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Dans un kibboutz ravagé, l'angoisse pour les otages à Gaza

Description: <p>Nir Oz (Israël) (AFP) - Plus de trois semaines après l'enlèvement de leurs proches par des commandos du Hamas, l'angoisse des habitants du kibboutz Nir Oz, où de nombreuses personnes ont été tuées dans l'attaqu
Biz Congo - Repertoire Kinshasa RDC

Dans un kibboutz ravagé, l'angoisse pour les otages à Gaza

Description: <p>Nir Oz (Israël) (AFP) - Plus de trois semaines après l'enlèvement de leurs proches par des commandos du Hamas, l'angoisse des habitants du kibboutz Nir Oz, où de nombreuses personnes ont été tuées dans l'attaque sanglante du mouvement palestinien le 7 octobre, ne cesse de croître. </p><p>Hadas Kalderon a passé deux décennies dans cette petite collectivité rurale près de la frontière avec la bande de Gaza qui a été décimée dans l'attaque des combattants du Hamas qui ont infiltré le sud d'Israël le 7 octobre. </p><p>Sur environ 400 résidents, une centaine ont été tués et 80 pris en otage, selon l'armée israélienne.</p><p>La mère et la nièce de Hadas Kalderon ont été tuées, explique cette femme de 56 ans.Son fils de 12 et sa fille de 16 ans ont été enlevés. </p><p>"Quoiqu'ils fassent, ils sont en grand danger", dit-elle, en marchant au milieu des maisons incendiées lors de l'attaque. </p><p>"Je veux croire que notre armée et notre gouvernement savent ce qu'ils sont en train de faire". </p><p>"Je n'ai aucun contrôle ni connaissance sur les actions de l'armée.Je sais seulement que mes enfants sont toujours au milieu de la guerre", poursuit-elle. </p><p>Plus de 1.400 personnes, essentiellement des civils, ont été tuées le 7 octobre par des commandos du Hamas, selon les autorités israéliennes.Des centaines d'hommes du mouvement palestinien se sont infiltrés depuis Gaza sur le sol israélien, pour commettre l'attaque la plus meurtrière depuis la création d'Israël en 1948. </p><p>Selon le porte-parole de l'armée israélienne, Jonathan Conricus, 238 otages sont encore entre les mains du Hamas.</p><p>Plus de 8.300 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées dans les bombardements incessants menés en représailles depuis le 7 octobre par l'armée israélienne sur la bande de Gaza, soumise à un siège total, selon le ministère de la Santé du Hamas.</p><p></p><p>- "Un accord immédiatement" -</p><p></p><p>La peur des familles des otages ne cesse de grandir, surtout depuis qu'Israël a intensifié ses frappes et que les troupes israéliennes ont pénétré dans le territoire palestinien.</p><p>La chose la plus importante doit être de ramener les otages "à la maison sains et saufs", dit Hadas Kalderon à des journalistes lors d'une visite à Nir Oz organisée par l'armée israélienne. </p><p>Il faut "conclure un accord immédiatement, sans attendre", dit-elle.</p><p>Le Hamas a relâché quatre civils, parmi lesquels une femme de 85 ans du kibboutz Nir Oz.L'armée israélienne a annoncé lundi avoir libéré une militaire lors d'une opération terrestre et précisé qu'elle se portait bien.</p><p>Alors que la crise humanitaire s'aggrave à Gaza, où sont entassés 2,4 millions d'habitants, Israël a appelé à la libération sans condition des otages.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a exclu tout cessez-le feu.</p><p>Les bombardements peuvent être entendus à Nir Oz, à environ 2 kilomètres de la frontière, où des soldats ont pris place dans des postes militaires récemment érigés.</p><p>Les survivants du kibboutz ont été évacués mais certains ont pu revenir sur ces terres brièvement.</p><p>Ran Pauker, un homme de 86 ans, a échappé à l'attaque car le 7 octobre il était chez sa fille, dans la ville voisine de Sdérot.</p><p>"Je suis très inquiet car notre gouvernement nous a oubliés.Ils ne se sont pas occupés de nous et j'espère que la tuerie (à Gaza, NDLR) va cesser", dit-il.L'octogénaire parle de ses "très bons amis à Gaza", qui par le passé venaient chez lui. </p><p>Il dit aussi que la priorité est la libération des otages."Et puis nous devrons trouver une solution au problème" entre les Israéliens et les Palestiniens, "nos voisins", ajoute-t-il."Sans cela, il n'y aura jamais la paix". </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'armée israélienne avance dans les ruines de Gaza, les combats au sol se poursuivent

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Les combats au sol se poursuivent mardi dans la bande de Gaza entre le Hamas et l'armée israélienne, qui avance "méthodiquement" dans les ruines du territoire palest
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L'armée israélienne avance dans les ruines de Gaza, les combats au sol se poursuivent

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Les combats au sol se poursuivent mardi dans la bande de Gaza entre le Hamas et l'armée israélienne, qui avance "méthodiquement" dans les ruines du territoire palestinien, où la situation humanitaire "désastreuse" selon l'ONU ne cesse d'empirer, au 25e jour de la guerre.</p><p>Déclenchée par l'attaque sanglante sans précédent perpétrée le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien en Israël, la guerre a déjà fait des milliers de morts et menace d'embraser la région.</p><p>Les appels à une "trêve humanitaire", afin de soulager les souffrances des 2,4 millions d'habitants de Gaza, restent eux sans suite, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ayant exclu lundi soir tout cessez-le-feu.</p><p>Après avoir axée la première phase de sa riposte sur des bombardements massifs contre la bande de Gaza, dirigée par le Hamas depuis 2007, Israël a encore intensifié ces frappes depuis vendredi, et déployé progressivement des troupes au sol.</p><p>Des images diffusées par l'armée israélienne montrent des soldats progresser dans un paysage de dévastations, au milieu d'immeubles détruits et de gravats.</p><p>Le porte-parole de l'armée, Jonathan Conricus, a confirmé mardi matin que des forces israéliennes se trouvaient "dans différentes parties du nord de la bande de Gaza"."Nous avons fait entrer des véhicules lourdement blindés, des chars, des véhicules blindés de combat, des bulldozers", a-t-il ajouté, en faisant état de quelque "300 cibles" militaires frappées en 24 heures.</p><p>L'armée "a étendu son action terrestre dans la bande de Gaza, elle le fait par étapes mesurées et très puissantes, en progressant méthodiquement", avait dit lundi soir M. Netanyahu, en parlant de "troisième phase".</p><p>Quelques heures plus tôt, des chars israéliens avaient progressé pour la première fois jusqu'en lisière de Gaza-ville, à quelque 2 km à l'intérieur du territoire palestinien, bombardant au sol et par les airs un axe routier, avant de rebrousser chemin.</p><p></p><p>- "Guet-apens" -</p><p></p><p>Au milieu des ruines, cette progression donne lieu à d'intenses combats au sol, pour lesquels il est toutefois impossible de fournir de bilans de source indépendante.</p><p>"Un nombre de terroristes ont été tués durant les opérations étendues menées au sol", a affirmé mardi matin l'armée israélienne.</p><p>Elle a mentionné "plusieurs confrontations armées avec des cellules terroristes, qui ont tiré à l'armée automatique et ont lancé des missiles antichars".</p><p>Lundi, l'armée israélienne avait déjà évoqué la mort de "dizaines de terroristes" et affirmé avoir frappé "600 cibles" en 24 heures, des dépôts d'armes, des positions de lancement de missiles antichar ou encore des caches du Hamas, qu'Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne considèrent comme une organisation "terroriste".</p><p>"Nos combattants ont tendu un guet-apens et ouvert le feu en direction de véhicules d'envahisseurs (israéliens) à Al-Tawam Ouest (nord), et visé trois autres véhicules sionistes à l'aide de 105 missiles Yassine", a pour sa part annoncé mardi la branche armée du Hamas.</p><p></p><p>- "Question de vie ou de mort" -</p><p></p><p>En Israël, d'après les autorités, plus de 1.400 personnes sont mortes depuis le 7 octobre, essentiellement des civils tués le jour de l'attaque du Hamas.Le mouvement palestinien affirme lui, dans un dernier bilan lundi, que 8.525 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées dans les bombardements israéliens depuis cette date.</p><p>Au 25e jour de la guerre, la situation humanitaire dans la bande de Gaza, soumise aux bombardements massifs et, depuis le 9 octobre, à un "siège complet" par Israël, continue d'inquiéter vivement.Celui-ci prive de livraisons d'eau, de nourriture et d'électricité les 2,4 millions d'habitants, dont plus de la moitié a été déplacée selon l'ONU.</p><p>Mardi, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a estimé à "plus de 485.000" le nombre de Gazaouis souffrant "de troubles psychiques sévères ou modérés".Et 1.870 personnes dont 1.020 enfants sont portés disparus, et pourraient se trouver sous les décombres, d'après elle.</p><p>A Rafah (sud), des tonnes d'aide continuent de s'entasser du côté égyptien du poste-frontière, en attendant d'être inspectées par Israël, selon un responsable américain ayant requis l'anonymat.</p><p>Quelque 117 camions ont pu entrer ces derniers jours mais cette "poignée de convois (...) n'est rien comparé aux besoins", a dénoncé le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini.</p><p>La délivrance en masse de l'aide "est une question de vie ou de mort pour des millions de personnes", a clamé ce responsable, réclamant en vain un "cessez-le-feu humanitaire immédiat".</p><p>Aucune nouvelle aide n'avait franchi la frontière mardi matin, selon un responsable local."36 camions attendent de traverser depuis hier", a dit à l'AFP le directeur du point de passage de Rafah, Hicham Adwan, sans cacher sa frustration."Mon sentiment est que c'est extrêmement lent (...), sans qu'on sache pourquoi".</p><p>Plus au Nord, à Gaza-ville, près d'une école et d'un centre culturel grec-orthodoxes touchés dans la nuit par une frappe israélienne, Ahmed al-Kahlout, 50 ans, implore."Le minimum qu'ils pourraient nous accorder, c'est une trêve, donnez-nous ne serait-ce que trois heures...Nous voulons simplement vivre comme les autres humains dans le monde, en paix", a-t-il dit à l'AFP.</p><p></p><p>- Hôpitaux en danger -</p><p></p><p>La situation des hôpitaux inquiète également les ONG, alors que des milliers de civils s'y sont réfugiés.</p><p>Le Croissant-Rouge palestinien a fait état mardi de nouvelles frappes aux abords de l'hôpital al-Quds."Le bâtiment tremble et les civils déplacés ainsi que les équipes au travail sont en proie à la peur", a-t-il écrit sur X.</p><p>Israël accuse le Hamas de se servir des hôpitaux pour cacher armes ou combattants, ce que le mouvement islamiste dément.</p><p>A Gaza, les médecins "opèrent à même le sol" et pratiquent des césariennes ou des "amputations sans anesthésie", a dénoncé lundi Médecins du monde (MDM).En raison d'un manque d'eau potable, "les gens boivent de l'eau de mer, ceux de mon équipe ont des diarrhées, leurs enfants dans quelques jours seront déshydratés", a ajouté le vice-président de l'ONG, Jean-François Corty.</p><p>Lors de son attaque sanglante du 7 octobre, le Hamas a aussi enlevé 240 personnes, selon les autorités israéliennes, que le mouvement veut échanger contre les prisonniers palestiniens en Israël.</p><p>L'une d'entre elles, Ori Megidish, une militaire, a été libérée lors d'une opération terrestre, a annoncé lundi l'armée israélienne.Quatre femmes ont été libérées la semaine dernière par le Hamas.Lundi, Israël a confirmé la mort d'une Germano-Israélienne qui avait été enlevée.</p><p>Le conflit a aussi exacerbé les tensions en Cisjordanie occupée par Israël, où plus de 120 Palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre par des tirs de soldats et de colons israéliens, d'après le ministère de la Santé local.</p><p>Aucune éclaircie diplomatique ne pointe à l'horizon.Le conseil de sécurité de l'ONU a une nouvelle fois étalé ses profondes divisions lundi, et les menaces d'embrasement demeurent.</p><p>A la frontière israélo-libanaise, où les accrochages sont quasi quotidiens, l'armée israélienne a affirmé mardi avoir effectué de nouvelles frappes aériennes visant le Hezbollah, allié du Hamas et de l'Iran.</p><p>Des rebelles Houthis du Yémen ont eux affirmé avoir lancé des drones en direction d'Israël.L'armée israélienne avait affirmé au préalable avoir détecté un "engin volant hostile" au large d'Eilat, sur les rives de la mer Rouge.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

«Combats féroces» dans la bande de Gaza avec le Hamas, selon Israël

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Des "combats féroces" au sol avec le Hamas ont lieu dans la bande de Gaza, a affirmé mardi l'armée israélienne, qui avance lentement au milieu des ruines du territo
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«Combats féroces» dans la bande de Gaza avec le Hamas, selon Israël

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Des "combats féroces" au sol avec le Hamas ont lieu dans la bande de Gaza, a affirmé mardi l'armée israélienne, qui avance lentement au milieu des ruines du territoire palestinien, où la situation humanitaire "désastreuse" selon l'ONU ne cesse d'empirer.</p><p>Déclenchée par l'attaque sanglante sans précédent perpétrée le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien en Israël, la guerre a déjà fait des milliers de morts et menace d'embraser la région.</p><p>Au 25e jour, les appels à une "trêve humanitaire", afin de soulager les souffrances des 2,4 millions d'habitants de Gaza, restent sans suite, malgré les cris d'alarme des ONG.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a exclu lundi soir tout cessez-le-feu.</p><p>Après avoir axé la première phase de sa riposte sur des bombardements massifs contre la bande de Gaza, dirigée par le Hamas, Israël a déployé progressivement des troupes au sol depuis vendredi, tout en intensifiant encore ses frappes.</p><p>Mardi, des "combats féroces (...) en profondeur dans la bande de Gaza" opposent les soldats israéliens au Hamas, a affirmé l'armée israélienne dans un communiqué.Elle a ajouté que des dizaines de combattants palestiniens avaient été tués au cours des dernières heures. </p><p>De son côté, la branche militaire du Hamas a affirmé avoir ciblé "deux blindés" avec des obus antichars, ajoutant que ses combattants avaient "anéanti" une force israélienne en lui tendant une embuscade dans un bâtiment dans le nord du territoire.</p><p>Des images diffusées préalablement par l'armée israélienne montraient des soldats et des chars progresser dans un mélange de sable et de poussière, puis au milieu de bâtiments abandonnés et de gravats.</p><p>D'autres images, du Hamas celles-là, sont présentées comme montrant des combattants sortant de tunnels armes à la main, et se mettant à couvert, dans une zone non résidentielle.Puis une explosion survient au loin, accompagnée d'un bruit assourdissant.</p><p></p><p>- "Méthodiquement" -</p><p></p><p>Mardi matin, le porte-parole de l'armée, Jonathan Conricus, avait confirmé que des forces israéliennes se trouvaient "dans différentes parties du nord de la bande de Gaza"."Nous avons fait entrer des véhicules lourdement blindés, des chars, des véhicules blindés de combat, des bulldozers", avait-il ajouté, en faisant état de quelque "300 cibles" frappées en 24 heures.</p><p>L'armée "a étendu son action terrestre", "méthodiquement", avait dit lundi soir M. Netanyahu.</p><p>Quelques heures plus tôt, des chars israéliens avaient progressé pour la première fois jusqu'aux abords de Gaza-ville, à quelque 2 km à l'intérieur du territoire palestinien.</p><p>Si cette progression donne lieu à d'intenses combats au sol, il est impossible de fournir de bilans humains de source indépendante.</p><p>Mardi matin, l'armée israélienne avait déjà fait état de "plusieurs confrontations armées avec des cellules terroristes, qui ont tiré à l'armée automatique et ont lancé des missiles antichars".</p><p>La veille, elle avait aussi évoqué la mort de "dizaines" de combattants palestiniens et affirmé avoir frappé "600 cibles" en 24 heures, des dépôts d'armes, des positions de lancement de missiles antichars ou encore des caches du Hamas, qu'Israël, les Etats-Unis et l'UE considèrent comme une organisation "terroriste".</p><p></p><p>- "Ne serait-ce que trois heures" -</p><p></p><p>En Israël, d'après les autorités, plus de 1.400 personnes sont mortes depuis le 7 octobre, essentiellement des civils tués le jour de l'attaque du Hamas.Plus de 230 otages, dont les proches vivent dans l'angoisse, sont encore aux mains du Hamas, selon la même source.</p><p>Le mouvement islamiste palestinien affirme lui, dans un dernier bilan publié mardi, que 8.525 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées dans les bombardements israéliens.</p><p>La situation humanitaire à Gaza, soumise aux bombardements massifs et, depuis le 9 octobre, à un "siège complet" par Israël, est alarmante.Celui-ci prive de livraisons d'eau, de nourriture et d'électricité les 2,4 millions d'habitants, dont plus de la moitié a été déplacée selon l'ONU.</p><p>Mardi, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a estimé à "plus de 485.000" le nombre de Gazaouis souffrant "de troubles psychiques sévères ou modérés".</p><p>A Rafah (sud), des tonnes d'aide continuent de s'entasser du côté égyptien du poste-frontière, en attendant d'être inspectées par Israël, selon un responsable américain ayant requis l'anonymat.</p><p>Quelque 117 camions ont pu entrer à ce jour mais cette "poignée de convois (...) n'est rien comparé aux besoins", a dénoncé le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini.</p><p>La délivrance en masse de l'aide "est une question de vie ou de mort pour des millions de personnes", a clamé ce responsable.</p><p>Aucune nouvelle aide n'avait franchi la frontière mardi matin, selon un responsable local."36 camions attendent de traverser depuis hier", a dit à l'AFP le directeur du point de passage de Rafah, Hicham Adwan."C'est extrêmement lent."</p><p>Dans cette ville de Rafah, selon des images de l'AFPTV, des funérailles ont eu lieu en journée pour des victimes d'un bombardement.On y voit des corps dans des linceuls être enterrés dans des tombes faites à la hâte avec des parpaings et des blocs de béton.</p><p>Plus au Nord, à Gaza-ville, près d'un centre culturel grec-orthodoxe touché dans la nuit, Ahmed al-Kahlout, 50 ans, implore."Le minimum qu'ils pourraient nous accorder, c'est une trêve, donnez-nous ne serait-ce que trois heures", a-t-il dit à l'AFP.</p><p>A Jérusalem, le Patriarcat orthodoxe a dénoncé le bombardement de son centre culturel de Gaza, en déplorant la "détermination injustifiée d'Israël à détruire les infrastructures civiles".</p><p></p><p>- Hôpitaux en danger -</p><p></p><p>La situation des hôpitaux inquiète également les ONG, alors que des milliers de civils s'y sont réfugiés.</p><p>Le Croissant-Rouge palestinien a fait état mardi de nouvelles frappes aux abords de l'hôpital al-Quds."Le bâtiment tremble et les civils déplacés ainsi que les équipes au travail sont en proie à la peur", a-t-il écrit sur X.</p><p>Israël accuse le Hamas de se servir des hôpitaux pour cacher armes ou combattants.Le Hamas dément.</p><p>A Gaza, les médecins "opèrent à même le sol", a dénoncé lundi Médecins du monde (MDM).En raison d'un manque d'eau potable, "les gens boivent de l'eau de mer, ceux de mon équipe ont des diarrhées, leurs enfants dans quelques jours seront déshydratés", a ajouté son vice-président, Jean-François Corty.</p><p>Cette guerre a aussi exacerbé les tensions en Cisjordanie occupée, où au moins 122 Palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre par des tirs de soldats et de colons israéliens, d'après le ministère de la Santé local.</p><p>Et les menaces d'embrasement régional demeurent.Mardi, Israël a annoncé avoir intercepté un missile tiré depuis la région de la mer Rouge.Plus tôt, les rebelles Houthis au Yémen, un pays riverain, avaient affirmé avoir lancé des drones en direction de l'Etat hébreu.</p><p>A la frontière israélo-libanaise, où les accrochages sont quasi quotidiens, l'armée israélienne a affirmé avoir effectué de nouvelles frappes aériennes visant le Hezbollah, allié du Hamas et de l'Iran.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Bangladesh: heurts entre la police et des ouvriers du textile réclamant des hausses de salaire

Description: <p>Ashulia (Bangladesh) (AFP) - De nouveaux heurts ont éclaté mardi au Bangladesh entre la police et des milliers d'ouvriers réclamant des hausses de salaires dans l'industrie textile qui fournit de grandes marques occiden
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Bangladesh: heurts entre la police et des ouvriers du textile réclamant des hausses de salaire

Description: <p>Ashulia (Bangladesh) (AFP) - De nouveaux heurts ont éclaté mardi au Bangladesh entre la police et des milliers d'ouvriers réclamant des hausses de salaires dans l'industrie textile qui fournit de grandes marques occidentales, au lendemain de manifestations ayant fait au moins deux morts. </p><p>"Les ouvriers sont descendus dans la rue car leurs salaires ne peuvent plus couvrir la hausse des dépenses alimentaires", a déclaré à l'AFP Al Kamran, un haut responsable syndical du secteur textile à Ashulia (centre). </p><p>Selon la police, des dizaines de milliers d'ouvriers travaillant dans des dizaines d'usines ont lancé des grèves sauvages à Ashulia et Gazipur, la principale ville industrielle du pays. </p><p>"Quelque 15.000 ouvriers ont participé à des manifestations en faveur d'une augmentation des salaires à différents endroits d'Ashulia", a déclaré à l'AFP Mahmud Naser, chef adjoint de la police de la zone industrielle de cette ville.</p><p>Un chiffre contesté par le dirigeant syndical Al Kamran selon lequel quelque 50.000 ouvriers ont cessé le travail dans la seule zone d'Ashulia. </p><p>Selon le responsable policier, les manifestants ont incendié mardi des pneus, vandalisé des usines en brisant des fenêtres et bloqué une autoroute importante reliant la zone industrielle à la capitale Dacca, incitant les forces de l'ordre à faire usage "de gaz lacrymogènes et à tirer des balles en caoutchouc".Aucun blessé n'a été signalé, selon lui.</p><p>Toujours selon la police, des milliers d'ouvriers ont aussi abandonné leur poste et vandalisé plusieurs usines à Mouchak et Bhograr More à Gazipur, où se trouvent plus d'un millier d'usines qui fabriquent des vêtements pour des marques telles que Adidas, H&amp;amp;M et Gap. </p><p>Le Bangladesh est l'un des plus grands exportateurs de vêtements au monde, l'industrie représentant 85% des 55 milliards de dollars d'exportations annuelles de ce pays d'Asie du Sud. </p><p></p><p>- 70 euros par mois -</p><p></p><p>Selon les syndicats, les conditions de salaires et de travail sont désastreuses pour une grande part des quatre millions de travailleurs du secteur.</p><p>La flambée des prix des denrées alimentaires est l'une des principales raisons à ce mouvement, certains produits alimentaires de base ayant vu leur prix doubler par rapport à l'année dernière.</p><p>"Aujourd'hui, le kilo de pommes de terre se vend 70 takas (0,59 euro, ndlr) et un kilo d'oignons vaut 130 takas", contre respectivement 30 et 50 à 60 takas l'an dernier, a précisé Al Kamran. </p><p>"Les loyers ont également augmenté.La seule chose qui n'a pas augmenté, c'est le salaire", a-t-il ajouté.</p><p>De grandes marques, dont Adidas, Hugo Boss, Levi Strauss et Puma, ont écrit au début du mois à la Première ministre Sheikh Hasina, ayant "remarqué" que les salaires nets mensuels moyens n'avaient "pas été ajustés depuis 2019 alors que l'inflation a considérablement augmenté au cours de cette période". </p><p>Les marques ont ajouté qu'elles continuaient "de recommander que le gouvernement du Bangladesh adopte un mécanisme de révision annuelle du salaire minimum pour suivre l'évolution des facteurs macroéconomiques".</p><p>Selon Taslima Akter, présidente du syndicat Garment Sramik Samhati, la rémunération actuelle est "inférieure à celle qu'un ouvrier percevait en 2017", une fois prise en compte l'inflation et la dépréciation monétaire.</p><p>Aujourd'hui, le salaire mensuel minimum des ouvriers n'excède pas les 8.300 takas (70 euros).</p><p>Selon les syndicats, la colère des ouvriers a explosé quand la puissante association des fabricants a proposé une augmentation de 25%, ignorant leur demande d'un salaire mensuel minimum à 23.000 takas (190 euros), soit près de trois fois plus.</p><p>Les manifestations ont commencé au début de la semaine dernière, mais la contestation a tourné à la violence lundi avec le débrayage de dizaines de milliers d'ouvriers à Gazipur où une usine de six étages a été incendiée, entraînant la mort d'un ouvrier. </p><p>Au moins un deuxième ouvrier a été tué, mortellement blessé dans des heurts entre la police et les manifestants et décédé alors qu'il était transporté à l'hôpital.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Charles III en visite d'Etat au Kenya, attendu sur le passé colonial du Royaume-Uni

Description: <p>Nairobi (AFP) - Le roi Charles III entame mardi une visite d'Etat au Kenya, où il sera confronté à de nombreuses demandes d'excuses pour le passé colonial du Royaume-Uni dans ce pays d'Afrique de l'Est.</p
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Charles III en visite d'Etat au Kenya, attendu sur le passé colonial du Royaume-Uni

Description: <p>Nairobi (AFP) - Le roi Charles III entame mardi une visite d'Etat au Kenya, où il sera confronté à de nombreuses demandes d'excuses pour le passé colonial du Royaume-Uni dans ce pays d'Afrique de l'Est.</p><p>Cette visite de quatre jours, qui intervient avant que le Kenya ne célèbre en décembre les 60 ans de son indépendance, est sa première en tant que roi dans un pays du Commonwealth.Elle "soulignera le partenariat solide et dynamique entre le Royaume-Uni et le Kenya", a indiqué l'ambassade britannique dans un communiqué.</p><p>Mais le déplacement de Charles, 74 ans, et de la reine Camilla, 76 ans, permettra aussi d'évoquer "les aspects les plus douloureux de l'histoire commune du Royaume-Uni et du Kenya" dans les années précédant l'indépendance, a assuré le palais de Buckingham. </p><p>Entre 1952 et 1960, plus de 10.000 personnes ont été tuées au Kenya à la suite de la révolte des Mau Mau contre le pouvoir colonial, l'une des répressions les plus sanglantes de l'empire britannique. </p><p>Après des années de procédure, Londres a accepté en 2013 de dédommager plus de 5.000 Kényans, mais certains attendent que le roi présente des excuses officielles pour les actes passés du Royaume-Uni.</p><p></p><p>- "Excuses sans équivoque" -</p><p></p><p>"Nous appelons le roi, au nom du gouvernement britannique, à présenter des excuses publiques inconditionnelles et sans équivoque (...) pour le traitement brutal et inhumain infligé aux citoyens kényans pendant toute la période coloniale", entre 1895 et 1963, a récemment appelé de ses voeux la KHRC, un groupe indépendant de défense des droits humains.</p><p>La KHRC a également demandé des réparations "pour toutes les atrocités commises contre les différents groupes du pays", mentionnant, outre la répression des Mau Mau, l'accaparement de terres.</p><p>Après leur arrivée au Kenya lundi soir, Charles et Camilla seront reçus mardi dans la capitale Nairobi par le président William Ruto.Il a salué, dans cette visite du couple royal, une "opportunité significative de renforcer la collaboration" dans différents domaines. </p><p>Au programme de ces deux jours: rencontre avec des entrepreneurs, des jeunes, banquet d'Etat, visite d'un nouveau musée dédié à l'histoire du Kenya et dépôt d'une couronne de fleurs sur la tombe du soldat inconnu dans les jardins d'Uhuru.</p><p>Le couple doit ensuite se rendre dans la ville portuaire de Mombasa (sud), où Charles, attaché aux questions environnementales, visitera notamment une réserve naturelle et rencontrera des représentants religieux.</p><p>Après des visites d'Etat en Allemagne puis en France marquant une volonté de rapprochement de Londres avec ses alliés européens, Charles se tourne vers le Commonwealth.</p><p>Ce vestige de l'empire britannique qui regroupe 56 pays, pour la plupart d'anciennes colonies britanniques, est fragilisé par des critiques de plus en plus vives sur le passé colonial du Royaume-Uni.</p><p>D'autres visites de membres de la famille royale dans d'anciennes colonies ont suscité des remous.Dans les Caraïbes l'an dernier, le prince William et Kate avaient été appelés à s'excuser pour le passé esclavagiste du Royaume-Uni.</p><p>Le Kenya tient une place particulière dans l'histoire de la famille royale britannique.C'est dans ce pays que la mère de Charles, Elizabeth II, a appris la mort de son père George VI en 1952 et qu'elle est devenue reine.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'armée israélienne avance dans Gaza, où la situation humanitaire se détériore de jour en jour

Description: <p>Jérusalem (AFP) - L'armée israélienne progresse "méthodiquement" dans la bande de Gaza, a affirmé le Premier ministre israélien qui exclut tout cessez-le feu dans la guerre contre le Hamas, réclamé par les org
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L'armée israélienne avance dans Gaza, où la situation humanitaire se détériore de jour en jour

Description: <p>Jérusalem (AFP) - L'armée israélienne progresse "méthodiquement" dans la bande de Gaza, a affirmé le Premier ministre israélien qui exclut tout cessez-le feu dans la guerre contre le Hamas, réclamé par les organisations humanitaires qui déplorent une situation catastrophique dans le territoire palestinien.</p><p>"Tsahal a étendu son entrée terrestre dans la bande de Gaza, elle le fait par étapes mesurées et très puissantes, en progressant méthodiquement", a dit lundi Benjamin Netanyahu, selon qui la "troisième phase" de l'opération militaire a débuté.</p><p>Depuis vendredi soir, opérations au sol et frappes israéliennes se sont intensifiées, avec pour objectif d'"anéantir" le mouvement islamiste palestinien, dont l'attaque sur le sol israélien le 7 octobre a déclenché le conflit.</p><p>Ces opérations mettent à très rude épreuve les 2,4 millions d'habitants de Gaza, soumis depuis le 9 octobre à un "siège complet" les privant d'eau, de nourriture et d'électricité après déjà un blocus depuis l'arrivée au pouvoir du Hamas en 2007.</p><p>"La poignée de convois autorisés via Rafah n'est rien comparé aux besoins de plus de 2 millions de personnes piégées à Gaza", a dénoncé le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) Philippe Lazzarini, regrettant qu'"une population entière (soit) déshumanisée".</p><p>Il a réclamé un "cessez-le-feu humanitaire immédiat devenu une question de vie ou de mort pour des millions de personnes". </p><p>Cette éventualité est totalement exclue par M. Netanyahu. "Les appels à un cessez-le-feu sont des appels à se rendre face au Hamas.Cela ne se produira pas", a-t-il asséné.</p><p>Pour Washington, son allié, un cessez-le-feu n'est pas "la bonne réponse pour l'instant", a dit John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, qui préconise plutôt des "pauses humanitaires".</p><p></p><p>- Des tonnes d'aide bloquées -</p><p></p><p>Des tonnes d'aide s'entassent au poste-frontière de Rafah, séparant l'Egypte de Gaza, en attendant d'être inspectées par Israël, selon un responsable américain ayant requis l'anonymat.</p><p>Seuls 117 camions d'aide sont arrivés depuis le 21 octobre, selon le dernier décompte de l'ONU lundi matin.L'organe du ministère israélien de la Défense supervisant les activités civiles dans les Territoires palestiniens, le COGAT, a indiqué mardi que 39 autres camions étaient arrivés lundi.</p><p>Le Hamas affirme que 8.306 personnes, majoritairement des civils et parmi lesquels 3.457 enfants, ont été tuées dans les bombardements israéliens depuis le 7 octobre."Il ne peut s'agir de +dommages collatéraux+", a déploré M. Lazzarini.</p><p>L'inquiétude porte aussi sur la situation des hôpitaux où, selon le Croissant-Rouge palestinien, les bombardements mettent en péril les patients et les milliers de civils qui y sont réfugiés.</p><p>Selon l'organisation, de nouvelles frappes ont eu lieu mardi aux abords de l'hôpital al-Quds."Le bâtiment tremble et les civils déplacés ainsi que les équipes au travail sont en proie à la peur et à la panique", a-t-elle écrit sur X.</p><p>Israël accuse le Hamas de se servir des hôpitaux pour cacher armes ou combattants, ce que le Hamas dément.</p><p>A Gaza, les médecins "opèrent à même le sol" et pratiquent des césariennes ou des "amputations de gamins sans anesthésie" du fait du manque de médicaments, a dénoncé lundi Médecins du monde (MDM).</p><p>En raison d'un manque d'eau potable, "les gens boivent de l'eau de mer, les gens de mon équipe ont des diarrhées, leurs gamins dans quelques jours seront déshydratés", a ajouté le vice-président de l'ONG, Jean-François Corty.</p><p></p><p>- Une otage libérée -</p><p></p><p>En Israël, selon les autorités, plus de 1.400 personnes, essentiellement des civils, ont été tuées le jour de l'attaque du Hamas le 7 octobre, en plein shabbat.Des centaines d'hommes du Hamas se sont infiltrés depuis Gaza sur le sol israélien, pour commettre l'attaque la plus meurtrière depuis la création d'Israël en 1948, un profond traumatisme pour la société israélienne.Ils ont aussi enlevé plus de 230 personnes.</p><p>L'une d'entre elles, une militaire, Ori Megidish, a été libérée lors d'une opération terrestre, a annoncé l'armée israélienne lundi, précisant qu'elle se portait bien et avait retrouvé sa famille.Quatre femmes avaient été libérées la semaine dernière par le Hamas.</p><p>Le ministère israélien des Affaires étrangères a confirmé lundi la mort de Shani Louk, une Germano-Israélienne qui avait été enlevée."Son crâne a été retrouvé", ses bourreaux lui ont "coupé la tête", s'est ému le président israélien Isaac Herzog.</p><p>"Nous voulons que la communauté internationale fasse pression pour que le Hamas libère tous les otages", a déclaré Adva Adar, un Franco-Israélien dont la grand-mère a été kidnappée, à son arrivée lundi soir à Paris avec une dizaine de familles d'otages franco-israéliens pour se "faire entendre".</p><p>Le Hamas a publié lundi une vidéo de trois femmes présentées comme des otages, où l'une d'elles appelle Benjamin Netanyahu à conclure un échange de prisonniers avec le Hamas.M. Netanyahu a dénoncé une "propagande psychologique cruelle".</p><p>Pour la première fois depuis le début de la guerre, des chars israéliens ont été aperçus en lisière de Gaza-ville, selon des témoins. D'après ces sources, les chars et l'aviation israélienne ont bombardé un axe routier nord-sud avant de se retirer.</p><p>La branche militaire du Hamas a affirmé avoir riposté en tirant des obus vers "deux blindés".</p><p>Lundi, l'armée israélienne a assuré avoir frappé en 24 heures "600 cibles" - dépôts d'armes, lancements de missiles et caches - du Hamas, qu'Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne considèrent comme une organisation "terroriste".Elle dit également avoir tué "des dizaines de terroristes".L'armée a aussi annoncé mardi matin avoir abattu un suspect entré sur le territoire israélien.</p><p></p><p>- Frappes au Liban -</p><p></p><p>Les frappes israéliennes se sont poursuivies dans la nuit de lundi à mardi dans plusieurs secteurs de la bande de Gaza, selon l'agence palestinienne Wafa.</p><p>Le conflit a aussi exacerbé les tensions en Cisjordanie occupée où près de 120 Palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre par des tirs de soldats et de colons israéliens, d'après le ministère de la Santé local.</p><p>L'armée israélienne a par ailleurs affirmé mardi avoir mené des frappes aériennes au Liban visant le mouvement chiite Hezbollah, allié du Hamas, alors que la communauté internationale redoute un embrasement régional.</p><p>Dans un entretien lundi à l'AFP, le Premier ministre libanais Najib Mikati a assuré que son pays faisait tout son possible pour ne pas être entraîné dans le conflit."Je crains qu'une escalade n'englobe toute la région", a-t-il dit.</p><p>Lundi également, l'armée israélienne a annoncé avoir frappé plusieurs cibles en Syrie, en réponse à des tirs de roquettes.</p><p>Les forces américaines et leurs alliés basés en Irak et en Syrie ont elles été la cible de 23 attaques de drones ou de roquettes depuis deux semaines, a affirmé lundi un haut responsable américain de la défense.</p><p>Washington accuse Téhéran d'être impliqué par procuration dans ces offensives qui sont en augmentation depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Poutine accuse Kiev après l'assaut d'un aéroport par une foule anti-Israël

Description: <p>Makhatchkala (Russie) (AFP) - Le président russe Vladimir Poutine a accusé lundi l'Ukraine et ses alliés occidentaux d'avoir organisé les émeutes anti-Israël qui ont éclaté la veille dans un aéroport de la républ
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Poutine accuse Kiev après l'assaut d'un aéroport par une foule anti-Israël

Description: <p>Makhatchkala (Russie) (AFP) - Le président russe Vladimir Poutine a accusé lundi l'Ukraine et ses alliés occidentaux d'avoir organisé les émeutes anti-Israël qui ont éclaté la veille dans un aéroport de la république caucasienne russe du Daguestan, majoritairement musulmane, ce que Kiev a fermement démenti.</p><p>Une foule d'hommes a envahi dimanche soir le tarmac et le terminal de l'aéroport de la capitale Makhatchkala, en pleines tensions à travers le monde liées au conflit entre Israël et le Hamas.</p><p>"Les événements survenus hier soir à Makhatchkala ont été provoqués, y compris par le biais des réseaux sociaux, notamment depuis l'Ukraine, par des agents des services spéciaux occidentaux", a affirmé M. Poutine. </p><p>Les Ukrainiens, "sous la houlette de leurs patrons occidentaux, tentent de provoquer des pogroms en Russie", a-t-il accusé.</p><p>Il a également pointé du doigt le rôle de Washington, rival de la Russie et soutien de Kiev dans le conflit contre Moscou.</p><p>"Sans réussite sur le champ de bataille, (les États-Unis) souhaitent nous diviser, en ce qui concerne la Russie, de l'intérieur, pour nous affaiblir et semer la confusion", a-t-il fustigé.</p><p>A Washington, le porte-parole du département d'Etat, Matthew Miller, a jugé "absurdes" ces accusations. </p><p>"J'ai vu leurs commentaires blâmant l'Ukraine et ils sont absurdes (...) Nous pensons qu'ils devraient plutôt demander des comptes aux personnes responsables", a-t-il indiqué au cours d'une conférence de presse. </p><p>Plus tôt dans la journée, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, avait assuré que ces heurts avaient été "le résultat d'une provocation planifiée et conduite de l'extérieur" dans laquelle Kiev a joué un rôle "clef et direct", afin de "saper" les relations entre les différentes communautés religieuses en Russie. </p><p>Le porte-parole de la diplomatie ukrainienne, Oleg Nikolenko, a pour sa part dénoncé une "tentative de rejeter la responsabilité" sur son pays.</p><p>Le président Volodymyr Zelensky, de confession juive, a déclaré lundi soir : (Les Russes) "ont pollué leur pays avec un tel niveau de haine et de déchéance que pour la seconde fois cette année la Russie perd le contrôle des événements", dans un allusion à la tentative avortée de la milice Wagner de marcher sur Moscou, en juin. </p><p></p><p>- Traque des passagers -</p><p></p><p>Des vidéos, diffusées dimanche sur les réseaux sociaux et dans les médias russes, ont montré des hommes contrôlant des voitures, vérifiant l'identité d'un passager, forçant des portes dans le terminal et s'attroupant au pied d'un avion sur le tarmac.</p><p>L'un d'eux, sur l'une de ces vidéos, tient une pancarte : "Les tueurs d'enfants n'ont pas leur place au Daguestan", tandis que d'autres crient "Allah Akbar !" Certains dans la foule brandissaient des drapeaux palestiniens.</p><p>Un avion en provenance de Tel-Aviv de la compagnie russe Red Wings avait atterri dimanche à 19H00 heure locale (16H00 GMT) à Makhatchkala, selon le site internet spécialisé Flightradar24.</p><p>Les autorités n'ont pour l'heure pas précisé si l'appareil et ses passagers avaient pu repartir.</p><p>Lundi, un important dispositif de sécurité a été mis en place autour de l'aéroport et des employés commençaient à réparer des barrières endommagées, selon un journaliste de l'AFP sur place.</p><p>L'aéroport a subi des "dégâts importants", a expliqué son directeur général.Il a toutefois pu rouvrir lundi en début d'après-midi, a fait savoir l'agence de l'aviation russe.</p><p>La police a interpellé 60 personnes soupçonnées de l'avoir pris d'assaut et plus de 150 "participants actifs à des troubles" ont été identifiés, a annoncé le ministère russe de l'Intérieur.Neuf policiers ont été blessés, a déploré le ministère russe de l'Intérieur.</p><p></p><p>- "Traîtres" - </p><p></p><p>Le dirigeant du Daguestan, Sergueï Melikov, pointant du doigt le rôle de Kiev, a affirmé qu'une chaîne Telegram critique des autorités locales, "Outro Daguestan", était administrée d'Ukraine par des "traîtres".</p><p>Cette chaîne, suivie par environ 60.000 personnes, avait partagé un appel à se rassembler à l'aéroport de Makhatchkala, disant vouloir empêcher l'arrivée de passagers "indésirables" du vol Red Wings en provenance de Tel-Aviv.</p><p>Maria Zakharova a en outre évoqué le rôle supposé d'Ilia Ponomarev, un ex-parlementaire russe qui avait voté contre l'annexion de la Crimée en 2014 et qui a depuis quitté la Russie.</p><p>Ce dernier a apporté un soutien financier à "Outro Daguestan", selon le média indépendant Sota.Il n'a pour l'heure pas répondu à une sollicitation de l'AFP.</p><p>La guerre entre Israël et le Hamas est entrée lundi dans son 24e jour.La bande de Gaza est soumise à des bombardements incessants de l'armée israélienne, déclenchés après l'attaque du Hamas en Israël le 7 octobre, la plus meurtrière de l'histoire de ce pays.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Espagne: trois morts à bord d'un bateau de 200 migrants secourus aux Canaries

Description: <p>Madrid (AFP) - Deux migrants ont été retrouvés morts lors du sauvetage d'une embarcation avec 209 personnes à son bord, et un troisième est décédé à son arrivée sur l'île espagnole de Tenerife dans l'archip
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Espagne: trois morts à bord d'un bateau de 200 migrants secourus aux Canaries

Description: <p>Madrid (AFP) - Deux migrants ont été retrouvés morts lors du sauvetage d'une embarcation avec 209 personnes à son bord, et un troisième est décédé à son arrivée sur l'île espagnole de Tenerife dans l'archipel des Canaries, ont annoncé lundi les secours espagnols.</p><p>"Deux morts" ont été retrouvés au cours du sauvetage d'une embarcation de fortune à 15 kilomètres au sud de Tenerife, au large des côtes nord-ouest de l'Afrique, avec à son bord 210 personnes au total, dont 37 mineurs, a indiqué une porte-parole des sauveteurs en mer à l'AFP.</p><p>Une troisième personne est morte à son arrivée sur le quai où le bateau des secours a accosté, a ajouté dans l'après-midi une porte-parole des secours d'urgence des Canaries jointe par l'AFP.</p><p>Douze personnes ont été hospitalisées, a-t-elle ajouté alors qu'un peu plus tôt dans la journée, les secours en mer avaient évoqué des personnes en "mauvais état" de santé à bord du bateau.</p><p>Sur les photos fournies par les sauveteurs et prises au moment du sauvetage en mer, on peut apercevoir une longue pirogue complètement surchargée de migrants dont certains lèvent les bras vers le ciel. </p><p>Les migrants ont été conduits au port de Los Cristianos, à Tenerife, où ils sont arrivés vers 10H20 (9H20 GMT).</p><p>L'archipel espagnol des Canaries fait face cette année à sa pire crise migratoire depuis 2006, pour l'une des routes maritimes migratoires les plus dangereuses au monde, avec une hausse spectaculaire des arrivées de clandestins ces derniers mois, originaires pour la plupart d'Afrique sub-saharienne.</p><p>Le ministre de l'Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, doit rencontrer lundi son homologue sénégalais Sidiki Kaba à Dakar pour aborder ce sujet.</p><p>Au total, 23.537 migrants sont arrivés aux Canaries entre le 1er janvier et le 15 octobre, soit 79% de plus qu'à la même période en 2022, d'après les derniers chiffres du ministère de l'Intérieur.</p><p>Des ONG font régulièrement état de naufrages meurtriers -- dont les bilans non officiels se chiffrent, selon elles, en dizaines, voire en centaines de morts -- dans les eaux marocaines, espagnoles ou internationales.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Netanyahu exclut tout cessez-le-feu dans la guerre contre le Hamas

Description: <p>Jérusalem (AFP) - Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a exclu lundi tout cessez-le-feu dans la bande de Gaza, où l'armée "progresse méthodiquement" selon lui, au 24e jour de la guerre déclenchée pa
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Netanyahu exclut tout cessez-le-feu dans la guerre contre le Hamas

Description: <p>Jérusalem (AFP) - Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a exclu lundi tout cessez-le-feu dans la bande de Gaza, où l'armée "progresse méthodiquement" selon lui, au 24e jour de la guerre déclenchée par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël.</p><p>Depuis vendredi soir, les opérations israéliennes se sont intensifiées pour "anéantir" le Hamas et "ramener les otages à la maison" --plus de 230 personnes retenues depuis le 7 octobre dans le territoire palestinien.La libération par l'armée israélienne d'une femme soldat, Ori Megidish, lors d'une opération terrestre, a été annoncée lundi par les forces de sécurité.</p><p>La guerre, qui menace d'embraser toute la région, a fait des milliers de morts, majoritairement des civils, et met à très rude épreuve les 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza, soumise depuis le 9 octobre à un "siège complet" qui les prive d'eau, de nourriture et d'électricité.L'aide internationale y arrive au compte-goutte.</p><p>Les Etats-Unis ont dit lundi avoir fait pression sur Israël pour rétablir l'accès à internet dans le territoire, coupé vendredi pendant d'intenses bombardements, laissant les habitants sans pouvoir communiquer avec leurs proches.</p><p>"Les appels à un cessez-le-feu sont des appels à se rendre face au Hamas.Cela ne se produira pas", a déclaré M. Netanyahu.</p><p>Le Hamas a pour sa part fait état de "combats intenses" dans le nord de la bande de Gaza, sans donner de bilan ni plus de précisions.</p><p>Faute de journalistes dans ce secteur, il a été impossible pour l'AFP d'en établir un de source indépendante.</p><p>- Chars israéliens près de Gaza-ville -</p><p>Des témoins ont affirmé dans la matinée à l'AFP avoir vu "des dizaines" de chars israéliens en lisière de Gaza-ville, 1,5 à 2 km à l'intérieur du territoire palestinien, une première depuis le début de la guerre.</p><p>D'après ces sources, les chars, mais aussi l'aviation israélienne, ont bombardé la route de Salaheddine, un axe routier nord-sud, sur un kilomètre environ, avant de se retirer.</p><p>Le Hamas a minimisé la portée de cette incursion, sa branche militaire ajoutant avoir riposté en tirant des obus antichar en direction "de deux blindés".</p><p>Le mouvement islamiste palestinien affirme, dans un dernier bilan, que 8.306 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées dans les bombardements israéliens depuis le 7 octobre. </p><p>En Israël, d'après les autorités, plus de 1.400 personnes sont mortes depuis cette date, essentiellement des civils tués le jour de l'attaque du Hamas. </p><p>L'armée affirme avoir frappé ces dernières 24 heures "600 cibles" --dépôts d'armes, positions de lancement de missiles et caches-- du Hamas, qu'Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne considèrent comme une organisation "terroriste".</p><p>Elle assure également avoir tué "des dizaines de terroristes". </p><p>- "Manipulation psychologique" autour des otages -</p><p></p><p>Le 7 octobre, en plein Shabbat, le repos juif hebdomadaire, des centaines d'hommes du Hamas se sont infiltrés depuis Gaza sur le sol israélien, où ils ont commis l'attaque la plus meurtrière depuis la création d'Israël en 1948. </p><p>Ils ont enlevé 239 personnes dont "beaucoup de travailleurs étrangers", selon les autorités israéliennes.</p><p>Le Hamas a publié lundi une vidéo de trois femmes présentées comme des otages, où l'une d'elles appelle Benjamin Netanyahu à conclure un échange de prisonniers avec le mouvement islamiste pour leur libération.</p><p>M. Netanyahu a qualifié la vidéo de "propagande psychologique cruelle", tout en exhortant la communauté internationale à se joindre à son pays pour exiger la libération "immédiate et sans conditions" de tous les otages.</p><p>Quatre femmes ont été relâchées à ce jour par le Hamas. </p><p>Le ministère israélien des Affaires étrangères a en revanche annoncé lundi la mort de Shani Louk, une Germano-Israélienne qui avait été reconnue après son enlèvement sur des vidéos montrant une femme à moitié dénudée, apparemment inconsciente, visage contre terre à l'arrière d'un pick-up. </p><p>- Situation humanitaire "désastreuse" -</p><p></p><p>Dans la bande de Gaza, bombardée depuis le 7 octobre, l'ONU alerte quotidiennement sur la situation humanitaire "désespérée" des civils palestiniens qui vivent entassés dans le territoire 360 km2. </p><p>Les appels se sont multipliés pour laisser passer l'aide, alors que la bande de Gaza est déjà soumise à un blocus israélien depuis l'arrivée au pouvoir du Hamas en 2007.</p><p>Des milliers de bâtiments ont été rasés et plus de la moitié de la population (1,4 million environ) a été contrainte de se déplacer pour échapper aux bombardements, d'après l'ONU.</p><p>Dimanche, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) Karim Khan a affirmé "qu'empêcher l'acheminement de l'aide peut constituer un crime".</p><p>"Israël doit s'assurer sans délai que les civils reçoivent de la nourriture, des médicaments", a-t-il ajouté.</p><p>L'aide internationale s'entasse au poste-frontière de Rafah, séparant l'Egypte de Gaza, en attendant d'être inspectée par Israël avant de passer, explique un responsable du gouvernement américain ayant requis l'anonymat.</p><p>Au total, 117 camions sont arrivés à Gaza depuis le 21 octobre, selon l'ONU, dont 33 dimanche, mais cette aide reste "très insuffisante".</p><p>Dimanche, l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) avait mis en garde contre un écroulement de "l'ordre public" dans la bande de Gaza, après le pillage d'entrepôts et de centres de distribution d'aide alimentaire par des centaines de personnes.</p><p>L'inquiétude humanitaire porte aussi sur la situation des hôpitaux de Gaza où, selon le Croissant-Rouge palestinien, les bombardements mettent en péril les patients et les milliers de civils qui y sont réfugiés.</p><p>Israël accuse le Hamas de se servir des hôpitaux pour cacher armes ou combattants, ce que le Hamas dément.</p><p>Faute d'eau et de carburant, la population se lave et fait sa vaisselle dans la mer, et se déplace à dos d'âne.</p><p></p><p>- Crainte d'"escalade" au Liban -</p><p></p><p>Le conflit a aussi exacerbé les tensions en Cisjordanie occupée.Lundi, cinq Palestiniens ont été tués à l'aube lors d'un raid de l'armée israélienne à Jénine (nord), d'après le ministère de la Santé local.</p><p>Selon lui, près de 120 Palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre en Cisjordanie par des tirs de soldats mais aussi de colons israéliens.Lundi, l'Allemagne a exhorté Israël à "protéger" les Palestiniens de ces "colons extrémistes".</p><p>Alors que la communauté internationale redoute un embrasement régional, les tensions restent également très vives à la frontière israélo-libanaise entre l'armée israélienne et des groupes armés pro-palestiniens, dont le puissant Hezbollah.</p><p>Ce dernier a annoncé lundi la mort d'un de ses combattants, portant à 47 le total de ses membres tués depuis le 7 octobre.</p><p>Dans un entretien accordé lundi à l'AFP, le Premier ministre libanais Najib Mikati a assuré que son pays faisait tout son possible pour ne pas être entraîné dans le conflit."Je crains qu'une escalade n'englobe toute la région", a-t-il dit.</p><p>Lundi également, l'armée israélienne a annoncé avoir frappé plusieurs cibles en Syrie, en réponse à des tirs de roquettes.</p><p>L'Iran a pour sa part justifié les attaques menées ces derniers jours contre des bases des forces américaines en Syrie mais aussi en Irak, en évoquant l'aide apportée par Washington à Israël dans le conflit.</p><p>Le président russe Vladimir Poutine a affirmé quant à lui que les Etats-Unis étaient responsables du "chaos mortel" au Moyen-Orient.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Venezuela: la Cour suprême «suspend» la primaire de l'opposition

Description: <p>Caracas (AFP) - La Cour suprême du Venezuela a suspendu lundi "tous les effets" de la primaire de l'opposition du 22 octobre, quelques jours à peine après l'allègement des sanctions américaines en échange d
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Venezuela: la Cour suprême «suspend» la primaire de l'opposition

Description: <p>Caracas (AFP) - La Cour suprême du Venezuela a suspendu lundi "tous les effets" de la primaire de l'opposition du 22 octobre, quelques jours à peine après l'allègement des sanctions américaines en échange de progrès dans le processus électoral.</p><p> La primaire qui visait à désigner un candidat de l'opposition pour affronter le président Nicolas Maduro lors de la présidentielle de 2024 a vu une victoire écrasante (92%) de la libérale Maria Corina Machado, avec une participation surprise de 2,4 millions de personnes.Le pouvoir accuse l’opposition d’avoir "gonflé" les chiffres. </p><p>"Tous les effets des différentes phases du processus électoral mené par la +Commission nationale des primaires+ (CNP) sont suspendus", indique l'arrêt publié sur le site Internet de la plus haute juridiction du pays.</p><p>Parallèlement, le procureur Tarek William Saab a ouvert une enquête et convoqué lundi Jesus Maria Casal, président de la CNP, et d'autres membres de son équipe.</p><p>La primaire s'est tenue cinq jours après la signature à la Barbade d'un accord entre gouvernement et opposition prévoyant notamment que les autorités ne perturberaient pas la primaire et d'organiser la présidentielle au second semestre 2024 en présence d'observateurs internationaux. </p><p>Cet accord a conduit les Etats-Unis à alléger l'embargo pétrolier imposé au Venezuela  pour six mois.Les Etats-Unis demandent notamment que les inéligibilités d'opposants comme Mme Machado soient levées. </p><p>Or, dans sa décision, la Cour suprême qualifie Machado de "citoyenne disqualifiée pour 15 ans", réaffirmant l'inéligibilité pour corruption présumée et soutien aux sanctions américaines. </p><p>"Comment peut-on suspendre quelque-chose dont les effets ont déjà eu lieu?", s'étonne Ali Daniels, coordinateur de l'ONG Access to Justice."L'objectif principal et unique (de la primaire) était de choisir un candidat (...) C'est fait".</p><p>La justice vénézuélienne exige tous les documents de la primaire, y compris les cahiers de vote, que l'opposition ne veut pas dévoiler afin de protéger l'identité des votants et éviter des représailles du pouvoir à leur encontre.</p><p>L'analyste Luis Vicente Leon exclut lui un retour en arrière américain dans un contexte mondial de crise énergétique et de tensions sur les prix du brut. </p><p>"Il pourrait y avoir des punitions, une refonte de la stratégie américaine pour continuer à faire pression sur Maduro", a-t-il déclaré."Le dilemme aujourd'hui, c'est les licences (pétrolières) ou les élections", estime-t-il. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Russie: 60 interpellations après l'assaut d'un aéroport par une foule hostile à Israël

Description: <p>Moscou (AFP) - La police russe a affirmé lundi avoir interpellé 60 personnes suspectées d'avoir pris d'assaut un aéroport de Makhatchkala, capitale de la république russe à majorité musulmane du Daguestan, visibleme
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Russie: 60 interpellations après l'assaut d'un aéroport par une foule hostile à Israël

Description: <p>Moscou (AFP) - La police russe a affirmé lundi avoir interpellé 60 personnes suspectées d'avoir pris d'assaut un aéroport de Makhatchkala, capitale de la république russe à majorité musulmane du Daguestan, visiblement à la recherche des passagers en provenance d'Israël.</p><p>Une foule d'hommes a envahi dimanche soir le tarmac et le terminal de l'aéroport, en pleines tensions à travers le monde depuis la campagne de représailles à Gaza d'Israël déclenchée après l'attaque surprise du Hamas le 7 octobre.</p><p>Lors de heurts avec les assaillants à l'aéroport de Makhatchkala, neuf policiers ont été blessés, dont deux ont été hospitalisés, a indiqué le ministère russe de l'Intérieur dans un communiqué.</p><p>"Plus de 150 participants actifs des troubles ont été identifiés, soixante d'entre eux ont été interpellés", a affirmé le ministère, assurant que des opérations de recherche étaient en cours pour identifier tous les assaillants.</p><p>"Actuellement, l'aéroport est entièrement sous le contrôle des forces de l'ordre", a-t-il ajouté.</p><p></p><p>- Traque de passagers -</p><p></p><p>Des vidéos, diffusées sur les réseaux sociaux et dans les médias russes, ont montré des hommes contrôlant des voitures, vérifiant l'identité d'un passager, forçant des portes dans le terminal et s'attroupant au pied d'un avion sur le tarmac.</p><p>Selon le site Flightradar, un vol en provenance de Tel-Aviv de la compagnie russe Red Wings a atterri dimanche à 19H00 locales (16H00 GMT) à Makhatchkala.D'après le média indépendant russe Sota, il s'agissait d'un vol de transit qui devait redécoller vers Moscou à 21H00 (19H00 GMT).</p><p>Les autorités locales n'ont pour l'heure pas indiqué si le vol et ses passagers avaient pu repartir.</p><p>Lundi matin, l'agence de l'aviation russe a indiqué que l'aéroport ne sera finalement fermé que jusqu'à mardi matin, alors qu'elle avait annoncé la veille une possible fermeture jusqu'au 6 novembre."L'aéroport n'ouvrira qu'après un contrôle minutieux (des lieux) par les forces de l'ordre", a-t-elle indiqué.</p><p>Selon le média Sota, des hommes se sont d'abord rassemblés devant l'aéroport pour vérifier les passeports des personnes qui en sortaient, à la recherche de citoyens israéliens.</p><p>Des vidéos diffusées sur Telegram montrent d'autres hommes enfonçant des barrières, contrôlant l'intérieur de voitures ou forçant des portes au sein du terminal, ou encore un homme posté sur l'aile d'un avion de Red Wings, s'approchant des fenêtres.</p><p>L'un des hommes, sur l'une de ces vidéos, tient une pancarte: "Les tueurs d'enfants n'ont pas leur place au Daguestan", et d'autres crient "Allah Akbar".Certains dans la foule brandissaient des drapeaux palestiniens.</p><p></p><p>- Un responsable pointe l'Ukraine - </p><p></p><p>Le dirigeant de cette république du Caucase russe, Sergueï Melikov, a assuré lundi matin, sans avancer de preuves, que ces troubles avaient été organisés depuis le territoire ukrainien, en plein conflit armé entre Kiev et Moscou.</p><p>"Les initiateurs de cette action, évidemment, ce sont nos ennemis, ceux qui ont organisé ces actions depuis le territoire de l'Ukraine", a-t-il déclaré à la presse, cité par l'agence de presse Ria-Novosti.</p><p>Il a affirmé qu'une chaîne Telegram critique des autorités locales, "Outro Daguestan", était administrée par des "traîtres" depuis l'Ukraine.</p><p>Cette chaîne, suivie par environ 60.000 personnes, avait partagé un appel à se rassembler à l'aéroport de Makhatchkala dimanche soir, disant vouloir empêcher l'arrivée de passagers "indésirables" du vol Red Wings venus de Tel-Aviv.</p><p>La guerre entre Israël et le Hamas est entrée lundi dans son 24e jour.La bande de Gaza est soumise à des bombardements incessants de l'armée israélienne, déclenchés par l'attaque du Hamas sur son sol le 7 octobre, la plus meurtrière de l'histoire d'Israël.</p><p>Au moment où l'incident était encore en cours, Israël avait appelé la Russie à "protéger tous les citoyens israéliens et tous les juifs".</p><p>Les Etats-Unis ont condamné des "manifestations antisémites", par la voix de la porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, Adrienne Watson.</p><p>Le ministre de l'Information de la Tchétchénie, la république voisine, Akhmed Doudaïev, a lui appelé au cours de la journée au calme face à la hausse des tensions dans le Caucase russe, et à éviter les "provocations".</p><p>Plus tôt dimanche, un centre juif de la région de Kabardino-Balkarie (sud) a été incendié dans la ville de Nalchik, selon l'agence RIA Novosti.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Conflit Israël-Hamas: violents combats au sol dans la bande de Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - De violents combats au sol opposent lundi, à l'intérieur de la bande de Gaza, des combattants du Hamas à l'armée israélienne, dont des chars ont atteint les abords de G
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Conflit Israël-Hamas: violents combats au sol dans la bande de Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - De violents combats au sol opposent lundi, à l'intérieur de la bande de Gaza, des combattants du Hamas à l'armée israélienne, dont des chars ont atteint les abords de Gaza-ville, au 24e jour du conflit déclenché par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien en Israël.</p><p>La bande de Gaza, bombardée sans répit par l'armée israélienne en représailles à cette attaque qui a vu aussi le Hamas prendre en otage plus de 230 personnes, est soumise depuis le 9 octobre à un "siège complet" qui prive ses 2,4 millions d'habitants d'eau, de nourriture et d'électricité, et pourrait constituer "un crime" selon la Cour pénale internationale.</p><p>Ce conflit a déjà fait des milliers de morts, majoritairement des civils, et menace d'embraser toute la région.</p><p>Depuis vendredi, Israël a intensifié ses bombardements sur le territoire palestinien et ses soldats y opèrent également au sol.</p><p>Dimanche, l'Etat hébreu a même annoncé avoir augmenter le nombre de ses troupes et l'ampleur de ses opérations à l'intérieur du territoire, dans le but "d'anéantir" le Hamas, qu'Israël mais aussi les Etats-Unis et l'UE considèrent comme une organisation "terroriste".</p><p>Et "plus de 600 cibles" ont été frappées ces dernières 24 heures, a annoncé lundi matin l'armée israélienne.</p><p>Parmi celles-ci figurent "des dépôts d'armes, des dizaines de positions de lancement de missiles antichar, selon la même source.</p><p></p><p>- "Dizaines de chars" près de Gaza-ville -</p><p></p><p>Peu auparavant, l'armée israélienne avait affirmé avoir tué dans la nuit "des dizaines de terroristes qui s'étaient barricadés dans des bâtiments et des tunnels et avaient tenté de les attaquer".Un avion guidé par des soldats au sol a visé un bâtiment "avec plus de 20 terroristes du Hamas à l'intérieur", a-t-elle ajouté.Le Hamas a fait état de "combats intenses" dans le nord de la bande de Gaza, sans donner de bilan.</p><p>Faute de journalistes sur place, il est impossible pour l'AFP d'en établir un de source indépendante.</p><p>En cours de matinée, des témoins ont indiqué à l'AFP avoir vu "des dizaines" de chars israéliens entrer dans un quartier à la lisière de Gaza-ville, soit à 1,5 à 2 km à l'intérieur du territoire palestinien.</p><p>"Ils ont coupé la route de Salahedine (reliant le nord au sud du territoire) et tirent sur tout véhicule qui y circule", a affirmé l'un d'eux.</p><p>En Israël, selon les autorités, plus de 1.400 personnes sont mortes depuis le 7 octobre, essentiellement des civils tués le jour de l'attaque sans précédent perpétré par le Hamas.</p><p>Le mouvement islamiste affirme de son côté que plus de 8.000 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées depuis cette date dans les bombardements israéliens.</p><p>Dans la bande de Gaza, où la situation humanitaire est "désastreuse" selon l'ONU, des milliers de bâtiments ont été rasés et plus de la moitié des 2,4 millions d'habitants (1,4 million environ) ont été contraints de se déplacer d'après la même source.</p><p>Les appels se multiplient pour laisser passer l'aide vers ce territoire qui était déjà soumis à un blocus israélien depuis 2007, date de la prise de pouvoir du Hamas.</p><p>Dimanche, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) Karim Khan a affirmé "qu'empêcher l'acheminement de l'aide peut constituer un crime".</p><p></p><p>- 33 camions d'aide dimanche -</p><p></p><p>"Israël doit s'assurer sans délai que les civils reçoivent de la nourriture, des médicaments", a ajouté M. Khan, après s'être rendu au poste-frontière de Rafah, séparant l'Egypte à Gaza, où s'entasse l'aide internationale.</p><p>Trente-trois camions d'aide sont entrés dimanche à Gaza, soit le convoi le plus important depuis les premiers camions le 21 octobre, a rapporté le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha).Au total, 117 camions sont passés depuis cette date, selon un rapport publié lundi.</p><p>Mais cette aide est insuffisante, souligne l'Ocha, qui craint "une nouvelle détérioration de la situation humanitaire" et des "troubles civils".</p><p>L'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a elle mis en garde dimanche contre un écroulement de "l'ordre public" dans la bande de Gaza, au lendemain du pillage d'entrepôts et de centres de distribution d'aide alimentaire.</p><p>A Rafah (sud), Souleimane al-Houli, interrogé par l'AFP, ne peut que déplorer son impuissance face à la longue queue devant sa boulangerie."Je ne peux pas donner du pain à tout le monde.La boulangerie ne produit que 30 fournées par heure."</p><p>L'inquiétude humanitaire porte également sur la situation des hôpitaux de Gaza.Selon le Croissant-Rouge palestinien, les abords d'une de ses cliniques ont été bombardés à plusieurs reprises, mettant en péril les patients et les milliers de civils venus s'y réfugier.</p><p>"Nous avons reçu des menaces" d'Israël pour "évacuer immédiatement l'hôpital al-Quds", à Gaza-ville (nord), "car il allait être bombardé", a déclaré à l'AFP son directeur, Bachar Mourad.</p><p>Quoi qu'il en soit, "nous réitérons qu'il est impossible d'évacuer des hôpitaux remplis de patients sans mettre leur vie en danger", a écrit le chef de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus.</p><p></p><p>- Quatre Palestiniens tués en Cisjordanie -</p><p></p><p>Samedi, M. Netanyahu avait annoncé le début d'une "deuxième étape de la guerre" visant à "détruire les capacités militaires et la direction du Hamas", et à récupérer les otages, dont les proches vivent dans l'"incertitude absolue" de leur sort, selon leur porte-parole Haim Rubinstein.</p><p>Quatre femmes qui étaient aux mains du Hamas ont été libérées à ce jour. </p><p>Le 7 octobre, en plein shabbat, le repos juif hebdomadaire, des centaines de combattants du Hamas se sont infiltrés depuis Gaza sur le sol israélien, où ils ont commis l'attaque la plus meurtrière depuis la création d'Israël en 1948.Ils ont enlevé 239 personnes dont "beaucoup de travailleurs étrangers", selon le dernier chiffre fourni par Israël.</p><p>Alors que la communauté internationale redoute un embrasement régional, l'armée israélienne a annoncé lundi avoir frappé plusieurs cibles en Syrie en réponse à des tirs de roquette.</p><p>Les tensions sont également fortes à la frontière israélo-libanaise, où les échanges de tirs sont quasi-quotidiens entre Israël et des groupes armés pro-palestiniens, dont le Hezbollah.</p><p>Allié du Hamas, ce mouvement a indiqué dimanche avoir abattu au-dessus du territoire israélien un drone israélien et a annoncé lundi la mort d'un autre de ses combattants, portant le total de ses membres tués depuis le début du conflit à 47.</p><p>L'armée israélienne a rapporté de nouveaux tirs en provenance du Liban vers le secteur de Har Dov et Kiryat Shmona et a dit avoir riposté.</p><p>La tension est aussi très vive en Cisjordanie occupée.Quatre Palestiniens ont été tués lundi à l'aube lors d'un raid de l'armée israélienne à Jénine (nord), d'après le ministère de la Santé local.</p><p>Selon cette même source, près de 120 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie par des tirs de soldats ou de colons israéliens depuis le 7 octobre.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Le Kremlin dénonce une «ingérence extérieure» après l'assaut d'un aéroport par une foule anti-Israël

Description: <p>Makhatchkala (Russie) (AFP) - Le Kremlin a attribué lundi à une "ingérence extérieure" la responsabilité de l'assaut, la veille, d'un aéroport dans la république caucasienne russe en majorité musulmane d
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Le Kremlin dénonce une «ingérence extérieure» après l'assaut d'un aéroport par une foule anti-Israël

Description: <p>Makhatchkala (Russie) (AFP) - Le Kremlin a attribué lundi à une "ingérence extérieure" la responsabilité de l'assaut, la veille, d'un aéroport dans la république caucasienne russe en majorité musulmane du Daguestan par des protestataires visiblement à la recherche d'Israéliens.</p><p>Une foule d'hommes a envahi dimanche soir le tarmac et le terminal de l'aéroport de la capitale Makhatchkala, en pleines tensions à travers le monde liées au conflit entre Israël et le Hamas.</p><p>Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a assuré que les heurts au Daguestan étaient "en grande partie le résultat d'une ingérence extérieure, y compris d'informations extérieures".</p><p>Avec les "images télévisées des horreurs qui se produisent dans la bande de Gaza", il est "très facile pour les personnes malintentionnées d'utiliser, de provoquer la situation", a-t-il regretté.</p><p>Dmitri Peskov n'a pas précisé qui serait responsable de cette "ingérence" supposée mais le dirigeant du Daguestan avait de son côté, plus tôt, pointé du doigt l'Ukraine.</p><p>Vladimir Poutine présidera par ailleurs lundi soir une réunion "pour discuter des tentatives occidentales d'utiliser les événements au Moyen-Orient pour diviser la société russe", selon le Kremlin.</p><p>"Je considère ce qui s'est passé comme une tentative de semer la discorde entre les musulmans et les Juifs de Russie, qui entretiennent de bonnes relations d'amitié et de coopération depuis des siècles", a pour sa part estimé dans un communiqué le patriarche Kirill, le chef de l'Eglise orthodoxe en Russie, par ailleurs un fervent soutien du chef de l'Etat russe.</p><p></p><p>- Traque de passagers -</p><p></p><p>Des vidéos, diffusées dimanche sur les réseaux sociaux et dans les médias russes, ont montré des hommes contrôlant des voitures, vérifiant l'identité d'un passager, forçant des portes dans le terminal et s'attroupant au pied d'un avion sur le tarmac.</p><p>L'un d'eux, sur l'une de ces vidéos, tient une pancarte : "Les tueurs d'enfants n'ont pas leur place au Daguestan", tandis que d'autres crient "Allah Akbar !".Certains dans la foule brandissaient des drapeaux palestiniens.</p><p>Un avion en provenance de Tel-Aviv de la compagnie russe Red Wings avait atterri dimanche à 19H00 heure locale (16H00 GMT) à Makhatchkala, selon le site internet spécialisé Flightradar24.</p><p>Les autorités n'ont pour l'heure pas précisé si l'appareil et ses passagers avaient pu repartir.</p><p>Lundi, un important dispositif de sécurité avait été mis en place autour de l'aéroport et des employés commençaient à réparer des barrières endommagées, selon un journaliste de l'AFP présent sur place.</p><p>L'aéroport a subi des "dégâts importants", a expliqué son directeur général.Il a toutefois pu rouvrir lundi en début d'après-midi, a annoncé l'agence de l'aviation russe.</p><p>La police a interpellé 60 personnes soupçonnées de l'avoir pris d'assaut et plus de 150 "participants actifs à des troubles" ont été identifiés, a affirmé le ministère russe de l'Intérieur, assurant que des opérations de recherche étaient en cours pour identifier tous les assaillants.</p><p>Neuf policiers ont été blessés, dont deux ont été hospitalisés, a déploré le ministère russe de l'Intérieur dans un communiqué.</p><p></p><p>- Un responsable pointe du doigt l'Ukraine - </p><p></p><p>Le dirigeant du Daguestan, Sergueï Melikov, a assuré lundi matin, sans avancer de preuves, que ces troubles avaient été organisés depuis le territoire ukrainien, en plein conflit armé entre Kiev et Moscou.</p><p>"Les initiateurs de cette action, évidemment, ce sont nos ennemis, ceux qui ont organisé ces actions à partir du territoire de l'Ukraine", a-t-il déclaré, cité par l'agence de presse Ria Novosti.</p><p>Il a affirmé qu'une chaîne Telegram critique des autorités locales, "Outro Daguestan", était administrée d'Ukraine par des "traîtres".</p><p>Cette chaîne, suivie par environ 60.000 personnes, avait partagé un appel à se rassembler à l'aéroport de Makhatchkala dimanche soir, disant vouloir empêcher l'arrivée de passagers "indésirables" du vol Red Wings en provenance de Tel-Aviv.</p><p>La guerre entre Israël et le Hamas est entrée lundi dans son 24e jour.La bande de Gaza est soumise à des bombardements incessants de l'armée israélienne, déclenchés après l'attaque du Hamas sur son sol le 7 octobre, la plus meurtrière de l'histoire d'Israël.</p><p>Au moment où l'incident était encore en cours, Israël avait appelé la Russie à "protéger tous les citoyens israéliens et tous les juifs".</p><p>Les Etats-Unis ont quant à eux condamné des "manifestations antisémites".</p><p>Plus tôt dimanche, un centre juif de la région de Kabardino-Balkarie (sud-ouest) a été incendié dans la ville de Naltchik, selon l'agence RIA Novosti.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Russie: un aéroport au Daguestan pris d'assaut par une foule hostile à Israël

Description: <p>Moscou (AFP) - Des dizaines d'hommes ont pris d'assaut dimanche durant plusieurs heures le tarmac et le terminal de l'aéroport de Makhatchkala, capitale de la république russe à majorité musulmane du Daguestan, ap
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Russie: un aéroport au Daguestan pris d'assaut par une foule hostile à Israël

Description: <p>Moscou (AFP) - Des dizaines d'hommes ont pris d'assaut dimanche durant plusieurs heures le tarmac et le terminal de l'aéroport de Makhatchkala, capitale de la république russe à majorité musulmane du Daguestan, apparemment à la recherche des passagers d'un vol en provenance d'Israël.</p><p>Des vidéos, dont l'AFP n'était pas en mesure de vérifier l'authenticité dans l'immédiat, ont montré des hommes contrôlant des voitures, vérifiant l'identité d'un passager, forçant des portes dans le terminal et s'attroupant au pied d'un avion sur le tarmac.</p><p>Après l'intervention des forces de l'ordre, l'agence de l'aviation russe annonçait qu'à 22H20 (19H20 GMT), l'aérodrome avait été "vidé des citoyens qui s'y étaient infiltrés sans autorisation".</p><p>Le ministère de la Santé de la république du Caucase russe a fait état de "blessés", sans en préciser le nombre, ni s'ils l'avaient été lors de l'intrusion dans l'aéroport ou lors des opérations des forces de l'ordre pour en reprendre le contrôle.</p><p>Selon le site spécialisé Flightradar, un vol en provenance de Tel-Aviv de la compagnie russe Red Wings a atterri à 19H00 locales (16H00 GMT) à Makhatchkala.Selon le média indépendant russe Sota, il s'agit d'un vol de transit qui devait redécoller vers Moscou à 21H00 (19H00 GMT). </p><p>Il était pour l'heure impossible de savoir si l'avion était toujours sur le tarmac et quelle était la situation de ses passagers.L'aéroport a, lui, été fermé jusqu'au 6 novembre, selon l'agence de l'aviation russe.</p><p>Selon Sota, des hommes se sont d'abord rassemblés devant l'aéroport pour vérifier les passeports des personnes qui en sortaient, à la recherche de citoyens israéliens.</p><p>Selon le journal russe Izvestia et la chaîne pro-Kremlin RT, il ont ensuite fait irruption sur le toit de l'aéroport et sur le tarmac. </p><p>Des vidéos diffusées sur Telegram montrent certains d'entre eux enfonçant des barrières, contrôlant l'intérieur de voitures ou forçant des portes au sein du terminal.L'une des vidéos montre un homme posté sur l'aile d'un avion de Red Wings, s'approchant des fenêtres.</p><p>Une vidéo montre encore l'un des hommes tenant une pancarte: "Les tueurs d'enfants n'ont pas leur place au Daguestan" et d'autres crier "Allah Akbar".Certains dans la foule brandissaient des drapeaux palestiniens.</p><p>Ces incidents ont été dénoncés par les autorités du Daguestan. </p><p></p><p>- "Scandaleux" -</p><p></p><p>Tous les habitants du Daguestan "comprennent les souffrances de ceux qui sont victimes des actions de personnes (...) injustes et prient pour la paix en Palestine", a déclaré le dirigeant de la république du Caucase russe, Sergueï Melikov.</p><p>"Mais ce qui s'est passé dans notre aéroport est scandaleux", a-t-il poursuivi, promettant des poursuites.</p><p>La guerre entre Israël et le Hamas est entrée lundi dans son 24e jour.La bande de Gaza est soumise à des bombardements incessants de l'armée israélienne, déclenchés par l'attaque du Hamas sur son sol le 7 octobre, la plus meurtrière de l'histoire d'Israël.</p><p>Au moment où l'incident était encore en cours, Israël avait appelé la Russie à "protéger tous les citoyens israéliens et tous les juifs".Le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu a souligné, dans un communiqué, qu'Israël "voit avec gravité les tentatives d'attaquer des citoyens israéliens et des juifs dans le monde".</p><p>Les Etats-Unis ont condamné des "manifestations antisémites", par la voix de la porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche Adrienne Watson, sur X. "Les Etats-Unis se tiennent sans équivoque aux côtés de l'ensemble de la communauté juive alors que nous assistons à une montée mondiale de l'antisémitisme", a-t-elle ajouté.</p><p>Le ministre de l'Information de la Tchétchénie, la république voisine, Akhmed Doudaïev, avait appelé au cours de la journée au calme face à la hausse des tensions dans le Caucase russe, et à éviter les "provocations".</p><p>Les attaques visant les Juifs "feront le jeu de nos ennemis qui provoquent délibérément le monde dans le contexte du conflit israélo-palestinien", a-t-il affirmé dans une vidéo sur Telegram.</p><p>La Tchétchénie et le Daguestan sont deux républiques instables de Russie dont la population est en majorité de confession musulmane.</p><p>Plus tôt dimanche, un centre juif de la région de Kabardino-Balkarie (sud) a été incendié dans la ville de Nalchik, selon l'agence RIA Novosti.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Centenaire de la République: Erdogan promet «succès et victoire» à la Turquie

Description: <p>Istanbul (AFP) - Le président turc Recep Tayyip Erdogan a promis "succès et victoire" à la Turquie, "qu'aucune puissance impérialiste" ne pourra empêcher, à l'occasion du centenaire de la Républ
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Centenaire de la République: Erdogan promet «succès et victoire» à la Turquie

Description: <p>Istanbul (AFP) - Le président turc Recep Tayyip Erdogan a promis "succès et victoire" à la Turquie, "qu'aucune puissance impérialiste" ne pourra empêcher, à l'occasion du centenaire de la République turque célébré dimanche.</p><p>"Aucune puissance impérialiste ne pourra empêcher le bonheur, le succès et la victoire de la République turque", a affirmé le chef de l'Etat lors d'un discours prononcé depuis un palais ottoman surplombant le détroit du Bosphore, à Istanbul, à 19H23 locales (16H23 GMT), clin d'oeil à la date de la création de la république, en 1923. </p><p>Critiqué par ses opposants de tenter d'effacer l'héritage de Mustafa Kemal Atatürk, le fondateur de la Turquie moderne, le président Erdogan a assuré chérir "chaque étape de notre glorieux passé".</p><p>Des feux d'artifices et des jeux de lumière réalisés avec des drones ont illuminé le Bosphore, après le discours du président turc.</p><p>Plus tôt dans la journée, une parade aéronavale à Istanbul a fourni à la république centenaire et à son armée, la deuxième de l’OTAN en effectifs et la huitième du monde, l'occasion de montrer ses muscles.</p><p>Après les passages répétés des F16 américains qui ont multiplié les figures et écrit des 100, comme 100 ans, dans le ciel, c'est le port-aéronef Anadolu, spécialement aménagé pour accueillir des drones, qui a ouvert la voie à la "plus grande parade navale" de l'histoire, remontant le détroit toutes sirènes dehors en direction de la Mer Noire, à la tête d'une flotte de cent bâtiments.</p><p>"Notre République est en sécurité et entre de bonne mains, comme elle ne l'a jamais été.Repose en paix", avait lancé M. Erdogan dans la matinée face au mausolée d'Atatürk, à Ankara.</p><p>- "enfants de la République" -</p><p></p><p>Feux d'artifices et démonstrations de drones, illuminations des lieux emblématiques, de la mosquée Sainte-Sophie au site antique grec d'Ephèse et aux concrétions de Cappadoce, le programme des festivités a attiré de nombreux badauds agitant le drapeau rouge turc.</p><p>"Nous sommes les filles d'Ataturk, nous sommes les enfants de la république", s'emeut Selin Günes, une étudiante de 22 ans. </p><p>"J'en ai la chair de poule, les larmes aux yeux, j'ai du mal à m'empêcher de pleurer, c'est si beau aujourd'hui", s'enthousiasme une femme au foyer, Sevtap Ceri accourue avec des milliers d'autres pour admirer la parade militaire.</p><p>Le programme des festivités n'a été dévoilé qu'une petite semaine avant le jour J, à la grande frustration de nombreux Turcs qui ont soupçonné la réticence du chef de l'Etat et de son gouvernement islamo-conservateur à rendre hommage à son illustre prédécesseur et à fêter un siècle de la république laïque.</p><p>A la veille de ce rendez-vous historique, M. Erdogan a rejoint samedi le grand meeting organisé par son parti, l'AKP, "en soutien à la Palestine" sur l'ancien aéroport Atatürk d'Istanbul.</p><p>Lors de son discours dimanche soir, M. Erdogan a assuré que son "attitude tenace" pour défendre les Palestiniens était conforme aux souhaits d'Atatürk.</p><p>"La République turque est aujourd'hui la protectrice de ceux qui n'ont personne d'autre dans le monde, comme l'aurait souhaité Atatürk(...) Nous tentons d'aider le peuple de Gaza en montrant une attitude tenace à propos de la Palestine et de Gaza", a-t-il affirmé.</p><p>- "Neutralité impossible" -</p><p></p><p>"Israël, nous vous déclarons devant le monde entier criminel de guerre", avait-t-il martelé samedi, au 22e jour des bombardements sur la bande de Gaza en représailles aux massacres de 1.400 Israéliens, majoritairement civils, perpétrés par le Hamas le 7 octobre.</p><p>Une virulence qui contraste avec sa retenue des premiers jours, alors que la Turquie vient tout juste de renouer avec Israël, relève Bayram Balci, chercheur au CERI-Sciences Po à Paris.</p><p>"Sa neutralité devenait impossible en raison du positionnement traditionnel d'Ankara et de son parti, AKP, en faveur de la cause palestinienne", estime-t-il en rappelant la proximité du président avec les Frères musulmans -- dont le Hamas s'est réclamé à sa création, en 2007 - et les liens historiques de la Turquie avec Jérusalem, qui fut pendant quatre siècles sous la domination de l'Empire ottoman.</p><p>Selon un sondage de l'institut Metropoll publié cette semaine, une écrasante majorité de Turcs ne souhaite pas voir leur pays s'engager au côté du Hamas: pour 34,5% d'entre eux, M. Erdogan devrait rester "neutre", tandis que pour 18% des Turcs, il devrait soutenir les Palestiniens tout en "gardant ses distances" avec le mouvement islamiste.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Combats à Gaza, appels internationaux pour laisser entrer l'aide humanitaire

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Les appels se sont multipliés dimanche pour laisser passer l'aide humanitaire d'urgence dans la bande de Gaza, théâtre de "violents combats", selon le Hamas, en
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Combats à Gaza, appels internationaux pour laisser entrer l'aide humanitaire

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Les appels se sont multipliés dimanche pour laisser passer l'aide humanitaire d'urgence dans la bande de Gaza, théâtre de "violents combats", selon le Hamas, entre ses hommes et l'armée israélienne.</p><p>Le Croissant-Rouge palestinien a affirmé dimanche que les abords d'un de ses hôpitaux à Gaza, avaient été bombardés à plusieurs reprises, mettant en péril les patients et les milliers de civils venus s'y réfugier.</p><p>Le territoire palestinien, assiégé, est pilonné sans répit par l'armée israélienne depuis le 7 octobre, en représailles à l'attaque du Hamas en Israël, inédite par son ampleur et sa violence.Le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, affirme que plus de 8.000 personnes, majoritairement des civils, y ont été tuées depuis le début de la guerre.</p><p>En Israël, plus de 1.400 personnes sont mortes, essentiellement des civils tués le jour de l'attaque perpétrée par le mouvement islamiste palestinien, qualifié d'organisation "terroriste" par les Etats-Unis et l'Union européenne notamment.</p><p>Les frappes sur la bande de Gaza se sont progressivement intensifiées depuis vendredi soir, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, annonçant samedi le début d'une "deuxième étape de la guerre" visant à "détruire les capacités militaires et la direction du Hamas". </p><p>Sur le terrain, le mouvement islamiste palestinien a fait état dimanche soir de "violents combats (...) au moyen d'armes automatiques et antichars" dans le nord de la bande de Gaza, où l'armée israélienne opère également au sol depuis vendredi soir.</p><p>L'armée israélienne a assuré plus tôt que son aviation avait frappé "des structures militaires du Hamas" dans la bande de Gaza. </p><p>Elle a également rapporté des tirs de roquettes réalisés depuis le territoire palestinien en direction du centre et du sud d'Israël.</p><p>Les Etats-Unis ont appelé Israël à "prendre toutes les mesures possibles à sa disposition pour faire la distinction entre le Hamas – les terroristes qui sont des cibles militaires légitimes – et les civils qui ne le sont pas", selon le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan.</p><p></p><p>- Hôpitaux de Gaza -</p><p></p><p>Le ministère de la Santé à Gaza, dirigé par le Hamas, a signalé 57 attaques contre des installations médicales depuis le début de la guerre.</p><p>"Nous avons reçu des menaces fermes" d'Israël pour "évacuer immédiatement l'hôpital al-Quds car il allait être bombardé", a déclaré à l'AFP le directeur de l'hôpital, Bachar Mourad.</p><p>Le chef de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a jugé que l'ordre d'évacuer l'hôpital d'al-Quds était "profondément préoccupant"."Nous réitérons qu'il est impossible d'évacuer des hôpitaux remplis de patients sans mettre leur vie en danger", a écrit Tedros Adhanom Ghebreyesus sur X.</p><p>Israël accuse le Hamas de se servir des hôpitaux pour cacher des armes ou des combattants, ce que le mouvement islamiste palestinien dément.</p><p>- Une aide au compte-gouttes -</p><p>Depuis le 9 octobre, Israël a imposé un "siège total" à Gaza, interrompant les approvisionnements en eau, électricité et nourriture, alors que le territoire était déjà soumis à un blocus israélien.</p><p>La Maison Blanche a fait état d'un appel du président Joe Biden à Benjamin Netanyahu dans lequel il "a souligné la nécessité d'augmenter immédiatement et considérablement le flux d'aide humanitaire".Il a fait de même dans un appel au président égyptien Abdel Fattah al-Sissi.</p><p>Dix camions d'aide humanitaire ont pu entrer dimanche via le point de passage de Rafah avec l'Egypte, portant à 94 le nombre de ces véhicules arrivés depuis le 21 octobre, selon le Croissant-Rouge palestinien.</p><p>Il en faudrait 100 par jour dans ce territoire de 360 km2 où s'entassent 2,4 millions d'habitants privés de tout.</p><p>L'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens a mis en garde contre un écroulement de "l'ordre public" au lendemain du pillage d'entrepôts et de centres de distribution d'aide alimentaire.</p><p>A Rafah (sud), Souleimane al-Houli déplore les scènes de foule devant sa boulangerie : "je suis bouleversé, je ne peux pas donner du pain à tout le monde.La boulangerie ne produit que 30 fournées par heure.C'est bien moins que ce dont les gens ont besoin".</p><p>Aïcha Ibrahim, 39 ans, affirme avoir fait la queue devant deux autres boulangeries "depuis 5 heures et demi du matin".</p><p></p><p>- "Incertitude absolue" -</p><p>Pour Benjamin Netanyahu, l'objectif de cette guerre est "clair : détruire les capacités militaires et la direction du Hamas" et "ramener les otages à la maison".</p><p>Le 7 octobre, en plein Shabbat, le repos juif hebdomadaire, des centaines de combattants du Hamas se sont infiltrés depuis Gaza sur le sol israélien, où ils ont commis l'attaque la plus meurtrière depuis la création d'Israël en 1948.Ils ont enlevé 239 personnes dont "beaucoup de travailleurs étrangers", selon Israël. </p><p>Les proches des otages sont de plus en plus mécontents de l'"incertitude absolue" à laquelle ils sont confrontés, a déclaré Haim Rubinstein, leur porte-parole. Quatre femmes ont été libérées à ce jour.Le Hamas estime à "près de 50" le nombre de ces otages tués dans les bombardements.</p><p>Le ministre israélien de la Défense a accusé dimanche le Hamas de "manipulation psychologique" au sujet des otages après que le mouvement palestinien s'est dit prêt à les libérer en échange des prisonniers palestiniens incarcérés par Israël.</p><p>Selon le Club des Prisonniers palestiniens, une association qui défend leurs droits, quelque 5.200 Palestiniens sont incarcérés par Israël.</p><p></p><p>- Tensions au Sud-Liban et en Cisjordanie -</p><p>La communauté internationale redoute un embrasement régional.</p><p>Dimanche, le président iranien Ebrahim Raïssi, dont le pays soutient le Hamas, a estimé dimanche qu'Israël avait franchi "les lignes rouges", ce qui "pourrait" décider d'autres parties "à passer à l'action".</p><p>Une des craintes d'embrasement concerne la frontière entre Israël et le Liban, qui a connu dimanche une montée des tensions.</p><p>Le puissant mouvement Hezbollah, allié du Hamas, a indiqué avoir abattu au-dessus du territoire israélien un drone israélien avec un missile sol-air et annoncé la mort d'un de ses combattants.</p><p>L'armée israélienne a rapporté pour sa part de nouveaux tirs en provenance du Liban vers le secteur de Har Dov et Kiryat Shmona et a dit avoir riposté vers l'origine des tirs.</p><p>Pas loin de la frontière israélienne, le journaliste de Reuters Issam Abdallah avait été tué le 13 octobre dans le sud du Liban par une frappe, et six autres journalistes, dont deux de l'AFP, avaient été blessés. </p><p>Dans une enquêtes publiée dimanche, l'organisation Reporters sans Frontières affirme que les journalistes ont été "ciblés".</p><p>Sans mettre catégoriquement en cause l'armée israélienne, l'organisation indique par ailleurs que "selon l'analyse balistique diligentée par RSF, la zone de provenance des tirs se situe à l'est de l'endroit où le groupe de journalistes et leurs véhicules ont été pris pour cible, où se trouve la frontière avec Israël". </p><p>La tension est aussi très vive en Cisjordanie occupée où la situation était déjà tendue avant cette guerre.Cinq Palestiniens ont été tués dimanche par des tirs de l'armée israélienne, selon le ministère de la Santé de l'Autorité palestinienne. </p><p>Depuis le 7 octobre, plus de 110 Palestiniens ont été tués par des soldats ou des colons israéliens en Cisjordanie.</p><p>Dans la république russe à majorité musulmane du Daguestan, un aéroport a été fermé après avoir été pris d’assaut par une foule hostile à Israël.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

A New York, hommage à «Chandler» devant l'immeuble de «Friends»

Description: <p>New York (AFP) - Matthew Perry, alias "Chandler", était aussi un peu leur ami: les fans affluent dimanche au coin de deux rues du West Village à New York, devant "l'immeuble" de la série "Friends&quo
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A New York, hommage à «Chandler» devant l'immeuble de «Friends»

Description: <p>New York (AFP) - Matthew Perry, alias "Chandler", était aussi un peu leur ami: les fans affluent dimanche au coin de deux rues du West Village à New York, devant "l'immeuble" de la série "Friends", pour rendre hommage à l'acteur décédé "trop tôt", à 54 ans.</p><p>Dans ce quartier chic, branché et touristique de Manhattan, l'immeuble, typique de New York avec ses façades en petites briques où s'accrochent les escaliers de secours grillagés, est déjà d'habitude un lieu de pélerinage pour les fans de la série-comédie culte des années 1990 et 2000 qui a traversé les générations.</p><p>Dimanche, les bouquets de fleurs et les lettres écrites à la main s'entassent sur le trottoir, au pied de l'édifice de six étages, animé au rez-de-chaussée par un restaurant.Sous une pluie fine, on s'arrête quelques minutes pour se recueillir et rendre hommage à celui qui incarnait "Chandler", personnage attachant de blagueur à l'humour caustique et d'adulte qui a un peu de mal à grandir.</p><p>"Matthew Perry, j'ai grandi en le regardant dans +Friends+, mes parents regardaient aussi la série.Il a vraiment eu un rôle dans ma vie et m'a tellement fait rire", raconte Taylor Lanthier, étudiante en droit de 26 ans à Vancouver, au Canada.De passage dans la Grosse Pomme, elle est venue déposer une rose jaune et fait écho à ce petit mot posé par terre par une autre main : "merci pour tous les éclats de rire".</p><p></p><p>- série "réconfortante" -</p><p></p><p>Un mot revient en boucle: "Friends", parfois critiquée pour l'univers aseptisé et peu diversifié dans lequel évoluent ses six personnages de jeunes actifs New-Yorkais, est une série "réconfortante".</p><p>"C'est juste une série légère", résume Eva, une lycéenne de 16 ans, qui habite le quartier voisin de Soho."Quelque chose que je regarde quand je suis triste, où si je veux rire un bon coup", ajoute-t-elle.</p><p>Et même si les épisodes ont été tournés en studio en Californie, l'immeuble du 90 Bedford Street, où est censé se trouver l'appartement où se croisent "Monica", "Chandler", "Phoebe" et les autres, en fait une histoire emblématique de New York.Tout comme le "Central Perk", le café où se retrouvent les six amis.</p><p>"Je suis sûr que vous pouvez trouver des gens qui ont déménagé à New York à cause de +Friends+, juste pour le côté +aventurier+ et romantique d'une vie de célibataire à 20 ans à New York ", assure Chris Triebel, un guide qui anime des visites axées sur les séries télé et les films dans la ville.</p><p>Avec son groupe, la halte devant l'immeuble de Friends était prévue dimanche, mais la mort de Matthew Perry à 54 ans, après une vie jalonnée par des années d'addiction aux médicaments et aux drogues qu'il avait racontées dans un livre, lui donne un sentiment de gâchis.</p><p>"Il s'en va vraiment trop tôt (...) Il écrivait brillamment, c'était un acteur très drôle, il aurait encore pu faire beaucoup de choses", regrette-t-il.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Au Pérou, une faible empreinte carbone n'est pas un choix mais signe de pauvreté

Description: <p>Lima (AFP) - Pour aller travailler, c'est toujours à pied que Sofia Llocclla Pellaca, 31 ans, descend la colline de la banlieue de Lima où elle vit, dans une maison en tôle dépourvue de chauffage.Elle mange rarement de la v
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Au Pérou, une faible empreinte carbone n'est pas un choix mais signe de pauvreté

Description: <p>Lima (AFP) - Pour aller travailler, c'est toujours à pied que Sofia Llocclla Pellaca, 31 ans, descend la colline de la banlieue de Lima où elle vit, dans une maison en tôle dépourvue de chauffage.Elle mange rarement de la viande et cuisine au gaz ou au feu de bois. </p><p>Cette mère célibataire de deux enfants n'a jamais entendu parler d'empreinte carbone et son faible impact sur l'environnement n'est que le reflet de la misère dans laquelle elle vit.Comme elle, près d'un tiers des 30 millions de péruviens sont pauvres. </p><p>L'éradication de la pauvreté tout en luttant contre le changement climatique est l'un des principaux défis auxquels sont confrontés les pays en développement, qui, avec l'ensemble des dirigeants mondiaux, participeront le mois prochain à la COP28 aux Emirats arabes unis.</p><p>"Je m'en vais en marchant, je reviens en marchant", explique cette femme de l'ethnie amérindienne quechua, aux longs cheveux tirés en chignon, disant à peine utiliser les transports publics et ne jamais avoir pris l'avion.</p><p>Elle est aide ménagère et gagne moitié moins du salaire minimum péruvien qui est de 265 dollars par mois.Comme la plupart des 2,7 millions de pauvres de Lima, elle vit dans les bidonvilles des collines qui entourent la capitale, dépourvues d'éclairage public et régulièrement plongées dans la brume.</p><p>Le Pérou a l'une des empreintes carbone les plus faibles du continent américain, émettant en moyenne 1,7 tonne de carbone par habitant, contre 4,2 tonnes en Argentine.Aux Etats-Unis, elle est de 15 tonnes, soit plus de trois fois la moyenne mondiale.</p><p>Selon les experts, pour limiter l'augmentation de la température à la surface du globe, il faudrait réduire à moins de deux tonnes l'empreinte carbone de chaque individu au cours des prochaines décennies.</p><p></p><p>- "Petit à petit" -</p><p></p><p>Dans sa maison, Sofia Llocclla Pellaca n'a pas de salle de bain.Elle dispose cependant d'une télévision et d'un réfrigérateur, régulièrement à moitié vide.Elle et sa mère, qui habite quelques maisons plus haut, sont alimentées en électricité grâce à un branchement pirate.</p><p>Il n'y a pas d'éclairage public ni de système d'égouts, et l'eau potable arrive tous les 15 jours par camion-citerne.</p><p>L'économie péruvienne repose principalement sur la pêche et l'exploitation minière, alors que 73% de la population active travaille dans le secteur informel, des petits boulots non déclarés.</p><p>Environ 63% des émissions de carbone du pays andin résultent de la déforestation dans la jungle amazonienne et de l'urbanisation de terres forestières ou agricoles, indique à l'AFP Manuel Pulgar-Vidal, ancien ministre de l'Environnement.</p><p>La majeure partie de l'énergie péruvienne est d'origine hydroélectrique, le pays n'étant pas dépendant du pétrole et du charbon, principales sources de CO2, souligne-t-il.</p><p>Cependant, il est "déroutant et trompeur" de penser que le pays, parce qu'il est en développement, peut se soustraire à ses responsabilités face à la crise climatique, prévient l'ancien ministre.</p><p>Selon lui, une grande partie de l'Amérique latine n'a pas encore réussi à élaborer des "stratégies claires" pour migrer vers les énergies renouvelables car "prise au piège du pétrole, du charbon et du gaz".</p><p>Riche ou pauvre, "le monde abandonnera progressivement les combustibles fossiles.C'est inévitable", juge M. Pulgar-Vidal.</p><p>Dans les périphéries paupérisées de Lima, le défi sera, selon lui, de garantir les services de base, améliorer la gestion des déchets, adopter un mode de construction en harmonie avec "l'écosystème environnant" et électrifier les transports.</p><p>Ce qui préoccupe le plus Sofia Llocclla Pellaca c'est justement "la mobilité" de Flor Maria, sa fille de 14 ans.Elle rêve d'une moto sur laquelle elle pourrait l'emmener à l'école.</p><p>"Ce serait bien" d'acheter un panneau solaire pour avoir plus régulièrement de l'électricité "qui va et qui vient", dit-elle aussi.Mais un petit panneau coûte 115 dollars, soit environ son revenu mensuel.Elle espère pouvoir en acheter un à l'avenir "mais petit à petit".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

En Russie, la lumière d'une bibliothèque George-Orwell brille encore

Description: <p>Ivanovo (Russie) (AFP) - Sur les étagères de la bibliothèque, la vieille dame saisit des livres dont elle connaît naturellement la place.Orwell, Sorokine, Dostoïevski.Des auteurs qui, pour elle, aident à percer les ténèbres
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En Russie, la lumière d'une bibliothèque George-Orwell brille encore

Description: <p>Ivanovo (Russie) (AFP) - Sur les étagères de la bibliothèque, la vieille dame saisit des livres dont elle connaît naturellement la place.Orwell, Sorokine, Dostoïevski.Des auteurs qui, pour elle, aident à percer les ténèbres de la Russie contemporaine.</p><p>Dans la pièce, un ordinateur, quelques centaines de livres et une odeur d'huile parfumée, celle que porte Alexandra Karasseva, la responsable de la bibliothèque George-Orwell d'Ivanovo, une ville industrielle à cinq heures de route de Moscou. </p><p>En manipulant les ouvrages, Mme Karasseva, 67 ans, disserte sur leur pouvoir : "Les livres servent à voir l'Homme, même dans l'ennemi, et à rejeter toute forme de déshumanisation."</p><p>Un entrepreneur local et opposant au conflit en Ukraine, Dmitri Siline, a ouvert les lieux en juillet 2022 avec l'idée de fournir gratuitement des outils de réflexion pour lutter contre la propagande, la censure et le climat de manipulation ambiant. </p><p>Comme tant d'autres, il a fui la Russie peu après, par crainte de finir en prison pour ses prises de position.Mais sa petite bibliothèque, située au rez-de-chaussée d'un bâtiment aux murs et à la toiture défoncés, continue d'exister.</p><p>Mme Karasseva présente la collection : des dystopies, des ouvrages sur le goulag, des écrivains contemporains critiques du Kremlin, des manuels soviétiques d'éducation politique et des romans plus légers pour "s'aérer l'esprit".</p><p>Aucun de ces livres n'est interdit.Ils peuvent donc être proposés aux lecteurs, même si, en librairie, ceux rédigés par des personnes cataloguées "agents de l'étranger" doivent être vendus dans des emballages cachant leur couverture.</p><p>Légalement, Mme Karasseva a aussi toujours le droit d'apporter ses éclairages."Plus vous lisez de dystopies", dit-elle."Plus vous avez de liberté : elles vous montrent les dangers, les moyens de les éviter, d'y résister."</p><p></p><p>- "Oublier la peur" -</p><p></p><p>La bibliothécaire, col roulé et épaisses lunettes sur le nez, est un puits de science à la prononciation rendue moelleuse par une dentition abîmée.Sa frange blonde lui tombe sans cesse sur les yeux.</p><p>Elle parle du chef-d'oeuvre d'Orwell, 1984, qui décrit la tentative de résistance d'un employé du "ministère de la Vérité" dans une dictature extrêmement intelligente dans sa capacité à soumettre et lobotomiser les individus.</p><p>Elle évoque l’autodestruction révolutionnaire dans les Démons de Dostoïevski, les dystopies explosives du Russe Vladimir Sorokine, l'antiracisme de l'Américaine Harper Lee, le cri d'humanité de l'Allemand Erich Maria Remarque...</p><p>Mme Karasseva indique être une historienne à la retraite, spécialiste de la Rome antique, en particulier "du passage de la République à la dictature".</p><p>Puis, sans crier gare, elle partage son analyse du film Barbie ("plus profond qu'il n'y paraît").Le long-métrage américain a récemment été projeté dans l'unique salle de réunion de la bibliothèque.</p><p>Le souriant Dmitri Chestopalov, 18 ans, y était.Ce militant du parti d'opposition Iabloko -- formation opprimée, affaiblie, mais encore légale -- se rend à la bibliothèque pour regarder des films et retrouver d'autres jeunes.</p><p>"Ici, on peut grandir, malgré tout ce qui se passe dans notre pays.On peut oublier cette peur, se sentir plus libre, ressentir du confort, sentir qu'on n'est pas seul dans ce système énorme qui nous dévore."</p><p>L'avocate Anastassia Roudenko, 41 ans, qui a cofondé la bibliothèque, observe en Russie des "signes" du totalitarisme décrit dans 1984.D'abord, elle ressent cette "peur qui enchaîne".</p><p>Ensuite, elle est frappée par la pertinence d'un slogan du livre, "L'IGNORANCE, C'EST LA FORCE", car, d'après elle, les Russes qui "n'essayent pas de comprendre ce qui se passe vivent très bien". </p><p></p><p>- Amour et dissonance -</p><p></p><p>Sur la place centrale d'Ivanovo, près d'une plaque à la mémoire de personnes tuées par le pouvoir tsariste lors d'une manifestation antiguerre en 1915, Anastassia Roudenko se livre sur sa "tragédie personnelle", le visage balayé par un vent glacial.</p><p>Son frère et son mari, officiers de carrière dans l'armée russe, participent à "l'opération militaire spéciale", l'euphémisme imposé par le Kremlin pour qualifier son attaque contre l'Ukraine.</p><p>Elle ne peut s'étendre sur le sujet.La moindre déclaration sensible pourrait valoir une sanction, voire une peine d'emprisonnement.Être avocate ou femme de militaire ne la protège pas.</p><p>En juin 2023, la justice l'a condamnée à une amende pour "discrédit" de l'armée en se basant, comme souvent, sur une expertise fumeuse invoquant des messages sur Telegram où elle disait avoir vu un documentaire sur l'opposant Alexeï Navalny.</p><p>Son époux a pu venir à l'audience pour la soutenir.</p><p>D'origine ukrainienne par son père, Anastassia Roudenko, une femme rieuse et pleine d'énergie, se met soudainement à pleurer quand elle évoque "l'énorme douleur" d'être impuissante face à la guerre déclenchée par Vladimir Poutine.</p><p>Mais, elle aime son mari "sans doute encore plus" depuis qu'il est parti combattre.Et à ceux qui la jugeraient pour cette dissonance et se demanderaient pourquoi ils sont toujours ensemble, elle répond : "Et vous, vous auriez fait quoi ?" </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Kazakhstan: au moins 42 morts dans le pire accident minier de l'histoire du pays

Description: <p>Karaganda (Kazakhstan) (AFP) - L'explosion dans une mine d'ArcelorMittal samedi au Kazakhstan a coûté la vie à 42 mineurs, selon un nouveau bilan des secouristes dimanche, faisant de cet accident minier le plus mortel d
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Kazakhstan: au moins 42 morts dans le pire accident minier de l'histoire du pays

Description: <p>Karaganda (Kazakhstan) (AFP) - L'explosion dans une mine d'ArcelorMittal samedi au Kazakhstan a coûté la vie à 42 mineurs, selon un nouveau bilan des secouristes dimanche, faisant de cet accident minier le plus mortel de l'histoire de ce pays d'Asie centrale depuis l'indépendance de l'URSS.</p><p>Les chances de retrouver vivants les 4 mineurs du groupe ArcelorMittal encore portés disparus étaient quasiment nulles dimanche, jour de deuil national dans cet immense pays riche en ressources naturelles.</p><p>Ce coup de grisou dans la mine Kostenko à Karaganda (centre) s'ajoute à une longue liste de drames déjà survenus dans des sites kazakhs d'ArcelorMittal, et a poussé le gouvernement kazakh à annoncer un accord pour nationaliser la filiale locale du géant mondial de l'acier.</p><p>Selon un point du ministère des Situations d'urgence à 15h00 locales (09H00 GMT), "les corps de 42 mineurs ont été retrouvés et quatre mineurs étaient toujours recherchés", alors que plus de 250 mineurs étaient sous terre au moment de l'explosion.</p><p>Les chances de retrouver des survivants sont cependant "très faibles", avaient prévenu les sauveteurs la veille au soir, en raison de l'absence de ventilation dans la mine, de la faible autonomie des respirateurs d'urgence pour mineurs et de la puissance de l'explosion, qui s'est propagée sur deux kilomètres.</p><p>Et d'après le ministère des Situations d'urgence, les recherches sont compliquées par l'absence d'électricité, la longueur des tunnels souterrains, dont certains sont noyés, ainsi que la destruction des structures.</p><p>Immédiatement après l'annonce de l'accident samedi matin, le président du Kazakhstan, Kassym-Jomart Tokaïev, avait ordonné de "mettre fin à la coopération" avec le groupe.</p><p>En présence des familles des victimes à Karaganda, il avait qualifié ArcelorMittal de "pire entreprise de l'histoire du Kazakhstan du point de vue de la coopération avec le gouvernement".</p><p>Dans la foulée gouvernement kazakh et le géant de l'acier basé dirigé par l'homme d'affaires indien Lakshmi Mittal et basé au Luxembourg ont annoncé un accord préliminaire pour "transférer la propriété de l'entreprise en faveur de la République du Kazakhstan".</p><p>La filiale kazakhe, ArcelorMittal Temirtaou, a cependant précisé dimanche avoir signé "la semaine dernière" cet accord.</p><p></p><p>- "Chaque mineur est un héros" -</p><p></p><p>Dimanche, les drapeaux avec un aigle et un soleil doré sur fond bleu turquoise du Kazakhstan étaient en berne pour cette journée de deuil national, comme à Karaganda, a constaté une journaliste de l'AFP.</p><p>Dans la capitale de cette région industrielle où les mines avalent régulièrement des travailleurs, de nombreux habitants défilaient pour se recueillir devant le monument en l'honneur des mineurs décédés ces dernières années.</p><p>"Chaque mineur est un héros, car il descend sans savoir s'il va remonter", résume Sergueï Glazkov, lui-même ancien mineur.</p><p>"La meilleure solution serait une nationalisation complète, sans compensation pour le propriétaire actuel", estime Daniïar Moustafine, vendeur de 42 ans, devant ce monument représentant un terril, le visage d'un mineur enseveli sous le charbon ainsi qu'une femme tenant un enfant avec un casque de mineur.</p><p>Depuis la chute de l'Union soviétique en 1991, environ 200 mineurs ont perdu la vie au Kazakhstan, l'immense majorité dans des sites d'ArcelorMittal, l'accident le plus mortel jusqu'à celui de la mine Kostenko ayant eu lieu en 2006, quand 41 mineurs avaient été tués dans la mine Lénine.</p><p>L'arrivée en 1995 du groupe au Kazakhstan, qui exploite une quinzaine d'usines et de mines dans le centre de l'ex-république soviétique, a d'abord été porteuse d'espoir dans le marasme socio-économique ayant suivi la chute du communisme.</p><p>Mais le manque d'investissements et les normes de sécurité insuffisantes ont été par la suite à de maintes reprises critiquées par les autorités, tandis que les syndicats appelaient régulièrement à un contrôle plus strict du gouvernement.</p><p>Et ce bien qu'ArcelorMittal ait assuré dimanche avoir ces dernières années "déployé de nombreux efforts pour renforcer la sécurité".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Bangladesh: le chef de l'opposition arrêté après des manifestations

Description: <p>Dacca (AFP) - Le principal dirigeant de l'opposition au Bangladesh a été arrêté dimanche matin, au deuxième jour de manifestations violentes contre la Première ministre à l'approche des élections générales.</p
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Bangladesh: le chef de l'opposition arrêté après des manifestations

Description: <p>Dacca (AFP) - Le principal dirigeant de l'opposition au Bangladesh a été arrêté dimanche matin, au deuxième jour de manifestations violentes contre la Première ministre à l'approche des élections générales.</p><p>Le chef du Parti nationaliste du Bangladesh (BNP), Mirza Fakhrul Islam Alamgir, a été "placé en détention pour un interrogatoire", a déclaré le commissaire de la police métropolitaine de Dacca, Habibur Rahman.</p><p>Il a indiqué à l'AFP que M. Alamgir sera interrogé sur les violences de samedi, au cours desquelles un policier et un manifestant ont été tués, et au moins 26 ambulances de police ont été incendiées ou endommagées.</p><p>M. Alamgir, 75 ans, secrétaire général du BNP, dirige le parti depuis que Khaleda Zia, présidente du BNP et deux fois Première ministre, a été arrêtée et emprisonnée, et que son fils s'est exilé en Grande-Bretagne.</p><p>L'opposition renaissante organise des manifestations pour faire valoir ses revendications depuis des mois, bien que sa dirigeante Mme Zia, malade, soit assignée à résidence après avoir été condamnée pour corruption.</p><p>Les manifestations organisées samedi par le BNP et le plus grand parti islamiste du pays, le Jamaat-e-Islami, étaient les plus massives depuis le début de l'année, ont constaté des journalistes de l'AFP sur place, prenant une nouvelle ampleur trois mois avant l'organisation prévue d'élections générales.</p><p></p><p>- Balles en caoutchouc, gaz lacrymogènes -</p><p></p><p>Plus de 100.000 sympathisants des deux principaux partis d'opposition du pays, selon la police, ont participé à des rassemblements interdits dans la capitale Dacca pour réclamer la démission de Sheikh Hasina et laisser place à un gouvernement neutre pour superviser les prochaines élections.</p><p>Les manifestations ont dégénéré en affrontements violents pendant plusieurs heures dans le centre de Dacca, le BNP et le Jamaat-e-Islami appelant tous deux à une grève nationale dimanche pour protester contre les violences.</p><p>La police a également accusé les manifestants d'avoir mis le feu à un bus à l'aube dimanche, ce qui a causé la mort d'une personne et des brûlures graves à une autre.</p><p>Dimanche, la sécurité a été renforcée dans la capitale, des milliers de policiers et de gardes-frontières paramilitaires du Bangladesh patrouillant dans les rues.</p><p>Les forces de l'ordre et les militants de l'opposition se sont affrontés dans la ville industrielle de Narayanganj (centre), selon la police.</p><p>Les policiers ont tiré des balles en caoutchouc et fait usage de gaz lacrymogènes sur les manifestants après qu'ils ont brûlé des pneus sur une route et tenté de vandaliser des véhicules, a indiqué à l'AFP le chef de la police du district, Golan Mostofa Russell.</p><p>Un officier a été blessé, a fait savoir la police, tandis que les médias locaux ont rapporté que deux manifestants du BNP ont également subi des blessures.</p><p>Les Etats-Unis ont condamné les heurts samedi et appelé au "calme et à la retenue de toutes les parties", brandissant la menace de restrictions de visas.</p><p>Sheikh Hasina, fille du premier président du pays, est au pouvoir depuis 15 ans et a vu son pays connaître une croissance économique rapide qui lui a permis de dépasser l'Inde voisine en termes de Produit intérieur brut (PIB) par habitant.Mais son gouvernement est accusé de corruption et de violations des droits de l'homme.</p><p>Plusieurs gouvernements occidentaux et des groupes de défense des droits humains ont exprimé leur inquiétude quant au climat politique régnant dans ce pays de quelque 170 millions d'habitants.</p><p>Les forces de sécurité de Mme Hasina sont accusées de détenir des dizaines de milliers de militants de l'opposition et d'en tuer des centaines lors d'exécutions extrajudiciaires.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Israël intensifie son offensive contre le Hamas, promet une aide accrue aux civils de Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a intensifié son offensive contre le Hamas dans la bande de Gaza malgré les appels à une désescalade, et ordonné aux civils palestiniens de partir dan
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Israël intensifie son offensive contre le Hamas, promet une aide accrue aux civils de Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a intensifié son offensive contre le Hamas dans la bande de Gaza malgré les appels à une désescalade, et ordonné aux civils palestiniens de partir dans le sud du territoire où l'aide sera, selon elle, accrue dimanche.</p><p>Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a de son côté dit s'attendre à une guerre "longue et difficile" à Gaza, où le CICR a dénoncé un "échec (humanitaire) catastrophique". </p><p>Depuis vendredi soir, l'armée israélienne opère au sol avec des soldats et des blindés, M. Netanyahu évoquant samedi soir "une deuxième étape de la guerre".Elle continue dans le même temps d'intensifier ses bombardements dans le territoire de 362 km2, en représailles à l'attaque sanglante sans précédent perpétrée par le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre en Israël.</p><p>Depuis cette date, 1.400 personnes sont mortes côté israélien, essentiellement des civils dans l'attaque du 7 octobre qui a vu également le Hamas prendre en otage 230 personnes, selon les autorités israéliennes.</p><p>Le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, affirme lui que plus de 8.000 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans les bombardements israéliens incessants depuis le début du conflit.</p><p>Un "grand nombre" de Palestiniens sont encore morts dans la nuit de samedi à dimanche lors de frappes aériennes sur deux camps de réfugiés du nord de Gaza, selon lui.</p><p>Samedi, des avions de combat ont frappé "450 cibles" du Hamas, dont des centres de commandement, a indiqué dimanche l’armée israélienne, faisant état de la poursuite des opérations terrestres dans le territoire.</p><p>Dans la nuit, un soldat a été grièvement blessé par des obus de mortier dans le nord de la bande de Gaza, et un autre légèrement touché lors de combats avec des membres du Hamas, selon la même source.</p><p>Plus tôt, le commandement israélien avait mis en garde les habitants des villes d'Ashdod et d'Ashkélon, limitrophes de Gaza, contre des tirs de missiles et de roquettes.Trois personnes avaient été blessées samedi après des tirs depuis Gaza.</p><p></p><p>- "Souffrance intolérable" -</p><p></p><p>Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a déploré samedi l'"escalade sans précédent des bombardements" qui "compromettent les objectifs humanitaires", appelant une nouvelle fois à un cessez-le-feu immédiat.</p><p>La présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) Mirjana Spoljaric s'est dite "choquée par le niveau intolérable de souffrance humaine", dénonçant "un échec catastrophique que le monde ne doit pas tolérer".</p><p>"Face à des bombardements incessants et terrifiants, les gens n'ont nulle part où fuir ou se mettre à l’abri", a déclaré dimanche le Dr Christos Christou, président international de Médecins sans frontières (MSF).</p><p>M. Netanyahu a estimé samedi que la guerre serait "longue et difficile", ajoutant que son armée "détruira(it) l'ennemi sur terre et sous terre", une référence au réseau de centaines de kilomètres de tunnels souterrains d'où le Hamas dirige ses opérations, selon Israël.</p><p>L'objectif de cette "deuxième étape de la guerre" est "clair: détruire les capacités militaires et la direction du Hamas; ramener les otages à la maison", a affirmé M. Netanyahu après avoir rencontré les familles des captifs du Hamas. </p><p></p><p>- "Les familles veulent des réponses" -</p><p></p><p>Leurs proches sont de plus en plus mécontents de l'"incertitude absolue" à laquelle ils sont confrontés, en particulier lors des bombardements intensifs, a déclaré Haim Rubinstein, leur porte-parole."Les familles ne dorment pas, elles veulent des réponses".</p><p>Quatre femmes ont été libérées à ce jour.Le Hamas estime à "près de 50" le nombre d'entre eux tués dans les bombardements.</p><p>Le chef du mouvement islamiste à Gaza, Yahya Sinouar, qui s'est exprimé samedi soir pour la première fois depuis le 7 octobre, a déclaré être prêt "à conclure immédiatement un échange pour faire libérer tous les prisonniers dans les prisons de l'ennemi sioniste contre tous les otages".</p><p>L'armée israélienne a appelé les civils du nord de Gaza "à se déplacer temporairement au sud du cours d'eau de Wadi Gaza, vers une zone plus sûre où ils pourront recevoir de l'eau, de la nourriture et des médicaments".</p><p>"Demain (dimanche, ndlr), les efforts humanitaires à Gaza, menés par l'Egypte et les Etats-Unis, seront accrus", a-t-elle ajouté.</p><p>Samedi, elle avait renouvelé son appel aux habitants de la ville de Gaza (nord) à "partir immédiatement" vers le sud, affirmant qu'elle considérait désormais cette ville et sa région comme un "champ de bataille".</p><p>Israël veut "anéantir" le Hamas, qu'il qualifie d'organisation "terroriste" comme les Etats-Unis et l'UE notamment, en représailles à l'attaque du 7 octobre.Ce jour-là, en plein Shabbat, le repos juif hebdomadaire, des centaines de combattants du mouvement islamiste se sont infiltrés depuis Gaza sur le sol israélien, où ils ont commis l'attaque la plus meurtrière de l'histoire d'Israël.</p><p>Samedi, Benjamin Netanyahu a reconnu qu'elle constituait un "terrible échec" pour l'Etat hébreu, et promis une "enquête approfondie" pour déterminer les responsabilités.</p><p></p><p>- Communications rétablies -</p><p></p><p>L'intensification des bombardements sur Gaza a coïncidé avec une coupure des communications et d'internet, compliquant encore la tâche des humanitaires.</p><p>Le réseau était en cours de rétablissement dimanche matin, selon l'organisme de surveillance du réseau Netblocks.Un collaborateur de l'AFP dans la ville de Gaza a confirmé pouvoir accéder à internet et au réseau mobile, et avoir pu joindre des interlocuteurs dans le sud du territoire.</p><p>Depuis le 9 octobre, Israël a imposé un "siège total" à Gaza, interrompant les approvisionnements en eau, électricité et nourriture, alors que le territoire où s'entassent 2,4 millions d'habitants était déjà soumis à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis 2007.Seuls 84 camions d'aide humanitaire ont pu arriver dans Gaza via l'Egypte depuis le 21 octobre.</p><p>Les médicaments manquent aussi et certaines opérations chirurgicales sont réalisées sans endormir complètement les patients, en raison de la pénurie de produits anesthésiques, a alerté samedi MSF.</p><p>La Turquie a dénoncé des "massacres" à Gaza, entraînant le rappel par Israël de ses diplomates dans ce pays, et l'Arabie saoudite a dénoncé une violation "injustifiée" du droit international.</p><p>Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi en soutien aux Palestiniens à Londres, et des milliers à Paris, à Zurich ou encore aux Etats-Unis.</p><p>La communauté internationale redoute un embrasement régional, alors que l'Iran, soutien du Hamas et du Hezbollah libanais, a lancé des avertissements aux Etats-Unis, proche allié d'Israël.</p><p>La tension est aussi très vive en Cisjordanie occupée depuis 1967, où trois Palestiniens ont été tués dimanche matin par des tirs de l'armée israélienne, selon le ministère de la santé de l'Autorité palestinienne.Depuis le 7 octobre, plus de 110 Palestiniens ont été tués par des soldats ou des colons israéliens.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'ONU craint l'effondrement de «l'ordre public» à Gaza après des pillages

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'ONU a mis en garde dimanche contre l'effondrement de "l'ordre public" dans la bande de Gaza après des pillages de ses centres, alors que l'armée isra
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L'ONU craint l'effondrement de «l'ordre public» à Gaza après des pillages

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'ONU a mis en garde dimanche contre l'effondrement de "l'ordre public" dans la bande de Gaza après des pillages de ses centres, alors que l'armée israélienne intensifie ses bombardements mais aussi ses opérations terrestres dans ce territoire palestinien où l'aide humanitaire entre au compte-goutte.</p><p>Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a évoqué samedi une "deuxième étape" du conflit contre le mouvement islamiste Hamas et dit s'attendre une guerre "longue et difficile" à Gaza, où le CICR a dénoncé un "échec (humanitaire) catastrophique". </p><p>L'armée israélienne, qui opère au sol depuis vendredi soir avec des soldats et des blindés, a annoncé dimanche augmenter le nombre de ses troupes et l'étendue de ses opérations dans le territoire palestinien.Elle continue parallèlement d'intensifier ses bombardements --des avions de combats ont frappé "450 cibles" du Hamas, dont des centres de commandement, samedi--, en représailles à l'attaque sanglante sans précédent perpétrée par le Hamas le 7 octobre en Israël.</p><p>Plus de 1.400 personnes sont mortes côté israélien depuis cette date, essentiellement des civils durant l'attaque du 7 octobre qui a aussi vu le mouvement islamiste prendre en otage 230 personnes, selon les autorités israéliennes.</p><p>Le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, affirme lui que plus de 8.000 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans les bombardements israéliens incessants depuis le début du conflit.</p><p>Depuis le 9 octobre, Israël a imposé un "siège total" à Gaza, interrompant les approvisionnements en eau, électricité et nourriture, alors que le territoire où s'entassent 2,4 millions d'habitants était déjà soumis à un blocus israélien depuis 2007.Seuls 84 camions d'aide humanitaire ont pu arriver via l'Egypte depuis le 21 octobre.</p><p>Dans ce contexte, l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a dit craindre un écroulement de "l'ordre public" à Gaza, après des pillages de ses centres.</p><p>"Des milliers de personnes ont pénétré (samedi) dans plusieurs entrepôts et centres de distribution de l'UNRWA dans le centre et le sud" du territoire, a affirmé l'agence onusienne dans un communiqué publié dimanche."C'est un signe inquiétant que l'ordre civil commence à s'écrouler".</p><p>Un "grand nombre" de Palestiniens sont morts dans la nuit de samedi à dimanche lors de frappes aériennes sur deux camps de réfugiés du nord de Gaza, selon le Hamas.</p><p>Dans la nuit, un soldat israélien a lui été grièvement blessé par des obus de mortier dans le nord de la bande de Gaza, et un autre légèrement touché lors de combats avec des membres du Hamas, selon l'armée israélienne.</p><p></p><p>- "Echec catastrophique" -</p><p></p><p>Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a déploré samedi l'"escalade sans précédent des bombardements" qui "compromettent les objectifs humanitaires", appelant une nouvelle fois à un cessez-le-feu immédiat.</p><p>La présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) Mirjana Spoljaric s'est dite "choquée par le niveau intolérable de souffrance humaine", dénonçant "un échec catastrophique que le monde ne doit pas tolérer".</p><p>Parlant de guerre "longue et difficile", Benjamin Netanyahu a assuré samedi que l'armée israélienne "détruira(it) l'ennemi sur terre et sous terre", une référence au réseau de centaines de kilomètres de tunnels souterrains d'où le Hamas dirige ses opérations, selon Israël.</p><p>L'objectif de cette "deuxième étape de la guerre" est "clair: détruire les capacités militaires et la direction du Hamas; ramener les otages à la maison", a affirmé M. Netanyahu après avoir rencontré les familles des captifs du Hamas. </p><p></p><p>- "Les familles veulent des réponses" -</p><p></p><p>Leurs proches sont de plus en plus mécontents de l'"incertitude absolue" à laquelle ils sont confrontés, en particulier lors des bombardements intensifs, a déclaré Haim Rubinstein, leur porte-parole."Les familles ne dorment pas, elles veulent des réponses".</p><p>Quatre femmes ont été libérées à ce jour.Le Hamas estime à "près de 50" le nombre de ces otages tués dans les bombardements.</p><p>Le chef du mouvement islamiste à Gaza, Yahya Sinouar, qui s'est exprimé samedi soir pour la première fois depuis le 7 octobre, a déclaré être prêt "à conclure immédiatement un échange pour faire libérer tous les prisonniers dans les prisons de l'ennemi sioniste contre tous les otages".</p><p>L'armée israélienne a elle appelé les civils du nord de Gaza "à se déplacer temporairement au sud du cours d'eau de Wadi Gaza, vers une zone plus sûre où ils pourront recevoir de l'eau, de la nourriture et des médicaments".</p><p>"Demain (dimanche, ndlr), les efforts humanitaires à Gaza, menés par l'Egypte et les Etats-Unis, seront accrus", a-t-elle affirmé.</p><p>Samedi, elle avait renouvelé son appel aux habitants de Gaza-ville (nord) à "partir immédiatement" vers le sud.Mais Ibrahim Shandoughli, un père de famille âgé de 53 ans, a confié à l’AFP qu’il resterait dans sa ville de Jabaliya (nord)."Où voulez-vous qu’on évacue?, c’est dangereux partout", a-t-il dit.</p><p>Israël veut "anéantir" le Hamas, qu'il qualifie d'organisation "terroriste" comme les Etats-Unis et l'UE notamment, en représailles à l'attaque du 7 octobre.</p><p>Ce jour-là, en plein Shabbat, le repos juif hebdomadaire, des centaines de combattants du mouvement islamiste se sont infiltrés depuis Gaza sur le sol israélien, où ils ont commis l'attaque la plus meurtrière de l'histoire d'Israël.</p><p>Samedi, Benjamin Netanyahu a reconnu qu'elle constituait un "terrible échec" pour l'Etat hébreu, et promis une "enquête approfondie" pour déterminer les responsabilités.</p><p></p><p>- Craintes d'embrasement régional -</p><p></p><p>L'intensification des bombardements sur Gaza a coïncidé avec une coupure des communications et d'internet, compliquant encore la tâche des humanitaires.Mais le réseau était en cours de rétablissement dimanche, selon l'organisme de surveillance du réseau Netblocks. </p><p>Les médicaments manquent aussi et certaines opérations chirurgicales sont réalisées sans endormir les patients, en raison de la pénurie de produits anesthésiques, a alerté samedi MSF.</p><p>La Turquie a fustigé des "massacres" à Gaza, entraînant le rappel par Israël de ses diplomates dans ce pays.L'Arabie saoudite a dénoncé une violation "injustifiée" du droit international.</p><p>La communauté internationale redoute un embrasement régional, alors que l'Iran, soutien du Hamas et du Hezbollah libanais, a lancé des avertissements aux Etats-Unis, proche allié d'Israël.</p><p>La tension est aussi très vive en Cisjordanie occupée depuis 1967, où trois Palestiniens ont été tués dimanche matin par des tirs de l'armée israélienne, selon le ministère de la santé de l'Autorité palestinienne.Depuis le 7 octobre, plus de 110 Palestiniens ont été tués par des soldats ou des colons israéliens.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Ouragan au Mexique: Acapulco espère sortir la tête de l'eau encore une fois

Description: <p>Acapulco (Mexique) (AFP) - Doña Mago s'est levée samedi avec l'envie d'en découdre. </p><p>Puisque les secours officiels tardent à venir, la quinquagénaire a encouragé ses voisins à nettoyer eux-m
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Ouragan au Mexique: Acapulco espère sortir la tête de l'eau encore une fois

Description: <p>Acapulco (Mexique) (AFP) - Doña Mago s'est levée samedi avec l'envie d'en découdre. </p><p>Puisque les secours officiels tardent à venir, la quinquagénaire a encouragé ses voisins à nettoyer eux-mêmes leur maison et à ramasser les décombres laissés par le passage de l'ouragan Otis qui a dévasté Acapulco, le légendaire port touristique dans le sud-ouest du Mexique.</p><p>"Nous allons lutter pour nous-même", explique à l'AFP Doña Mago alias Margarita Carmona, après avoir découpé à la machette des arbres arrachés par des vents qui ont soufflé à 270 km/heure mercredi peu après minuit.L'ouragan a provoqué la mort d'au moins 39 personnes, la plupart par noyade.</p><p>A ses côtés, Julián Matadama, un ouvrier de la construction, déblaie de la boue et des débris à l'aide d'une petite brouette avec d'autres voisins tandis que d'autres femmes retirent les toits de tôle qui recouvraient leur maison. </p><p>Doña Mago et ses voisins vivent à Puerto Marqués, une plage populaire du port touristique mexicain sur le Pacifique.</p><p>Les restaurants de fruits de mer sont totalement détruits.Ni l'électricité ni les communications ne sont encore revenues et l'eau et les vivres commencent à manquer.</p><p>"Je veux revenir dans ma maison", déclare Doña Mago à l'entrée de son logement effondré où elle vit avec sa fille et ses petits-enfants.</p><p>La veille, elle s'est sentie envahie par un sentiment d'abandon, à force d'attendre en vain l'aide des autorités locales ou fédérales.</p><p>- Sans touriste -</p><p></p><p>Un restaurateur, Omar Flores, revient dans son petit restaurant à côté de la plage de Puerto Marqués où lui et sa famille proposaient encore mardi des fruits de mer et du poisson aux touristes, quelques heures avant le passage de l'ouragan.</p><p>La cuisine est dévastée tout comme le toit mais le reste de son établissement a miraculeusement résisté aux vents et aux pluies diluviennes.Des bouteilles d'eau et de bières remplissent le frigo, à l'arrêt faute d'électricité.</p><p>"Ca va être un autre coup dur pour tous ceux qui travaillent comme nous sur la plage.Nous n'allons pas avoir de touristes", soupire Omar."Rien qu'à penser à l'argent dont on va avoir besoin pour se relever...où va-t-on le trouver ?"</p><p>L'ouragan a touché Acapulco à quelques semaines du mois de décembre, qui marque le lancement de la haute saison touristique, regrette Juana Flores, qui fait sécher des vêtements, des maillots de bain et des chemisettes qu'elle vendait habituellement aux touristes.</p><p>"Nous ne savons pas ce qui va se passer", s'inquiète la femme âgée de 69 ans.</p><p></p><p>- Acapulco, si loin de l'âge d'or -</p><p></p><p>En une nuit, l'ouragan Otis a comme arraché et dispersé les pages du livre d'or d'Acapulco qui a commencé à s'écrire au milieu du XXe siècle avec des stars d'Hollywood en villégiature.</p><p>Tarzan-Johnny Weissmuller y avait une maison.Alors simple sénateur, John Kennedy y avait passé sa lune de miel avec Jacqueline Lee Bouvier, et Liz Taylor s'y est mariée pour la troisième fois.</p><p>Acapulco a servi de toile de fond à un film en 1963 ("Fun in Acapulco", 1963), dans lequel Elvis Presley saute du fameux rocher, plongeoir naturel à 45 mètres au-dessus des falaises et des vagues du Pacifique."Le film a été tourné à Acapulco même, ainsi que dans les studios de la Paramount en Californie.Elvis Presley n'a pas mis les pieds au Mexique", précise la revue spécialisée AlloCiné.</p><p>En 1997, un précédent ouragan -- Paulina -- avait dévasté la ville, en laissant plus de 200 morts sur son passage.</p><p>A peine relevé, le port touristique du Pacifique mexicain a subi un nouveau revers dans les années 2000 avec la violence des cartels de la drogue qui a découragé les touristes. </p><p>Avec des investissements importants et des événements comme le tournoi ATP de tennis, remporté à plusieurs reprises par Rafael Nadal, Acapulco semblait retrouver sa place sur la carte des destinations touristiques du Mexique, avec Cancun, Oaxaca, la péninsule du Yucatan...</p><p>Cette fois-ci, l'ouragan Otis n'a rien épargné, ni le court de tennis, ni le parcours de golf, ni les plages couvertes d'ordures, de cadavres d'animaux, de vêtements, ni les résidences sur le front de mer.</p><p>Le coût des dégâts pourrait se chiffrer à environ 15 milliards de dollars, selon une première évaluation d'un expert en analyse des risques de la société Enki Research, cité par plusieurs médias dont l'agence financière Bloomberg.</p><p>Les compagnies d'assurances attendent les chiffres d'une commission spécialisée.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Israël intensifie son offensive contre le Hamas, promet une aide accrue aux civils palestiniens

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a intensifié son offensive contre la bande de Gaza malgré les appels à une désescalade, et demandé aux civils palestiniens à se rendre dans le sud o
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Israël intensifie son offensive contre le Hamas, promet une aide accrue aux civils palestiniens

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a intensifié son offensive contre la bande de Gaza malgré les appels à une désescalade, et demandé aux civils palestiniens à se rendre dans le sud où l'aide sera, selon elle, accrue dimanche.</p><p>Depuis vendredi soir, l'armée israélienne opère au sol avec des soldats et des blindés, tout en continuant d'intensifier ses bombardements contre le territoire de 362 km2, en représailles à l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien sur son sol le 7 octobre.</p><p>Depuis cette date, 1.400 personnes sont mortes côté israélien, essentiellement des civils, selon les autorités locales.</p><p>Le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, affirme lui que plus de 8.000 Palestiniens, dont la moitié sont des enfants, ont été tuées dans les bombardements israéliens depuis le début du conflit il y a un peu plus de trois semaines.</p><p>Un "grand nombre" sont encore mortes dans la nuit de samedi à dimanche lors de frappes aériennes sur deux camps de réfugiés dans le nord de Gaza, a-t-il ajouté.</p><p>Plus tôt, le commandement israélien avait mis en garde les habitants des villes d'Ashdod et d'Ashkelon, dans le sud d'Israël, contre des tirs de missiles et de roquettes.Les services de secours n'y ont déploré aucune victime, mais trois personnes avaient été blessées dans la journée après d'autres tirs depuis Gaza.</p><p></p><p>- "Souffrance intolérable" -</p><p></p><p>Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a déploré samedi l'"escalade sans précédent des bombardements" qui "compromettent les objectifs humanitaires", appelant une nouvelle fois à un cessez-le-feu immédiat.</p><p>La présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) Mirjana Spoljaric s'est dite samedi "choquée par le niveau intolérable de souffrance humaine", dénonçant "un échec catastrophique que le monde ne doit pas tolérer".</p><p>"Face à des bombardements incessants et terrifiants, les gens n'ont nulle part où fuir ou se mettre à l’abri.Il faut un cessez-le-feu immédiat", a déclaré dimanche le Dr Christos Christou, président international de Médecins sans frontières (MSF).</p><p>Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a estimé que "la guerre dans la bande de Gaza sera longue et difficile et nous y sommes prêts" samedi lors d'une conférence de presse, ajoutant que son armée "détruira l'ennemi sur terre et sous terre".</p><p>Une référence au réseau de centaines de kilomètres de tunnels souterrains, d'où le Hamas dirige ses opérations, selon Israël.</p><p>Désormais est engagée "la deuxième étape de la guerre, dont l'objectif est clair: détruire les capacités militaires et la direction du Hamas; ramener les otages à la maison", a affirmé M. Netanyahu après avoir rencontré les familles des captifs du Hamas, dont Israël estime le nombre à 230. </p><p></p><p>- "Les familles veulent des réponses" -</p><p></p><p>Leurs proches sont de plus en plus mécontents de l'"incertitude absolue" à laquelle ils sont confrontés quant à leur sort, en particulier lors des bombardements intensifs, a déclaré Haim Rubinstein, leur porte-parole."Les familles ne dorment pas, elles veulent des réponses, elles méritent des réponses".</p><p>Quatre femmes ont été libérées à ce jour.Le Hamas, qui avait menacé d'exécuter des otages, estime à "près de 50" le nombre d'entre eux tués dans les bombardements.</p><p>Le chef du Hamas à Gaza, Yahya Sinouar, qui s'est exprimé samedi soir pour la première fois depuis le 7 octobre, a déclaré être prêt "à immédiatement conclure un échange pour faire libérer tous les prisonniers dans les prisons de l'ennemi sioniste contre tous les otages".</p><p>L'armée israélienne a appelé les civils du nord de Gaza "à se déplacer temporairement au sud du Wadi Gaza, vers une zone plus sûre où ils pourront recevoir de l'eau, de la nourriture et des médicaments".</p><p>"Demain (dimanche, ndlr), les efforts humanitaires à Gaza, menés par l'Égypte et les États-Unis, seront accrus", a-t-elle ajouté.</p><p>Samedi, elle avait renouvelé son appel aux habitants de la ville de Gaza (nord) à "partir immédiatement" vers le sud, affirmant qu'elle considérait désormais cette ville et sa région comme un "champ de bataille".</p><p>Dans le camp de réfugiés de Chati, dans la périphérie de Gaza-ville, les bombardements ont provoqué d'importants dégâts.</p><p>"Ce qui s'est passé à Chati est pire qu'un tremblement de terre", a déclaré à l'AFP un habitant, Alaa Mahdi, 54 ans."Ca bombardait de partout, la marine, l'artillerie et les avions".</p><p>Israël veut "anéantir" le mouvement islamiste, en représailles à l'attaque du 7 octobre.Ce jour-là, en plein Shabbat, le repos juif hebdomadaire, des centaines de combattants du Hamas se sont infiltrés depuis Gaza sur le sol israélien, où ils ont commis l'attaque la plus meurtrière dans l'histoire d'Israël.</p><p></p><p>- Communications rétablies -</p><p></p><p>L'intensification des bombardements sur Gaza a coïncidé avec une coupure des communications et internet, compliquant encore la tâche des humanitaires.</p><p>Le réseau est en cours de rétablissement dimanche matin a annoncé l'organisme de surveillance du réseau Netblocks.Un collaborateur de l'AFP dans la ville de Gaza a confirmé pouvoir accéder à internet et au réseau mobile, et avoir réussi à joindre des interlocuteurs dans le sud du territoire.</p><p>Depuis le 9 octobre, Israël a imposé un "siège total" à Gaza, y coupant les approvisionnements en eau, électricité et nourriture, alors que le territoire où s'entassent 2,4 millions d'habitants était déjà soumis à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis 2007.Seuls 84 camions d'aide humanitaire ont pu arriver dans Gaza via l'Egypte depuis le 21 octobre.</p><p>Les médicaments manquent aussi et certaines opérations chirurgicales sont réalisées sans endormir complètement les patients, en raison de la pénurie de produits anesthésiques, a alerté samedi MSF.</p><p>Le président turc Recep Tayyip Erdogan a qualifié samedi Israël de "criminel de guerre" et accusé l'Occident d'être "le principal coupable des massacres à Gaza".Israël a réagi en rappelant ses diplomates.</p><p>L'Arabie saoudite a dénoncé une violation "injustifiée" du droit international et Oman accusé Israël de "crimes de guerre.</p><p>Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi en soutien aux Palestiniens à Londres, et des milliers à Paris, à Zurich ou encore aux Etats-Unis.</p><p>La communauté internationale redoute un embrasement régional, alors que l'Iran, soutien du Hamas et du Hezbollah libanais, a lancé des avertissements aux Etats-Unis, proche allié d'Israël.</p><p>La tension est aussi très vive en Cisjordanie occupée depuis 1967, où plus de 100 Palestiniens ont été tués par des soldats ou des colons israéliens depuis le 7 octobre.</p><p>A la frontière d'Israël avec le Liban, où les échanges de tirs sont quasi quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah, le siège des Casques bleus de l'ONU dans le sud libanais a été touché samedi par un obus, sans faire de victime.En revanche, un Casque bleu a été légèrement blessé près de Hula par des bombardements, a annoncé la Finul dans la nuit.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Manifestations à Londres, Paris ou New York en soutien aux Palestiniens

Description: <p>Londres (AFP) - Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi en soutien aux Palestiniens à Londres, comme des milliers à Paris et à New York, tandis que la bande de Gaza a été à nouveau bombardée au 22e jour d
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Manifestations à Londres, Paris ou New York en soutien aux Palestiniens

Description: <p>Londres (AFP) - Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi en soutien aux Palestiniens à Londres, comme des milliers à Paris et à New York, tandis que la bande de Gaza a été à nouveau bombardée au 22e jour de la guerre déclenchée par l'attaque du Hamas, la plus meurtrière de l'histoire d'Israël.</p><p>Dans la capitale britannique, pour le troisième week-end consécutif, un cortège s'est formé à l'appel du mouvement Palestine Solidarity Campaign (PSC): il est parti des rives de la Tamise afin de suivre un tracé menant à Parliament Square, non loin de Big Ben, tandis que plus de 1.000 policiers étaient mobilisés.</p><p>"Une pause humanitaire n'est pas suffisante, il faut qu'il y ait un cessez-le-feu complet", a déclaré à l'AFP une manifestante, Dani Nadiri, une productrice de télévision de 36 ans, "il est temps de faire quelque chose plutôt qu'une escalade supplémentaire".</p><p>Condamnant à la fois les attaques du Hamas et le gouvernement israélien, "qui a un arsenal bien plus gros", Amar Picha, 31 ans, un responsable de projet dans le marketing, a déploré les "vies innocentes détruites".</p><p>"Je suis écœurée, ça n'a pas de sens", a renchéri Noori Butt, une enseignante de 38 ans, "je ne sais pas comment je vais l'expliquer à mon fils" de deux ans "quand il sera plus grand"."Je veux la paix", "une paix durable pour tout le monde".</p><p>La police de Londres a annoncé deux arrestations: celle d'un homme soupçonné d'avoir agressé un policier, qui a été transporté à l'hôpital, et celle d'un autre homme pour une infraction à l'ordre public aggravée par son caractère racial et des menaces de mort.</p><p></p><p>- Manifestations pacifiques -</p><p></p><p>Dans la capitale française, ils ont été des milliers à participer, dans le calme, à un rassemblement "de soutien au peuple palestinien", interdit par les autorités, aux cris notamment de "Gaza, Gaza, Paris est avec toi !" et de "C'est l'humanité qu'on assassine, enfants de Gaza, enfants de Palestine", a constaté une journaliste de l'AFP.</p><p>Il y a eu au moins 15 interpellations et 1.077 verbalisations, selon la préfecture de police de Paris.</p><p>Place du Châtelet, en plein centre-ville, la foule a été empêchée de se mettre en mouvement par un très important dispositif policier.</p><p>Parmi les 3.000 et 4.000 manifestants, selon la police, figuraient des élus. </p><p>"L'urgence, c'est le cessez-le-feu, arrêter de tuer des femmes, des enfants, des hommes", a estimé sur place la maire adjointe de Corbeil-Essones, dans la région parisienne, Elsa Touré, tout en affirmant que "l'Etat israélien marche sur le droit international depuis des années".</p><p>"Dans le contexte actuel, cette interdiction (de la manifestation) est scandaleuse", a réagi Bertrand Heilbronn, le président de l'Association France Palestine Solidarité.</p><p>Les autorités avaient en particulier invoqué "la gravité de risques de troubles à l'ordre public" et les "tensions exacerbées (...) avec une montée, en France, des actes antisémites".</p><p>A Marseille, dans le sud-est de la France, une manifestation, autorisée celle-là, a regroupé 1.800 personnes selon la préfecture de police, 4.000 d'après ses organisateurs.</p><p>Rassemblements pacifiques en Suisse aussi.</p><p></p><p>- Pont de Brooklyn fermé -</p><p></p><p>A Zurich, les manifestants ont été quelque 7.000, selon les organisateurs, "plusieurs milliers", d'après la police. </p><p>Ils ont été 2.000 à Lausanne, 1.800 à Genève, plus de mille à Berne.</p><p>Outre-Atlantique, des milliers de manifestants pro-palestiniens ont déferlé samedi sur Brooklyn, le plus grand arrondissement de New York.</p><p>La foule, partie du musée de Brooklyn, a rallié le célébrissime pont de Brooklyn qui lie cet arrondissement à l'île de Manhattan et que la police a dû fermer à la circulation en raison de l'affluence.</p><p>La mégapole new-yorkaise, où habitent entre 1,6 et deux millions de juifs  - la première communauté juive au monde après Israël - et des centaines de milliers de musulmans, est secouée depuis trois semaines par des manifestations, rassemblements et veillées pour les Palestiniens ou pour Israël.</p><p>burx/bds/lpa/roc </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Centenaire de la république: la Turquie en fête dans l'ombre de la guerre

Description: <p>Istanbul (AFP) - La Turquie célèbre dimanche le centenaire de sa république dans l'ombre de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien, sans l'éclat espéré par la population.</p><p>Feux d'artifi
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Centenaire de la république: la Turquie en fête dans l'ombre de la guerre

Description: <p>Istanbul (AFP) - La Turquie célèbre dimanche le centenaire de sa république dans l'ombre de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien, sans l'éclat espéré par la population.</p><p>Feux d'artifices, parade navale sur le Bosphore, démonstrations de drones dans les cieux d'Istanbul, illuminations des lieux emblématiques, de la mosquée Sainte-Sophie au site antique grec d'Ephèse et aux concrétions de Cappadoce: le programme n'a été dévoilé qu'à une semaine des festivités.</p><p>Cette réticence à fêter un siècle de république laïque de la part du gouvernement et du parti islamo-conservateur au pouvoir n'empêche pas les Turcs de sortir les drapeaux turcs, frappés du croissant et de l'étoile, qui claquent sur les voitures, dans les vitrines et aux façades des bâtiments publics et privés.</p><p>Le rouge le dispute aux portraits du fondateur de la république Mustafa Kemal Atatürk - "le père des Turcs" - auquel le chef de l'Etat, Recep Tayyip Erdogan, ira rendra hommage dimanche matin en déposant une gerbe sur son mausolée à Ankara.</p><p>Deux défilés militaires, devant l'Assemblée nationale dans la capitale et à Istanbul, seront suivis d'une parade navale sur le Bosphore.Le chef de l'Etat a prévu de prendre la parole à 19H23 - clin d'oeil à l'année de la fondation de la république, 1923 - avant les feux d'artifice et les drones.</p><p>A la veille de ce rendez-vous historique, Recep Tayyip Erdogan a choisi de rejoindre samedi le grand meeting organisé par son parti, l'AKP, "en soutien à la Palestine" sur l'ancien aéroport Atatürk d'Istanbul.</p><p>Une marée humaine agitant des drapeaux turcs et palestiniens, - un million et demi de personnes, a-t-il assuré - l'a écouté conspuer l'Occident, "principal coupable des massacres à Gaza", qu'il a soupçonné de vouloir créer une "atmosphère de croisade" contre les musulmans.</p><p>"Vous avez pleuré les enfants tués en Ukraine, pourquoi ce silence face aux enfants tués à Gaza?", a-t-il accusé qualifiant l'Etat d'Israël "d'envahisseur et d'occupant".</p><p></p><p>- "Neutralité impossible" -</p><p></p><p>"Israël, nous vous déclarons devant le monde entier criminel de guerre", a-t-il également martelé au 22e jour des bombardements sur la bande de Gaza en représailles aux massacres de 1.400 Israéliens, majoritairement civils, perpétrés par le Hamas le 7 octobre.</p><p>Une virulence qui contraste avec sa retenue des premiers jours, alors que la Turquie vient tout juste de renouer avec Israël, relève Bayram Balci, chercheur au CERI-Sciences Po à Paris.</p><p>"Sa neutralité devenait impossible en raison du positionnement traditionnel d'Ankara et de son parti, AKP, en faveur de la cause palestinienne", estime-t-il en rappelant la proximité du président avec les Frères musulmans -- dont le Hamas s'est réclamé à sa création, en 2007 - et les liens historiques de la Turquie avec Jérusalem, qui fut pendant quatre siècles sous la domination de l'Empire ottoman.</p><p>Le chef de l'Etat a également accusé Israël de "génocide" après la frappe sur un hôpital de Gaza le 17 octobre, qu'il avait aussitôt attribuée à l'armée de l'Etat hébreu - sans jamais revenir dessus malgré l'absence de preuves.Et il a refusé de qualifier de "terroristes" les islamistes du Hamas.</p><p>"Est-ce que (ce meeting) ne pouvait pas attendre la semaine prochaine?le Centenaire c'est une fois par siècle", s'insurgeait cette semaine Soli Özel, professeur de Relations Internationales à l'université Kadir Has d'Istanbul.</p><p>L'universitaire y voit une volonté manifeste du chef de l'Etat de ne pas rendre un hommage trop appuyé à Mustafa Kemal Atatürk, dont il attaque peu à peu l'héritage laïque.</p><p>La chaîne de télévision publique TRT a de son côté annoncé qu'en raison de la guerre à Gaza, elle annulait toutes les émissions de divertissement initialement prévues.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Israël intensifie son offensive contre le Hamas, la Croix-Rouge dénonce une «souffrance intolérable»

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Israël a intensifié son offensive contre la bande de Gaza et averti que sa guerre contre le Hamas serait "longue et difficile", malgré les appels à une désescalade fac
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Israël intensifie son offensive contre le Hamas, la Croix-Rouge dénonce une «souffrance intolérable»

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Israël a intensifié son offensive contre la bande de Gaza et averti que sa guerre contre le Hamas serait "longue et difficile", malgré les appels à une désescalade face aux "souffrances intolérables" des populations civiles palestiniennes selon la Croix-Rouge.</p><p>Depuis vendredi soir, l'armée israélienne opère au sol avec des soldats et des blindés, tout en continuant d'intensifier ses bombardements contre le territoire de 362 km2, en représailles à l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien sur son sol le 7 octobre.</p><p>Depuis cette date, 1.400 personnes sont mortes côté israélien, essentiellement des civils, selon les autorités locales.</p><p>Le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, affirme lui que plus de 8.000 Palestiniens, dont la moitié sont des enfants, ont été tuées dans les bombardements israéliens depuis le début du conflit il y a un peu plus de trois semaines.</p><p>Un "grand nombre" sont encore mortes dans la nuit de samedi à dimanche lors de frappes aériennes sur deux camps de réfugiés dans le nord de Gaza, a-t-il ajouté.</p><p>Plus tôt, le commandement israélien avait mis en garde les habitants des villes d'Ashdod et d'Ashkelon, dans le sud d'Israël, contre des tirs de missiles et de roquettes.Les services de secours n'y ont déploré aucune victime, mais trois personnes avaient été blessées dans la journée après d'autres tirs depuis Gaza.</p><p></p><p>- "Echec catastrophique" -</p><p></p><p>Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a déploré samedi l'"escalade sans précédent des bombardements" qui "compromettent les objectifs humanitaires", appelant une nouvelle fois à un cessez-le-feu immédiat.</p><p>La présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) Mirjana Spoljaric s'est dite samedi "choquée par le niveau intolérable de souffrance humaine".</p><p>"Il est inacceptable que les civils n’aient aucun endroit sûr où aller à Gaza au milieu des bombardements massifs, et qu’avec le siège militaire en place, aucune réponse humanitaire adéquate n’est actuellement possible", a-t-elle encore dit, dénonçant "un échec catastrophique que le monde ne doit pas tolérer".</p><p>Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a estimé que "la guerre dans la bande de Gaza sera longue et difficile et nous y sommes prêts" samedi lors d'une conférence de presse, ajoutant que son armée "détruira l'ennemi sur terre et sous terre".</p><p>Une référence au réseau de centaines de kilomètres de tunnels souterrains, d'où le Hamas dirige ses opérations, selon Israël.</p><p>Désormais est engagée "la deuxième étape de la guerre, dont l'objectif est clair: détruire les capacités militaires et la direction du Hamas; ramener les otages à la maison", a affirmé M. Netanyahu après avoir rencontré les familles des captifs du Hamas, dont Israël estime le nombre à 230. </p><p></p><p>- "Les familles veulent des réponses" -</p><p></p><p>Leurs proches sont de plus en plus mécontents de l'"incertitude absolue" à laquelle ils sont confrontés quant à leur sort, en particulier lors des bombardements intensifs, a déclaré Haim Rubinstein, leur porte-parole."Les familles ne dorment pas, elles veulent des réponses, elles méritent des réponses".</p><p>Seules quatre femmes ont été libérées à ce jour.Le Hamas, qui avait menacé d'exécuter des otages, estime à "près de 50" le nombre d'entre eux tués dans les bombardements.</p><p>Le chef du Hamas à Gaza, Yahya Sinouar, qui s'est exprimé samedi soir pour la première fois depuis le 7 octobre, a déclaré être prêt "à immédiatement conclure un échange pour faire libérer tous les prisonniers dans les prisons de l'ennemi sioniste contre tous les otages".</p><p>L'armée israélienne a répété samedi son appel aux habitants de la ville de Gaza (nord) à "partir immédiatement" vers le sud, affirmant qu'elle considérait désormais cette ville et sa région comme un "champ de bataille", alors que l'ONU recense 1,4 million de déplacés.</p><p>Dans le camp de réfugiés de Chati, dans la périphérie de Gaza-ville, les bombardements ont provoqué d'importants dégâts.</p><p>"Ce qui s'est passé à Chati est pire qu'un tremblement de terre", a déclaré à l'AFP un habitant, Alaa Mahdi, 54 ans."Ca bombardait de partout, la marine, l'artillerie et les avions.Qui frappent-ils, la résistance?Non, les pauvres gens".</p><p>L'armée israélienne a fait état de "plusieurs terroristes du Hamas tués" dont un responsable "ayant pris part à l'organisation du massacre du 7 octobre".</p><p>Israël veut "anéantir" le mouvement islamiste, en représailles à l'attaque du 7 octobre.Ce jour-là, en plein Shabbat, le repos juif hebdomadaire, des centaines de combattants du Hamas se sont infiltrés depuis Gaza sur le sol israélien, où ils ont commis l'attaque la plus meurtrière dans l'histoire d'Israël.</p><p></p><p>- Rappel de diplomates -</p><p></p><p>L'intensification des bombardements sur Gaza a coïncidé avec une coupure des communications et internet, compliquant encore la tâche des humanitaires.</p><p>Le réseau est en cours de rétablissement dimanche matin a annoncé l'organisme de surveillance du réseau Netblocks.Un collaborateur de l'AFP dans la ville de Gaza a confirmé pouvoir accéder à internet et au réseau mobile, et avoir réussi à joindre des interlocuteurs dans le sud du territoire.</p><p>Depuis le 9 octobre, Israël a imposé un "siège total" à Gaza, y coupant les approvisionnements en eau, électricité et nourriture, alors que le territoire où s'entassent 2,4 millions d'habitants était déjà soumis à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis 2007.</p><p>Les médicaments manquent aussi et certaines opérations chirurgicales sont réalisées sans endormir complètement les patients, dont des amputations, en raison de la pénurie de produits anesthésiques, a alerté samedi Médecins sans frontières (MSF).</p><p>Le président turc Recep Tayyip Erdogan a qualifié samedi Israël de "criminel de guerre" et accusé l'Occident d'être "le principal coupable des massacres à Gaza".Israël a réagi en rappelant ses diplomates.</p><p>L'Arabie saoudite a dénoncé une violation "injustifiée" du droit international et Oman accusé Israël de "crimes de guerre.</p><p>Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi en soutien aux Palestiniens à Londres, et des milliers à Paris, à Zurich et aux Etats-Unis.</p><p>La communauté internationale redoute un embrasement régional, alors que l'Iran, soutien du Hamas et du Hezbollah libanais, a lancé des avertissements aux Etats-Unis, proche allié d'Israël.</p><p>La tension est aussi très vive en Cisjordanie occupée depuis 1967, où plus de 100 Palestiniens ont été tués par des soldats ou des colons israéliens depuis le 7 octobre.</p><p>A la frontière d'Israël avec le Liban, où les échanges de tirs sont quasi quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah, le siège des Casques bleus de l'ONU dans le sud libanais a été touché samedi par un obus, sans faire de victime.En revanche, un Casque bleu a été légèrement blessé près de Hula par des bombardements, a annoncé la Finul dans la nuit.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Décès de Matthew Perry, de la série emblématique «Friends»

Description: <p>Los Angeles (AFP) - L'acteur Matthew Perry, qui incarnait le personnage de Chandler Bing dans la sitcom à succès "Friends", a été retrouvé mort à son domicile à l'âge de 54 ans, ont rapporté samedi des m
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Décès de Matthew Perry, de la série emblématique «Friends»

Description: <p>Los Angeles (AFP) - L'acteur Matthew Perry, qui incarnait le personnage de Chandler Bing dans la sitcom à succès "Friends", a été retrouvé mort à son domicile à l'âge de 54 ans, ont rapporté samedi des médias américains.</p><p>Selon le Los Angeles Times, l'acteur a été retrouvé mort dans sa baignoire à son domicile de Los Angeles.</p><p>Les premiers secours n'ont pas été en mesure de le ranimer.</p><p>Aucun signe qui permettrait de croire à un acte criminel n'a été retrouvé, selon des sources anonymes citées par le même journal et le média spécialisé TMZ, qui a annoncé le décès en premier.</p><p>Ses représentants n'ont pas répondu dans l'immédiat aux sollicitations de l'AFP.</p><p>Matthew Perry était surtout connu pour le rôle de Chandler Bing, qui ne manquait pas d'humour, dans l'ultrapopulaire série "Friends", diffusée sur la chaîne NBC pendant dix saisons, de 1994 à 2004, avec quelque 235 épisodes.</p><p>L'acteur luttait depuis des années contre son addiction aux analgésiques et à l'alcool, et avait fréquenté des cliniques de réadaptation à plusieurs reprises.</p><p>Lors d'une récente apparition à la télévision, Perry avait surpris l'auditoire en admettant avoir souffert d'une grave anxiété "tous les soirs" pendant le tournage de "Friends".</p><p>Dans ces mémoires publiés l'année dernière, il avait avoué avoir subi 65 séances de désintoxication, dépensant plus de 9 millions de dollars.</p><p>- "Je devrais être mort" -</p><p></p><p>Selon TMZ, aucune drogue n'a été trouvée sur les lieux de la mort de l'acteur samedi.</p><p>En plus de "Friends", Perry a joué dans des films tels que "Fools Rush In" et "The Whole Nine Yards".</p><p>Il avait subi plusieurs opérations chirurgicales liées à ses problèmes d'addiction à la drogue dont une intervention durant sept heures au niveau du colon en 2018, allant jusqu'à affirmer un jour: "Je devrais être mort".</p><p>Aux côtés de Jennifer Aniston, Courteney Cox, Lisa Kudrow, Matt LeBlanc et David Schwimmer, Matthew Perry a fait le succès de cette série télévisée adulée par la jeunesse américaine et au-delà.</p><p>A la fin, les six héros étaient payés environ un million de dollars par épisode.</p><p>Selon Variety, ils auraient même négocié un cachet de 2,5 millions de dollars chacun pour le tournage d'une émission de retrouvailles en 2021.</p><p>Lors de cet épisode, Matthew Perry avait suscité les craintes de ses fans bafouillant visiblement ses paroles.</p><p>Matthew Perry, né dans le Massachusetts (nord-est) de parents canadiens et américains, a été élevé au Canada avant de déménager à Los Angeles. </p><p>La série "Friends" a connu un immense succès d'audience et a marqué une génération de téléspectateurs.</p><p>Son arrivée sur Netflix lui a permis de séduire un nouveau public, confirmant la popularité intacte du sitcom, genre que beaucoup disaient sur le déclin.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Pour Netanyahu, la guerre contre le Hamas sera «longue et difficile»

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - La guerre contre le Hamas est entrée samedi dans une nouvelle étape et sera "longue et difficile", a prévenu le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, trois sema
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Pour Netanyahu, la guerre contre le Hamas sera «longue et difficile»

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - La guerre contre le Hamas est entrée samedi dans une nouvelle étape et sera "longue et difficile", a prévenu le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, trois semaines après le début des hostilités, déclenchées par l'attaque la plus meurtrière de l'histoire d'Israël.</p><p>Le chef du Hamas dans la bande de Gaza, Yahya Sinouar, s'est exprimé samedi soir pour la première fois depuis le 7 octobre pour se dire prêt à conclure "immédiatement" un échange des otages que le mouvement islamiste palestinien retient - 230 selon l'armée israélienne -, contre "tous les prisonniers" palestiniens incarcérés par Israël.</p><p>Depuis vendredi soir, l'armée israélienne opère au sol avec des soldats et des blindés, tout en intensifiant ses bombardements de la bande de Gaza déclenchés après l'attaque du 7 octobre dans laquelle 1.400 personnes ont été tuées côté israélien, essentiellement des civils, selon les autorités locales.</p><p>Le Hamas, qui contrôle Gaza, affirme que plus de 8.000 personnes, dont la moitié sont des enfants, ont été tuées dans les bombardements israéliens.</p><p>Les autorités à Gaza ont indiqué qu'un "grand nombre" de personnes avaient été tuées dans la nuit lors de frappes aériennes sur deux camps de réfugiés dans le nord de l'enclave.</p><p>Plus tôt, le commandement israélien avait mis en garde les habitants des villes d'Ashdod et d'Ashkelon, dans le sud d'Isräel, contre des tirs de missiles et de roquettes, où les services de secours n'ont déploré aucune victime.</p><p>En revanche, trois personnes ont été blessées dans la journée après le tir de salves de roquettes tirées depuis Gaza.</p><p>L'ONU craint une catastrophe humanitaire.Son secrétaire général, Antonio Guterres, a déploré samedi l'"escalade sans précédent des bombardements" qui "compromettent les objectifs humanitaires", appelant une nouvelle fois à un cessez-le-feu immédiat.</p><p>La président Comité international de la Croix-Rouge, Mirjana Spoljaric, a elle jugé "inacceptable que les civils n'aient aucun endroit sûr où aller à Gaza au milieu des bombardements massifs", estimant que "le monde ne devait pas tolérer" ce qui se passe.</p><p>Environ 2,4 millions de personnes vivent entassées sur ce territoire de 362 km2, manquant d'eau, de nourriture, d'électricité, et depuis vendredi, de communications et d'internet.</p><p>Au total, 84 camions d'aide humanitaire ont pu arriver via l'Egypte en une semaine, selon l'ONU, alors qu'il en faudrait 100 par jour.</p><p></p><p>- "Un champ de bataille" - </p><p></p><p>"La guerre dans la bande de Gaza sera longue et difficile et nous y sommes prêts", a déclaré M. Netanyahu lors d'une conférence de presse à Tel-Aviv, ajoutant que son armée "détruira l'ennemi sur terre et sous terre".</p><p>Une référence au gigantesque réseau de tunnels souterrains d'où, selon les militaires, le Hamas dirige ses opérations. </p><p>Désormais, est engagée "la deuxième étape de la guerre, dont l'objectif est clair: détruire les capacités militaires et la direction du Hamas; ramener les otages à la maison", a affirmé M. Netanyahu après avoir rencontré les familles des personnes retenues captives dans la bande de Gaza. </p><p>L'armée israélienne a répété samedi son appel aux habitants de la ville de Gaza (nord) à "partir immédiatement" vers le sud, affirmant qu'elle considérait désormais cette ville et sa région comme un "champ de bataille".</p><p>Dans le camp de réfugiés de Chati, dans la périphérie de Gaza-ville, les bombardements ont provoqué d'importants dégâts.</p><p>"Ce qui s'est passé à Chati est pire qu'un tremblement de terre", a déclaré à l'AFP un habitant, Alaa Mahdi, 54 ans."Ca bombardait de partout, la marine, l'artillerie et les avions."</p><p>A Gaza-ville, "dans les rues, les gens sont devenus des corps sans vie qui marchent", décrit à l'AFP Jihad Mahdi, un autre habitant. </p><p>L'armée israélienne a fait état de "plusieurs terroristes du Hamas tués" dont un responsable "ayant pris part à l'organisation du massacre du 7 octobre" qui a profondément traumatisé la société israélienne.</p><p></p><p>- "Angoisse immense" -</p><p></p><p>Après "une nuit d'angoisse immense" en raison des intenses bombardements, les familles des otages ont été finalement reçues samedi par M. Netanyahu.</p><p>Seules quatre femmes ont été libérées à ce jour.Le Hamas, qui avait menacé d'exécuter des otages, estime à "près de 50" le nombre d'entre eux tués dans les bombardements.</p><p>"Nous sommes prêts à immédiatement conclure un échange pour faire libérer tous les prisonniers dans les prisons de l'ennemi sioniste contre tous les otages", a déclaré dans un communiqué le chef du Hamas à Gaza, M. Sinouar.</p><p>Le Premier ministre israélien a déclaré aux familles des otages qu'il explorerait "toutes les options" pour les faire libérer. </p><p>A la sortie de la réunion, Ifat Kalderon, dont le cousin Ofer Kalderon serait détenu à Gaza avec des membres de sa famille, a déclaré à l'AFP qu'elle soutenait ce type d'échange.</p><p></p><p>- Black-out -</p><p></p><p>Les bombardements sur Gaza ont coïncidé avec une coupure des communications et internet.</p><p>Des ONG et des agences de l'ONU ont indiqué avoir perdu le contact avec leurs équipes à Gaza. </p><p>Les opérations humanitaires et l'activité des hôpitaux "ne peuvent continuer sans communications", s'est alarmée Lynn Hastings, une responsable de l'ONU.</p><p>Depuis le 9 octobre, Israël a imposé un "siège total" à Gaza, y coupant les approvisionnements en eau, électricité et nourriture, alors que le territoire palestinien était déjà soumis à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis plus de 16 ans.</p><p>"Beaucoup plus" de gens vont "bientôt mourir" en raison du siège, a indiqué le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini.</p><p>Certaines opérations chirurgicales sont réalisées sans endormir complètement les patients, dont des amputations, en raison de la pénurie de produits anesthésiques, a alerté samedi Médecins Sans Frontières (MSF). </p><p></p><p>- "Défi existentiel" -</p><p></p><p>Israël veut "anéantir" le mouvement islamiste, en représailles à l'attaque du 7 octobre.Ce jour-là, en plein Shabbat, le repos juif hebdomadaire, des centaines de combattants du Hamas se sont infiltrés depuis Gaza sur le sol israélien, où ils ont commis l'attaque la plus meurtrière dans l'histoire d'Israël. </p><p>Le président turc Recep Tayyip Erdogan a qualifié samedi de "criminel de guerre" Israël, qui a dans la foulée annoncé rappeler ses diplomates de Turquie.M. Erdogan a aussi accusé l'Occident d'être "le principal coupable des massacres à Gaza".</p><p>Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi en soutien aux Palestiniens à Londres, et des milliers à Paris et à Zurich.</p><p>Vaincre le Hamas est un "défi existentiel" pour Israël, a estimé le Premier ministre israélien, s'en prenant de nouveau à Téhéran. "Je pense que 90% du budget militaire du Hamas vient d'Iran", a-t-il accusé.</p><p>La communauté internationale redoute un embrasement régional, alors que l'Iran, soutien du Hamas et du Hezbollah libanais, a lancé des avertissements aux Etats-Unis, proche allié d'Israël.</p><p>La tension est aussi très vive en Cisjordanie occupée depuis 1967, où plus de 100 Palestiniens ont été tués par des soldats ou des colons israéliens depuis le 7 octobre.</p><p>A la frontière nord d'Israël avec le Liban, où les échanges de tirs sont quasi quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah, le siège des Casques bleus de l'ONU dans le sud a été touché samedi par un obus, sans faire de victime.Un Casque bleu a été légèrement blessé près de Hula par des bombardements, selon la Finul.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'ancien vice-président républicain Mike Pence retire sa candidature à la présidentielle 2024

Description: <p>Las Vegas (Etats-Unis) (AFP) - L'ancien vice-président des Etats-Unis Mike Pence a annoncé samedi retirer sa candidature à l'investiture du Parti républicain en vue de l'élection présidentielle de 2024.</p>
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L'ancien vice-président républicain Mike Pence retire sa candidature à la présidentielle 2024

Description: <p>Las Vegas (Etats-Unis) (AFP) - L'ancien vice-président des Etats-Unis Mike Pence a annoncé samedi retirer sa candidature à l'investiture du Parti républicain en vue de l'élection présidentielle de 2024.</p><p>"Je suis venu vous dire que c'est devenu clair pour moi : ce n'est pas mon heure", a déclaré Mike Pence, en s'adressant à la Coalition juive républicaine (RJC) réunie en convention à Las Vegas, dans le Nevada.</p><p>"Après mûre réflexion et prière, j'ai décidé de suspendre ma campagne pour la présidence", a-t-il dit.</p><p>Le candidat Pence, qui était à la peine dans les sondages avec quelque 3,8% des intentions de vote selon le site spécialisé fivethirtyeight.com, n'avait guère de chance face à son ancien patron Donald Trump qui fait figure de grand favori des primaires républicaines, malgré ses déboires judiciaires.</p><p>Il n'a donné aucune consigne visant à soutenir tel ou tel autre candidat lors de cette adresse qui a pris son auditoire complètement de court.</p><p>Les huit principaux candidats à l'investiture du Parti républicain doivent tous s'exprimer lors de ce rassemblement durant le weekend dont Donald Trump, qui caracole en tête des sondages, et son plus proche rival, le gouverneur de Floride Ron DeSantis.</p><p>Après des années de loyauté indéfectible à Donald Trump, son ancien vice-président a changé de ton après l'assaut contre le Capitole, le 6 janvier 2021.</p><p>Et ce chrétien évangélique, farouche opposant à l'avortement, avait même décidé de défier son ancien patron lors des primaires républicaines de 2024 mais ses chances étaient très vite apparues réduites. </p><p>Les militants fidèles à l'ancien président le considèrent en effet comme un "traître" parce qu'il a certifié au Congrès la victoire de Joe Biden à la présidentielle de 2020. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Pour Netanyahu, la guerre contre le Hamas sera «longue et difficle»

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - La guerre contre le Hamas est entrée samedi dans une nouvelle étape et sera "longue et difficile", a prévenu le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, trois sema
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Pour Netanyahu, la guerre contre le Hamas sera «longue et difficle»

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - La guerre contre le Hamas est entrée samedi dans une nouvelle étape et sera "longue et difficile", a prévenu le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, trois semaines après le début des hostilités, déclenchées par l'attaque la plus meurtrière de l'histoire d'Israël.</p><p>Le chef du Hamas dans la bande de Gaza, Yahya Sinouar, s'est exprimé samedi soir pour la première fois depuis le 7 octobre pour se dire prêt à conclure "immédiatement" un échange des otages que le mouvement islamiste palestinien retient dans la bande de Gaza --230 selon Israël--, contre "tous les prisonniers" palestiniens incarcérés par Israël.</p><p>Depuis vendredi soir, l'armée israélienne opère au sol avec des soldats et des blindés, tout en intensifiant ses bombardements de la bande de Gaza déclenchés après l’attaque du 7 octobre depuis laquelle 1.400 personnes ont été tuées côté israélien, essentiellement des civils, selon les autorités locales.</p><p>Le Hamas, qui contrôle Gaza, affirme que 7.703 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans ces bombardements, soit le bilan le plus lourd pour ce petit territoire depuis le retrait israélien du territoire palestinien en 2005.</p><p>L'ONU craint une catastrophe humanitaire dans ce territoire de 360 m2.Son secrétaire général, Antonio Guterres, a déploré à ce titre l'"escalade sans précédent des bombardements" qui "compromettent les objectifs humanitaires", selon lui, appelant une nouvelle fois à un cessez-le-feu immédiat.</p><p>Environ 2,4 millions de personnes vivent entassées à Gaza, manquant d'eau, de nourriture, d'électricité, et depuis vendredi, de communications et d'internet.</p><p>Au total, 84 camions d'aide humanitaire ont pu arriver via l'Egypte, selon l'ONU, mais il en faudrait au moins cent par jour.</p><p></p><p>- "Un champ de bataille" - </p><p></p><p>"La guerre dans la bande de Gaza sera longue et difficile et nous y sommes prêts", a déclaré M. Netanyahu lors d'une conférence de presse à Tel-Aviv, ajoutant que son armée "détruira l'ennemi sur terre et sous terre".</p><p>Une référence au gigantesque réseau de tunnels souterrains de centaine de kilomètres d'où, selon les militaires, le Hamas dirige ses opérations. </p><p>Désormais, est engagée "la seconde étape de la guerre, dont l'objectif est clair: détruire les capacités militaires et la direction du Hamas; ramener les otages à la maison", a affirmé M. Netanyahu après avoir rencontré les familles des 230 personnes retenues captives dans la bande de Gaza, selon le dernier décompte des autorités. </p><p>L'armée israélienne a répété samedi son appel aux habitants de Gaza (nord) de "partir immédiatement" vers le sud, affirmant qu'elle considérait désormais cette ville et sa région comme un "champ de bataille".</p><p>Selon le porte-parole de la Défense civile à Gaza, Mahmoud Bassal, "des centaines d'immeubles et de maisons ont été entièrement détruits" dans la journée.</p><p>Dans le camp de réfugiés de Chati, dans la périphérie de Gaza-ville, les bombardements ont provoqué d'importants dégâts.</p><p>"Ce qui s'est passé à Chati est pire qu'un tremblement de terre", a déclaré à l'AFP un habitant, Alaa Mahdi, 54 ans."Ca bombardait de partout, la marine, l'artillerie et les avions."</p><p>A Gaza-ville, "dans les rues, les gens sont devenus des corps sans vie qui marchent", décrit à l'AFP Jihad Mahdi, un habitant. </p><p>L'armée israélienne a fait état de "plusieurs terroristes du Hamas tués" dont un responsable "ayant pris part à l'organisation du massacre du 7 octobre" qui a profondément traumatisé la société israélienne.</p><p>Des salves de roquettes ont en parallèle été tirées de Gaza vers Israël pendant la journée, faisant trois blessés, selon des médecins.</p><p></p><p>- Echange otages-prisonniers?-</p><p></p><p>Après "une nuit d'angoisse immense" en raison des intenses bombardements, les familles des otages ont été finalement reçues samedi par M. Netanyahu.</p><p>Seules quatre femmes otages ont été libérées à ce jour.Le Hamas, qui avait menacé d'exécuter des otages, estime à "près de 50" le nombre d'entre eux tués dans les bombardements.</p><p>"Nous sommes prêts à immédiatement conclure un échange pour faire libérer tous les prisonniers dans les prisons de l'ennemi sioniste contre tous les otages", a déclaré dans un communiqué le chef du Hamas à Gaza, M. Sinouar.</p><p>Le Premier ministre israélien a déclaré aux familles des otages qu'il explorerait "toutes les options" pour les faire libérer. </p><p>A la sortie de la réunion, Ifat Kalderon, dont le cousin Ofer Kalderon serait détenu à Gaza avec des membres de sa famille, a déclaré à l'AFP qu'elle soutenait ce type d'échange.</p><p></p><p>- Black-out -</p><p></p><p>Les bombardements sur Gaza ont coïncidé avec une coupure des communications et internet à Gaza.</p><p>Des ONG et des agences de l'ONU ont indiqué avoir perdu le contact avec leurs équipes à Gaza. </p><p>Les opérations humanitaires et l'activité des hôpitaux "ne peuvent continuer sans communications", s'est alarmée Lynn Hastings, une responsable de l'ONU.</p><p>Le 9 octobre, Israël a imposé un "siège total" à Gaza, y coupant les approvisionnements en eau, électricité et nourriture, alors que le territoire palestinien était déjà soumis à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis plus de 16 ans.</p><p>"Beaucoup plus" de gens vont "bientôt mourir" en raison du siège, a indiqué le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini.</p><p>Certaines opérations chirurgicales sont réalisées sans endormir complètement les patients en raison de la pénurie de produits anesthésiques, a alerté samedi Médecins Sans Frontières (MSF). </p><p>Léo Cans, chef de mission de MSF à Jérusalem en charge des territoires palestiniens, a raconté l'opération cette semaine d'"un enfant de 10 ans, qu'on a dû amputer de la moitié de son pied gauche sous demi-sédation, sur le sol de l'hôpital dans le couloir parce que tous les blocs opératoires étaient pleins".</p><p></p><p>- "Défi existentiel" -</p><p></p><p>Israël veut "anéantir" le mouvement islamiste, en représailles à l'attaque du 7 octobre.Ce jour-là, en plein Shabbat, le repos juif hebdomadaire, des centaines de combattants du Hamas se sont infiltrés depuis Gaza sur le sol israélien, où ils ont commis l'attaque la plus meurtrière dans l'histoire d'Israël. </p><p>Le président turc Recep Tayyip Erdogan a qualifié de "criminel de guerre" Israël, qui a dans la foulée annoncé rappeler ses diplomates de Turquie afin de "réévaluer les relations" entre les deux pays. </p><p>Des milliers de personnes ont manifesté à l'étranger, à Londres et à Paris en soutien aux Palestiniens.</p><p>Vaincre le Hamas est un "défi existentiel" pour Israël, a estimé le premier ministre israélien, s'en prenant de nouveau à Téhéran. "Je pense que 90% du budget militaire du Hamas vient d'Iran", a-t-il accusé.</p><p>La communauté internationale redoute un embrasement régional, alors que l'Iran, soutien du Hamas et du Hezbollah libanais, a lancé des avertissements aux Etats-Unis, proche allié d'Israël.</p><p>La tension est aussi très vive en Cisjordanie occupée depuis 1967, où plus de 100 Palestiniens ont été tués par des soldats ou des colons israéliens depuis le 7 octobre.</p><p>A la frontière nord d'Israël avec le Liban, où les échanges de tirs sont quasi quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah, le siège des Casques bleus de l'ONU dans le sud du Liban a été touché samedi par un obus, sans faire de victime.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Ouragan à Acapulco: le bilan revu à la hausse de 27 à 39 morts (gouvernement mexicain)

Description: <p>Acapulco (Mexique) (AFP) - Le bilan humain de l'ouragan qui a dévasté mercredi Acapulco, la célèbre station balnéaire du sud-ouest du Mexique, a été revu samedi à la hausse, de 27 à 39 morts, a annoncé le gouvernemen
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Ouragan à Acapulco: le bilan revu à la hausse de 27 à 39 morts (gouvernement mexicain)

Description: <p>Acapulco (Mexique) (AFP) - Le bilan humain de l'ouragan qui a dévasté mercredi Acapulco, la célèbre station balnéaire du sud-ouest du Mexique, a été revu samedi à la hausse, de 27 à 39 morts, a annoncé le gouvernement qui tente d'organiser l'aide humanitaire face à des dégâts énormes.</p><p>Dix personnes, contre quatre dans le précédent bilan, sont par ailleurs portées disparues, a indiqué dans une vidéo la secrétaire (ministre) de la Sécurité, Rosa Icela Rodríguez.</p><p>Les 39 victimes - 29 hommes et 10 femmes - n'ont pas encore été identifiées, selon cette source.</p><p>"Nous devons commencer la reconstruction d'Acapulco dès que possible", a déclaré le président Andres Manuel Lopez Obrador.Au total 80% des hôtels ont été touchés dans cette station balnéaire qui vit essentiellement du tourisme, l'une des plus célèbres d'Amérique latine avec Cancun et Punta del Este en Uruguay. </p><p>Au temps de sa splendeur internationale, Acapulco a été un lieu de villégiature de stars d'Hollywood, comme John Wayne ou Johnny Weissmuller.</p><p>Trois jours après le passage de l'ouragan Otis de force maximale 5, l'aide commence à arriver lentement vers Acapulco, toujours privée en partie d'électricité, de réseau téléphonique et de combustibles.</p><p>Quelque 17.000 forces de sécurité ont été déployées pour protéger la ville après les pillages des supermarchés ces trois derniers jours, ont indiqué les autorités.</p><p>Des points de contrôle ont été mis en place pour contrôler les véhicules.Les militaires et les agents de la Garde nationale permettent seulement le transport des produits de première nécessité, et saisissent le reste (alcool, appareils électro-ménagers...).</p><p>L'armée et la marine "ont mis en place un pont aérien" pour "accélérer la distribution d'aide humanitaire", a indiqué samedi le gouvernement dans un communiqué.</p><p>Des milliers de litres d'eau potable et des aides alimentaires ont été distribuées aux habitants d'Acapulco, qui sont quelque 790.000 au total.</p><p>L'armée et la marine utilisent également le pont aérien "depuis Acapulco vers Mexico pour les patients qui ont besoin d'une assistance médicale spécialisée".</p><p>- Nouvelle "dépression tropicale" en vue -</p><p></p><p>Une nouvelle "dépression tropicale" est en train de se former dans le Pacifique au large du Chiapas (sud) et du Guatemala, a indiqué la Commission nationale de l'eau (Conagua).</p><p>Les conditions atmosphériques sont propices au "développement d'une dépression tropicale" vers le début de la semaine prochaine, a précisé le Centre national des ouragans (NHC) de Miami, chargé des prévisions et des alertes pour la zone.</p><p>L'ouragan Otis, qui a dévasté Acapulco avec des vents d'une vitesse de 270 km/h et des pluies violentes, s'est formée très rapidement en quelques heures, à la grande surprise des observateurs.</p><p>"Malheureusement, Otis a pu profiter de conditions très favorables, comme la chaleur des eaux profondes dans l'océan Pacifique au large de la côte ouest du Mexique, et un environnement atmosphérique favorable", a expliqué à l'AFP le directeur du NHC, Michael Brennan.</p><p>Par sa vitesse d'intensification-record, Otis a laissé très peu de temps aux habitants d'Acapulco pour protéger les commerces et les hôtels, et stocker des vivres.</p><p>En plus des hôtels, environ 200.000 maisons ont été touchées ou détruites d'après le gouvernement, et de nombreux commerces ou restaurants sont en ruines.</p><p>Le coût des dégâts pourrait se chiffrer à environ 15 milliards de dollars, selon une première évaluation d'un expert en analyse des risques de la société Enki Research, cité par plusieurs médias dont l'agence financière Bloomberg.</p><p>Les compagnies d'assurances attendent les chiffres d'une Commission spécialisée.</p><p>En 1997, l'ouragan Paulina, de categorie 4 sur l'échelle de Saffir-Simpson qui en compte 5, avait également touché la région d'Acapulco dans l'état du Guerrero, avec un bilan de plus de 200 morts.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Bangladesh: heurts lors d'une manifestation contre la Première ministre, deux morts

Description: <p>Dacca (AFP) - De violents heurts avec les forces de l'ordre ont éclaté samedi au Bangladesh lors d'une manifestation de masse d'opposants à la Première ministre Sheikh Hasina, provoquant la mort d'un policie
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Bangladesh: heurts lors d'une manifestation contre la Première ministre, deux morts

Description: <p>Dacca (AFP) - De violents heurts avec les forces de l'ordre ont éclaté samedi au Bangladesh lors d'une manifestation de masse d'opposants à la Première ministre Sheikh Hasina, provoquant la mort d'un policier et d'un manifestant et faisant de nombreux blessés.</p><p>Plus de 100.000 sympathisants des deux principaux partis d'opposition du pays, selon la police, ont participé à des rassemblements, interdits, dans la capitale Dacca pour réclamer la démission de Sheikh Hasina et laisser place à un gouvernement neutre pour superviser les prochaines élections.</p><p>La police a fait usage de gaz lacrymogènes et tiré des balles en caoutchouc pour disperser ces rassemblements organisés par le principal parti d'opposition, le Parti nationaliste du Bangladesh (BNP), et le plus grand parti islamiste du pays, le Jamaat-e-Islami, ont constaté des journalistes de l'AFP.</p><p>Les manifestants ont répliqué par des jets de pierre et de briques dans plusieurs rues de la capitale.Un policier a été tué, "frappé à la tête par des militants d'opposition" et plus d'une centaine d'autres ont été blessés, a affirmé Faruk Hossain, le porte-parole de la police métropolitaine de Dacca.</p><p>Le BNP a fait état d'un manifestant tué."Shamim Molla, un des leaders de la jeune garde, a été tué par balle par la police", a déclaré à l'AFP un porte-parole du parti, Sayrul Kabir Khan.</p><p>Au moins 20 personnes ont, elles, été blessées par des balles en caoutchouc et conduites au principal hôpital du pays, le Dhaka Medical College Hospital, a dit à l'AFP l'inspecteur de police Bacchu Mia.</p><p>Le BNP et le Jamaat-e-Islami ont appelé à une grève nationale dimanche pour protester contre les violences des forces de l'ordre.</p><p></p><p>- Accusations de corruption -</p><p></p><p>Cette journée de samedi marque une nouvelle étape dans les protestations avant des élections générales prévues d'ici à fin janvier.</p><p>Sheikh Hasina, fille du premier président du pays, est au pouvoir depuis quinze ans et a vu son pays connaître une croissance économique rapide qui lui a permis de dépasser l'Inde voisine en termes de Produit intérieur brut (PIB) par habitant.Mais son gouvernement est accusé de corruption et de violations des droits de l'homme.</p><p>Depuis des mois, l'opposition, en pleine renaissance, organise des manifestations pour faire valoir ses revendications, bien que la dirigeante malade du BNP, Khaleda Zia, deux fois Première ministre et vieille ennemie de Mme Hasina, soit assignée à résidence après avoir été condamnée pour corruption.</p><p>Samedi, au moins 100.000 personnes avaient rejoint le rassemblement du BNP et jusqu'à 25.000 celui du Jamaat, selon la police.</p><p>Au moins 10.000 policiers avaient été déployés selon les autorités.Mais ils se sont heurtés à des centaines de manifestants dans le quartier de Kakrail, devant la plus grande église catholique de la ville.</p><p>Des images retransmises en direct sur la page Facebook du BNP ont montré des milliers de personnes courir pour s'abriter, alors que retentissaient des grenades assourdissantes sur fond de panaches de fumée noire.</p><p>Samedi à Dacca, les manifestants avaient afflué malgré les barrages de contrôle, montant même à bord de trains bondés. </p><p></p><p>- "Voleuse de votes" -</p><p></p><p>"Voleuse de votes, voleuse de votes, Sheikh Hasina voleuse de votes", scandait la foule lors de la manifestation du BNP. </p><p>"Nous demandons la démission immédiate du gouvernement Hasina (...) et l'instauration d'un véritable droit de vote", a expliqué Sekandar Badsha, militant de 24 ans venu de Chittagong (Sud).</p><p>Le porte-parole du BNP, Zahir Uddin Swapan a déclaré à l'AFP que "la police et des cadres armés du parti au pouvoir (avaient) attaqué notre rassemblement pacifique" et affirmé que plus d'un million de personnes avaient pris part à la manifestation.</p><p>Cette mobilisation constitue un  "dernier appel" à la démission volontaire de Mme Hasina, a ajouté le porte-parole.Le parti a, sinon, menacé d'appeler à des grèves et des blocages. </p><p>Plusieurs gouvernements occidentaux et des groupes de défense des droits humains ont exprimé leur inquiétude quant au climat politique régnant dans ce pays de quelque 170 millions d'habitants.</p><p>Les Etats-Unis ont condamné les heurts samedi et appelé au "calme et à la retenue de toutes les parties", brandissant la menace de restrictions de visas.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'auteur de la tuerie du Maine retrouvé mort, les habitants «soulagés»

Description: <p>Lewiston (Etats-Unis) (AFP) - Après une gigantesque chasse à l'homme, les habitants du Maine se disent "soulagés" samedi, l'auteur de l'une des pires tueries de ces dernières années aux Etats-Unis ayan
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L'auteur de la tuerie du Maine retrouvé mort, les habitants «soulagés»

Description: <p>Lewiston (Etats-Unis) (AFP) - Après une gigantesque chasse à l'homme, les habitants du Maine se disent "soulagés" samedi, l'auteur de l'une des pires tueries de ces dernières années aux Etats-Unis ayant été retrouvé mort la veille, les autorités indiquant qu'il s'était suicidé. </p><p>Armé d'un fusil semi-automatique Robert Card avait ouvert le feu mercredi soir dans un bowling de Lewiston, puis une dizaine de minutes plus tard, dans un bar-restaurant de cette ville de 36.000 habitants, tuant 18 personnes et faisant 13 blessés.</p><p>"A 19H45 hier soir, M. Card a été retrouvé mort des suites d'une blessure par balle qu'il s'est lui-même infligé", a affirmé samedi matin Michael Sauschuck, responsable de la sécurité publique du Maine, lors d'une conférence de presse.</p><p>Le corps de ce réserviste de l'armée de 40 ans a été découvert dans un semi-remorque sur le parking d'un site de recyclage près d'une rivière à Lisbon Falls, à une vingtaine de minutes de Lewiston. </p><p>En tout, la police a récupéré trois armes à feu, deux près du corps de Robert Card et une dans sa voiture qui était stationnée dans les environs. </p><p>Sept personnes ont perdu la vie dans le bowling, huit dans le bar-restaurant et trois blessés ont succombé à l'hôpital.</p><p>Les victimes sont âgées de 14 à 76 ans.Parmi elles, un père et son fils de 44 et 14 ans, et un couple de 73 et 76 ans.</p><p>Les autorités ont indiqué ne pas être pour le moment en mesure de dire quand le suspect a mis fin à ses jours, ni de déterminer un motif pour ses actes. </p><p>Elles ont néanmoins souligné que Robert Card souffrait de problèmes de santé mentale, ce qui constitue un élément important de leur enquête. </p><p>- Soulagement -</p><p></p><p>La découverte macabre a mis fin à une traque de deux jours, marquée par le confinement des habitants de la deuxième plus grande ville du Maine, dans le nord-est des Etats-Unis. </p><p>Guadalupe Hursh, résidente de Lewiston, a confié samedi matin à l'AFP être "soulagée" par cette issue."Le seule chose que je peux dire est que nous avons besoin de davantage d'aide centrée sur la santé mentale". </p><p>"Je suis contente qu'il soit mort", a lancé de son côté Danica (qui n'a pas souhaité donner son nom de famille) avouant avoir eu "très peur" lorsque le tireur était en fuite. </p><p>Ecoles et commerces avaient fermé leurs portes après la tragédie.La ville vivant au rythme du ballet incessant des voitures de police.L'avis de confinement a été levé dès vendredi après-midi. </p><p>"C'est vraiment effroyable ce qu'il s'est passé et cela va prendre du temps pour revenir à notre vie d'avant", a poursuivi Danica."C'est une petite ville.Cela n'arrive pas ici ce genre de choses". </p><p>Cette tuerie est la pire aux Etats-Unis depuis celle de l'école d'Uvalde au Texas, où un tireur avait abattu 19 enfants et deux enseignantes en mai 2022. </p><p>- Épidémie de violence armée -</p><p></p><p>Déplorant "deux jours tragiques", Joe Biden a indiqué vendredi dans un communiqué qu'il "continuerait à faire tout ce qui est en (son) pouvoir pour mettre fin à cette épidémie de violence armée". </p><p>"La communauté de Lewiston - et tous les Américains - ne méritent rien de moins", a-t-il ajouté.</p><p>Le président américain avait demandé dès jeudi au Congrès d'adopter "une interdiction des armes d'assaut" - énième appel du genre par le démocrate, malgré une majorité introuvable depuis des décennies pour un tel changement de législation.</p><p>Le pays paie un très lourd tribut à la dissémination des armes à feu sur son territoire et à la facilité avec laquelle les Américains y ont accès.Les Etats-Unis comptent davantage d'armes individuelles que d'habitants. </p><p>Hors suicides, plus de 15.000 personnes sont mortes dans des violences par armes à feu depuis le début de l'année dans le pays, selon l'association Gun Violence Archive (GVA).</p><p>Le Maine est l'un des Etats avec le taux d'homicide par habitant le plus faible, et les 18 morts de mercredi sont supérieurs, selon l'association Everytown, à la moyenne annuelle d'homicides par arme à feu dans l'Etat.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: