p>Tirana (AFP) - L'Albanie veut endiguer la fuite de ses jeunes médecins en votant une loi les obligeant à travailler dans leur pays deux à cinq ans après leur diplôme, sous peine de devoir rembourser leurs frais de scolari
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L'Albanie malade de l'exode de ses médecins

Description: <p>Tirana (AFP) - L'Albanie veut endiguer la fuite de ses jeunes médecins en votant une loi les obligeant à travailler dans leur pays deux à cinq ans après leur diplôme, sous peine de devoir rembourser leurs frais de scolarité.Mais que peut Tirana face aux salaires et conditions de travail ailleurs ?</p><p>Depuis des semaines, les étudiants réclament l'annulation de la loi.Pour eux, elle est "anticonstitutionnelle", et "viole les  principes fondamentaux des droits de l'homme sur la liberté de mouvement". </p><p>Surtout, expliquent-ils à l'AFP, elle les prive de partir "développer leur formation" en Allemagne ou en Italie, leurs deux pays de prédilection.Dans l'espoir d'obtenir gain de cause, ils ont saisi la cour Constitutionnelle, qui doit se prononcer dans les prochaines semaines.</p><p>"La nouvelle viole le droit des étudiants à choisir librement où ils veulent travailler", explique à l'AFP Reant Kullaj, étudiant en 5e année de médecine générale.</p><p>"Les étudiants, on les motive à rester, mais on ne peut pas les obliger", lance-t-il soutenu par ses camarades de cours rassemblés, comme chaque matin, devant la Faculté de médecine.</p><p>L'Albanie compte 1,9 médecins pour 1.000 habitants - l'un des pays d'Europe le moins bien pourvu proportionnellement à la population.La France compte 3.18 médecins pour 1.000 habitants, l'Allemagne 4,5.</p><p>Fatmir Brahimaj, le président de l'Ordre du Médecin, confie à l'AFP qu'au moins 1.000 médecins albanais travaillent déjà en Allemagne.Selon l'Association des médecins albanais en Europe, plus de 3.000 docteurs ont quitté le pays au cours de la dernière décennie.</p><p>"Il faut freiner le départ des médecins de l'Albanie, surtout des jeunes qui, après leur diplôme, quittent le pays.C'est un vrai grand problème", alerte Pajtim Lutaj, un ophtalmologue rentré en Albanie après un stage de spécialisation à Paris.</p><p>La situation n'est pas meilleure pour les autres professions médicales.Selon Elson Jaçaj, responsable de l’Association des infirmières, au moins 16.000 infirmières et aide-soignantes ont quitté le pays ces quatre dernières années.</p><p>Cette année encore, le nombre des jeunes inscrits pour suivre des études d'infirmier a augmenté, affirme Gevio Tabaku qui dirige le site de données d'inscriptions universitaires UAlbanie.Une preuve, selon lui, que ces étudiants veulent se servir de ce diplôme comme d'un passeport.</p><p>                                                                                                                                               - "Possibilité de carrière" - </p><p></p><p>"La loi qui vise à freiner les départs des jeunes médecins n'est pas restrictive.Travailler quelques années dans une ville, dans un village, pour servir ton pays, tes citoyens, c'est la plus plus belle chose pour un médecin", estime Najada Como, professeure à la Faculté de médecine à Tirana.</p><p>Le premier ministre albanais Edi Rama a été clair : "Nous ne pouvons pas fournir des médecins à l’Allemagne", a-t-il déclaré en septembre."Nous payons,nous les préparons – et c’est l’Allemagne qui les prend".</p><p>Kristi Tata, étudiant en 6e année de médecine générale, est "partagé entre deux amours : suivre une spécialisation à l'étranger pour rentrer ensuite en Albanie, ou travailler dans le pays dès la fin de ses études".</p><p></p><p>Il aime son métier, mais comme tous les autres étudiants, il attend impatiemment le dernier mot de la Cour constitutionnelle pour faire son choix.</p><p>Aux dilemmes personnels s'ajoute la publicité des agences qui s'engagent à offrir un meilleur avenir aux jeunes médecins albanais.</p><p>"Travail et contrat assuré dans les plus grands centres hospitaliers allemands, possibilité de choisir vous-même la ville et le lieu de travail dans 2.000 villes dans toute l'Allemagne.Salaire de 2.800 à 3.900 euros par mois"."Possibilité de carrière, selon tous les standards européens"...Des offres qui ne laissent pas indifférents dans un pays où le salaire moyen d'un jeune diplômé qui travaille dans le secteur public est de 1.000 euros.</p><p>Pour exercer en Allemagne, les jeunes médecins doivent fournir le contenu détaillé des enseignements suivis, et leurs diplômes traduits en allemand.Après étude du dossier, l'équivalence est soit accordée, soit rejetée.</p><p>Il faudra aussi prouver un niveau d'allemand suffisant (niveau C1), un casier judiciaire "sérieux" et l'absence de problèmes de santé chroniques.</p><p>A compter du 1er novembre, les formalités seront encore plus simples : l'Allemagne introduit un nouveau système d'immigration - la "Chancenkarte" pour les travailleurs extérieurs à l’UE.Cette carte s’adresse à des personnes sans contrat de travail en poche, mais dotées d’un potentiel : diplôme universitaire ou expérience personnelle d’au moins deux ans à l’étranger.</p><p>Ils auront alors le droit de venir en Allemagne et 12 mois pour trouver un emploi.</p><p>Selon une étude du cabinet PWC en juin 2022, il pourrait y avoir jusqu’à 1,8 million de poste vacants dans la santé en Allemagne d'ici 2035.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Guerre Israël-Hamas: de premiers blessés palestiniens quittent Gaza, des étrangers doivent suivre

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - Des dizaines de blessés palestiniens ont quitté mercredi en ambulance la bande de Gaza, soumise aux bombardements incessants de l'armée israélienne, pour être soignés en Egypte, e
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Guerre Israël-Hamas: de premiers blessés palestiniens quittent Gaza, des étrangers doivent suivre

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - Des dizaines de blessés palestiniens ont quitté mercredi en ambulance la bande de Gaza, soumise aux bombardements incessants de l'armée israélienne, pour être soignés en Egypte, et des centaines de binationaux et d'étrangers doivent suivre, une première dans la guerre entre Israël et le Hamas.</p><p>Cette annonce, rare développement positif en 26 jours de guerre, a été faite à l'AFP par un responsable égyptien sous couvert de l'anonymat vers 09H30 GMT.Des télévisions égyptiennes ont diffusé en direct l'entrée de ces véhicules du côté égyptien du terminal de Rafah, unique ouverture sur le monde de la bande de Gaza, où la situation humanitaire est jugée catastrophique pour les 2,4 millions d'habitants qui s'y entassent.</p><p>Des soignants et des secouristes égyptiens ont procédé au transfert des blessés palestiniens et les ont auscultés avant de les porter sur des brancards vers les ambulances égyptiennes.Au moins deux enfants étaient visibles dans ces ambulances, dont un portait un large bandage à l'abdomen, ainsi qu'une femme allongée sur un brancard, selon les images TV.</p><p>Du côté palestinien de la frontière, un journaliste de l'AFP a vu au moins 40 ambulances, transportant chacune deux blessés, se diriger vers le terminal hautement sécurisé.</p><p>Les blessés seront transportés, selon les télévisions égyptiennes, vers un hôpital de campagne à Cheikh Zoueid, à une dizaine de km de Rafah, ainsi qu'à Al-Arich, chef-lieu de la province du Nord-Sinaï et, pour les cas les plus critiques, vers des hôpitaux du Caire.</p><p>L'Egypte insiste pour que les près de 90 blessés autorisés à traverser mercredi sortent de Gaza avant les quelque 545 binationaux et étrangers apparemment autorisés à partir.</p><p>Une liste avec leurs nom, nationalité et numéro de passeport a été publiée par l'administration de la partie palestinienne du terminal.</p><p>Le porte-parole du ministère de la Santé du Hamas, Ashraf al-Qudra, a lui affirmé à l'AFP que ses services avaient soumis à l'Egypte une liste de 4.000 blessés nécessitant des soins ne pouvant être prodigués dans Gaza.</p><p></p><p>- "Ayez pitié de nous" -</p><p></p><p>Le territoire palestinien de quelque 360 km2 est soumis depuis le 9 octobre à un "siège complet" qui prive sa population, exsangue, de livraisons d'eau, de nourriture et d'électricité.</p><p>Selon le Cogat, l'organe du ministère israélien de la Défense supervisant les activités civiles dans les Territoires palestiniens, 70 camions d'aide humanitaire sont entrés à Gaza mardi.Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'Onu (Ocha) a évoqué 143 camions entrés entre le 21 octobre et lundi soir, mais il insiste sur la nécessité absolue d'une aide beaucoup plus massive.</p><p>Mercredi matin, à l'intérieur du terminal, sur des images de l'AFPTV, on pouvait encore voir des familles transportant leurs affaires personnelles et quelques blessés en fauteuil roulant.</p><p>"Nous sommes submergés.Ayez pitié de nous.Nous sommes Egyptiens et on ne peut même pas rejoindre notre pays", a dit Oum Youssef, une binationale encore présente du côté palestinien."Laissez-nous passer.Nous sommes exténués.On ne peut ni dormir ni manger".</p><p></p><p>- 11 soldats israéliens tués mardi -</p><p></p><p>L'accord mis en oeuvre mercredi entre l'Egypte, le Hamas et Israël, et obtenu sous médiation du Qatar en coordination avec les Etats-Unis, selon une source diplomatique, est une rare éclaircie depuis le 7 octobre.</p><p>Selon les autorités israéliennes, au moins 1.400 personnes ont été tuées en Israël, en majorité des civils et la plupart le jour de cette attaque d'une ampleur et d'une violence inédites pérpétrée par le Hamas.</p><p>Dans la bande de Gaza, dirigée par le mouvement islamiste, près de 8.800 Palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre dans les bombardements massifs de l'armée israélienne, selon un nouveau bilan communiqué mercredi à la mi-journée par le Hamas.Des milliers d'autres ont été blessés et les hôpitaux du territoire sont submergés, opérant parfois "à même le sol".</p><p>Après une première phase de sa riposte axée sur ces bombardements massifs, Israël, qui veut "anéantir" le Hamas, a aussi entrepris, depuis vendredi, d'envoyer un nombre grandissant de chars et de soldats dans le nord de la bande de Gaza, où des combats féroces au sol l'opposent désormais, au milieu des ruines, aux combattants du Hamas.</p><p>Mercredi, l'armée israélienne a annoncé la mort de 11 soldats, la veille, portant à 326 le nombre de ses soldats morts depuis le début de la guerre.Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a réagi en promettant la "victoire" malgré les "pertes douloureuses".</p><p>Lundi et mardi, l'armée israélienne avait affirmé avoir tué "des dizaines" de combattants du Hamas.Le mouvement islamiste palestinien n'a fourni aucun bilan sur ses pertes.</p><p></p><p>- "Tremblement de terre" -</p><p></p><p>Dans le territoire palestinien, selon les autorités israéliennes, au moins 240 otages, enlevés lors de l'attaque du 7 octobre, sont toujours aux mains du Hamas, qu'Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne considèrent comme une organisation "terroriste".</p><p>Alors que leurs proches, en Israël et à l'étranger, vivent dans l'angoisse de leur sort, la branche militaire du Hamas a assuré mardi qu'elle se tenait prête à libérer "un certain nombre d'étrangers dans les prochains jours".</p><p>Mercredi, le Hamas a affirmé que sept otages, "dont trois détenteurs de passeport étrangers", avaient été tués la veille dans un bombardement israélien sur le plus grand camp de réfugiés de Gaza, à Jabaliya (nord).Cette affirmation était invérifiable dans l'immédiat de source indépendante.</p><p>Selon Israël, ce bombardement a permis d'"éliminer" un haut dirigeant du Hamas, Ibrahim Biari, présenté comme un des responsables de l'attaque du 7 octobre et qui se trouvait dans "un vaste complexe de tunnels souterrains".</p><p>Mais il a fait "des dizaines de morts et des centaines de blessés", d'après le ministère de la Santé du Hamas.</p><p>Dans une vidéo de l'AFPTV, il a été possible de dénombrer au moins 47 corps drapés de linceuls allongés au sol dans la cour d'un hôpital après avoir été extraits des décombres.</p><p>"C'était une scène de tremblement de terre", a rapporté à l'AFP un habitant du camp, Ragheb Aqel, 41 ans.</p><p></p><p>- RSF saisit la CPI -</p><p></p><p>Dénonçant un "nouveau massacre", le Qatar, impliqué dans les tentatives de résolution de la crise des otages, a mis en garde contre des opérations susceptibles de "saper les efforts de médiation".</p><p>La Bolivie a annoncé rompre ses relations diplomatiques avec Israël, pour dénoncer "son offensive (...) disproportionnée", selon elle.Le Chili et la Colombie ont annoncé rappeler leurs ambassadeurs à Tel-Aviv.</p><p>La guerre, qui fait craindre un embrasement régional, a également exacerbé les tensions en Cisjordanie occupée, où au moins 125 Palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre par des tirs de soldats ou de colons israéliens, selon le ministère de la Santé de l'Autorité palestinienne.</p><p>Les journalistes paient aussi un lourd tribut depuis le 7 octobre.L'ONG Reporters sans frontières (RSF) a annoncé mercredi avoir saisi la Cour pénale internationale (CPI) pour "des crimes de guerre commis contre les journalistes" dans les Territoires palestiniens et en Israël.</p><p>Selon le décompte de RSF, 34 journalistes ont été tués depuis le début de la guerre, dont au moins 12 dans l'exercice de leur activité (dix à Gaza, un en Israël et un au Liban). </p><p>burs-gk/abo</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Défilé de la famille Trump attendu au procès civil qui menace son empire immobilier

Description: <p>New York (AFP) - Donald Trump a toujours associé ses enfants à ses affaires et à sa carrière politique: trois d'entre eux et le milliardaire républicain lui-même sont attendus à partir de mercredi à la barre des témoin
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Défilé de la famille Trump attendu au procès civil qui menace son empire immobilier

Description: <p>New York (AFP) - Donald Trump a toujours associé ses enfants à ses affaires et à sa carrière politique: trois d'entre eux et le milliardaire républicain lui-même sont attendus à partir de mercredi à la barre des témoins à New York, au procès civil pour fraudes financières qui menace son empire immobilier.</p><p>Si tout se passe comme prévu, le défilé du clan familial démarre mercredi par Donald Trump Jr, 45 ans, et se poursuit jeudi avec Eric Trump, 39 ans.</p><p>Tous deux vice-présidents exécutifs de la Trump Organization, qui regroupe une myriade de sociétés gérant des gratte-ciel de logements et de bureaux, des hôtels de luxe ou des golfs dans le monde entier, ils sont accusés comme leur père par la procureure générale de l'Etat de New York Letitia James d'avoir gonflé à hauteur de milliards de dollars les actifs du groupe pour décrocher de meilleurs prêts des banques et des conditions d'assurances plus favorables.</p><p>Si l'agenda n'est pas bousculé, Donald Trump père, 77 ans, sera interrogé lundi, un an moins un jour avant l'élection présidentielle du 5 novembre 2024 qu'il espère disputer pour revenir à la tête des Etats-Unis.</p><p>Suivra, deux jours plus tard, Ivanka Trump, qui avait quitté la Trump Organization en 2017 pour entrer à la Maison Blanche comme conseillère du 45e président des Etats-Unis. Elle n'est pas visée par les poursuites.</p><p></p><p>- Amendes -</p><p></p><p>Associés de longue date aux affaires de la famille, Donald Jr et Eric Trump ont pris les commandes de la Trump Organization quand leur père est entré à la Maison Blanche.</p><p>Ils sont aussi de fervents alliés politiques de l'ancien président américain, une fidélité à toute épreuve qu'ils affichent au quotidien dans les médias et sur les réseaux sociaux.</p><p>Ils ne devraient pas dévier de la ligne adoptée par la défense depuis le début du procès il y a un mois. </p><p>Les avocats soutiennent que les évaluations des actifs du groupe, comme la Trump Tower ou l'immeuble du 40 Wall Street étaient subjectives mais sincères, et que les banques n'ont pas perdu un dollar en prêtant de l'argent à la Trump Organization.De son côté, Donald Trump pilonne un procès "injuste", mené par une procureure "corrompue", Letitia James, et un juge "voyou", Arthur Engoron, à la solde des démocrates pour l'empêcher de revenir à la Maison Blanche.</p><p>Régulièrement présent aux audiences, le favori des sondages pour les primaires républicaines transforme chacun de ses passages dans les couloirs du tribunal en mini-conférence de presse et se pose en victime d'une machination judiciaire, comme dans les quatre autres affaires où il est inculpé au pénal, notamment pour avoir tenté de renverser l'élection présidentielle de 2020.</p><p>Dans plusieurs dossiers, les juges lui ont interdit de s'en prendre au personnel judiciaire, voire aux témoins, pour éviter les pressions.A New York, le juge Engoron lui a adressé deux amendes de 5.000 et 10.000 dollars, réglées depuis rubis sur l'ongle, pour s'en être pris à sa greffière.</p><p>Sa présence aux audiences signe aussi l'importance que Donald Trump accorde à l'affaire.S'il ne risque pas de peine de prison, le procès pourrait lui faire perdre le contrôle d'une partie de son patrimoine immobilier, en plus d'une amende de 250 millions de dollars et l'interdiction de gérer des sociétés à New York.</p><p>Avant même l'ouverture du procès le 2 octobre, le juge Engoron a estimé que le parquet général présentait "des preuves concluantes qu'entre 2014 et 2021, les prévenus ont surévalué les actifs" de "812 millions (à) 2,2 milliards de dollars" selon les années.En conséquence de "fraudes répétées", il a ordonné la liquidation des sociétés, une véritable bombe judiciaire, mais sa décision a été suspendue en appel.</p><p>Le procès porte encore sur d'autres violations des lois financières et sur le montant de l'amende.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Les Afghans quittent en masse le Pakistan, à la date butoir pour le début des expulsions

Description: <p>Peshawar (Pakistan) (AFP) - Des centaines de milliers d'Afghans en situation irrégulière au Pakistan encourent le risque d'être arrêtés et expulsés, à l'expiration mercredi de l'ultimatum fixé par le gouv
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Les Afghans quittent en masse le Pakistan, à la date butoir pour le début des expulsions

Description: <p>Peshawar (Pakistan) (AFP) - Des centaines de milliers d'Afghans en situation irrégulière au Pakistan encourent le risque d'être arrêtés et expulsés, à l'expiration mercredi de l'ultimatum fixé par le gouvernement pour qu'ils partent d'eux-mêmes, lequel a provoqué un exode massif.</p><p>Le Pakistan a donné jusqu'à mercredi aux sans-papiers afghans vivant sur son sol, dont il estime le nombre à 1,7 million, pour en partir volontairement, sans quoi ils seront expulsés.</p><p>Plusieurs milliers de personnes désireuses d'éviter l'expulsion ont rejoint mercredi la longue queue de véhicules patientant à Torkham, le principal poste-frontière entre les deux pays.Au total, 29.000 migrants ont traversé la frontière mardi par les différents points de passage.</p><p>Le ministre pakistanais de l'Intérieur, Sarfraz Bugti, a prévenu que les autorités ne feraient "aucune concession" à ceux qui resteront après la date limite.</p><p>Les autorités de la province du Khyber Pakhtunkhwa, où vivent la majorité des migrants afghans, doivent lancer une vaste opération pour arrêter les illégaux qui refusent de partir, a indiqué à l'AFP Feroz Jamal, un porte-parole du gouvernement provincial.</p><p>Quarante-neuf centres de rétention, capables chacun d'accueillir plusieurs milliers de personnes, doivent ouvrir mercredi dans le pays pour y placer les Afghans en attente de leur expulsion, ont rapporté les médias d'Etat.</p><p>Des millions d'Afghans ont afflué au Pakistan au cours de décennies de guerre --dont au moins 600.000 depuis le retour au pouvoir des talibans à Kaboul en août 2021--, en faisant l'un des pays qui accueille le plus de réfugiés au monde.</p><p>Beaucoup ont peur de rentrer en Afghanistan, où le gouvernement taliban a imposé son interprétation rigoriste de l'islam, interdisant par exemple aux filles l'accès à l'éducation après l'école primaire.</p><p></p><p>- Un avenir incertain -</p><p></p><p>"Nous ne rentrons pas, parce que mon éducation serait brutalement interrompue en Afghanistan (...) Nous n'aurons pas de vie" là-bas, a expliqué à Peshawar une jeune Afghane de 14 ans, dont la famille n'a pas de papiers, et dont l'AFP a décidé de ne pas dévoiler le nom pour raisons de sécurité.</p><p>Le gouvernement pakistanais a dit chercher à préserver avec cette mesure "le bien-être et la sécurité" du pays, où le sentiment anti-afghan est en hausse sur fond de crise économique et de multiplication des attentats à la frontière.</p><p>La population pakistanaise, qui considère souvent que ces réfugiés représentent un fardeau pour les infrastructures et les finances du pays, semble majoritairement soutenir l'initiative, selon les observateurs.</p><p>Mais pour certains de ces migrants, qui vivent depuis des décennies au Pakistan ou y sont nés, et ignorent tout de l'Afghanistan, l'avenir dans leur nouveau pays est bien incertain.</p><p>Benafsha, 35 ans, une mère de six enfants qui attendait lundi à Torkham de se faire enregistrer par les autorités afghanes, se préparait à rentrer avec sa famille dans sa province d'origine, Kunduz.</p><p>Mais "à Kunduz, nous n'avons pas de terre, ni de maison, ni de travail.Nous n'avons rien là-bas", a expliqué cette femme enceinte de son septième enfant, qui a passé presque toute sa vie au Pakistan, sans jamais y recevoir de papiers.</p><p>"La situation en Afghanistan reste dangereuse pour nombre de ceux qui ont fui, et s'ils sont expulsés ils seront exposés à d'importants risques pour leur sécurité", a aussi souligné mardi Human Rights Watch.</p><p></p><p>- "Cette humiliation, c'en est trop" -</p><p></p><p>Les autorités talibanes, qui ont condamné la décision d'Islamabad, ont été submergées par cet afflux soudain de réfugiés, qui traverse la frontière avec des camions remplis à ras bord d'effets personnels.</p><p>Plus de 130.000 migrants afghans sont déjà rentrés en Afghanistan depuis l'annonce de ce plan début octobre, selon des sources officielles à la frontière.</p><p>Mardi, 21.000 personnes ont pu la franchir à Torkham et 8.000 à Chaman, dans la province du Baloutchistan (Sud-Ouest).</p><p>A Islamabad, des centaines de maisons en terre construites illégalement, et dans lesquelles des Afghans vivaient dans la misère, ont été démolies mardi.</p><p>"Assez c'est assez.Montrez-nous le chemin, nous trouverons un véhicule et partirons aujourd'hui.Cette humiliation, c'en est trop", a déclaré Baaz Muhammad, 35 ans, un enfant de réfugiés afghan né au Pakistan, en regardant les bulldozers détruire son habitation.</p><p>Dans la mégapole portuaire de Karachi (Sud), des réfugiés afghans qui ont vécu depuis des générations dans un camp de réfugiés, ont signalé depuis déjà plusieurs semaines des arrestations, y compris de personnes en situation régulière, et des tentatives d'extorsion de la part de la police.</p><p>Des avocats et militants ont dénoncé une répression sans précédent et demandé au gouvernement pakistanais de laisser plus de temps à ces migrants, pour partir dignement.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Macron au Kazakhstan pour «accélérer» le partenariat stratégique entre les deux pays

Description: <p>Astana (Kazakhstan) (AFP) - Le président français Emmanuel Macron a appelé mercredi à "accélérer" le partenariat avec le Kazakhstan, première économie d'Asie centrale riche en ressources naturelles, lors d
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Macron au Kazakhstan pour «accélérer» le partenariat stratégique entre les deux pays

Description: <p>Astana (Kazakhstan) (AFP) - Le président français Emmanuel Macron a appelé mercredi à "accélérer" le partenariat avec le Kazakhstan, première économie d'Asie centrale riche en ressources naturelles, lors d'une rencontre à Astana avec son homologue Kassym-Jomart Tokaïev.</p><p>M. Macron effectue une visite de deux jours au Kazakhstan et en Ouzbékistan, deux ex-républiques soviétiques où la France compte imprimer sa marque sur fond de course à l'influence entre Russes, Chinois et Européens.</p><p>"La vigueur (de notre partenariat) vient démontrer les bons axes stratégiques qui ont été pris mais (aussi) la nécessité de les compléter et les accélérer, ce qui est tout le sens de la visite", a déclaré Emmanuel Macron, au côté de son homologue kazakh.</p><p>Il a salué le "refus" kazakh de prendre la "route de la vassalisation derrière quelques puissances", alors que le Kazakhstan est allié de Moscou et proche de Pékin.</p><p>M. Tokaïev a lui aussi insisté sur la "nécessité" de donner une "impulsion supplémentaire" aux relations entre Paris et Astana."La France est notre partenaire clé et fiable dans l'Union européenne", s'est félicité le dirigeant, selon un communiqué de l'administration présidentielle kazakhe.</p><p></p><p>- Projet de centrale nucléaire -</p><p></p><p>Arrivé sous la neige à Astana, la capitale kazakhe à l'architecture futuriste bâtie au milieu des steppes, M. Macron est le premier président français à se rendre au Kazakhstan depuis François Hollande en 2014.</p><p>Plusieurs contrats ont été signés dans les secteurs des minerais stratégiques, pharmaceutique, énergétique, aéronautique et culturel.</p><p>Comme l'a confirmé mercredi le ministre kazakh de l'Energie, EDF fait partie des candidats pour le projet de première centrale nucléaire au Kazakhstan, dont la construction doit être confirmée par référendum d'ici la fin de l'année.</p><p>Les métaux critiques, indispensables à la transition énergétique et dont la région est riche, figurent aussi en bonne place dans les discussions avec l'Ouzbékistan, qui comptent parmi les principaux fournisseurs d'uranium à la France.</p><p>Le spécialiste de l'uranium Orano, qui exploite déjà une mine au Kazakhstan, veut également accroître sa présence, alors que le Kazakhstan produit à lui seul 43% de la production totale, d'après l'Association nucléaire mondiale.</p><p>Emmanuel Macron, accompagné d'une importante délégation économique dont les PDG d'EDF (électricité), Suez (eau) et Orano (uranium), doit ouvrir avec M. Tokaïev un forum d'affaires franco-kazakh et rencontrer des étudiants, avant de s'envoler pour l'Ouzbékistan voisin où il passera la journée de jeudi.</p><p>La France est le cinquième investisseur étranger au Kazakhstan, devant la Chine, du fait notamment de l'implantation du groupe pétrolier TotalEnergies, qui exploite conjointement l'important gisement de Kachagan en mer Caspienne.</p><p>Les échanges bilatéraux se sont élevés à 5,3 milliards d'euros en 2022, pour l'essentiel dans les hydrocarbures.Le Kazakhstan fournit aussi à la France près de 40% de son uranium. </p><p>- Ballet diplomatique -</p><p></p><p>L'Asie centrale, longtemps un pré-carré russe, est ardemment courtisée par les grandes puissances à un moment où la Russie est accaparée par son offensive militaire en Ukraine.</p><p>Dans ce jeu d'influences, la Chine voisine, forte de son grand projet d'infrastructures des "Nouvelles routes de la soie", a pris une longueur d'avance.Mais l'Europe et la Turquie avancent aussi leurs pions.</p><p>Le Premier ministre hongrois Viktor Orban et le président turc Recep Tayyip Erdogan emboîteront d'ailleurs le pas à Emmanuel Macron jeudi et vendredi à Astana.</p><p>Forts de cet engouement, le Kazakhstan et l'Ouzbékistan misent sur l'ouverture économique et une diplomatie d'équilibre pour s'affirmer, même si Moscou reste un partenaire incontournable.</p><p>En se rendant dans la région malgré un agenda international chargé, Emmanuel Macron entend "soutenir la souveraineté et la volonté de diversification des partenariats exprimées par les deux pays", relève l'Elysée.</p><p>Il ambitionne concrètement de renforcer les liens économiques bilatéraux, la coopération sur les grands enjeux climatiques ainsi que la "diplomatie d'influence" de la France envers la jeunesse.</p><p>En Ouzbékistan, pays le plus peuplé d'Asie centrale avec quelque 35 millions d'habitants et longtemps reclus, Emmanuel Macron réparera près de 30 ans d'absence, aucun président français ne s'y étant rendu depuis 1994. </p><p>Au-delà de leur ouverture économique, les deux républiques demeurent des régimes autoritaires où la répression des manifestations est souvent violente, malgré une volonté affichée de libéralisation politique.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Guerre Israël-Hamas: des centaines de blessés palestiniens et des étrangers en passe de quitter Gaza

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - Des centaines de Palestiniens blessés et des étrangers sont en passe de quitter mercredi la bande de Gaza, soumise à des bombardements israéliens incessants, via le terminal frontalier é
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Guerre Israël-Hamas: des centaines de blessés palestiniens et des étrangers en passe de quitter Gaza

Description: <p>Rafah (Territoires palestiniens) (AFP) - Des centaines de Palestiniens blessés et des étrangers sont en passe de quitter mercredi la bande de Gaza, soumise à des bombardements israéliens incessants, via le terminal frontalier égyptien de Rafah, une première depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas le 7 octobre.</p><p>D'après un responsable frontalier égyptien, de premières ambulances transportant des blessés ont même pu entrer en Egypte vers 09H30 GMT.</p><p>Auparvant, un journaliste de l'AFP sur place avait vu un premier groupe de dizaines de personnes être autorisé à entrer vers 07h45 GMT dans le point de passage, après que les autorités égyptiennes ont annoncé son ouverture exceptionnelle pour permettre à 88 blessés palestiniens et 545 binationaux et étrangers au total de quitter mercredi le territoire palestinien, où la situation humanitaire est jugée "désastreuse".</p><p>Une liste avec leurs noms, nationalités et numéros de passeport a été publiée par l'administration de la partie palestinienne du terminal et, sur des images de l'AFPTV, on peut voir des familles transportant leurs affaires personnelles et quelques blessés en fauteuil roulant ainsi que des ambulances pénétrer dans le terminal hautement sécurisé.</p><p>"Nous sommes submergés.Ayant pitié de nous.Nous sommes Egyptiens et on ne peut même pas rejoindre notre pays", a dit Oum Youssef, une binationale encore présente du côté palestinien."Laissez-nous passer.Nous sommes exténués.On ne peut ni dormir ni manger".</p><p>Au 26e jour de la guerre, déclenchée par l'attaque sanglante sans précédent du mouvement islamiste palestinien en Israël le 7 octobre, l'armée israélienne a annoncé mercredi la mort de 11 de ses soldats, la veille, dans les "combats féroces" qui l'oppose désormais au Hamas au milieu des ruines de la bande de Gaza.</p><p>Israël a lancé une vaste opération militaire pour "anéantir" le Hamas, qui dirige la bande de Gaza depuis 2007, en représailles à l'attaque du mouvement islamiste palestinien, dont les commandos ont tué ce jour-là au moins 1.400 personnes, en majorité des civils, selon les autorités israéliennes.</p><p>D'après un dernier bilan du Hamas, plus de 8.500 Palestiniens, dont plus de 3.500 enfants, ont été tués depuis le début des bombardements de l'armée israélienne sur la bande de Gaza.</p><p>Des milliers d'autres ont été blessés et les hôpitaux du territoire sont submergés, opérant parfois "à même le sol".</p><p></p><p>- Femmes, vieillards, enfants -</p><p></p><p>Mercredi matin, à Rafah, côté égyptien, les télévisions égyptiennes proches des services de renseignement ont montré en direct une file d'ambulances entrant dans le terminal.</p><p>Selon un responsable palestinien au terminal, un total de 88 blessés, dont 40 enfants, des femmes et des vieillards, devaient partir via Rafah pour être soignés dans des hôpitaux égyptiens.</p><p>Le porte-parole du ministère de la Santé au gouvernement du Hamas à Gaza, Ashraf al-Qudra, a affirmé à l'AFP que ses services avaient soumis à l'Egypte une liste de 4.000 blessés nécessitant des soins qui ne peuvent être prodigués dans la bande de Gaza.</p><p>Un responsable médical de la ville égyptienne d'Al-Arich, à une quarantaine de km de Rafah, avait indiqué mardi à l'AFP, sous couvert de l'anonymat, qu'un "hôpital de campagne de 1.300 m2" avait été monté à Cheikh Zoueid, à une dizaine de km de Rafah.</p><p>La bande de Gaza est soumise depuis le 9 octobre à un "siège complet" qui prive ses 2,4 millions d'habitants de livraisons d'eau, de nourriture et d'électricité.</p><p>Selon le Cogat, l'organe du ministère israélien de la Défense supervisant les activités civiles dans les Territoires palestiniens, 70 camions d'aide humanitaire sont entrés à Gaza mardi.Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'Onu (Ocha) a évoqué 143 camions entrés entre le 21 octobre et lundi soir, mais il insiste sur la nécessité d'une aide beaucoup plus massive.</p><p>Le Haut Commissaire de l'ONU pour les réfugiés, Filippo Grandi, a imploré mardi le Conseil de sécurité de "surmonter" ses fractures afin d'"exiger" un cessez-le-feu.</p><p>Dans le territoire palestinien, au moins 240 otages, enlevés lors de l'attaque du 7 octobre, sont en outre toujours aux mains du Hamas, qu'Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne considèrent comme une organisation "terroriste".</p><p>Alors que leurs proches, en Israël et à l'étranger, vivent dans l'angoisse de leur sort, la branche militaire du Hamas a assuré mardi qu'elle se tenait prête à libérer "un certain nombre d'étrangers dans les prochains jours".</p><p></p><p>- 11 soldats israéliens tués mardi -</p><p></p><p>Déjà massifs, les bombardements israéliens ont encore gagné en intensité ces derniers jours.Mercredi, l'armée israélienne a annoncé avoir frappé "plus de 11.000 cibles" depuis le 7 octobre.</p><p>Ces bombardements se doublent désormais de "combats féroces" au sol, d'après la même source.Mardi, 11 soldats israéliens ont été tués dans ces combats, a indiqué l'armée israélienne, portant à 326 le nombre de soldats morts depuis le début de la guerre.</p><p>Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a réagi en promettant la "victoire" malgré ces "pertes douloureuses".</p><p>Lundi et mardi, l'armée israélienne avait affirmé avoir tué "des dizaines" de combattants du Hamas.Le mouvement islamiste palestinien n'a fourni aucun bilan sur ses pertes.La journée de mardi a aussi été marquée par un bombardement meurtrier de l'armée israélienne du plus grand camp de réfugiés de la bande de Gaza, à Jabaliya (nord, 116.000 habitants), visant à "éliminer" un dirigeant du Hamas.</p><p>Ce bombardement a fait des dizaines de morts et des centaines de blessés, d'après le ministère de la Santé du Hamas.Dans une vidéo de l'AFPTV, il a été possible de dénombrer au moins 47 corps drapés de linceuls allongés au sol dans la cour d'un hôpital après avoir été extraits des décombres.</p><p>"C'était une scène de tremblement de terre", a rapporté à l'AFP un habitant du camp, Ragheb Aqel, 41 ans.</p><p>Mercredi, le Hamas a affirmé que sept otages "dont trois détenteurs d'un passeport étranger" avaient été tués dans ce bombardement.</p><p>L'armée israélienne avait de son côté confirmé mardi avoir visé avec succès Ibrahim Biari, présenté comme un des responsables de l'attaque du 7 octobre, qui se trouvait dans "un vaste complexe de tunnels souterrains d'où il dirigeait les opérations".</p><p>"Un grand nombre de terroristes qui se trouvaient avec Biari ont été tués", avait affirmé Jonathan Conricus, le porte-parole des forces israéliennes.</p><p></p><p>- "Efforts de médiation" -</p><p></p><p>L'Arabie saoudite a condamné "avec la plus grande fermeté" le bombardement sur Jabaliya.Le Qatar, impliqué dans les tentatives de résolution de la crise des otages, a dénoncé "un nouveau massacre" et mis en garde contre des opérations susceptibles de "saper les efforts de médiation".</p><p>La Bolivie a annoncé rompre ses relations diplomatiques avec Israël, pour dénoncer "son offensive (...) disproportionnée", selon elle.Le Chili et la Colombie ont annoncé rappeler leurs ambassadeurs à Tel-Aviv.</p><p>La guerre a également exacerbé les tensions en Cisjordanie occupée, où au moins 125 Palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre par des tirs de soldats ou de colons israéliens, selon le ministère de la Santé de l'Autorité palestinienne.</p><p>Alors que les mises en garde se multiplient contre un embrasement régional, les rebelles Houthis au Yémen, proches de l'Iran, ont lancé mardi plusieurs missiles contre Israël -que l'armée israélienne a annoncé avoir intercepté - et promis de poursuivre leurs attaques.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Des dizaines de morts dans le bombardement israélien d'un camp de réfugiés à Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Le bombardement par l'armée israélienne du plus grand camp de réfugiés de la bande de Gaza, pour "éliminer" un dirigeant du Hamas, a fait des dizaines de morts et
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Des dizaines de morts dans le bombardement israélien d'un camp de réfugiés à Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Le bombardement par l'armée israélienne du plus grand camp de réfugiés de la bande de Gaza, pour "éliminer" un dirigeant du Hamas, a fait des dizaines de morts et des centaines de blessés, malgré les appels à épargner les civils.</p><p>Selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, qui contrôle Gaza depuis 2007, le bombardement mardi du camp de Jabaliya (116.000 réfugiés), dans le nord du territoire, a fait "plus de 50" morts et des centaines de blessés.</p><p>Dans une vidéo de l'AFPTV, il est possible de compter au moins 47 corps drapés de linceuls allongés au sol dans la cour d'un hôpital après avoir été extraits des décombres.</p><p>"C'était une scène de tremblement de terre", a rapporté à l'AFP un habitant du camp, Ragheb Aqel, âgé de 41 ans.</p><p>L'armée israélienne a confirmé ce bombardement précisant qu'il avait visé avec succès Ibrahim Biari, présenté comme un des responsables de l'attaque du 7 octobre du Hamas contre Israël, et qui se trouvait dans "un vaste complexe de tunnels souterrains d'où il dirigeait les opérations".</p><p>"Nous avons pu atteindre Ibrahim Biari" et "un grand nombre de terroristes qui se trouvaient avec Biari ont été tués.Les infrastructures souterraines utilisées par les terroristes (...) se sont également effondrées", a affirmé Jonathan Conricus, porte-parole des forces israéliennes.</p><p>Concernant les civils, il a souligné que l'armée les avait appelés à évacuer à de nombreuses reprises le nord de la bande de Gaza, une "zone de guerre".Il a ajouté espérer que qu'ils "prendront la bonne décision et évacueront vers les zones plus sûres du sud".</p><p>Mais le sud est aussi régulièrement soumis aux bombardements israéliens depuis le début du conflit, ne laissant "aucun endroit sûr" où se réfugier, ont dénoncé l'ONU et les organisations humanitaires.</p><p></p><p>- Rappel d'ambassadeurs -</p><p></p><p>L'Arabie saoudite a condamné mercredi "avec la plus grande fermeté" le bombardement sur Jabaliya, qui "a tué et blessé un grand nombre de civils innocents".</p><p>Le Qatar, impliqué dans les tentatives de résolution de la crise des otages aux mains du Hamas, a condamné "un nouveau massacre", et mis en garde contre des opérations susceptible de "saper les efforts de médiation".</p><p>Mardi soir, la Bolivie a annoncé rompre ses relations diplomatiques avec Israël, pour dénoncer "son offensive (...) disproportionnée", selon elle.Le Chili et la Colombie ont eux annoncé rappeler leurs ambassadeurs à Tel-Aviv. </p><p>La guerre, déclenchée par l'attaque du Hamas en Israël le 7 octobre, inédite par sa violence et son ampleur, a déjà fait 8.525 personnes côté palestinien, en majorité des civils.</p><p>La bande de Gaza, où selon le Hamas 3.542 enfants sont décédés, est devenue "un cimetière pour des milliers d'enfants", ont déploré les Nations unies.</p><p>Depuis ce week-end, l'armée israélienne déploie progressivement des troupes au sol à Gaza, où des "combats féroces" les opposent au Hamas, et intensifie ses frappes aériennes sur Gaza.Elle a affirmé mardi que des dizaines de combattants palestiniens avaient été tués au cours des dernières heures et annoncé mercredi la mort de neuf de ses soldats, après deux morts annoncées mardi.</p><p>De son côté, la branche militaire du Hamas a affirmé avoir ciblé "deux blindés" avec des obus antichars, menaçant de faire de la bande de Gaza "un cimetière et un bourbier" pour les soldats israéliens. </p><p></p><p>- "Plus de larmes" -</p><p></p><p>En Israël, d'après les autorités, plus de 1.400 personnes sont mortes depuis le 7 octobre, essentiellement des civils tués le jour de l'attaque du Hamas.Au moins 240 otages sont encore aux mains du mouvement islamiste palestinien qu'Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne considèrent comme une organisation "terroriste".</p><p>La branche militaire du Hamas a assuré mardi qu'elle se tenait prête à libérer "un certain nombre d'étrangers dans les prochains jours".</p><p>"Nous n'avons plus de larmes, nos yeux sont secs, nous sommes vidés, trois semaines après.Je ne demande qu'une chose, qu'ils reviennent", implore Ayelet Sella, dont sept cousins ont été enlevés dans le kibboutz de Beeri, lors d'une soirée mardi organisée à la Grande synagogue de la Victoire, à Paris, en France.</p><p>Près d'un mois après le début de la guerre, les appels à une "trêve humanitaire" pour soulager les souffrances des 2,4 millions d'habitants de Gaza, soumis à un siège qui les prive de livraisons d'eau, de nourriture et d'électricité, restent sans suite.L'opérateur télécom palestinien Paltel a annoncé mercredi par ailleurs une coupure "totale" des lignes téléphoniques et d'internet.</p><p>Le Haut Commissaire de l'ONU pour les réfugiés, Filippo Grandi, a imploré mardi le Conseil de sécurité de "surmonter" ses fractures afin d'"exiger" un cessez-le-feu".</p><p>"Le minimum qu'ils pourraient nous accorder, c'est une trêve, donnez-nous ne serait-ce que trois heures", supplie Ahmed al-Kahlout, 50 ans, à Gaza-ville. </p><p>Selon le Cogat, l'organe du ministère israélien de la Défense supervisant les activités civiles dans les Territoires palestiniens, 70 camions d'aide humanitaire sont entrés à Gaza mardi.Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'Onu (Ocha) a évoqué lui 143 camions entrés entre le 21 octobre et lundi soir.</p><p>La situation des hôpitaux inquiète également les ONG, alors que les patients manquent de médicaments.</p><p>Les autorités égyptiennes ont annoncé qu'elles étaient prêtes à accueillir mercredi 81 blessés palestiniens via le point de passage de Rafah.</p><p></p><p>- Missiles houthis -</p><p></p><p>La guerre a également exacerbé les tensions en Cisjordanie occupée, où deux Palestiniens, dont un septuagénaire, ont été tués mardi par des tirs de l'armée israélienne, selon le ministère de la Santé de l'Autorité palestinienne. </p><p>Au moins 122 Palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre par des tirs de soldats et de colons israéliens, d'après la même source.</p><p>Le chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell a "fermement" condamné mardi les attaques commises "par des colons israéliens contre des Palestiniens".</p><p>Alors que les mises en garde se multiplient contre un embrasement régional, les rebelles houthis au Yémen, proches de l'Iran, ont lancé mardi  plusieurs missiles contre Israël -que l'armée israélienne a annoncé avoir intercepté - et promis de poursuivre leurs attaques jusqu'à la fin de la guerre contre le Hamas.</p><p>A la frontière israélo-libanaise, où les accrochages sont quotidiens, l'armée israélienne a affirmé mardi avoir effectué de nouvelles frappes aériennes visant le Hezbollah, allié du Hamas.</p><p>Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken doit se rendre vendredi en Israël, dans le cadre d'une nouvelle tournée régionale.</p><p>Lors d'une audition mardi au Congrès, il a affirmé que l'Autorité palestinienne devrait reprendre le contrôle de la bande de Gaza au Hamas, et que des tierces parties internationales pourraient peut-être jouer un rôle lors d'une période intérimaire.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Macron est arrivé en Asie centrale pour y renforcer la présence française

Description: <p>Astana (Kazakhstan) (AFP) - Emmanuel Macron entame mercredi une visite au Kazakhstan puis en Ouzbékistan, deux ex-républiques soviétiques d'Asie centrale, région où la France ambitionne de renforcer sa présence sur fond d
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Macron est arrivé en Asie centrale pour y renforcer la présence française

Description: <p>Astana (Kazakhstan) (AFP) - Emmanuel Macron entame mercredi une visite au Kazakhstan puis en Ouzbékistan, deux ex-républiques soviétiques d'Asie centrale, région où la France ambitionne de renforcer sa présence sur fond de course à l'influence entre Russes, Chinois et Européens.</p><p>Les deux pays comptent par ailleurs parmi les principaux fournisseurs d'uranium à la France.</p><p>L'avion présidentiel a atterri vers 10H20 (04H20 GMT) à Astana, capitale du Kazakhstan, a constaté un photographe de l'AFP.</p><p>M. Macron doit s'entretenir dans la matinée avec son homologue Kassym-Jomart Tokaïev et signer des contrats dans les secteurs pharmaceutique et aéronautique notamment.</p><p>Le chef de l'Etat, qui est accompagné d'une importante délégation économique dont les PDG d'EDF (électricité), Suez (eau) et Orano (uranium), ouvrira aussi avec M. Tokaïev un forum d'affaires franco-kazakh.</p><p>Emmanuel Macron rencontrera ensuite des étudiants à l'université, avant de s'envoler pour l'Ouzbékistan voisin où il passera la journée de jeudi. </p><p>La France est déterminée à imprimer sa marque politique et économique dans la région.Elle est sur les rangs pour le projet de première centrale nucléaire au Kazakhstan, dont la construction doit être tranchée par référendum d'ici la fin de l'année.</p><p>Les métaux critiques, indispensables à la transition énergétique et dont la région est riche, figurent aussi en bonne place dans les discussions avec les deux pays.Le spécialiste de l'uranium Orano, qui exploite déjà une mine au Kazakhstan, veut également accroître sa présence.</p><p></p><p>- Orban et Erdogan -</p><p></p><p>La France est le cinquième investisseur étranger au Kazakhstan, devant la Chine, du fait notamment de l'implantation du groupe pétrolier TotalEnergies, qui exploite conjointement l'important gisement de Kachagan en mer Caspienne.</p><p>Les échanges bilatéraux se sont élevés à 5,3 milliards d'euros en 2022, pour l'essentiel dans les hydrocarbures.Le Kazakhstan fournit aussi à la France près de 40% de son uranium. </p><p>L'Asie centrale, longtemps un pré-carré russe, est ardemment courtisée par les grandes puissances à un moment où la Russie est accaparée par son offensive militaire en Ukraine.</p><p>Dans ce jeu d'influences, la Chine voisine, forte de son grand projet d'infrastructures des "Nouvelles routes de la soie", a pris une longueur d'avance.Mais l'Europe et la Turquie avancent aussi leurs pions.</p><p>Le Premier ministre hongrois Viktor Orban et le président turc Recep Tayyip Erdogan emboîteront d'ailleurs le pas à Emmanuel Macron jeudi et vendredi à Astana.</p><p>Forts de cet engouement, le Kazakhstan et l'Ouzbékistan misent sur l'ouverture économique et une diplomatie d'équilibre pour s'affirmer, même si Moscou reste un partenaire incontournable.</p><p>En se rendant dans la région malgré un agenda international chargé, Emmanuel Macron entend "soutenir la souveraineté et la volonté de diversification des partenariats exprimées par les deux pays", relève l'Elysée.</p><p>Il ambitionne concrètement de renforcer les liens économiques bilatéraux, la coopération sur les grands enjeux climatiques ainsi que la "diplomatie d'influence" de la France envers la jeunesse.</p><p>Paris fait valoir à cet égard son intérêt de longue date pour la région où François Mitterrand avait été le premier chef d'Etat européen à se rendre - au Kazakhstan en 1993 et en Ouzbékistan en 1994 - après l'éclatement de l'Union soviétique.</p><p></p><p>- Réformes, jusqu'où ? -</p><p></p><p>Le président Nicolas Sarkozy s'est aussi rendu au Kazakhstan en 2009, tout comme François Hollande en 2014. </p><p>Une photo de ce dernier, affublé d'une toque et d'un manteau de fourrure offerts par son hôte, l'autocrate déchu Noursoultan Nazarbaïev, avait alors beaucoup fait sourire, une mésaventure que son successeur aura certainement à coeur d'éviter.</p><p>En Ouzbékistan, pays le plus peuplé d'Asie centrale avec quelque 35 millions d'habitants et longtemps reclus, Emmanuel Macron réparera près de 30 ans d'absence, aucun président français ne s'y étant rendu depuis 1994. </p><p>Au-delà de leur ouverture économique, les deux républiques demeurent des régimes autoritaires où la répression des manifestations est souvent violente, malgré une volonté affichée de libéralisation politique.</p><p>En 2022, des émeutes avaient été réprimées dans le sang, faisant respectivement 238 morts au Kazakhstan et 21 en Ouzbékistan.</p><p>Si le président ouzbek Chavkat Mirzioïev a certes mis fin en 2016 aux deux décennies d'isolement imposées par son prédécesseur, le redouté Islam Karimov, dont il fut un proche, il ne souffre toujours aucune contestation.</p><p>La présidence française préfère de son côté mettre l'accent sur la "dynamique de réformes" dans ce pays et assure que l'Etat de droit sera aussi évoqué durant la visite à Samarcande, joyau architectural ouzbek.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Macron en Asie centrale pour y renforcer la présence française

Description: <p>Astana (Kazakhstan) (AFP) - Emmanuel Macron entame mercredi une visite au Kazakhstan puis en Ouzbékistan, deux ex-républiques soviétiques d'Asie centrale, région où la France ambitionne de renforcer sa présence sur fond d
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Macron en Asie centrale pour y renforcer la présence française

Description: <p>Astana (Kazakhstan) (AFP) - Emmanuel Macron entame mercredi une visite au Kazakhstan puis en Ouzbékistan, deux ex-républiques soviétiques d'Asie centrale, région où la France ambitionne de renforcer sa présence sur fond de course à l'influence entre Russes, Chinois et Européens.</p><p>Les deux pays comptent par ailleurs parmi les principaux fournisseurs d'uranium à la France.</p><p>Le président français est attendu à 09H45 (03H45 GMT) à Astana, capitale du Kazakhstan, pour un entretien avec son homologue Kassym-Jomart Tokaïev, suivi de la signature de contrats, dans les secteurs pharmaceutique et aéronautique notamment.</p><p>Le chef de l'Etat, qui est accompagné d'une importante délégation économique dont les PDG d'EDF (électricité), Suez (eau) et Orano (uranium), ouvrira aussi avec M. Tokaïev un forum d'affaires franco-kazakh.</p><p>Emmanuel Macron rencontrera ensuite des étudiants à l'université, avant de s'envoler pour l'Ouzbékistan voisin où il passera la journée de jeudi. </p><p>La France est déterminée à imprimer sa marque politique et économique dans la région.Elle est sur les rangs pour le projet de première centrale nucléaire au Kazakhstan, dont la construction doit être tranchée par référendum d'ici la fin de l'année.</p><p>Les métaux critiques, indispensables à la transition énergétique et dont la région est riche, figurent aussi en bonne place dans les discussions avec les deux pays.Le spécialiste de l'uranium Orano, qui exploite déjà une mine au Kazakhstan, veut également accroître sa présence.</p><p></p><p>- Orban et Erdogan -</p><p></p><p>La France est le cinquième investisseur étranger au Kazakhstan, devant la Chine, du fait notamment de l'implantation du groupe pétrolier TotalEnergies, qui exploite conjointement l'important gisement de Kachagan en mer Caspienne.</p><p>Les échanges bilatéraux se sont élevés à 5,3 milliards d'euros en 2022, pour l'essentiel dans les hydrocarbures.Le Kazakhstan fournit aussi à la France près de 40% de son uranium. </p><p>L'Asie centrale, longtemps un pré-carré russe, est ardemment courtisée par les grandes puissances à un moment où la Russie est accaparée par son offensive militaire en Ukraine.</p><p>Dans ce jeu d'influences, la Chine voisine, forte de son grand projet d'infrastructures des "Nouvelles routes de la soie", a pris une longueur d'avance.Mais l'Europe et la Turquie avancent aussi leurs pions.</p><p>Le Premier ministre hongrois Viktor Orban et le président turc Recep Tayyip Erdogan emboîteront d'ailleurs le pas à Emmanuel Macron jeudi et vendredi à Astana.</p><p>Forts de cet engouement, le Kazakhstan et l'Ouzbékistan misent sur l'ouverture économique et une diplomatie d'équilibre pour s'affirmer, même si Moscou reste un partenaire incontournable.</p><p>En se rendant dans la région malgré un agenda international chargé, Emmanuel Macron entend "soutenir la souveraineté et la volonté de diversification des partenariats exprimées par les deux pays", relève l'Elysée.</p><p>Il ambitionne concrètement de renforcer les liens économiques bilatéraux, la coopération sur les grands enjeux climatiques ainsi que la "diplomatie d'influence" de la France envers la jeunesse.</p><p>Paris fait valoir à cet égard son intérêt de longue date pour la région où François Mitterrand avait été le premier chef d'Etat européen à se rendre - au Kazakhstan en 1993 et en Ouzbékistan en 1994 - après l'éclatement de l'Union soviétique.</p><p></p><p>- Réformes, jusqu'où ? -</p><p></p><p>Le président Nicolas Sarkozy s'est aussi rendu au Kazakhstan en 2009, tout comme François Hollande en 2014. </p><p>Une photo de ce dernier, affublé d'une toque et d'un manteau de fourrure offerts par son hôte, l'autocrate déchu Noursoultan Nazarbaïev, avait alors beaucoup fait sourire, une mésaventure que son successeur aura certainement à coeur d'éviter.</p><p>En Ouzbékistan, pays le plus peuplé d'Asie centrale avec quelque 35 millions d'habitants et longtemps reclus, Emmanuel Macron réparera près de 30 ans d'absence, aucun président français ne s'y étant rendu depuis 1994.Le pays est également un important fournisseur d'uranium à la France.</p><p>Au-delà de leur ouverture économique, les deux républiques demeurent des régimes autoritaires où la répression des manifestations est souvent violente, malgré une volonté affichée de libéralisation politique.</p><p>En 2022, des émeutes avaient été réprimées dans le sang, faisant respectivement 238 morts au Kazakhstan et 21 en Ouzbékistan.</p><p>Si le président ouzbek Chavkat Mirzioïev a certes mis fin en 2016 aux deux décennies d'isolement imposées par son prédécesseur, le redouté Islam Karimov, dont il fut un proche, il ne souffre toujours aucune contestation.</p><p>La présidence française préfère de son côté mettre l'accent sur la "dynamique de réformes" dans ce pays et assure que l'Etat de droit sera aussi évoqué durant la visite à Samarcande, joyau architectural ouzbek.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Combats «féroces» dans la bande de Gaza, un camp de réfugiés bombardé

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne mène des combats "féroces" mardi dans la bande de Gaza, où le Hamas a dénoncé le bombardement d'un camp de réfugiés ayant tué des diz
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Combats «féroces» dans la bande de Gaza, un camp de réfugiés bombardé

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne mène des combats "féroces" mardi dans la bande de Gaza, où le Hamas a dénoncé le bombardement d'un camp de réfugiés ayant tué des dizaines de personnes.</p><p>La guerre, déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre, a déjà fait des milliers de morts et menace d'embraser toute la région.</p><p>Depuis ce week-end, l'armée israélienne a progressivement déployé des troupes au sol et intensifié ses frappes aériennes.Elle a déploré mardi la mort de deux soldats, les premières pertes depuis le début de la guerre.</p><p>Selon le ministère de la Santé du Hamas, un bombardement a touché le camp de réfugiés de Jabaliya, dans le nord du territoire palestinien, faisant "plus de 50" personnes tuées.</p><p>L'armée israélienne a confirmé ce bombardement mené dans le cadre d'une opération qui a tué un commandant du Hamas, présenté comme un des responsables de l'attaque du 7 octobre. </p><p>Dans une vidéo de l'AFPTV, il est possible de compter au moins 47 corps drapés de linceuls allongés au sol dans la cour d'un hôpital après avoir été extraits des décombres.Les images montrent aussi un énorme cratère et des destructions causées par le bombardement."C'était une scène de tremblement de terre", a affirmé à l'AFP un habitant du camp, Ragheb Aqel, âgé de 41 ans.</p><p>Près d'un mois après le début de la guerre, les appels à une "trêve humanitaire" pour soulager les souffrances des 2,4 millions d'habitants de Gaza, et notamment les enfants et les blessés qui s'entassent dans des hôpitaux, restent sans suite, malgré les cris d'alarme de l'ONU.</p><p>Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a exclu lundi tout cessez-le-feu.</p><p>- "300 cibles" -</p><p>Des "combats féroces (...) en profondeur dans la bande de Gaza" opposent les soldats israéliens au Hamas, a affirmé mardi l'armée israélienne, ajoutant que des dizaines de combattants palestiniens avaient été tués au cours des dernières heures.</p><p>"Nous avons fait entrer des véhicules lourdement blindés, des chars, des véhicules blindés de combat, des bulldozers", a décrit le porte-parole de l'armée, Jonathan Conricus, faisant état de quelque "300 cibles" frappées en 24 heures.</p><p>De son côté, la branche militaire du Hamas a affirmé avoir ciblé "deux blindés" israéliens avec des obus antichars, affirmant que la bande de Gaza deviendrait "un cimetière et un bourbier" pour les soldats israéliens. </p><p>Elle a promis par ailleurs, d'infliger à Benjamin Netanyahu une défaite "qui sonnera la fin de sa carrière politique".</p><p>Si les combats sont intenses, il est impossible de fournir de bilans humains de source indépendante.</p><p>La veille, l'armée israélienne avait avoir frappé "600 cibles" en 24 heures, des dépôts d'armes, des positions de lancement de missiles ou des caches du Hamas, qu'Israël, les Etats-Unis et l'UE considèrent comme une organisation "terroriste".</p><p></p><p>- "Ne serait-ce que trois heures" -</p><p></p><p>En Israël, d'après les autorités, plus de 1.400 personnes sont mortes depuis le 7 octobre, essentiellement des civils tués le jour de l'attaque du Hamas.Près de 240 otages sont encore aux mains du mouvement palestinien, selon la même source.</p><p>La branche militaire du Hamas a assuré mardi qu'elle se tenait prête à libérer "un certain nombre d'étrangers dans les prochains jours".</p><p>Le mouvement islamiste palestinien affirme que plus de 8.500 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées dans les bombardements israéliens dans la bande de Gaza qu'il contrôle depuis 2007.</p><p>La situation humanitaire dans le petit territoire, soumis depuis le 9 octobre à un "siège complet" par Israël, est alarmante, privant les habitants de livraisons d'eau, de nourriture et d'électricité.</p><p>Mardi, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a estimé à "plus de 485.000" le nombre de Gazaouis souffrant "de troubles psychiques sévères ou modérés".</p><p>A Rafah (sud), des tonnes d'aide continuent de s'entasser du côté égyptien du poste-frontière, en attendant d'être inspectées par Israël, selon un responsable américain ayant requis l'anonymat.</p><p>Quelque 117 camions ont pu entrer à ce jour mais cette "poignée de convois (...) n'est rien comparé aux besoins", a dénoncé le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini.</p><p>Le Haut Commissaire de l'ONU pour les réfugiés, Filippo Grandi, a imploré mardi le Conseil de sécurité de "surmonter" ses fractures afin d'"exiger" un cessez-le-feu et mettre fin à "l'engrenage mortel" de la guerre entre Israël et le Hamas.</p><p>A Gaza-ville, près d'un centre culturel grec-orthodoxe touché dans la nuit, Ahmed al-Kahlout, 50 ans, implore."Le minimum qu'ils pourraient nous accorder, c'est une trêve, donnez-nous ne serait-ce que trois heures", a-t-il dit à l'AFP.</p><p>A Jérusalem, le Patriarcat orthodoxe a dénoncé le bombardement de son centre culturel de Gaza, en déplorant la "détermination injustifiée d'Israël à détruire les infrastructures civiles".</p><p>- Enfants en danger -</p><p>La bande de Gaza, où selon le Hamas 3.450 enfants sont décédés, est devenue "un cimetière pour des milliers d'enfants", selon les Nations unies.</p><p>"Nos craintes les plus vives de voir le nombre d'enfants tués se transformer en dizaines, puis en centaines, et enfin en milliers, se sont réalisées en l'espace de quinze jours", a déclaré James Elder, porte-parole de l'Unicef, dans un communiqué.</p><p>Paris a annoncé mardi la mort de deux enfants français dans la bande de Gaza. </p><p>Plus d'un million d'enfants, sur 2,4 millions d'habitants vivant dans ce territoire palestinien de 360 km2, souffrent en outre d'un manque d'eau potable, a précisé M. Elder.</p><p>La situation des hôpitaux inquiète également les ONG, alors que des milliers de civils s'y sont réfugiés.</p><p>Le Croissant-Rouge palestinien a fait état mardi de nouvelles frappes aux abords de l'hôpital al-Quds.Israël accuse le Hamas de se servir des hôpitaux pour cacher armes ou combattants, ce que le mouvement islamiste palestinien dément.</p><p>Les autorités égyptiennes ont annoncé qu'elles étaient prêtes à accueillir mercredi des blessés palestiniens via le point de passage de Rafah, ont annoncé à l'AFP des sources médicales et des services de sécurité.</p><p>- Tensions -</p><p>Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres s'est dit "profondément inquiet" mardi de "l'intensification du conflit", mettant en garde contre le risque d'une "dangereuse escalade au-delà de Gaza".</p><p>La guerre a exacerbé les tensions en Cisjordanie occupée, où au moins 122 Palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre par des tirs de soldats et de colons israéliens, d'après le ministère de la Santé local.</p><p>Et les menaces d'embrasement régional demeurent.Mardi, Israël a annoncé avoir intercepté un missile tiré depuis la région de la mer Rouge après que les rebelles Houthis au Yémen, un pays riverain, eurent affirmé avoir lancé des drones en direction de l'Etat hébreu.Ils ont par la suite promis de continuer leurs attaques "de missiles et de drones jusqu'à ce que l'agression israélienne s'arrête".</p><p>A la frontière israélo-libanaise, où les accrochages sont quotidiens, l'armée israélienne a affirmé avoir effectué de nouvelles frappes aériennes visant le Hezbollah, allié du Hamas.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Pour Charles III, «il ne peut pas y avoir d'excuse» aux abus coloniaux au Kenya

Description: <p>Nairobi (AFP) - Le roi Charles III a affirmé à Nairobi qu'il ne pouvait "pas y avoir d'excuse" aux atrocités de la colonisation britannique commises contre les Kényans, sans toutefois demander pardon comme l
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Pour Charles III, «il ne peut pas y avoir d'excuse» aux abus coloniaux au Kenya

Description: <p>Nairobi (AFP) - Le roi Charles III a affirmé à Nairobi qu'il ne pouvait "pas y avoir d'excuse" aux atrocités de la colonisation britannique commises contre les Kényans, sans toutefois demander pardon comme le lui réclamaient certains.</p><p>"Des actes de violence odieux et injustifiables ont été commis à l'encontre de Kényans alors qu'ils menaient (...) une lutte douloureuse pour l'indépendance et la souveraineté.Et pour cela, il ne peut pas y avoir d'excuse", a affirmé le souverain britannique lors d'un dîner d'Etat mardi avec le président kényan William Ruto.</p><p>"Rien de tout cela ne peut changer le passé, mais en abordant notre histoire avec honnêteté et ouverture, nous pouvons peut-être démontrer la force de notre amitié aujourd'hui et, ce faisant, nous pouvons, je l'espère, continuer à construire un lien toujours plus étroit pour les années à venir", a-t-il ajouté.</p><p>De son côté, M. Ruto a déclaré que la réaction de la puissance coloniale aux mouvements d'autodétermination au Kenya avait été "d'une cruauté monstrueuse", jusqu'aux "pires excès de l'impunité coloniale".</p><p></p><p>- "Vérités inconfortables" -</p><p></p><p>"Le courage et la volonté" de Charles "de faire la lumière sur des vérités inconfortables" constituent un premier pas vers "des progrès allant au-delà des demi-mesures timides et équivoques de ces dernières années".</p><p>Charles III s'était auparavant rendu symboliquement sur les lieux de la proclamation de l'indépendance du Kenya, au premier jour de sa visite dans ce pays d'Afrique de l'Est, où se sont multipliées les demandes d'excuses.</p><p>Cette visite de quatre jours, à quelques semaines du 60e anniversaire de l'indépendance de cette ancienne colonie, est la première de Charles III en tant que roi dans un pays du Commonwealth.</p><p>Ce déplacement de Charles, 74 ans, et de la reine Camilla, 76 ans, souligne "le partenariat solide et dynamique entre le Royaume-Uni et le Kenya", a affirmé l'ambassade britannique.Mais Buckingham a également affirmé qu'il serait l'occasion d'évoquer "les aspects les plus douloureux de l'histoire commune" des deux pays.</p><p>L'un des épisodes les plus meurtriers est la révolte des Mau Mau, dont la répression par le pouvoir colonial britannique a fait plus de 10.000 morts entre 1952 et 1960.Trente-deux colons avaient également été tués.</p><p>De nombreuses organisations kényanes d'anciens combattants et de défense des droits humains attendaient davantage de la part des autorités britanniques, qui ont pour l'instant simplement exprimé en 2013 des "regrets sincères" pour les violences coloniales au Kenya.</p><p>L'ONG Commission kényane des droits humains (KHRC) avait appelé dimanche le roi à "présenter des excuses publiques inconditionnelles et sans équivoque" pour les atrocités commises "pendant toute la période coloniale" (1895-1963).La KHRC a également demandé des réparations.</p><p>En 2013, après des années de procédure, Londres avait accepté de dédommager plus de 5.000 Kényans victimes d'abus pendant l'insurrection Mau Mau.Après déduction des frais de justice, chacun avait reçu environ 2.600 livres (3.000 euros).</p><p></p><p>- "Liens historiques" -</p><p></p><p>Sans évoquer cette question, William Ruto a souligné "les liens historiques entre le Kenya et le Royaume-Uni" et les "progrès constants dans le commerce et les investissements", dans un message sur "X" (ex-Twitter).</p><p>Les échanges entre les deux pays représentaient environ 1,2 milliard de livres (1,375 milliard d'euros) annuels à fin mars 2023.</p><p>Le couple royal doit séjourner pendant deux jours à Nairobi avec au programme rencontres avec des entrepreneurs, des jeunes, visite d'une forêt et d'un orphelinat d'éléphants...</p><p>Il se rendra ensuite dans la ville portuaire de Mombasa (sud), où Charles, attaché aux questions environnementales, visitera notamment une réserve naturelle et rencontrera des représentants religieux.</p><p>Il ne se rendra pas à Nanyuki, ville où est basée l'Unité de formation de l'armée britannique au Kenya (Batuk), au coeur de controverses récurrentes, entre accusations de viols, de meurtres et présence de munitions non explosées qui mutilent les populations locales.</p><p>Après des visites en Allemagne puis en France marquant une volonté de rapprochement avec ses alliés européens, ce déplacement marque une orientation royale vers le Commonwealth.</p><p>Le souverain entame au Kenya une "mission pour sauver le Commonwealth", a estimé le quotidien britannique Daily Mail.</p><p>Ce vestige de l'empire britannique qui regroupe 56 pays, pour la plupart d'anciennes colonies britanniques, est fragilisé par des critiques de plus en plus vives sur le passé colonial du Royaume-Uni.</p><p>De précédentes visites de membres de la famille royale dans d'anciennes colonies ont suscité des remous. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Un camp de réfugiés bombardé à Gaza, Israël dit avoir visé un chef du Hamas

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Des dizaines de Palestiniens ont été tués mardi dans le bombardement d'un camp de réfugiés de la bande de Gaza, une frappe que l'armée israéliennne a confirmée, indi
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Un camp de réfugiés bombardé à Gaza, Israël dit avoir visé un chef du Hamas

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Des dizaines de Palestiniens ont été tués mardi dans le bombardement d'un camp de réfugiés de la bande de Gaza, une frappe que l'armée israéliennne a confirmée, indiquant qu'elle ciblait un commandant du Hamas.</p><p>La guerre, déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre en Israël, a déjà fait des milliers de morts et menace d'embraser toute la région.</p><p>Depuis ce week-end, l'armée israélienne a progressivement déployé des troupes au sol et intensifié ses frappes aériennes.Elle a déploré mardi la mort de deux soldats.</p><p>Selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas qui contrôle Gaza, un bombardement a touché le camp de réfugiés de Jabaliya, le plus grand du territoire palestinien (116.000 réfugiés), tuant "plus de 50" personnes.</p><p>L'armée israélienne a confirmé ce bombardement qui visait selon elle un commandant du Hamas, Ibrahim Biari, présenté comme un des responsables de l'attaque du 7 octobre.</p><p>L'"élimination" du commandant du Hamas "a eu lieu dans le cadre d'une vaste opération de lutte contre les terroristes et les infrastructures terroristes appartenant au bataillon central de Jabaliya, qui avait pris le contrôle de bâtiments civils dans la bande de Gaza", d'après cette source.</p><p>Dans une vidéo de l'AFPTV, il est possible de compter au moins 47 corps drapés de linceuls allongés au sol dans la cour d'un hôpital après avoir été extraits des décombres.Les images montrent aussi un énorme cratère et des destructions causées par le bombardement. </p><p>"C'était une scène de tremblement de terre", a affirmé à l'AFP un habitant du camp, Ragheb Aqel, âgé de 41 ans.</p><p>Près d'un mois après le début de la guerre, les appels à une "trêve humanitaire" pour soulager les souffrances des 2,4 millions d'habitants de Gaza, et notamment les enfants et les blessés qui s'entassent dans des hôpitaux, restent sans suite, malgré les cris d'alarme quotidiens de l'ONU.</p><p>Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a exclu lundi tout cessez-le-feu.</p><p>- "300 cibles" -</p><p>Des "combats féroces (...) en profondeur dans la bande de Gaza" opposent les soldats israéliens au Hamas, a affirmé mardi l'armée israélienne, ajoutant que des dizaines de combattants palestiniens avaient été tués au cours des dernières heures.</p><p>"Nous avons fait entrer des véhicules lourdement blindés, des chars, des véhicules blindés de combat, des bulldozers", a dit le porte-parole de l'armée, Jonathan Conricus, faisant état de quelque "300 cibles" frappées en 24 heures.</p><p>De son côté, la branche militaire du Hamas a affirmé avoir ciblé "deux blindés" israéliens avec des obus antichars, menaçant de faire de la bande de Gaza "un cimetière et un bourbier" pour les soldats israéliens. </p><p>Elle a promis par ailleurs d'infliger à Benjamin Netanyahu une défaite "qui sonnera la fin de sa carrière politique".</p><p>Si les combats sont intenses, il est impossible de fournir de bilans humains de source indépendante.</p><p></p><p>- "Ne serait-ce que trois heures" -</p><p></p><p>En Israël, d'après les autorités, plus de 1.400 personnes sont mortes depuis le 7 octobre, essentiellement des civils tués le jour de l'attaque du Hamas.Près de 240 otages sont encore aux mains du mouvement islamiste palestinien, selon la même source.</p><p>La branche militaire du Hamas a assuré mardi qu'elle se tenait prête à libérer "un certain nombre d'étrangers dans les prochains jours".</p><p>Le mouvement islamiste palestinien affirme que plus de 8.500 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées dans les bombardements israéliens dans la bande de Gaza qu'il contrôle depuis 2007.</p><p>La situation humanitaire dans le petit territoire, soumis depuis le 9 octobre à un "siège complet" par Israël, est alarmante, privant les habitants de livraisons d'eau, de nourriture et d'électricité.</p><p>Mardi, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a estimé à "plus de 485.000" le nombre de Gazaouis souffrant "de troubles psychiques sévères ou modérés".</p><p>A Rafah (sud), des tonnes d'aide continuent de s'entasser du côté égyptien du poste-frontière, en attendant d'être inspectées par Israël, selon un responsable américain ayant requis l'anonymat.</p><p>Au total, 117 camions ont pu entrer à ce jour, "rien comparé aux besoins", a dénoncé le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini.</p><p>Le Haut Commissaire de l'ONU pour les réfugiés, Filippo Grandi, a quant à lui imploré mardi le Conseil de sécurité de "surmonter" ses fractures afin d'"exiger" un cessez-le-feu".</p><p>A Gaza-ville, près d'un centre culturel grec-orthodoxe touché dans la nuit, Ahmed al-Kahlout, 50 ans, implore."Le minimum qu'ils pourraient nous accorder, c'est une trêve, donnez-nous ne serait-ce que trois heures", a-t-il dit à l'AFP.</p><p>A Jérusalem, le Patriarcat orthodoxe a dénoncé le bombardement de son centre culturel de Gaza, en déplorant la "détermination injustifiée d'Israël à détruire les infrastructures civiles".</p><p>- Enfants en danger -</p><p>La bande de Gaza, où selon le Hamas 3.450 enfants sont décédés, est devenue "un cimetière pour des milliers d'enfants", selon les Nations unies.</p><p>"Nos craintes les plus vives de voir le nombre d'enfants tués se transformer en dizaines, puis en centaines, et enfin en milliers, se sont réalisées en l'espace de quinze jours", a déclaré James Elder, porte-parole de l'Unicef, dans un communiqué.</p><p>Paris a annoncé mardi la mort de deux enfants français dans la bande de Gaza. </p><p>Plus d'un million de mineurs, sur 2,4 millions d'habitants vivant dans ce territoire palestinien de 362 km2, souffrent en outre d'un manque d'eau potable, a précisé M. Elder.</p><p>La situation des hôpitaux inquiète également les ONG, alors que les patients manquent de médicaments et que des milliers de civils s'y réfugient.Le Croissant-Rouge palestinien a fait état mardi de nouvelles frappes aux abords de l'hôpital al-Quds.</p><p>Israël accuse le Hamas de se servir des hôpitaux pour cacher armes ou combattants, ce que le mouvement islamiste palestinien dément.</p><p>Les autorités égyptiennes ont annoncé qu'elles étaient prêtes à accueillir mercredi 81 blessés palestiniens via le point de passage de Rafah, selon des sources médicales et des services de sécurité.</p><p>- Tensions régionales -</p><p>Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres s'est dit "profondément inquiet" mardi de "l'intensification du conflit", mettant en garde contre le risque d'une "dangereuse escalade au-delà de Gaza".</p><p>La guerre a exacerbé les tensions en Cisjordanie occupée, où au moins 122 Palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre par des tirs de soldats et de colons israéliens, d'après le ministère de la Santé local.</p><p>Et les menaces d'embrasement régional demeurent.Mardi, Israël a annoncé avoir intercepté un missile tiré depuis la région de la mer Rouge après que les rebelles Houthis au Yémen, un pays riverain, eurent affirmé avoir lancé des drones en direction de l'Etat hébreu. </p><p>A la frontière israélo-libanaise, où les accrochages sont quotidiens, l'armée israélienne a affirmé avoir effectué de nouvelles frappes aériennes visant le Hezbollah, allié du Hamas.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

A un mois de la COP28, les bras de fer s'intensifient

Description: <p>Abou Dhabi (AFP) - Rien n'est encore fixé entre les près de 200 pays qui se réuniront à la COP28, après deux jours de discussions à Abou Dhabi qui n'ont pas permis d'avancée majeure sur le sujet prioritaire du
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A un mois de la COP28, les bras de fer s'intensifient

Description: <p>Abou Dhabi (AFP) - Rien n'est encore fixé entre les près de 200 pays qui se réuniront à la COP28, après deux jours de discussions à Abou Dhabi qui n'ont pas permis d'avancée majeure sur le sujet prioritaire du moment, la concrétisation d'un fonds pour compenser les dégâts climatiques.</p><p>"Il faut qu'on avance", a déclaré le président de la COP28, Sultan Al Jaber, à l'issue des deux jours de réunions à l'Emirates Palace, fastueux complexe hôtelier en bord de mer.</p><p>"Nous devons utiliser chaque jour entre maintenant et le début de la COP28 pour avancer sur tous ces éléments", a-t-il dit, après avoir évoqué les fossiles, la finance climatique, l'adaptation aux effets du réchauffement...</p><p>Dans les couloirs feutrés de l'hôtel, quelque 70 ministres se sont croisés et réunis dans un savant ballet diplomatique à huis clos, censé aider à faire émerger un consensus à quatre semaines de la COP28 de Dubaï (30 novembre-12 décembre), la plus importante depuis l'accord de Paris.</p><p>"Il y a une bonne dynamique, mais encore beaucoup à faire dans les 28 prochains jours", a confié à l'AFP la négociatrice allemande, Jennifer Morgan.</p><p>"Les vraies batailles se jouent à la COP", tempère un négociateur africain.</p><p>"Le nœud principal pour le moment est clairement du côté du fonds +pertes et dommages+", selon la ministre française de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher.</p><p></p><p>- Pertes et dommages -</p><p></p><p>Ce fonds, dont l'adoption sur le principe a été considérée comme le résultat majeur de la COP27, reste à créer: quel fonctionnement, qui le finance, qui en bénéficie?Rien n'est tranché, alors que les pays en développement exigent sa mise en œuvre dès la COP28 et que le dernier rendez-vous de négociations, mi-octobre en Egypte, s'est soldé par un échec.</p><p>Mais "il y a un accord sur presque 80% du texte", s'est félicité mardi soir le négociateur égyptien Mohamed Nasr, interrogé par l'AFP.Et un ultime cycle de négociations a été ajouté en urgence, à Abou Dhabi, du 3 au 5 novembre.</p><p>Mi-octobre, "on était à un 1 ou 2 jours d'un accord", dit un négociateur européen, lui aussi confiant.</p><p>Parmi les blocages, "les Etats-Unis ne veulent pas mettre un centime si la Chine est un potentiel bénéficiaire", autrement dit si le fonds n'est pas réservé aux pays vulnérables, explique-t-il.</p><p>Des pays dénoncent la volonté des Occidentaux d'établir le fonds, même temporairement, au sein de la Banque mondiale, qui "n'est pas adaptée aux questions de développement", a rappelé Michai Robertson, un négociateur de l'Alliance des petits Etats insulaires (AOSIS).</p><p>"Les Saoudiens ne veulent aucune formulation qui élargirait la liste des donateurs au-delà des pays développés", ajoute son homologue européen.</p><p>Même si ces divergences sont surmontées d'ici la COP28, nul ne sait quel montant pourra être levé auprès des pays riches, qui peinent déjà à honorer leur promesse de fournir 100 milliards de dollars de finance climat par an.</p><p></p><p>- "Pas un dû" -</p><p></p><p>La transition et l’adaptation en nécessitent pourtant des milliers de milliards, mais "la finance publique est le levier qui va débloquer la finance privée", rappelle constamment Harjeet Sing de l'ONG Climate Action Network.</p><p>Le fonds sur les pertes et dommages "est basé sur le volontariat (...), ce n'est pas un dû", défend la ministre française, qui a présidé avec son homologue du Bangladesh Shahab Uddin une séance mardi pour dégripper le dossier.</p><p>Pour Mme Pannier-Runacher, un accord doit être vite trouvé pour éviter que ce dossier symbolique ne devienne "peut-être un prétexte pour ne pas aborder les discussions qui fâchent", en premier la réduction des gaz à effet de serre.</p><p></p><p>- Energies fossiles -</p><p></p><p>Ces derniers mois, le débat sur la fin des énergies fossiles, moteur essentiel du réchauffement, s'est imposé comme jamais dans les négociations onusiennes.Depuis 30 ans, elles n'ont abouti qu'à un objectif de réduction du charbon à la COP26.</p><p>Mais le vif débat est temporairement au second plan.</p><p>"Je continue d'entendre des opinions bien arrêtées sur l'inclusion d'une formulation sur les combustibles fossiles et les énergies renouvelables" dans l'accord final de la COP28, s'est contenté de déclarer mardi Sultan Al Jaber.</p><p>Sultan Al Jaber, également patron de la compagnie pétrolière émiratie Adnoc, a mis de côté sa formule habituelle sur la réduction "inévitable" des fossiles.</p><p>"C'est trop tôt, cela bloquerait les négociations", souffle un membre de son entourage, alors que dans les couloirs les discussions vont bon train sur les réticences des pays du Golfe, Arabie saoudite en tête.</p><p>Sans être encore acquis, l'objectif de tripler les capacités des énergies renouvelables d'ici 2030 (pour atteindre 11 terawatts) semble en meilleur voie. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Bangladesh: violences dans plusieurs villes, deux opposants tués

Description: <p>Dacca (AFP) - Deux opposants ont été tués mardi au Bangladesh où des violences ont éclaté dans plusieurs villes après l'inculpation des principaux dirigeants de l'opposition, qui réclame le départ de la Première
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Bangladesh: violences dans plusieurs villes, deux opposants tués

Description: <p>Dacca (AFP) - Deux opposants ont été tués mardi au Bangladesh où des violences ont éclaté dans plusieurs villes après l'inculpation des principaux dirigeants de l'opposition, qui réclame le départ de la Première ministre Sheikh Hasina avant les prochaines élections.</p><p>Dimanche, le chef de file de l'opposition Mirza Fakhrul Islam Alamgir et au moins 163 cadres du Parti nationaliste du Bangladesh (BNP) dont il est le secrétaire général ont été inculpés de meurtre après la mort d'un policier au cours d'une vaste manifestation antigouvernementale la veille à Dacca.</p><p>Mardi soir, deux autres responsables de haut rang du BNP, dont son chef dans la capitale bangladaise, eux aussi accusés du meurtre de ce policier, ont été arrêtés, a annoncé la police.</p><p>Celle-ci a par ailleurs déclaré que des violences avaient encore éclaté dans de nombreuses localités, tandis que des membres du BNP et du Jamaat-e-Islami, le plus grand parti islamiste du pays, exigeaient que Sheikh Hasina démissionne avant les législatives prévues pour d'ici à fin janvier.</p><p>Deux militants de l'opposition ont péri dans des circonstances non éclaircies, selon les autorités de Kuliarchar, au nord de Dacca, sur fond d'affrontements entre les forces de l'ordre et des centaines de manifestants qui ont interrompu la circulation sur des routes et des voies ferrées à la suite d'un appel à une grève nationale de trois jours.</p><p>Le Parti nationaliste du Bangladesh a dit vouloir bloquer les transports après la dispersion par la police du rassemblement samedi dans la capitale de plus de 100.000 partisans des deux principaux partis d'opposition qui demandaient des élections libres et équitables sous la supervision d'un gouvernement neutre et provisoire.</p><p></p><p>- Nombreuses violences -</p><p></p><p>Shariful Alam, un responsable du BNP, a affirmé que les deux opposants avaient été "abattus par la police" au cours d'une manifestation de plus de 2.000 personnes.</p><p>"La police est arrivée et a ouvert le feu.Un militant du BNP est mort sur place et un autre à l'hôpital", a-t-il raconté, ajoutant que "plus de 100 personnes ont été blessées". </p><p>Les protestataires ont affronté les forces de l'ordre à coups de cocktails Molotov et de pierres, a assuré la police. </p><p>"Ils ont (...) attaqué et vandalisé des véhicules de transport", a en outre affirmé un policier, Mominul Islam, selon lequel au moins 15 de ses collègues ont été blessés. </p><p>"La police a tiré des balles en caoutchouc et du gaz lacrymogène pour disperser les manifestants", a-t-il souligné.</p><p>Dans la cité industrielle de Narayanganj, trois policiers ont été "grièvement blessés" par des manifestants de l'opposition, a de son côté déploré Amir Khasru, le chef adjoint de la police du district."Ils ont été attaqués avec des armes tranchantes", a-t-il poursuivi, sans autres précisions.</p><p></p><p>- La communauté internationale inquiète -</p><p></p><p>L'opposition multiplie les manifestations contre Mme Hasina depuis des mois. </p><p>Selon la police de Dacca, au moins 1.727 militants et autres partisans de l'opposition ont été arrêtés la semaine dernière et au moins 1.544 militants et dirigeants de l'opposition ont été inculpés pour des violences samedi.</p><p>Le principal d'entre eux, Mirza Fakhrul Islam Alamgir, âgé de 75 ans, est à la tête du BNP depuis la condamnation pour corruption de Khaleda Zia, la présidente de ce parti et ancienne Première ministre, et l'exil de son fils en Grande-Bretagne. </p><p>Mme Zia, malade, est assignée à résidence depuis sa sortie de prison. </p><p>Les violences au Bangladesh suscitent l'inquiétude de la communauté internationale.</p><p>"Nous sommes profondément préoccupés par une série d'incidents violents survenus pendant les manifestations en cours au Bangladesh", a ainsi réagi le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme (HCR) dans un communiqué.</p><p>L'ambassadeur américain, Peter Haas, a quant à lui exhorté toutes les parties à des négociations afin de garantir "des élections libres, équitables et pacifiques", selon le journal Dhaka Tribune. </p><p>Mais la cheffe du gouvernement a rejeté cet appel. </p><p>"La façon dont ils ont tué (samedi) un policier innocent, est-ce que ce sont des êtres humains ?", a lancé Sheikh Hasina devant des journalistes. "Pourquoi devrions-nous avoir une réunion avec les tueurs ?" a-t-elle ajouté."Pourquoi dialoguer ? Le peuple du Bangladesh ne le veut pas". </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Indécis et dépassé: Boris Johnson éreinté pour sa gestion du Covid-19

Description: <p>Londres (AFP) - Indécis, dépassé par les événements, peu soucieux des victimes...L'ex-Premier ministre britannique Boris Johnson a été éreinté par ses anciens conseillers pour sa gestion du Covid-19 mardi lors de l
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Indécis et dépassé: Boris Johnson éreinté pour sa gestion du Covid-19

Description: <p>Londres (AFP) - Indécis, dépassé par les événements, peu soucieux des victimes...L'ex-Premier ministre britannique Boris Johnson a été éreinté par ses anciens conseillers pour sa gestion du Covid-19 mardi lors de l'enquête publique consacrée à la pandémie.</p><p>On savait déjà que l'ancien dirigeant conservateur avait tergiversé face à l'émergence du coronavirus, relativisant la menace puis tardant à imposer des confinements, qui ont été parmi les plus durs en Europe.</p><p>Mais les témoignages de son entourage ainsi que les documents publiés par la vaste commission d'enquête lancée en juin sur la crise sanitaire, qui a fait plus de 230.000 morts au Royaume-Uni, ont dépeint un tableau encore plus consternant du huis clos du pouvoir au printemps 2020.</p><p>Déjà devenu un symbole de cette période, l'emoji avec lequel ses équipes le décrivaient dans leurs échanges sur WhatsApp, rendus publics: un caddie de supermarché, susceptible d'être poussé ou de dériver dans toutes les directions.</p><p>"Presque tout le monde le qualifiait de caddie, oui", a confirmé son puissant chef de cabinet de l'époque, Dominic Cummings, interrogé pendant plusieurs heures par la commission d'enquête.</p><p>Ce dernier, connu pour son franc-parler, ses méthodes abruptes et sa volonté de secouer l'administration, a plus généralement décrit un "système qui ne fonctionnait pas".</p><p>"C'était la mauvaise crise pour les compétences du Premier ministre", a estimé Lee Cain, ancien directeur de la communication à Downing Street "C'est quelqu'un qui repoussait souvent les décisions, prenait conseil auprès de multiples sources et changeait d'avis sur les différents sujets". </p><p>Cela peut constituer "une grande force" en politique mais la pandémie exigeait "des décisions rapides" et "des gens qui tiennent bon", a-t-il ajouté: "Il se décide en fonction de la dernière personne consultée dans la pièce.C'est assez épuisant".</p><p></p><p>- "Incapable" -</p><p></p><p>Après avoir examiné comment le pays était préparé à la crise sanitaire, la commission d'enquête, censée durer au moins trois ans et présidée par la juge Heather Hallett, se penche sur la gouvernance et la gestion politique de l'apparition du virus.</p><p>Elle dissèque ainsi une période qui aura marqué le début de la chute de Boris Johnson, lui-même hospitalisé en soins intensifs quelques jours au printemps 2020 car atteint du Covid-19.</p><p>Outre ses revirements face aux vagues de l'épidémie, il lui a été reproché sa nonchalance qui a permis la tenue de fêtes à Downing Street malgré les restrictions.</p><p>Ce scandale du "partygate" a largement contribué à la démission de l'ex-Premier ministre à l'été 2022.Il a ensuite démissionné de son siège de député en juin après avoir été reconnu coupable d'avoir menti à ce sujet au Parlement, mettant fin aux spéculations sur un retour au pouvoir.</p><p>Lundi, le conseiller Martin Reynolds avait raconté comment Boris Johnson soufflait "le chaud et le froid" tandis que des messages WhatsApp du secrétaire général de Downing Street Simon Case --le plus haut fonctionnaire du pays-- se montraient très sévères envers le Premier ministre, "incapable de diriger".</p><p>"Je suis au bout du rouleau.Il change de direction stratégique tous les jours", écrivait M. Case.</p><p>Le journal que tenait le conseiller scientifique en chef du gouvernement de l'époque, Patrick Vallance, enfonce le clou en rapportant des échanges "dingues" avec l'ex-Premier ministre.</p><p>"Il dit que son parti +pense que tout cela (les confinements, NDLR) est pathétique et que le Covid correspond juste à une manière pour la nature de s'occuper des personnes âgées+ et je ne suis pas sûr qu'il ne soit pas d'accord", écrivait-il en décembre 2020, alors que se profilait une nouvelle vague.</p><p>Si une partie de l'opinion reproche à Boris Johnson son indécision et sa tentation de laisser courir le virus, une frange de la presse conservatrice critique désormais ouvertement les restrictions sanitaires, les jugeant liberticides et inefficaces.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Aux Canaries, le foot pour aider les jeunes migrants à reprendre pied

Description: <p>Tenerife (Espagne) (AFP) - C'est sa "maison".Tout sourire, Younousse s'élance sur le terrain.Arrivé à 13 ans dans l'archipel espagnol des Canaries, ce Sénégalais s'en est sorti grâce au foot et ai
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Aux Canaries, le foot pour aider les jeunes migrants à reprendre pied

Description: <p>Tenerife (Espagne) (AFP) - C'est sa "maison".Tout sourire, Younousse s'élance sur le terrain.Arrivé à 13 ans dans l'archipel espagnol des Canaries, ce Sénégalais s'en est sorti grâce au foot et aide aujourd'hui les jeunes migrants à s'intégrer comme lui.</p><p>"Je suis arrivé dans une embarcation de fortune.Nous étions 110", se souvient-il."J'ai dit au revoir à ma famille".Le voyage a duré onze jours, "un enfer.Les nuits sont dures, les journées sont dures".</p><p>Younousse Diop a rejoint Tenerife en 2006, année d'une vague migratoire record. </p><p>Agé aujourd'hui de 30 ans, il n'oublie pas ses angoisses d'alors, celles qui agitent encore les jeunes migrants venus de pays d'Afrique subsaharienne ayant débarqué ces derniers mois dans l'archipel, où les arrivées ont bondi, tutoyant les niveaux de 2006.</p><p>"Tu montes sur la pirogue et la première chose à laquelle tu penses, c'est à la mort, à la peur de mourir.Tu laisses ta famille et tu penses: mourir ou arriver, mourir ou arriver", se souvient-il.</p><p>Selon Francisca Ortiz, psychologue de l'ONG CEAR (Commission espagnole d'Aide aux Réfugiés), la traversée, souvent meurtrière, des côtes africaines vers les Canaries "est l'évènement le plus traumatisant pour eux, souvent même plus traumatisant que ce qu'ils ont vécu dans leur pays d'origine".</p><p>Les aider à se sentir mieux est un défi, raconte-t-elle, d'autant qu'ils "ignorent même ce qu'est un psychologue".</p><p>Younousse, pour sa part, a surtout été aidé par le ballon rond.Repéré rapidement lors d'un match dans le centre d'accueil où il est hébergé, il intègre les équipes de jeunes du club de Tenerife et évolue ensuite dans plusieurs clubs espagnols de troisième et quatrième divisions.</p><p>- "Survivants" -</p><p>Depuis deux ans, il entraîne à son tour de jeunes migrants dans le cadre d'un projet baptisé "Sansofé" ("Bienvenue", dans une langue vernaculaire aujourd'hui en désuétude), initié par  l'université La Laguna de l'île et le club de Tenerife, actuellement en deuxième division du championnat d'Espagne.</p><p>La plupart de ces mineurs non accompagnés, qui sont plusieurs milliers dans l'archipel, où ils sont pris en charge par les autorités régionales, "ne parlent pas espagnol", explique Antonio Rodríguez, professeur de psychologie à l'université La Laguna."L'idée est de favoriser leur intégration (pour) qu'ils s'en sortent", poursuit-il.</p><p>"Si on se met à leur place et qu'on pense à ce qu'ils ont dû traverser pour arriver ici (...) Ils ont quitté leur chez-eux pour se lancer dans un périple tragique.Ces garçons sont des survivants", ajoute-t-il.</p><p>"Le foot attire tout le monde" et le projet "Sansofé" essaye de trouver à ces jeunes des clubs où ils peuvent jouer malgré "l'instabilité" de leur parcours, dit encore Antonio Rodríguez.</p><p>- "Suivre ses rêves" -</p><p>Ce matin-là, ils sont une petite quinzaine à fouler la pelouse du centre d'entraînement de Tenerife sous un soleil de plomb.</p><p>Entre les coups de sifflet, l'entraîneur donne ses instructions en exagérant ses gestes pour que les jeunes le comprennent.</p><p>Les jeunes appellent la balle en wolof.Mamadou Ndoye traduit en espagnol.Ce Sénégalais de 17 ans est arrivé il y a deux ans aux Canaries après onze jours en mer.De la traversée, il ne veut rien dire. </p><p>Ce fan du Real Madrid sourit lorsqu'il parle du foot, "qui nous rend heureux depuis qu'on est tout petit", et confie "(son) rêve d'être footballeur, de jouer dans des clubs comme Barcelone, le PSG, ou ici à Tenerife".</p><p>A Tenerife, ils sont nombreux à nourrir le même rêve, comme Abdou, arrivé il y a quatre mois aux Canaries.</p><p>Devenu éducateur, Younousse leur explique qu'il faut suivre ses rêves, qu'on veuille être footballeur ou mécanicien.</p><p>Mais "ce dont ils ont besoin avant tout, c'est d'être écoutés, qu'on leur prenne la main et qu'on les regarde.Ils ont besoin d'affection, d'un psychologue et d'entrer au plus vite en contact avec leur famille", détaille-t-il.</p><p>Younousse se souvient d'avoir dû attendre neuf ans avant de pouvoir retourner chez lui à Gandiol, dans le nord du Sénégal.</p><p>"Cela a été des retrouvailles très, très bizarres.Ma mère m'a vu et a dit: 'mon fils a grandi et je ne l'ai pas vu grandir'".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Quand des opposants russes à Poutine prennent les armes en Ukraine

Description: <p>Près de Kiev (Ukraine) (AFP) - Dans un ravin sablonneux près de Kiev, la capitale ukrainienne, des soldats en tenue de camouflage apprennent les rudiments de la guerre.Ils sont Russes et sont venus pour se battre contre leurs conc
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Quand des opposants russes à Poutine prennent les armes en Ukraine

Description: <p>Près de Kiev (Ukraine) (AFP) - Dans un ravin sablonneux près de Kiev, la capitale ukrainienne, des soldats en tenue de camouflage apprennent les rudiments de la guerre.Ils sont Russes et sont venus pour se battre contre leurs concitoyens.</p><p>Ces hommes appartiennent à une nouvelle unité, formée d'une cinquantaine de Russes et dénommée "Bataillon sibérien", intégrée au sein de l'armée ukrainienne.</p><p>"J'ai pris la décision de me rendre en Ukraine dès que possible, pour lutter contre la Russie, contre le régime de (Vladimir) Poutine, contre l'impérialisme", explique l'un des combattants, qui se fait appeler "Gretcha" (sarrasin en russe).</p><p>La guerre en Ukraine a attiré des volontaires étrangers de tous horizons.La plupart servent dans la Légion internationale -- dont le Bataillon sibérien fait partie -- intégrée à l'armée ukrainienne.</p><p>Le visage couvert, les combattants qui s'entraînent ne souhaitent pas dévoiler leur vrais noms.</p><p>Le groupe compte à la fois des Russes de souche, opposants de longue date au régime de Moscou, et des membres de groupes ethniques minoritaires de Sibérie.</p><p>Le Bataillon sibérien n'est pas la seule unité de Russes qui combattent avec l'Ukraine.</p><p>Au printemps dernier, deux autres formations ont fait parler d'elles après de brèves incursions à la frontière russe: le Corps des volontaires russes, qui a des liens avec l'extrême droite et les hooligans, et la Légion de la liberté de la Russie.</p><p></p><p>- "Tout à fait légal" -</p><p></p><p>Sous couvert d'anonymat, le porte-parole de la Légion internationale ne dit pas comment les Russes entrent en Ukraine, indiquant simplement que certains viennent en petits groupes et d'autres seuls.</p><p>"Nous ne les faisons pas venir dans des coffres de voiture", assure-t-il.</p><p>"Il ne s'agit pas de passages illégaux.C'est tout à fait légal", insiste le porte-parole.</p><p>Les recrues sont sous contrat militaire, et il n'y a pas de prisonniers de guerre, ajoute-il.</p><p>"Gretcha", est né en Crimée, péninsule ukrainienne annexée par la Russie en 2014, mais a vécu principalement à Moscou, où il était auxiliaire médical.</p><p>"Nous devons libérer l'Ukraine, la patrie où je suis né en Crimée, c'est mon rêve", dit l'homme, dont les opinions politiques sont "plus libérales qu'en Russie actuellement".</p><p>Il a participé aux manifestations de l'opposition russe contre la guerre, mais les a jugées "inutiles".</p><p>"En Russie, il y a actuellement une dictature dont je suis évidemment très mécontent, même si elle ne m'affecte peut-être pas concrètement", explique "Gretcha".</p><p>"Je ne suis pas en prison, je ne suis pas un agent étranger mais j'ai l'impression que l'Etat donne moins de liberté pour ses citoyens.Tôt ou tard, ce sera un grand camp de concentration, et c'est déjà le cas", poursuit-il.</p><p>Il a quitté la Russie en 2022, a cherché à entrer en Ukraine, mais "au début, il n'y avait aucune organisation, il n'y avait aucune information sur la manière d'entrer", relate-il.</p><p>Après être resté dans des pays sans visa pour les Russes, vivant souvent sous une tente, il a finalement trouvé une organisation appelée Conseil civique, dont le site internet recrute pour le Bataillon sibérien, à Varsovie.</p><p></p><p>- "Besoin de la victoire" -</p><p></p><p>Selon "Gretcha", l'organisation a accepté son transit avec sa femme."J'ai passé du temps à attendre dans des pays tiers et, à un moment merveilleux, ils m'ont écrit que nous pouvions sortir, ils ont fourni l'itinéraire et ainsi nous sommes entrés en Ukraine", raconte la recrue.</p><p>Ses parents ne savent pas qu'il s'est engagé: "Ils ont des points de vue différents sur cette guerre.Nous avons parlé de ce sujet à maintes reprises et nous nous sommes disputés à chaque fois."</p><p>Un autre combattant, "Chved" (Suédois), affirme de son côté avoir quitté la Russie il y a plus de dix ans, "en raison de persécutions politiques", et vivre en Suède depuis 2011.</p><p>"J'ai participé pendant longtemps à des activités antigouvernementales et anti-Poutine, et j'ai été contraint d'émigrer", dit-il, en se qualifiant d'"anarchiste".</p><p>Parmi les autres Russes qui ont rejoint le Bataillon sibérien, figure notamment le militant anti-Kremlin Ildar Dadin.</p><p>"Dans cette guerre, l'Ukraine se tient du côté de la liberté du peuple", assure "Chved", qui a commencé à combattre l'été dernier, dans une autre unité.</p><p>"Ce qu'il faut faire maintenant, c'est parvenir à la défaite de la Russie de Poutine", dit-il, en espérant que cela déclenchera un changement politique en Russie et au Bélarus, son allié."Et pour cela, nous avons besoin de la victoire de l'Ukraine."</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: