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Israël affirme que la guerre avec le Hamas est entrée dans une «nouvelle phase»

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Le ministre de la Défense israélien Yoav Gallant a affirmé samedi que la guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas était "entrée dans une nouvelle phase",
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Israël affirme que la guerre avec le Hamas est entrée dans une «nouvelle phase»

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Le ministre de la Défense israélien Yoav Gallant a affirmé samedi que la guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas était "entrée dans une nouvelle phase", trois semaines après le début d'une guerre déclenchée par l'attaque la plus meurtrière de l'histoire d'Israël.</p><p>L'ONU a dit craindre une "avalanche de souffrances humaines" dans la bande de Gaza où s'entassent quelque 2,4 millions d'habitants qui manquent d'eau, de nourriture, d'électricité, et qui se retrouvent depuis vendredi sans communications ni internet.</p><p>Depuis le 7 octobre, l'armée israélienne pilonne sans répit le petit territoire palestinien en représailles à l'attaque du Hamas depuis laquelle plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël, essentiellement des civils, selon les autorités locales.</p><p>Le Hamas, qui contrôle Gaza, a affirmé que 7.703 personnes, en majorité des civils, avaient été tuées dans les bombardements israéliens, le bilan le plus lourd depuis le retrait israélien du territoire palestinien en 2005, après 38 ans d'occupation.</p><p>L'armée israélienne a bombardé sans interruption dans la nuit de vendredi à samedi la bande de Gaza et mené une incursion terrestre sur le territoire d'environ 360 m2.</p><p>En tout, "150 cibles souterraines" ont été frappées dans le nord de la bande de Gaza où, selon l'armée, le Hamas dirige ses opérations depuis un gigantesque réseau de tunnels sous-terrain.</p><p>Elle a fait état de "plusieurs terroristes du Hamas tués" dont un responsable "ayant pris part à l'organisation du massacre du 7 octobre" qui a profondément traumatisé la société israélienne.</p><p>Selon le porte-parole de la Défense civile à Gaza, Mahmoud Bassal, "des centaines d'immeubles et de maisons ont été entièrement détruits" dans les raids nocturnes.</p><p>Les bombardements les plus violents, selon des témoignages, se sont concentrés sur des zones aux alentours de deux hôpitaux, al-Shifa à Gaza-ville et un autre dans le secteur de Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza.</p><p>"Nous avions l'habitude d'appeler nos proches pour savoir comment ils allaient mais la nuit dernière, nous n'avons pas pu le faire.Dans les rues, les gens sont devenus des corps sans vie qui marchent", raconte Jihad Mahdi, habitant de la ville de Gaza.</p><p></p><p>- "Ca bombardait de partout" -</p><p></p><p>Dans le camp de réfugiés de Chati, dans les limites de Gaza-ville, les bombardements ont provoqué d'importants dégâts.</p><p>"Ce qui s'est passé à Chati est pire qu'un tremblement de terre", a déclaré à l'AFP un habitant, Alaa Mahdi, 54 ans."Ca bombardait de partout, la marine, l'artillerie et les avions.Qui frappent-ils, la résistance ? Non, les pauvres gens."</p><p>Les bombardements se sont poursuivis samedi contre Gaza après des frappes sur le sud d'Israël qui ont fait trembler la ville d'Ashkelon, proche de Gaza, selon des journalistes de l'AFP.</p><p>La fumée et une odeur âcre de brûlé ont envahi l'air au lever du soleil à Ashkelon et Sderot, tandis que les avions de combat ont continué à voler à basse altitude et que l'on entendait des détonations en provenance de Gaza.</p><p>Dans la nuit, le Hamas, qui s'est dit "prêt" à faire face à une offensive terrestre israélienne annoncée depuis des jours, a fait état d'affrontements entre ses combattants et des soldats à Beit Hanoun (nord) et al-Boureij (centre), et a tiré des salves de roquettes vers Israël.</p><p>Après avoir annoncé une intensification de ses "frappes de manière significative" vendredi soir, l'armée a confirmé samedi que ses forces étaient "entrées dans Gaza et y avaient étendu leurs opérations", après deux incursions avec des blindés au cours deux nuits précédentes.</p><p>"Nous continuerons de bombarder depuis les airs et la mer", a indiqué le porte-parole de l'armée, Daniel Hagari.</p><p></p><p>- "Angoisse" des familles d'otages -</p><p></p><p>Au terme d'"une nuit d'angoisse immense", les familles des otages, en majorité israéliens, retenus par le Hamas à Gaza ont dit "s'inquiéter" de leur sort et exigé du gouvernement des explications.</p><p>D'après l'armée, près de 230 personnes, des Israéliens, binationaux ou étrangers, ont été enlevés le 7 octobre par le Hamas, qui a relâché quatre femmes depuis.Le mouvement islamiste, qui avait menacé d'exécuter des otages, estime à "près de 50" le nombre d'entre eux tués dans les bombardements.</p><p>Ces frappes, "c'est quelque chose qui met les otages en péril", dit M. Rubinstein, porte-parole du Forum des familles d'otages et de disparus.</p><p>Samedi, un haut responsable du Hamas, Moussa Abou Marzouk, a affirmé à Moscou que son mouvement tentait de déterminer la localisation de huit otages ayant la double nationalité russe et israélienne afin de les libérer.</p><p>La Russie, contrairement aux Etats-Unis, à l'Union européenne et à Israël, ne considère pas le Hamas comme une organisation "terroriste".</p><p>Les bombardements ont coïncidé avec une coupure des communications et internet à Gaza.</p><p>Des ONG et des agences de l'ONU ont indiqué avoir perdu le contact avec leurs équipes à Gaza. </p><p>Les opérations humanitaires et l'activité des hôpitaux "ne peuvent continuer sans communications", s'est alarmée Lynn Hastings, une responsable de l'ONU.</p><p>le chef de la diplomatie de l'UE a appelé à "une pause des hostilités"</p><p></p><p>- "Servir de couverture" -</p><p></p><p>Le 9 octobre, Israël impose un "siège total" à Gaza, y coupant les approvisionnements en eau, électricité et nourriture, alors que le territoire palestinien était déjà soumis à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis plus de 16 ans.</p><p>"Beaucoup plus" de gens vont "bientôt mourir" en raison du siège, a indiqué le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini.</p><p>Le porte-parole israélien Daniel Hagari a affirmé que l'armée permettra samedi "l'entrée de nourriture, de médicaments et d'eau pour la population" de Gaza.</p><p>Depuis le 21 octobre, 84 camions d'aide humanitaire sont arrivés via l'Egypte, selon l'ONU, quand il en faudrait au moins cent par jour.</p><p></p><p>- "Arrêtez cette folie" -</p><p></p><p>A New York, l'Assemblée générale de l'ONU a réclamé à une large majorité une "trêve humanitaire immédiate", une résolution saluée par le Hamas mais rejetée par Israël.</p><p>Israël veut "anéantir" le mouvement islamiste, en représailles du 7 octobre.Ce jour-là, en plein Shabbat, le repos juif hebdomadaire, des centaines de combattants du Hamas se sont infiltrés depuis Gaza sur le sol israélien, où ils ont commis l'attaque la plus meurtrière dans l'histoire d'Israël. </p><p>Le président turc Recep Tayyip Erdogan a accusé samedi l'Occident d'être "le principal coupable des massacres à Gaza".</p><p>La communauté internationale redoute un embrasement régional, alors que l'Iran, soutien du Hamas et du Hezbollah libanais, a lancé des avertissements aux Etats-Unis, proche allié d'Israël.</p><p>La tension est aussi très vive en Cisjordanie occupée depuis 1967, où plus de 100 Palestiniens ont été tués par des soldats ou des colons israéliens depuis le 7 octobre.</p><p>A la frontière nord d'Israël avec le Liban, les échanges de tirs sont quasi quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah.Le siège des Casques bleus de l'ONU dans le sud du Liban a été touché samedi par un obus, a indiqué un porte-parole de la force de maintien de la paix au Liban (Finul).</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Gaza bombardé: en Israël, l'insoutenable angoisse des familles d'otages

Description: <p>Tel-Aviv (AFP) - Pendant que leur armée soumettait la bande de Gaza à un pilonnage d'une violence inédite depuis le début de la guerre, ce fut pour elles une nuit sans sommeil: les familles israéliennes des otages du Hama
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Gaza bombardé: en Israël, l'insoutenable angoisse des familles d'otages

Description: <p>Tel-Aviv (AFP) - Pendant que leur armée soumettait la bande de Gaza à un pilonnage d'une violence inédite depuis le début de la guerre, ce fut pour elles une nuit sans sommeil: les familles israéliennes des otages du Hamas exigent des "réponses" de leur gouvernement.</p><p>"Les familles ne dorment pas.Elles veulent des réponses.Elles méritent des réponses", a réclamé samedi à Tel-Aviv, Haim Rubinstein, 35 ans, porte-parole du Forum des familles d'otages et de disparus. En début de soirée, le Premier ministre Benjamin Netanyahu les a reçues. </p><p>Selon le dernier bilan des autorités israéliennes, environ 230 otages seraient retenus dans la bande de Gaza.Plus de 1.400 personnes ont été tués en Israël depuis l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre, d'après les autorités israéliennes.  </p><p>Dans les journaux, sur les réseaux sociaux, leurs visages et leurs histoires sont omniprésents, nourrissant le profond traumatisme de la société israélienne.Ils sont de tous les âges, nourrissons, enfants, adultes, personnes âgées. </p><p>Pendant que l'armée israélienne pilonnait et s'engageait au sol dans la bande de Gaza dans la nuit de vendredi à samedi, les familles ont été laissées "dans l'ignorance absolue du sort des otages, qui eux aussi étaient soumis aux frappes violentes", ont dénoncé les familles dans un communiqué publié dans la matinée. </p><p>Engagés immédiatement après les attaques du Hamas, les bombardements israéliens, doublés d'un blocus du territoire palestinien, ont tué plus de 7.700 personnes, dont une moitié d'enfants, selon le bilan annoncé samedi par le ministère de la Santé du Hamas. </p><p>Le Hamas a indiqué jeudi qu'une cinquantaine d'otages comptaient parmi ces morts, une "estimation" rendue publique par le mouvement islamiste avant la nuit de vendredi à samedi et que l'AFP n'est pas en mesure de vérifier. </p><p>L'armée israélienne a annoncé avoir notamment visé le réseau de tunnels souterrains d'où le Hamas mène ses opérations.Or c'est dans cet immense labyrinthe que le Hamas retiendrait au moins une partie des otages, selon des responsables israéliens.</p><p>Une des quatre otages libérées par le Hamas a raconté comment elle avait été conduite avec d'autres après son enlèvement dans ce "réseau tentaculaire" souterrain. </p><p>- "Nos enfants, nos frères, nos soeurs" -</p><p></p><p>Samedi matin, ils étaient plusieurs centaines à se réunir à Tel-Aviv, menaçant d'organiser des manifestations.Beaucoup portaient des T-shirts sur lesquels étaient imprimées des photographies de leurs proches. </p><p>Sur un long tapis blanc, de nombreux messages: "On vous attend", "Nos coeurs sont avec vous", "Revenez en paix", "S'il vous plaît, libérez nos enfants, nos frères, nos soeurs, nos parents". </p><p>Beaucoup se plaignent du silence des autorités.D'autres disent qu'ils le comprennent.Certains expriment à voix haute leur colère contre les ravisseurs: "Vous voulez des droits?De l'électricité?De l'eau?De l'aide humanitaire?De la nourriture?Libérez les otages!Equation simple", dit Ilan Zechariya, 50ans, dont l'oncle est captif.</p><p>"Je suis là parce que j'ai besoin d'être leur voix", dit Inbal Zach, 38 ans, cousine de Tal Shoham, enlevé au kibboutz de Be'eri avec six autres membres de sa famille."On ne sait rien de ce qui leur est arrivé.On ne sait pas s'ils ont été exécutés, s'ils ont eu la visite d'un médecin, s'ils ont de la nourriture", dit-elle.</p><p>Selon le Forum des familles, celles-ci veulent avant tout la réponse à une question: "Est-ce que l'opération au sol met en péril le bien-être des 229 otages de Gaza".Car "chaque minute est une éternité."</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Kazakhstan: accord pour nationaliser la filiale d'ArcelorMittal après 32 morts dans une mine

Description: <p>Karaganda (Kazakhstan) (AFP) - Le Kazakhstan, endeuillé par la mort d'au moins 32 mineurs dans une mine de charbon d'ArcelorMittal, a annoncé samedi prendre le contrôle de la filiale locale du groupe, l'un des géa
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Kazakhstan: accord pour nationaliser la filiale d'ArcelorMittal après 32 morts dans une mine

Description: <p>Karaganda (Kazakhstan) (AFP) - Le Kazakhstan, endeuillé par la mort d'au moins 32 mineurs dans une mine de charbon d'ArcelorMittal, a annoncé samedi prendre le contrôle de la filiale locale du groupe, l'un des géants mondiaux de l'acier, qualifié par les autorités de "pire entreprise de l'histoire" de ce pays d'Asie centrale.</p><p>Ce coup de grisou dans la mine Kostenko à Karaganda (centre) est l’un des accidents industriels les plus mortels depuis l'indépendance du Kazakhstan après la chute de l’Union soviétique.Il s’ajoute à la longue liste des drames déjà survenus dans des sites kazakhs d'ArcelorMittal.</p><p>Immédiatement après l'annonce de l'accident, le président du Kazakhstan, Kassym-Jomart Tokaïev, a ordonné de "mettre fin à la coopération" avec le groupe, qu'il a qualifié de "pire entreprise de l'histoire du Kazakhstan du point de vue de la coopération avec le gouvernement", lors d'une rencontre avec les familles des victimes à Karaganda.</p><p>"Le gouvernement a conclu un accord préliminaire avec les actionnaires d'ArcelorMittal Temirtaou (la filiale locale) et finalise la transaction pour transférer la propriété de l'entreprise en faveur de la République du Kazakhstan", a annoncé le Premier ministre, Alikhan Smaïlov, dans un communiqué, ce qu'a confirmé ArcelorMittal.</p><p>Le groupe sidérurgique et minier a ajouté dans un communiqué qu'il "s'engageait à finaliser cette transaction dans les plus brefs délais". </p><p>Le gouvernement de cet immense pays d'Asie centrale riche en ressources naturelles a également précisé, dans un communiqué séparé, "ne pas envisager de transférer l'entreprise à d'autres investisseurs étrangers".</p><p></p><p>- "Très peu de chances" de survie -</p><p></p><p>Selon un dernier bilan du ministère des Situations d'urgence publié à 16H00 locales (10H00 GMT), l'accident de samedi, une explosion de méthane, a fait au moins "32 morts et 14 mineurs sont encore recherchés" sur les plus de 250 travaillant au moment de l'accident.</p><p>D'après la même source, il y a "très peu de chances de retrouver vivants" les mineurs portés disparus en raison de l'absence de climatisation souterraine. </p><p>Il s'agit du pire accident minier au Kazakhstan depuis 2006, quand 41 mineurs avaient perdu la vie dans une mine d'ArcelorMittal.Avant ce drame, plus d'une centaine de travailleurs du groupe étaient morts en une quinzaine d'années dans le pays.</p><p>Avant samedi, douze employés d'ArcelorMittal au Kazakhstan avaient déjà perdu la vie dans des accidents en moins d'un an.Les autorités avaient déjà recensé cette année près de 1.000 violations des règles de sécurité industrielle dans les mines de ce groupe.</p><p>Une journaliste de l'AFP a vu de nombreuses ambulances et voitures de police défiler devant la mine Kostenko, au nord de Karaganda, où se sont aussi rendues les familles des victimes.</p><p>"Mon père Moukat travaille depuis 40 ans dans cette mine, il a été blessé et a été opéré, ils nous ont promis qu'il s'en remettrait", a dit à l'AFP Anouar Braline, son fils.</p><p>Un portrait de Lénine, fondateur de l'Union soviétique, est affiché à l'entrée de cette mine, autrefois l'une des principales du pays, dans cette région industrielle où l'AFP s'était également rendue en septembre et avait rencontré un mineur blessé dans une précédente explosion.</p><p>Mais les équipements sont désormais vétustes en raison d'investissements et de consignes de sécurité insuffisantes, selon les autorités.</p><p></p><p>- Condoléances de Macron et Poutine -</p><p></p><p>La filiale kazakhe d'ArcelorMittal, l'un des leaders mondiaux de la sidérurgie et de l'exploitation minière, est régulièrement accusée par les autorités de ne pas respecter les normes de sécurité et environnementales.</p><p>Elle a annoncé "arrêter pour les prochaines 24 heures toutes les mines" pour effectuer des travaux de vérification.</p><p>Le président Tokaïev a annoncé un jour de deuil national dimanche.</p><p>Ses homologues russe Vladimir Poutine et français Emmanuel Macron, attendu au Kazakhstan la semaine prochaine, ont présenté leurs condoléances au dirigeant kazakh.</p><p>ArcelorMittal, dirigé par l'homme d'affaires indien Lakshmi Mittal et basé au Luxembourg, exploite une quinzaine d'usines et de mines dans cette zone industrielle extrêmement polluée de l'ex-république soviétique.</p><p>Première économie d'Asie centrale, le Kazakhstan regorge de pétrole, de gaz, mais aussi d'uranium, de manganèse, de fer, de chrome et de charbon.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Le «métro de Gaza» : «l'enfer» des tunnels du Hamas

Description: <p>Jérusalem (AFP) - Le démantèlement du réseau de tunnels creusés dans la bande de Gaza par le Hamas constitue l'un des plus grands défis attendant l'armée israélienne qui veut priver le mouvement palestinien de tout
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Le «métro de Gaza» : «l'enfer» des tunnels du Hamas

Description: <p>Jérusalem (AFP) - Le démantèlement du réseau de tunnels creusés dans la bande de Gaza par le Hamas constitue l'un des plus grands défis attendant l'armée israélienne qui veut priver le mouvement palestinien de toutes ses "capacités d'action".</p><p>"L'enfer sous terre", a titré cette semaine Maariv.Le quotidien israélien a souligné "la complexité" de ces tunnels qui contraindra les militaires au sol à "une guerre en trois dimensions", en raison du feu nourri en provenance d'immeubles et de drones, mais aussi de sous terre.</p><p>Surnommé "le métro de Gaza" par les militaires, ce réseau rend incertaine l'issue de la guerre déclenchée par l'attaque sans précédent lancée par le Hamas contre Israël le 7 octobre, à partir du territoire palestinien de la bande de Gaza.</p><p>Quelque 1.400 personnes ont été tuées côté israélien depuis le 7 octobre, essentiellement des civils massacrés par les commandos du Hamas ce jour-là, selon les derniers chiffres des autorités israéliennes, qui ont identifié environ 230 otages enlevés par le Hamas et toujours captifs à Gaza.</p><p>En représailles l'armée israélienne pilonne sans répit la bande de Gaza, en prélude à une possible offensive d'envergure au sol.Plus de 7.700 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués depuis le début de ces bombardements, selon le ministère de la Santé du Hamas, mouvement qualifié d'"organisation terroriste" par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne.</p><p>- "Cauchemar souterrain" -</p><p></p><p>Dans une étude publiée le 17 octobre, l'Institut de la guerre moderne de l'académie militaire américaine West Point qualifie de "cauchemar souterrain" les tunnels du Hamas et évoque "une malédiction à laquelle fait face l'armée israélienne" pour laquelle "il n'y a pas de solution parfaite".</p><p>"La taille du défi dans Gaza où des centaines de kilomètres de tunnels s'entrecroisent sous terre dans cette enclave, est totalement unique", écrit l'auteur de cette étude, John Spencer.</p><p>"C'est une véritable ville souterraine", écrit M. Spencer qui parle de 1.300 galeries sur 500 km, sous un territoire exigu de 41 km de long sur une largeur qui varie de 6 à 12 km.  </p><p>Le casse-tête posé par ce dédale invisible est encore compliqué par la présence de 2,4 millions de Gazaouis, et des ruelles étroites et un habitat très dense.</p><p>Samedi, l'armée israélienne a annoncé que ses avions de combat avaient frappé pendant la nuit "150 cibles souterraines dans le nord Gaza, dont des tunnels utilisés par les terroristes, des sites de combat et d'autres infrastructures souterraines."</p><p></p><p>- "Sous les hôpitaux" -</p><p></p><p>Israël est convaincu que le mouvement islamiste palestinien dirige et organise l'essentiel de ses opérations depuis ce gigantesque réseau, y stocke son arsenal, et pourrait y détenir les otages.</p><p>Le général Daniel Hagari, porte-parole de l'armée, a affirmé vendredi que le Hamas opère "sous les hôpitaux" de Gaza où se trouvent selon lui des accès au réseau de tunnels.Le Hamas a démenti accusant Israël de chercher un prétexte à ses bombardements.</p><p>Une des otages israéliennes du Hamas, libérée lundi, s'est rappelée qu'après son enlèvement, elle avait été conduite dans "un réseau de tunnels" souterrains "pendant deux ou trois heures".</p><p>Sur X (anciennement Twitter), Mick Ryan, général à la retraite, chercheur associé au CSIS (Center for Strategic and International Studies) à Washington, explique que, renseigné par ses drones sur les déplacements des soldats israéliens, "le Hamas pourra exploiter plus efficacement son réseau souterrain pour déplacer ses combattants au bon endroit et au bon moment".</p><p></p><p>- 500.000 dollars le kilomètre -</p><p></p><p>Pour contourner le blocus imposé par Israël à la bande de Gaza après la prise de pouvoir du Hamas dans ce territoire en 2007, les Palestiniens avaient commencé à ouvrir des centaines de galeries sous la frontière avec le Sinaï égyptien pour faire circuler des gens, des biens, mais aussi des armes et des munitions entre Gaza et le monde extérieur.</p><p>Pendant des années le Hamas et le Jihad islamique ont ainsi fait entrer des roquettes acheminées depuis l'Iran vers le Soudan, puis, par des réseaux de contrebande, via l'Egypte, notamment entre juin 2012 et juillet 2013, selon des experts militaires occidentaux.</p><p>"Mais depuis 2014, la principale mission du Hamas a été de développer un réseau de tunnels souterrains permettant de circuler à travers Gaza", souligne un responsable militaire israélien, chiffrant à 500.000 dollars le coût de construction de chaque kilomètre de galerie.</p><p>Les hommes du Hamas, parfois cachés jusqu'à 30 ou 40 mètres sous terre, peuvent y circuler et se protéger des frappes tandis que des batteries de lance-roquettes cachées à quelques mètres de profondeur peuvent en sortir grâce à un système de trappe pour tirer rapidement et se cacher à nouveau, selon des images de l'armée.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Bangladesh: heurts lors d'une manifestation contre la Première ministre, un soldat tué

Description: <p>Dacca (AFP) - De violents heurts avec les forces de l'ordre ont éclaté samedi au Bangladesh lors d'une manifestation de masse d'opposants à la Première ministre Sheikh Hasina, provoquant la mort d'un policie
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Bangladesh: heurts lors d'une manifestation contre la Première ministre, un soldat tué

Description: <p>Dacca (AFP) - De violents heurts avec les forces de l'ordre ont éclaté samedi au Bangladesh lors d'une manifestation de masse d'opposants à la Première ministre Sheikh Hasina, provoquant la mort d'un policier et faisant de nombreux blessés.</p><p>Plus de 100.000 sympathisants des deux principaux partis d'opposition du pays, selon la police, avaient organisé des rassemblements, interdits, dans la capitale Dacca pour réclamer la démission de Sheikh Hasina et laisser place à un gouvernement neutre pour superviser les prochaines élections.</p><p>La police a fait usage de gaz lacrymognènes et tiré des balles en caoutchouc pour disperser ces rassemblements organisés par le principal parti d'opposition, le Parti nationaliste du Bangladesh (BNP), et le plus grand parti islamiste du pays, le Jamaat-e-Islami, ont constaté des journalistes de l'AFP.</p><p>Les manifestants ont répliqué par des jets de pierre et de briques dans plusieurs rues de la capitale.Un policier a été tué, "frappé à la tête par des militants d'opposition" et plus d'une centaine d'autres ont été blessés, a affirmé Faruk Hossain, le porte-parole de la police métropolitaine de Dacca.</p><p>Au moins 20 personnes ont, elles, été blessées par des balles en caoutchouc et conduites au principal hôpital du pays, le Dhaka Medical College Hospital, a dit à l'AFP l'inspecteur de police Bacchu Mia.</p><p>Le BNP a appelé à une grève nationale dimanche pour protester contre les violences des forces de l'ordre.</p><p>- Des dizaines de blessés -</p><p></p><p>Cette journée de samedi marque une nouvelle étape dans les protestations avant des élections générales prévues d'ici à fin janvier.</p><p>Sheikh Hasina, fille du premier président du pays, est au pouvoir depuis quinze ans et a vu son pays connaître une croissance économique rapide qui lui a permis de dépasser l'Inde voisine en termes de Produit intérieur brut (PIB) par habitant.Mais son gouvernement est accusé de corruption et de violations des droits de l'homme.</p><p>Depuis des mois, l'opposition, en pleine renaissance, organise des manifestations pour faire valoir ses revendications, bien que la dirigeante malade du BNP, Khaleda Zia, deux fois Première ministre et vieille ennemie de Mme Hasina, soit assignée à résidence après avoir été condamnée pour corruption.</p><p>Samedi, au moins 100.000 personnes avaient rejoint le rassemblement du BNP et jusqu'à 25.000 celui du Jamaat.</p><p>Au moins 10.000 policiers avaient été déployés selon les autorités.Mais ils se sont heurtés à des centaines de manifestants dans le quartier de Kakrail, devant la plus grande église catholique de la ville.</p><p>Des images retransmises en direct sur la page Facebook du BNP ont montré des milliers de personnes courir pour s'abriter, alors que retentissaient des grenades assourdissantes sur fond de panaches de fumée noire.</p><p>Samedi à Dacca, les manifestants avaient afflué malgré les barrages de contrôle, montant même à bord de trains bondés. </p><p></p><p>- "Voleuse de votes" -</p><p></p><p>"Voleuse de votes, voleuse de votes, Sheikh Hasina voleuse de votes", scandait la foule lors de la manifestation du BNP. </p><p>"Nous demandons la démission immédiate du gouvernement Hasina, la libération de notre dirigeante Khaleda Zia et l'instauration d'un véritable droit de vote", a expliqué Sekandar Badsha, militant étudiant âgé de 24 ans venu de Chittagong (Sud).</p><p>Le porte-parole du BNP, Zahir Uddin Swapan a déclaré à l'AFP que "la police et des cadres armés du parti au pouvoir (avaient) attaqué notre rassemblement pacifique" et affirmé que plus d'un million de personnes avaient pris part à la manifestation.</p><p>Cette mobilisation constitue un  "dernier appel" à la démission volontaire de Mme Hasina, a ajouté le porte-parole.Le parti a, sinon, menacé d'appeler à des grèves et des blocages. </p><p>Plusieurs gouvernements occidentaux ainsi que des groupes de défense des droits humains ont exprimé leur inquiétude quant au climat politique régnant dans ce pays de quelque 170 millions d'habitants dominé par le de Ligue Awami de Sheikh Hasina.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Kazakhstan: accord avec ArcelorMittal pour nationaliser la filiale locale après 32 morts dans une mine

Description: <p>Karaganda (Kazakhstan) (AFP) - Le Kazakhstan et ArcelorMittal ont annoncé samedi la signature d'un accord préliminaire pour nationaliser la filiale locale du géant mondial de l'acier, après la mort d'au moins 32 m
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Kazakhstan: accord avec ArcelorMittal pour nationaliser la filiale locale après 32 morts dans une mine

Description: <p>Karaganda (Kazakhstan) (AFP) - Le Kazakhstan et ArcelorMittal ont annoncé samedi la signature d'un accord préliminaire pour nationaliser la filiale locale du géant mondial de l'acier, après la mort d'au moins 32 mineurs sur un site du groupe, dans un accident minier qui a endeuillé ce pays d'Asie centrale.</p><p>L’un des plus mortels de l’histoire du Kazakhstan depuis son indépendance de l’Union soviétique, cet accident dans une mine de charbon s’ajoute à la longue liste des drames survenus dans des sites kazakhs d'ArcelorMittal.</p><p>"Le gouvernement a conclu un accord préliminaire avec les actionnaires d'ArcelorMittal Temirtaou (la filiale locale) et finalise la transaction pour transférer la propriété de l'entreprise en faveur de la République du Kazakhstan", a annoncé le Premier ministre, Alikhan Smaïlov, dans un communiqué.</p><p>Le gouvernement kazakh a également précisé, dans un communiqué séparé, "ne pas envisager de la transférer à d'autres investisseurs étrangers".</p><p>De son côté, ArcelorMittal "peut confirmer" que "les deux parties ont (...) récemment signé un accord préliminaire pour une transaction qui transférera la propriété à la République du Kazakhstan", a indiqué le groupe sidérurgique et minier, en ajoutant dans un communiqué qu'il "s'engage à finaliser cette transaction dans les plus brefs délais". </p><p>Ces annonces sont intervenues quelques heures après l'accident qui a coûté la vie, selon les autorités du Kazakhstan, à au moins 32 personnes dans la mine de charbon Kostenko à Karaganda, dans le centre de cet immense pays d'Asie centrale riche en ressources naturelles.</p><p>Il s'agit du pire accident minier au Kazakhstan depuis 2006, quand 41 mineurs avaient perdu la vie dans une mine d'ArcelorMittal.Avant ce drame, plus d'une centaine de travailleurs du groupe étaient morts en une quinzaine d'années dans le pays.</p><p></p><p>- Enième accident mortel -</p><p></p><p>Selon un dernier bilan du ministère des Situations d'urgence publié à 16H00 locales (10H00 GMT), l'accident de samedi, dont les causes n'ont pas été précisées, a fait au moins "32 morts et 14 mineurs sont encore recherchés".</p><p>Plus tôt, ArcelorMittal avait assuré que sur les 252 mineurs présents au moment du drame, 208 avaient été remontés à la surface.</p><p>La filiale kazakhe d'ArcelorMittal, l'un des leaders mondiaux de la sidérurgie et de l'exploitation minière, est régulièrement accusée par les autorités de ne pas respecter les normes de sécurité et environnementales.</p><p>Elle a annoncé "arrêter pour les prochaines 24 heures toutes les mines" pour effectuer des travaux de vérification.</p><p>Avant ce nouveau drame, douze employés d'ArcelorMittal au Kazakhstan avaient perdu la vie dans des accidents en moins d'un an.Cette année, les autorités ont déjà recensé près de 1.000 violations des règles de sécurité industrielle dans les mines de ce groupe.</p><p>Une journaliste de l'AFP a vu de nombreuses ambulances et voitures de police arriver sur le terrain de la mine Kostenko, au nord de Karaganda.</p><p>Un portrait de Lénine, fondateur de l'Union soviétique, est affiché à l'entrée de cette mine, autrefois l'une des principales du pays, mais dont les équipements sont désormais vétustes en raison d'investissements insuffisants et où les consignes de sécurité sont insuffisantes, selon les autorités.</p><p></p><p>- Jour de deuil  -</p><p></p><p>Immédiatement après l'annonce du drame, le président du Kazakhstan, Kassym-Jomart Tokaïev, avait dans un communiqué ordonné de "mettre fin à la coopération" avec le groupe.</p><p>Le dirigeant kazakh, qui s'est rendu à la mi-journée sur les lieux de l'accident, a annoncé un jour de deuil national dimanche.</p><p>Lors d'une rencontre avec les familles des victimes, il a qualifié ArcelorMittal de "pire entreprise de l'histoire du Kazakhstan du point de vue de la coopération avec le gouvernement".</p><p>Le président russe Vladimir Poutine a présenté ses condoléances à son homologue kazakh, allié de Moscou.</p><p>ArcelorMittal, dirigé par l'homme d'affaires indien Lakshmi Mittal et basé au Luxembourg, exploite une quinzaine d'usines et de mines dans cette zone industrielle extrêmement polluée de l'ex-république soviétique.</p><p>Première économie d'Asie centrale, le Kazakhstan regorge de pétrole, de gaz, mais aussi d'uranium, de manganèse, de fer, de chrome et de charbon.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Pas de répit dans les bombardements israéliens à Gaza, vastes destructions

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a bombardé sans cesse samedi la bande de Gaza après une nuit de frappes intenses qui ont détruit des centaines de bâtiments selon les secouristes, troi
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Pas de répit dans les bombardements israéliens à Gaza, vastes destructions

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a bombardé sans cesse samedi la bande de Gaza après une nuit de frappes intenses qui ont détruit des centaines de bâtiments selon les secouristes, trois semaines après le début d'une guerre déclenchée par l'attaque la plus meurtrière dans l'histoire d'Israël.</p><p>Au 22e jour du conflit qui a fait des milliers de morts, le territoire palestinien de Gaza, assiégé par Israël et où s'entassent quelque 2,4 millions d'habitants privés de tout, est désormais coupé du monde en raison de l'arrêt des télécommunications et d'internet.</p><p>L'ONU a dit craindre une "avalanche de souffrances humaines" à Gaza, où l'armée israélienne mène une campagne de bombardements dévastateurs depuis le 7 octobre en représailles à une attaque du Hamas palestinien dans laquelle plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël, essentiellement des civils, selon les autorités.</p><p>Le ministère de la Santé du Hamas au pouvoir à Gaza a affirmé que 7.703 personnes, en majorité des civils dont plus de 3.500 enfants, avaient été tuées dans les bombardements israéliens, le bilan le plus lourd pour une guerre à Gaza depuis le retrait israélien du territoire palestinien en 2005 après 38 ans d'occupation.</p><p>L'armée a annoncé avoir frappé dans la nuit "150 cibles souterraines" dans le nord de la bande de Gaza, où selon elle le Hamas dirige ses opérations depuis un gigantesque réseau de tunnels sous-terrain. </p><p>Elle a fait état de "plusieurs terroristes du Hamas tués" dont un responsable "ayant pris part à l'organisation du massacre du 7 octobre".</p><p>Selon le porte-parole de la Défense civile à Gaza, Mahmoud Bassal, "des centaines d'immeubles et de maisons ont été entièrement détruits" dans les raids nocturnes.</p><p>Les bombardements les plus violents, selon des témoignages, se sont concentrés sur des zones aux alentours de deux hôpitaux, al-Shifa à Gaza-ville et un autre dans le secteur de Jabaliya plus au nord.</p><p></p><p>- "Ca bombardait de partout" -</p><p></p><p>Dans le camp de réfugiés de Chati, dans les limites de Gaza-ville, les bombardements ont provoqué d'importants dégâts.</p><p>"Ce qui s'est passé à Chati est pire qu'un tremblement de terre", a déclaré à l'AFP un habitant, Alaa Mahdi, 54 ans."Ca bombardait de partout, la marine, l'artillerie et les avions.Qui frappent-ils, la résistance ? Non, les pauvres gens."</p><p>Les bombardements aériens et à l'artillerie se sont poursuivis samedi contre Gaza après des heures de bombardements et de frappes ininterrompus dans la nuit qui ont fait trembler les fenêtres et le sol d'Ashkelon, ville du sud d'Israël proche de Gaza, selon des journalistes de l'AFP dans la région.</p><p>La fumée et une odeur âcre de brûlé ont envahi l'air au lever du soleil à Ashkelon et Sderot, tandis que les avions de combat ont continué à voler à basse altitude et que l'on entendait des détonations en provenance de Gaza.</p><p>Dans la nuit, le Hamas, qui s'est dit "prêt" à faire face à une offensive terrestre israélienne, a fait état d'affrontements entre ses combattants et des soldats à Beit Hanoun (nord) et al-Boureij (centre), et a tiré des salves de roquettes en direction d'Israël.</p><p>Après avoir annoncé une intensification de ses "frappes de manière significative" vendredi soir, l'armée a confirmé samedi que ses forces étaient "entrées dans Gaza et y avaient élargi leurs opérations", après deux incursions les deux nuits précédentes.</p><p>"Nous continuerons de bombarder depuis les airs et la mer", a indiqué le porte-parole de l'armée, Daniel Hagari.</p><p></p><p>- "Angoisse" des familles d'otages -</p><p></p><p>Au terme d'"une nuit d'angoisse immense", les familles des otages, en majorité israéliens, retenus par le Hamas à Gaza ont dit "s'inquiéter" de leur sort et exigé du gouvernement des explications.</p><p>D'après l'armée, près de 230 otages, israéliens, binationaux ou étrangers, ont été emmenés le 7 octobre à Gaza par le Hamas, qui a relâché quatre femmes depuis.Le Hamas a estimé jeudi que "près de 50" otages avaient été tués dans les bombardements israéliens.</p><p>Samedi, un haut responsable du Hamas, Moussa Abou Marzouk, a affirmé à Moscou que son mouvement tentait de déterminer la localisation de huit otages ayant la double nationalité russe et israélienne afin de les libérer.</p><p>La Russie, contrairement aux Etats-Unis, à l'Union européenne et à Israël, ne considère pas le Hamas comme une organisation "terroriste".</p><p>Les bombardements intenses nocturnes ont coïncidé avec une coupure des communications et internet à Gaza.</p><p>Des ONG et des agences de l'ONU ont indiqué avoir perdu le contact avec leurs équipes à Gaza. </p><p>Les opérations humanitaires et l'activité des hôpitaux "ne peuvent continuer sans communications", s'est alarmée Lynn Hastings, une responsable de l'ONU.</p><p></p><p>- "Servir de couverture" -</p><p></p><p>"Cette coupure de l'information risque de servir de couverture à des atrocités de masse", a averti Human Rights Watch.</p><p>Le 9 octobre, Israël impose un "siège total" à Gaza, y coupant les approvisionnements en eau, électricité et nourriture, alors que le territoire palestinien était déjà soumis à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis plus de 16 ans.</p><p>"Beaucoup plus" de gens vont "bientôt mourir" en raison du siège, a indiqué le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini.</p><p>Samedi, le porte-parole israélien Daniel Hagari a affirmé que l'armée "permettra aujourd'hui l'entrée de nourriture, de médicaments et d'eau pour la population" de Gaza.</p><p>Depuis le 21 octobre, seuls 84 camions d'aide humanitaire sont arrivés depuis l'Egypte dans Gaza selon l'ONU, quand il en faudrait au moins cent par jour.</p><p></p><p>- "Arrêtez cette folie" -</p><p></p><p>A New York, l'Assemblée générale de l'ONU a réclamé à une large majorité une "trêve humanitaire immédiate", une résolution saluée par le Hamas mais rejetée par Israël.</p><p>Israël veut "anéantir" le Hamas après l'attaque du 7 octobre.Ce jour-là, en plein Shabbat, le repos juif hebdomadaire, des centaines de combattants du Hamas se sont infiltrés sur le sol israélien depuis Gaza, où ils ont commis l'attaque la plus meurtrière dans l'histoire d'Israël. </p><p>"Les bombardements israéliens qui se sont intensifiés sur Gaza ont encore une fois visé femmes, enfants et civils innocents (...) Israël doit immédiatement arrêter cette folie", a indiqué le président turc Recep Tayyip Erdogan sur X (ex Twitter).</p><p>Une offensive terrestre à Gaza inquiète la communauté internationale qui redoute un embrasement régional, alors que l'Iran, soutien du Hamas et du Hezbollah libanais, a lancé des avertissements aux Etats-Unis, proche allié d'Israël.</p><p>La tension est ainsi très vive en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, où plus de 100 Palestiniens ont été tués par des soldats ou des colons israéliens depuis le 7 octobre.</p><p>Et à la frontière nord d'Israël avec le Liban, où les échanges de tirs sont quasi quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Le Kazakhstan veut nationaliser les sites d'ArcelorMittal après 32 morts dans une mine

Description: <p>Karaganda (Kazakhstan) (AFP) - Le Kazakhstan, endeuillé par la mort d'au moins 32 mineurs dans une mine d'ArcelorMittal, a annoncé samedi la conclusion d'un accord préliminaire avec le géant mondial de l'acie
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Le Kazakhstan veut nationaliser les sites d'ArcelorMittal après 32 morts dans une mine

Description: <p>Karaganda (Kazakhstan) (AFP) - Le Kazakhstan, endeuillé par la mort d'au moins 32 mineurs dans une mine d'ArcelorMittal, a annoncé samedi la conclusion d'un accord préliminaire avec le géant mondial de l'acier pour prendre le contrôle de sa filiale locale.</p><p>Cet accident minier, l’un des plus mortels de l’histoire du Kazakhstan depuis son indépendance de l’Union soviétique, s’ajoute à la longue liste des drames survenus dans des sites d'ArcelorMittal dans ce pays d’Asie centrale.</p><p>"Le gouvernement a conclu un accord préliminaire avec les actionnaires d'ArcelorMittal Temirtaou et finalise la transaction pour transférer la propriété de l'entreprise en faveur de la République du Kazakhstan", a annoncé le Premier ministre, Alikhan Smaïlov, dans un communiqué.</p><p>Le gouvernement kazakh a indiqué, dans un communiqué séparé, "mener des travaux pour récupérer le contrôle de l'entreprise au profit du Kazakhstan" et "ne pas envisager de la transférer à d'autres investisseurs étrangers".</p><p>Ces annonces sont intervenues quelques heures après cet accident qui a coûté la vie, selon les autorités du Kazakhstan, à au moins 32 personnes dans la mine Kostenko à Karaganda, dans le centre de cet immense pays d'Asie centrale riche en ressources naturelles.</p><p>C'est le pire accident minier au Kazakhstan depuis 2006, quand 41 mineurs avaient perdu la vie dans une mine d'ArcelorMittal.Avant ce drame, plus d'une centaine de travailleurs du groupe étaient morts en une quinzaine d'années dans le pays.</p><p></p><p>- Mineurs toujours recherchés -</p><p></p><p>Selon un dernier bilan du ministère des Situations d'urgence publié à 16H00 locales (10H00 GMT), l'accident de samedi, dont les causes n'ont pas été précisées, a fait au moins "32 morts et 14 mineurs sont encore recherchés".</p><p>Plus tôt, ArcelorMittal avait assuré que sur les 252 mineurs présents au moment du drame, 208 avaient été remontés à la surface.</p><p>La filiale kazakhe d'ArcelorMittal, l'un des leaders mondiaux de la sidérurgie et de l'exploitation minière, est régulièrement accusée par les autorités de ne pas respecter les normes de sécurité et environnementales.</p><p>Elle a annoncé "arrêter pour les prochaines 24 heures toutes les mines" pour effectuer des travaux de vérification.</p><p>Avant ce nouveau drame, douze employés d'ArcelorMittal au Kazakhstan avaient perdu la vie dans des accidents en moins d'un an.Cette année, les autorités ont déjà recensé près de 1.000 violations des règles de sécurité industrielle dans les mines d'ArcelorMittal.</p><p>Une journaliste de l'AFP a vu de nombreuses ambulances et voitures de police arriver sur le territoire de la mine Kostenko, au nord de Karaganda.</p><p>Un portrait de Lénine, fondateur de l'Union soviétique, est affiché à l'entrée de cette mine, autrefois l'une des principales du pays mais dont les équipements sont désormais vétustes.</p><p>Immédiatement après l'annonce du drame, le président du Kazakhstan, Kassym-Jomart Tokaïev, avait dans un communiqué ordonné de "mettre fin à la coopération" avec le groupe.</p><p></p><p>- Condoléances de Poutine  -</p><p></p><p>Le dirigeant kazakh s'est rendu à la mi-journée sur les lieux du drame et a annoncé un jour de deuil national dimanche.</p><p>Lors d'une rencontre avec les familles des victimes, il a qualifié ArcelorMittal de "pire entreprise de l'histoire du Kazakhstan du point de vue de la coopération avec le gouvernement".</p><p>Le président russe Vladimir Poutine a présenté samedi ses condoléances à son homologue kazakh, allié de Moscou.</p><p>"Veuillez transmettre mes mots de sympathie et de soutien aux familles des mineurs décédés (...) et blessés.Nous espérons le sauvetage des mineurs restés sous terre", indique le Kremlin dans un communiqué.</p><p>ArcelorMittal, dirigé par l'homme d'affaires indien Lakhsmi Mittal et basé au Luxembourg, exploite une quinzaine d'usines et de mines dans cette zone industrielle extrêmement polluée de l'ex-république soviétique.</p><p>Première économie d'Asie centrale, le Kazakhstan regorge de pétrole, de gaz, mais aussi d'uranium, de manganèse, de fer, de chrome et de charbon.</p><p>Les accidents de mine sont assez fréquents dans les pays de l'ex-Union soviétique en raison à la fois de la vétusté des installations et d'un laxisme en matière de sécurité.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Gaza: une dévastation rappelant «un tremblement de terre» après des raids israéliens

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Des centaines de bâtiments ont été détruits selon les secours dans les bombardements israéliens de la nuit dans la bande de Gaza où des témoins ont évoqué des scènes rappela
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Gaza: une dévastation rappelant «un tremblement de terre» après des raids israéliens

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Des centaines de bâtiments ont été détruits selon les secours dans les bombardements israéliens de la nuit dans la bande de Gaza où des témoins ont évoqué des scènes rappelant un tremblement de terre.</p><p>"Des centaines d'immeubles et de maisons ont été entièrement détruits et des milliers d’autres logements ont été endommagés", a affirmé à l'AFP Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile à Gaza, territoire palestinien sous contrôle du mouvement islamiste Hamas.</p><p>Les intenses bombardements de la nuit "ont changé le paysage de Gaza et des gouvernorats du nord", a-t-il ajouté.</p><p>Selon plusieurs témoignages que l'AFP a pu recueillir, les bombardements israéliens les plus violents de la nuit se sont concentrés sur des zones aux alentours de deux hôpitaux, al-Shifa à Gaza-ville et l'hôpital dit "indonésien" car construit grâce à des dons provenant d'Indonésie, dans le secteur de Jabaliya plus au nord. </p><p>Les raids ont détruit de nombreux bâtiments et laissé d'énormes cratères dans des rues entièrement défoncées.</p><p>Dans le camp de réfugiés de Chati, dans les limites de Gaza-ville, les bombardements israéliens ont provoqué d'importants dégâts, selon plusieurs témoins.</p><p>"Ce qui s'est passé à Chati est pire qu'un tremblement de terre", a déclaré à l'AFP l'un de ses habitants, Alaa Mahdi, 54 ans.</p><p>"Ca bombardait de partout, la marine, l'artillerie et les avions.Qui frappent-ils, la résistance?Non, les pauvres gens", ajoute-il.</p><p>Selon lui, le black-out de la bande de Gaza où communication et internet sont coupés depuis vendredi soir a été imposé "pour qu'ils commettent un massacre sans que personne n'en entende parler".</p><p></p><p>- "Situation très mauvaise" -</p><p></p><p>L'organisation de défense des droits humains Human Rights Watch (HRW) a averti que la coupure des télécommunications dans la bande de Gaza risquait de "servir de couverture à des atrocités de masse".</p><p>Le chauffeur de taxi Jamal Abou Shaqfa, 50 ans, quitte le camp de Chati avec à bord de son véhicule une famille qui veut fuir vers le sud.</p><p>"On se dirige vers Khan Younès car les bombardements aveugles à Chati n'ont épargné ni femmes ni enfants ni vieillards.La situation est très mauvaise", dit-il.</p><p>Dans une rue du camp, des dizaines d'habitants fouillent dans les décombres d'une tour résidentielle, Bourj al-Ghoul, rasé dans les bombardements ainsi que les maisons autour.</p><p>Allongé sur le ventre sur les décombres pour mieux se faire entendre, l'un d'eux, Abdelmajid Abou Hassira, lance à l'adresse d'éventuels survivants ensevelis dans les ruines: "Y a-t-il quelqu'un en dessous?Nous sommes ici pour vous sauver".</p><p>Quelques heures avant le début des bombardements massifs vendredi soir, l'armée israélienne avait accusé le Hamas de "mener la guerre depuis les hôpitaux" de la bande de Gaza et de se servir de sa population comme "bouclier humain", ce que le mouvement islamiste a catégoriquement démenti.</p><p>Kamal Abou Fattoum, 47 ans, qui avait fui Gaza-ville la semaine dernière vers le sud y est retourné samedi matin pour découvrir que sa maison "a été endommagée" dans les raids de la nuit.</p><p>"Je suis ensuite allé au camp de Chati pour prendre des nouvelles de ma soeur qui y habite et j'ai vu des destructions pire que celles causées par le tremblement en Turquie", dit-il en se référant au séisme dévastateur qui a fait plus de 50.000 morts dans le sud-est de la Turquie en février.</p><p>"Les gens sont sous les décombres.Certains sont morts, d'autres sont encore en vie", ajoute-il.</p><p>La guerre a été déclenchée le 7 octobre par les attaques du Hamas sur le sol israélien, inédites par leur ampleur et leur violence, qui ont tué plus de 1.400 personnes, en majorité des civils, selon Israël.D'après l'armée israélienne, 229 personnes sont retenues en otages après avoir été emmenées de force dans la bande de Gaza, où le Hamas est au pouvoir depuis 2007. </p><p>Le ministère de la Santé du Hamas a de son côté annoncé que les bombardements lancés en représailles ont tué plus de 7.703 personnes, en immense majorité des civils parmi lesquels plus de 3.000 enfants. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'armée israélienne bombarde Gaza après une nuit de frappes intenses

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a continué de bombarder samedi la bande de Gaza après une nuit de violents combats au sol entre soldats et combattants du Hamas palestinien et des frappe
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L'armée israélienne bombarde Gaza après une nuit de frappes intenses

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a continué de bombarder samedi la bande de Gaza après une nuit de violents combats au sol entre soldats et combattants du Hamas palestinien et des frappes d'une intensité sans précédent depuis le début de la guerre.</p><p>Au 22e jour du conflit qui a fait des milliers de morts, le territoire palestinien de Gaza, assiégé par Israël et où s'entassent quelque 2,4 millions d'habitants privés de tout, est désormais coupé du monde en raison de l'arrêt des télécommunications et d'internet.</p><p>L'ONU a dit craindre une "avalanche de souffrances humaines" à Gaza, où l'armée israélienne mène une campagne de bombardements dévastateurs depuis le 7 octobre en représailles à une attaque du Hamas en Israël dans laquelle plus de 1.400 personnes ont été tuées, essentiellement des civils, selon les autorités.</p><p>Le ministère de la Santé du Hamas au pouvoir à Gaza a affirmé dans son dernier bilan vendredi que 7.326 personnes, en majorité des civils dont plus de 3.000 enfants, ont été tuées dans les bombardements israéliens.</p><p>Samedi, l'armée a annoncé avoir "frappé 150 cibles souterraines" dans la nuit dans le nord de la bande de Gaza, où selon elle le Hamas dirige ses opérations depuis un gigantesque réseau de tunnels sous-terrain.</p><p>Parmi les cibles, "des tunnels utilisés par les terroristes et des sites de combat", a-t-elle ajouté en faisant état de "plusieurs terroristes du Hamas tués" dont un responsable "ayant pris part à l'organisation du massacre du 7 octobre".</p><p>Selon des journalistes de l'AFP dans Gaza, les bombardements par air, terre et mer se sont poursuivis samedi matin contre le territoire, mais ont baissé d'intensité. </p><p>Des heures de bombardements et de frappes ininterrompus ont fait trembler les fenêtres et le sol d'Ashkelon, dans le sud d'Israël, frontalier de Gaza, jusqu'à 04H00 locales (01H00 GMT), selon des journalistes de l'AFP sur place.</p><p></p><p>- Les familles des otages "inquiètes" -</p><p></p><p>La fumée et une odeur âcre de brûlé ont envahi l'air au lever du soleil à Ashkelon et Sderot, tandis que les avions de combat ont continué à voler à basse altitude et que l'on entendait des détonations en provenance de Gaza.</p><p>Une imposante colonne de fumée noire était visible au-dessus de Gaza-ville.</p><p>Dans la nuit, le Hamas, qui s'est dit "prêt" à faire face à une offensive terrestre israélienne, a fait état de violents affrontements entre ses combattants et des soldats qui ont mené "des incursions à Beit Hanoun (nord) et al-Boureij (centre)".</p><p>Après avoir annoncé une intensification de ses "frappes de manière significative" vendredi soir, l'armée a confirmé que ses forces avaient opéré "à l'intérieur de Gaza comme elles l'avaient fait" les deux nuits précédentes.Elle a publié des images de dizaines de chars manœuvrant à Gaza.</p><p>En riposte, le Hamas a tiré des salves de roquettes en direction de plusieurs villes d'Israël.</p><p>"Quand la guerre (l'offensive terrestre) commencera, nous le saurons, nous l'entendrons, nous le verrons", a dit vendredi soir le colonel Golan Vach, chef des opérations de recherche et de secours à l'armée."Cela va être létal et cela va prendre du temps".</p><p>Après les bombardements intenses, les familles des otages, en majorité israéliens, retenus par le Hamas à ont dit "s'inquiéter" de leur sort et exigé du gouvernement des explications.</p><p>D'après l'armée, 229 otages, israéliens, binationaux ou étrangers, ont été emmenés le 7 octobre à Gaza par le Hamas, qui a relâché quatre femmes depuis.Le Hamas a estimé jeudi que "près de 50" otages avaient été tués dans les bombardements israéliens.</p><p></p><p>- "Servir de couverture" -</p><p></p><p>Les bombardements nocturnes d'une ampleur sans précédent depuis le début de la guerre ont coïncidé avec une coupure des communications et internet à Gaza.</p><p>Le Croissant Rouge palestinien et plusieurs agences de l'ONU ont dit avoir perdu contact avec leurs équipes sur le terrain.</p><p>"Cette coupure de l'information risque de servir de couverture à des atrocités de masse et de contribuer à l'impunité des violations des droits humains", a averti Human Rights Watch (HRW).</p><p>Israël a dans le même temps accusé le Hamas d'avoir installé son quartier général dans le sous-sol d'un hôpital, une accusation démentie par le mouvement palestinien.</p><p>Soumis à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis plus de 16 ans, le territoire palestinien est placé depuis le 9 octobre en état de "siège total" par Israël, qui y a coupé l'eau, l'électricité et l'approvisionnement en nourriture.</p><p>"Sans un changement fondamental, la population de Gaza va subir une avalanche sans précédent de souffrances humaines", a alerté le patron de l'ONU, Antonio Guterres.</p><p>"Beaucoup plus" de gens vont "bientôt mourir" en raison du siège israélien, a indiqué le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, dont l'organisation a réduit ses opérations de manière significative en raison des bombardements et du manque de carburant.</p><p>- "Colossales -</p><p></p><p>A New York, l'Assemblée générale de l'ONU a réclamé à une large majorité une "trêve humanitaire immédiate", une résolution saluée par le Hamas mais rejetée par Israël.</p><p>Depuis le 21 octobre, seuls 84 camions d'aide humanitaire sont arrivés depuis l'Egypte dans la bande de Gaza, selon l'ONU, quand il en faudrait au moins cent par jour.Douze des 35 hôpitaux de la bande de Gaza ont dû fermer.</p><p>Israël a dit vouloir "anéantir" le Hamas après l'attaque du 7 octobre.Ce jour-là, en plein shabbat, le repos juif hebdomadaire, des centaines de combattants du Hamas se sont infiltrés sur le sol israélien depuis Gaza, où ils ont commis l'attaque la plus meurtrière dans l'histoire d'Israël. </p><p>Une offensive terrestre à Gaza inquiète la communauté internationale qui redoute un embrasement régional, alors que l'Iran, soutien du Hamas et du Hezbollah libanais, a lancé plusieurs avertissements aux Etats-Unis, proche allié d'Israël.</p><p>"Le résultat serait une catastrophe humanitaire aux proportions colossales pour les années à venir", a jugé le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi.</p><p>La tension est ainsi très vive en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, où plus de 100 Palestiniens ont été tués par des soldats ou des colons israéliens depuis le 7 octobre.Et à la frontière nord d'Israël avec le Liban, où les échanges de tirs sont quasi quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Kazakhstan: vers une nationalisation d'ArcelorMittal après 21 morts dans une mine

Description: <p>Karaganda (Kazakhstan) (AFP) - Le Kazakhstan a annoncé samedi un accord préliminaire avec ArcelorMittal pour reprendre le contrôle de la filiale locale du géant mondial de l'acier après un nouvel accident sur un site du gr
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Kazakhstan: vers une nationalisation d'ArcelorMittal après 21 morts dans une mine

Description: <p>Karaganda (Kazakhstan) (AFP) - Le Kazakhstan a annoncé samedi un accord préliminaire avec ArcelorMittal pour reprendre le contrôle de la filiale locale du géant mondial de l'acier après un nouvel accident sur un site du groupe ayant coûté la vie à au moins 21 mineurs.</p><p>"Le gouvernement a conclu un accord préliminaire avec les actionnaires d'ArcelorMittal Temirtaou et finalise la transaction pour transférer la propriété de l'entreprise en faveur de la République du Kazakhstan", a annoncé le Premier ministre dans un communiqué après cet accident dans la mine Kostenko à Karaganda, dans le centre de cet immense pays d'Asie centrale.</p><p>Le gouvernement kazakh a indiqué dans un communiqué séparé "mener des travaux pour récupérer le contrôle de l'entreprise au profit du Kazakhstan et "ne pas envisager de la transférer à d'autres investisseurs étrangers".</p><p>Selon un dernier bilan d'ArcelorMittal à 12H00 locales (06H00 GMT), l'accident, dont les causes n'ont pas été précisées, a fait au moins 21 morts.</p><p>"Les corps sans vie de 21 mineurs ont été retrouvés", a annoncé ArcelorMittal, précisant que 23 mineurs étaient "toujours sous terre, tandis que 208 ont été remontés à la surface, dont 18 blessés", sur un total de 252 mineurs présents au moment du drame.</p><p>Immédiatement après l'annonce du drame, le président du Kazakhstan Kassym-Jomart Tokaïev avait dans un communiqué ordonné de "mettre fin à la coopération" avec le groupe.Le dirigeant kazakh s'est rendu à la mi-journée sur les lieux du drame, d'après l'administration présidentielle.</p><p>La filiale kazakhe d'ArcelorMittal, l'un des leaders mondiaux de la sidérurgie et de l'exploitation minière, est régulièrement accusée par les autorités de ne pas respecter les normes de sécurité et environnementales.</p><p></p><p>- Pire accident minier depuis 2006 -</p><p></p><p>Plus tôt, l'administration régionale avait fait état d'un incendie cette nuit dans cette mine, où 40 secouristes ont été envoyés sur place, ainsi que le ministre des Situations d'urgences Syrym Charipkhanov.</p><p>Il s'agit du pire accident minier au Kazakhstan depuis 2006, où 41 mineurs avaient perdu la vie dans un site d'ArcelorMittal et le deuxième accident mortel en deux mois sur un site du groupe, après la mort de cinq mineurs mi-août dans la même région.</p><p>ArcelorMittal opère une quinzaine d'usines et de mines dans cette zone industrielle extrêmement polluée de cette immense ex-république soviétique riche en ressources naturelles.</p><p>Le gouvernement kazakh a ces derniers mois dénoncé le "caractère systémique" des accidents impliquant le groupe, qui ont coûté la vie à "plus de 100 personnes depuis 2006".</p><p>Le Kazakhstan, première économie d'Asie centrale, regorge de pétrole, de gaz, mais aussi d'uranium, de manganèse, de fer, de chrome et de charbon.</p><p>Les accidents de mine sont assez fréquents dans les pays de l'ex-Union soviétique en raison à la fois de la vétusté des installations et du laxisme en matière de sécurité.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Pas de répit dans les bombardements israéliens à Gaza après une nuit de frappes intenses

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne bombarde sans cesse samedi la bande de Gaza après une nuit de violents affrontements entre soldats et combattants du Hamas palestinien et des frappes d
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Pas de répit dans les bombardements israéliens à Gaza après une nuit de frappes intenses

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne bombarde sans cesse samedi la bande de Gaza après une nuit de violents affrontements entre soldats et combattants du Hamas palestinien et des frappes d'une intensité sans précédent depuis le début de la guerre qui ont détruit des centaines de bâtiments.</p><p>Au 22e jour du conflit qui a fait des milliers de morts, le territoire palestinien de Gaza, assiégé par Israël et où s'entassent quelque 2,4 millions d'habitants privés de tout, est désormais coupé du monde en raison de l'arrêt des télécommunications et d'internet.</p><p>L'ONU a dit craindre une "avalanche de souffrances humaines" à Gaza, où l'armée israélienne mène une campagne de bombardements dévastateurs depuis le 7 octobre en représailles à une attaque du Hamas en Israël dans laquelle plus de 1.400 personnes ont été tuées, essentiellement des civils, selon les autorités.</p><p>Le ministère de la Santé du Hamas au pouvoir à Gaza a affirmé dans son dernier bilan vendredi que 7.326 personnes, en majorité des civils dont plus de 3.000 enfants, avaient été tuées dans les raids israéliens.</p><p>Samedi, l'armée a annoncé avoir "frappé 150 cibles souterraines" dans la nuit dans le nord de la bande de Gaza, où selon elle le Hamas dirige ses opérations depuis un gigantesque réseau de tunnels sous-terrain. </p><p>Parmi les cibles, "des tunnels utilisés par les terroristes et des sites de combat", a-t-elle ajouté en faisant état de "plusieurs terroristes du Hamas tués" dont un responsable "ayant pris part à l'organisation du massacre du 7 octobre".</p><p>Selon le porte-parole de la Défense civile à Gaza, Mahmoud Bassal, "des centaines d'immeubles et de maisons ont été entièrement détruits et des milliers d’autres endommagés" dans les bombardements nocturnes qui, a-t-il dit à l'AFP, ont "changé le paysage" du nord de la bande de Gaza.</p><p>Selon des journalistes de l'AFP dans Gaza, les bombardements aériens et à l'artillerie se sont poursuivis samedi contre le territoire palestinien. </p><p>Dans la nuit, des heures de bombardements et de frappes ininterrompus ont fait trembler les fenêtres et le sol d'Ashkelon, dans le sud d'Israël, frontalier de Gaza, jusqu'à 04H00 locales (01H00 GMT), selon des journalistes de l'AFP sur place.</p><p></p><p>- "Angoisse immense" -</p><p></p><p>La fumée et une odeur âcre de brûlé ont envahi l'air au lever du soleil à Ashkelon et Sderot, tandis que les avions de combat ont continué à voler à basse altitude et que l'on entendait des détonations en provenance de Gaza.</p><p>Une imposante colonne de fumée noire était visible au-dessus de Gaza-ville.</p><p>Dans la nuit, le Hamas, qui s'est dit "prêt" à faire face à une offensive terrestre israélienne, a fait état de violents affrontements entre ses combattants et des soldats à Beit Hanoun (nord) et al-Boureij (centre), et a tiré des salves de roquettes en direction d'Israël.</p><p>Après avoir annoncé une intensification de ses "frappes de manière significative" vendredi soir, l'armée a confirmé samedi que ses forces étaient "entrées dans Gaza et y avaient élargi leurs opérations", après deux autres incursions les deux nuits précédentes.</p><p>"Nous continuerons de bombarder depuis les airs et la mer", a indiqué le porte-parole de l'armée, Daniel Hagari.</p><p>"L’élimination (de responsables du Hamas) les affaiblit", a-t-il ajouté en soulignant que l'armée n'avait déploré aucune victime lors des opérations nocturnes.</p><p>Au terme d'"une nuit d'angoisse immense", les familles des otages, en majorité israéliens, retenus par le Hamas à Gaza ont dit "s'inquiéter" de leur sort et exigé du gouvernement des explications.</p><p>D'après l'armée, 229 otages, israéliens, binationaux ou étrangers, ont été emmenés le 7 octobre à Gaza par le Hamas, qui a relâché quatre femmes depuis.Le Hamas a estimé jeudi que "près de 50" otages avaient été tués dans les bombardements israéliens.</p><p></p><p>- "Servir de couverture" -</p><p></p><p>Les bombardements intenses nocturnes ont coïncidé avec une coupure des communications et internet à Gaza.</p><p>Le Croissant Rouge palestinien, ainsi que plusieurs ONG et agences de l'ONU ont indiqué avoir perdu le contact avec leurs équipes à Gaza. </p><p>Les opérations humanitaires et l'activité des hôpitaux "ne peuvent continuer sans communications", s'est alarmée Lynn Hastings, coordinatrice humanitaire du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU. </p><p>Cette situation "empêche également les ambulances d'atteindre les blessés", a déploré le chef de l'Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus.</p><p>"Cette coupure de l'information risque de servir de couverture à des atrocités de masse et de contribuer à l'impunité des violations des droits humains", a averti Human Rights Watch.</p><p>Soumis à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis plus de 16 ans, le territoire palestinien est placé depuis le 9 octobre en état de "siège total" par Israël, qui y a coupé l'eau, l'électricité et l'approvisionnement en nourriture.</p><p>"Sans un changement fondamental, la population de Gaza va subir une avalanche sans précédent de souffrances humaines", a alerté le patron de l'ONU, Antonio Guterres.</p><p>"Beaucoup plus" de gens vont "bientôt mourir" en raison du siège israélien, a indiqué le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, dont l'organisation a réduit ses opérations de manière significative à Gaza en raison des bombardements et du manque de carburant.</p><p>Samedi, le porte-parole israélien Daniel Hagari a affirmé que l'armée "permettra aujourd'hui l'entrée de nourriture, de médicaments et d'eau pour la population" de Gaza.</p><p></p><p>- "Arrêtez cette folie" -</p><p></p><p>Depuis le 21 octobre, seuls 84 camions d'aide humanitaire sont arrivés depuis l'Egypte dans Gaza selon l'ONU, quand il en faudrait au moins cent par jour.</p><p>A New York, l'Assemblée générale de l'ONU a réclamé à une large majorité une "trêve humanitaire immédiate", une résolution saluée par le Hamas mais rejetée par Israël.</p><p>Israël dit vouloir "anéantir" le Hamas après l'attaque du 7 octobre.Ce jour-là, en plein Shabbat, le repos juif hebdomadaire, des centaines de combattants du Hamas se sont infiltrés sur le sol israélien depuis Gaza, où ils ont commis l'attaque la plus meurtrière dans l'histoire d'Israël. </p><p>"Les bombardements israéliens qui se sont intensifiés sur Gaza ont encore une fois visé les femmes, les enfants et les civils innocents (...) Israël doit immédiatement arrêter cette folie (...)", a indiqué le président turc Recep Tayyip Erdogan dans un message posté sur X (ex Twitter).</p><p>Une offensive terrestre à Gaza inquiète la communauté internationale qui redoute un embrasement régional, alors que l'Iran, soutien du Hamas et du Hezbollah libanais, a lancé plusieurs avertissements aux Etats-Unis, proche allié d'Israël.</p><p>La tension est ainsi très vive en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, où plus de 100 Palestiniens ont été tués par des soldats ou des colons israéliens depuis le 7 octobre.Et à la frontière nord d'Israël avec le Liban, où les échanges de tirs sont quasi quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Deux jours après la tuerie dans le Maine, le principal suspect retrouvé mort

Description: <p>Lewiston (Etats-Unis) (AFP) - L'auteur présumé de la tuerie qui a fait 18 morts dans le Maine (nord-est), l'une des pires de ces dernières années aux Etats-Unis, a été retrouvé mort vendredi soir, après deux jours
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Deux jours après la tuerie dans le Maine, le principal suspect retrouvé mort

Description: <p>Lewiston (Etats-Unis) (AFP) - L'auteur présumé de la tuerie qui a fait 18 morts dans le Maine (nord-est), l'une des pires de ces dernières années aux Etats-Unis, a été retrouvé mort vendredi soir, après deux jours d'une intense chasse à l'homme, ont indiqué plusieurs médias américains.</p><p>Robert Card, 40 ans et réserviste de l'armée, s'est donné la mort avec une arme à feu, selon plusieurs médias américains citant des sources non identifiées.</p><p>Armé d'un fusil semi-automatique, il avait ouvert le feu dans un bowling et un bar-restaurant de la ville de Lewiston, tuant 18 personnes et faisant 13 blessés.</p><p>Les victimes sont âgées de 14 à 76 ans, ont indiqué vendredi les autorités locales, qui ont également diffusé leur photo et leur nom.Parmi elles figurent un père et son fils, âgés de 44 et 14 ans, et un couple de 73 et 76 ans.</p><p>La police de l'Etat du Maine a annoncé tenir une conférence de presse à 22H00 (02H00 GMT).</p><p>Vendredi, la police et le FBI ont passé plusieurs sites au peigne fin, notamment des zones rurales ou forestières et sondé les fonds d'une rivière près de laquelle a été retrouvée la voiture du principal suspect.</p><p>En fin d'après-midi et alors que le suspect n'avait toujours pas été localisé, les autorités locales avaient annoncé la levée du confinement de la zone, tout en prévenant que la situation restait "dangereuse", et appelant les habitants à rester "vigilants". </p><p>"Les victimes de cette tragédie sont des membres de nos familles, des amis, des collègues et des voisins.On dit souvent du Maine qu'il s'agit d'une grande petite ville parce que notre communauté est si soudée", a déclaré vendredi la gouverneure de l'Etat Janet Mills sur X (ex-Twitter).</p><p>"Ce qui fait que nous sommes nombreux, et j'en fais partie, à connaître personnellement des victimes", a-t-elle ajouté, indiquant avoir perdu "un ami".</p><p></p><p>- Lourd tribut  -</p><p></p><p>Un centre d'éducation pour sourds et malentendants, situé sur une petite île à 45 minutes au sud en voiture du Lewiston, a été particulièrement frappé par la tragédie: parmi les tués au bar-restaurant "Schemengees", quatre hommes ont des liens avec l'école, comme anciens élèves, éducateurs, ou parents, a expliqué à l'AFP la directrice de l'établissement, Karen Hopkins.</p><p>Ces quatre amis s'étaient réunis mercredi soir pour jouer au cornhole, un jeu d'adresse typiquement américain, raconte-t-elle.</p><p>Sept personnes ont perdu la vie dans le bowling, huit dans le bar-restaurant et trois blessés ont succombé à l'hôpital.</p><p>La tuerie de mercredi est la pire aux Etats-Unis depuis celle de l'école d'Uvalde au Texas, où un tireur avait abattu 19 enfants et deux enseignantes en mai 2022. </p><p>Dénonçant un acte "tragique et insensé", le président Joe Biden a demandé jeudi au Congrès d''adopter "une interdiction des armes d'assaut" - énième appel du genre par le démocrate, malgré une majorité introuvable depuis des décennies pour un tel changement de législation.</p><p>Le pays paie un très lourd tribut à la dissémination des armes à feu sur son territoire et à la facilité avec laquelle les Américains y ont accès.Les Etats-Unis comptent davantage d'armes individuelles que d'habitants. </p><p>Hors suicides, plus de 15.000 personnes sont mortes dans des violences par armes à feu depuis le début de l'année dans le pays, selon l'association Gun Violence Archive (GVA).</p><p>Le Maine est l'un des Etats avec le taux d'homicide par habitant le plus faible, et les 18 morts de mercredi représentent, selon l'association Everytown, davantage que la moyenne annuelle d'homicides par arme à feu dans l'Etat.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Des centaines d'arrestations à New York pendant une manifestation juive de soutien à Gaza

Description: <p>New York (AFP) - Plusieurs centaines de personnes ont été arrêtées vendredi à New York pendant une manifestation organisée par un mouvement juif contre les bombardements d'Israël sur Gaza, selon la police et les organisa
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Des centaines d'arrestations à New York pendant une manifestation juive de soutien à Gaza

Description: <p>New York (AFP) - Plusieurs centaines de personnes ont été arrêtées vendredi à New York pendant une manifestation organisée par un mouvement juif contre les bombardements d'Israël sur Gaza, selon la police et les organisateurs.</p><p>La police de New York a annoncé au moins 200 arrestations, et les organisateurs ont affirmé que plus de 300 personnes avaient été interpellées lors de la dispersion de ce rassemblement à l'intérieur de la gare new-yorkaise de Grand Central.</p><p>Des photos prises sur place ont montré de longues files de jeunes gens menottés, portant des sweat-shirts noirs sur lesquels étaient imprimées en blanc les expressions "Not In Our Name" (pas en notre nom) et "Cease Fire Now" (cessez le feu maintenant).</p><p>Le sit-in massif a été organisé par le groupe Jewish Voice for Peace-New York City, selon qui plusieurs milliers de participants ont bloqué le hall principal de la gare.Il s'agit du "plus grand acte de désobéissance civile que la ville de New York ait connu en vingt ans", a-t-il affirmé.</p><p>Des images ont montré le terminal bondé de protestataires brandissant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire "Les Palestiniens doivent être libres" et "Pleurer les morts, se battre comme un diable pour les vivants".</p><p>Des rabbins ont lancé l'événement en allumant des bougies de shabbat et en récitant le kaddish, la prière juive pour les morts.</p><p>"Le shabbat est généralement un jour de repos, mais nous ne pouvons pas nous permettre de nous reposer pendant qu'un génocide se déroule en notre nom", a déclaré la rabbine May Ye dans un communiqué publié par les organisateurs.</p><p>"Les vies des Palestiniens et des Israéliens sont étroitement liées, et la sécurité ne peut venir que de la justice, de l'égalité et de la liberté pour tous", a-t-elle ajouté.</p><p>Le ministère de la Santé du Hamas, mouvement islamiste palestinien au pouvoir dans la bande de Gaza, a affirmé que 7.326 personnes, en majorité des civils dont plus de 3.000 enfants, ont été tuées dans le territoire palestinien du fait des bombardements de représailles israéliens depuis le 7 octobre.</p><p>Plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël, essentiellement des civils massacrés le 7 octobre par le Hamas, l'attaque la plus meurtrière dans l'histoire d'Israël, selon les autorités.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Tuerie aux Etats-Unis: retrouvé mort, le principal suspect s'est probablement suicidé

Description: <p>Lewiston (Etats-Unis) (AFP) - Fin de la chasse à l'homme dans le Maine: l'auteur présumé de l'une des pires tueries de ces dernières années aux Etats-Unis (18 morts) a été retrouvé mort vendredi soir après s&
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Tuerie aux Etats-Unis: retrouvé mort, le principal suspect s'est probablement suicidé

Description: <p>Lewiston (Etats-Unis) (AFP) - Fin de la chasse à l'homme dans le Maine: l'auteur présumé de l'une des pires tueries de ces dernières années aux Etats-Unis (18 morts) a été retrouvé mort vendredi soir après s'être probablement suicidé avec une arme à feu.</p><p>"Il est mort (...) La police de l'Etat du Maine a localisé le corps", a indiqué la gouverneure du Maine Janet Mills lors d'une conférence de presse tard vendredi soir, sonnant la fin de deux jours d'angoisse et de confinement pour les habitants la petite ville de Lewiston.</p><p>Robert Card, 40 ans et réserviste de l'armée, semble s'être suicidé avec une arme à feu, d'après Michael Sauschuck, responsable de la sécurité publique du Maine.</p><p>Les autorités ont indiqué ne pas être en mesure de dire quand le suspect a mis fin à ses jours.</p><p>Mercredi soir, armé d'un fusil semi-automatique, cet homme avait ouvert le feu dans un bowling de Lewinston, puis une dizaine de minutes plus tard, dans un bar-restaurant de cette ville de 36.000 habitants, tuant 18 personnes et faisant 13 blessés.</p><p>Le corps de Robert Card a été retrouvé à 19H45 (23h45 GMT) près d'une rivière à Lisbon Falls, à une vingtaine de minutes de la ville de Lewiston où s'est déroulée la tuerie.Sa voiture avait été retrouvée dans les environs.</p><p>Dans la soirée à Lisbon Falls, des routes menant à la rivière Androscoggin étaient bloquées par la police, selon une journaliste de l'AFP. </p><p>"Ce soir, les habitants du Maine peuvent pousser un soupir de soulagement", a réagi sur X (anciennement Twitter) la sénatrice du Maine Susan Collins, qui a dit avoir été prévenue par le président Joe Biden "que l'auteur de ces attaques abominables à Lewiston avait été retrouvé".</p><p>En fin d'après-midi et alors que le suspect n'avait toujours pas été localisé, les autorités locales avaient annoncé la levée du confinement de la zone, tout en prévenant que la situation restait "dangereuse", et en appelant les habitants à rester "vigilants". </p><p>- Lourd tribut  -</p><p>Sept personnes ont perdu la vie dans le bowling, huit dans le bar-restaurant et trois blessés ont succombé à l'hôpital.</p><p>Les victimes sont âgées de 14 à 76 ans.Parmi elles, un père et son fils de 44 et 14 ans, et un couple de 73 et 76 ans.</p><p>Un centre d'éducation pour sourds et malentendants, situé sur une petite île à 45 minutes au sud en voiture du Lewiston, a été particulièrement frappé par la tragédie: parmi les tués au bar-restaurant "Schemengees bar and Grille", quatre hommes ont des liens avec l'école, comme anciens élèves, éducateurs ou parents, a expliqué à l'AFP la directrice de l'établissement, Karen Hopkins.</p><p>Ces quatre amis s'étaient réunis mercredi soir pour jouer au cornhole, un jeu d'adresse typiquement américain, a-t-elle indiqué.</p><p>La tuerie de mercredi est la pire aux Etats-Unis depuis celle de l'école d'Uvalde au Texas, où un tireur avait abattu 19 enfants et deux enseignantes en mai 2022. </p><p>Dénonçant un acte "tragique et insensé", le président Joe Biden avait demandé jeudi au Congrès d'adopter "une interdiction des armes d'assaut" - énième appel du genre par le démocrate, malgré une majorité introuvable depuis des décennies pour un tel changement de législation.</p><p>"Les Américains ne devraient pas avoir à vivre comme ça", a-t-il souligné vendredi soir dans un communiqué, évoquant "deux jours dramatiques".</p><p>Le pays paie un très lourd tribut à la dissémination des armes à feu sur son territoire et à la facilité avec laquelle les Américains y ont accès.Les Etats-Unis comptent davantage d'armes individuelles que d'habitants. </p><p>Hors suicides, plus de 15.000 personnes sont mortes dans des violences par armes à feu depuis le début de l'année dans le pays, selon l'association Gun Violence Archive (GVA).</p><p>Le Maine est l'un des Etats avec le taux d'homicide par habitant le plus faible, et les 18 morts de mercredi sont supérieurs, selon l'association Everytown, à la moyenne annuelle d'homicides par arme à feu dans l'Etat.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Tuerie dans le Maine: le tireur toujours en fuite, les victimes identifiées

Description: <p>Lewiston (Etats-Unis) (AFP) - Deux jours après les tirs qui ont fait 18 morts dans le Maine, la police américaine poursuivait vendredi sa traque dans le nord-est des Etats-Unis pour retrouver l'auteur de la tuerie, l'un
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Tuerie dans le Maine: le tireur toujours en fuite, les victimes identifiées

Description: <p>Lewiston (Etats-Unis) (AFP) - Deux jours après les tirs qui ont fait 18 morts dans le Maine, la police américaine poursuivait vendredi sa traque dans le nord-est des Etats-Unis pour retrouver l'auteur de la tuerie, l'une des pires de ces dernières années.</p><p>Malgré l'intensification de la chasse à l'homme, le principal suspect n'avait toujours pas été retrouvé vendredi en fin de journée, menant les autorités à assouplir les restrictions de déplacement.</p><p>"L'ordre de confinement est levé", a indiqué Michael Sauschuck, responsable de la sécurité publique du Maine, lors d'une conférence de presse, précisant que la chasse restait interdite jusqu'à nouvel ordre dans quatre localités, dont la ville de Lewiston où se sont déroulés les tirs.</p><p>Il n'était toutefois pas clair si cet ordre était levé immédiatement ou à partir du lendemain matin.</p><p>La situation reste "dangereuse", a-t-il ajouté vendredi, appelant les habitants à rester "vigilants".</p><p>Le principal suspect, Robert Card, 40 ans et réserviste de l'armée, est accusé d'avoir ouvert le feu dans un bowling et un bar-restaurant, tuant 18 personnes, âgées de 14 à 76 ans, et faisant 13 blessés.</p><p>Les autorités locales ont fait connaitre vendredi le profil des victimes décédées, diffusant leur photo, nom et âge.Parmi elles, figurent un père et son fils, âgés respectivement de 44 et 14 ans, et un couple de 73 et 76 ans. </p><p></p><p>- "Lewiston Strong" -</p><p></p><p>"Les victimes de cette tragédie sont des membres de nos familles, des amis, des collègues et des voisins.On dit souvent du Maine qu'il s'agit d'une grande petite ville parce que notre communauté est si soudée", a déclaré vendredi la gouverneure de l'Etat Janet Mills sur X (ex-Twitter).</p><p>"Ce qui fait que nous sommes nombreux, et j'en fais partie, à connaître personnellement des victimes", a-t-elle ajouté.</p><p>Un centre d'éducation pour sourds et malentendants, situé sur une petite île à 45 minutes au sud en voiture du Lewiston, a été particulièrement frappé par la tragédie: parmi les tués au bar-restaurant "Schemengees", quatre hommes ont des liens avec l'école, comme anciens élèves, éducateurs, ou parents, a expliqué à l'AFP la directrice de l'établissement, Karen Hopkins.</p><p>Ces quatre amis s'étaient réunis mercredi soir pour jouer au cornhole, un jeu d'adresse typiquement américain, raconte-t-elle.</p><p>Sept personnes ont perdu la vie dans le bowling, huit dans le bar-restaurant et trois blessés ont succombé à l'hôpital.</p><p></p><p>- Traque intensifiée -</p><p></p><p>La police et le FBI passaient vendredi plusieurs sites au peigne fin, notamment des zones rurales ou forestières et sondaient les fonds d'une rivière près de laquelle a été retrouvée la voiture du principal suspect.</p><p>La chasse à l'homme avait semblé proche d'une conclusion jeudi soir: les forces de l'ordre s'étaient rassemblées devant une maison appartenant, selon un voisin interrogé par l'AFP, à la famille du suspect.</p><p>Drones, hélicoptère et véhicules blindés avaient aussi été appelés en renfort, mais les forces de l'ordre étaient reparties sans faire de déclarations aux journalistes, en nombre sur place, le suspect n'ayant pas été localisé.</p><p>Sur place, beaucoup "pensent qu'il est mort", affirmait vendredi à l'AFP Cheryl Haggerty, une habitante vivant à proximité d'un des sites visité par la police.</p><p>La tuerie de mercredi est la pire aux Etats-Unis depuis celle de l'école d'Uvalde au Texas, où un tireur avait abattu 19 enfants et deux enseignantes en mai 2022. </p><p>Dénonçant un acte "tragique et insensé", le président Joe Biden a demandé jeudi au Congrès d''adopter "une interdiction des armes d'assaut" - énième appel du genre par le démocrate, malgré une majorité introuvable depuis des décennies pour un tel changement de législation.</p><p>Le pays paie un très lourd tribut à la dissémination des armes à feu sur son territoire et à la facilité avec laquelle les Américains y ont accès.Les Etats-Unis comptent davantage d'armes individuelles que d'habitants. </p><p>Hors suicides, plus de 15.000 personnes sont mortes dans des violences par armes à feu depuis le début de l'année dans le pays, selon l'association Gun Violence Archive (GVA).</p><p>Le Maine est l'un des Etats avec le taux d'homicide par habitant le plus faible, et les 18 morts de mercredi représentent, selon l'association Everytown, davantage que la moyenne annuelle d'homicides par arme à feu dans l'Etat.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Le deuil dans la peau: en Californie, on se tatoue avec les cendres de ses proches

Description: <p>Oceanside (Etats-Unis) (AFP) - Après avoir perdu sa mère, Scout Frank voulait absolument conserver son souvenir près d'elle.Alors pour faire son deuil, elle a décidé de la garder sous la peau, en incorporant ses cendres da
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Le deuil dans la peau: en Californie, on se tatoue avec les cendres de ses proches

Description: <p>Oceanside (Etats-Unis) (AFP) - Après avoir perdu sa mère, Scout Frank voulait absolument conserver son souvenir près d'elle.Alors pour faire son deuil, elle a décidé de la garder sous la peau, en incorporant ses cendres dans l'encre de son nouveau tatouage.</p><p>La trentenaire est submergée par l'émotion lorsqu'elle amène la petite boîte en bois contenant les restes incinérés de sa maman au studio qui propose cette technique particulière, à Oceanside en Californie.</p><p>"Elle faisait déjà partie de moi, mais maintenant elle va vraiment faire partie de moi pour toujours et va pouvoir m'accompagner dans mes aventures", s'attendrit-elle.</p><p>Armée de gants et d'une petite pelle, la tatoueuse Kat Dukes prélève une petite partie des cendres grisâtres.Dans la pièce aux murs blancs immaculés, elle les remet cérémonieusement à sa cliente, pour qu'elle puisse les ajouter elle-même à l'encre.</p><p>"Allez, maman !", lâche Mme Frank en effectuant l'opération.Elle sourit malgré les larmes. </p><p>"C'est une autre façon de la respecter, plutôt que de l'avoir à la maison" dans une urne, estime-t-elle.</p><p>Réputée pour ses tatouages réalisés point par point à la main, plutôt qu'à l'aide d'une machine, Kat Dukes est devenue une spécialiste de ce genre de tatouages funéraires incorporant les cendres d'un être cher. </p><p>L'artiste, qui dirige le studio Steel Honey, a commencé à explorer cette technique il y a trois ans et demi, lorsqu'un de ses clients a voulu rendre un hommage particulièrement intime à son chien décédé.</p><p>Le procédé, qu'elle ne connaissait pas, s'est avéré "très simple" selon elle."Il suffisait d'ajouter les cendres" à l'encre.</p><p>"Cela a rendu le tatouage" en hommage à l'animal "encore plus spécial", juge l'artiste de 32 ans."J'ai trouvé ça tellement cool, alors j'ai continué à en faire."</p><p></p><p>- Hygiène éprouvée -</p><p></p><p>Ces œuvres, qu'elle conçoit comme des "pièces commémoratives", ne laissent pas indifférents.Les vidéos de leur réalisation ont rencontré un franc succès sur les réseaux sociaux, mais ont aussi engendré un déluge de critiques. </p><p>"Beaucoup de gens pensent que ce n'est pas hygiénique", explique la tatoueuse, qui s'est elle-même encrée les cendres de son père sous la peau.</p><p>"Ici, aux États-Unis, c'est plutôt mal vu parce que les gens n'en entendent pas souvent parler", juge-t-elle."Les gens ont tendance à rejeter ce qui leur est inconnu". </p><p>Utiliser des cendres de crémation, généralement stérilisées par la chaleur extrême de l'incinération, ne comporte aucun risque de contamination ou d'infection, selon elle.</p><p>L'artiste précise également qu'une inspection sanitaire a validé sa manière de travailler et conclu que son studio n'enfreignait aucune réglementation. </p><p>"J'aime pouvoir faire ça pour les gens parce qu'il n'y a pas beaucoup de tatoueurs qui s'expriment publiquement là-dessus", ajoute-t-elle.</p><p>Pour honorer sa mère, Mme Frank lui a demandé de tracer sur sa cheville le dessin d'une colombe - qui se dit "dove" en anglais -, les ailes ouvertes. </p><p>Une manière de se rappeler l'expression "I dove you" - plutôt que "I love you" - employée par sa maman pour lui déclarer son amour lorsqu'elle était enfant.</p><p>"C'est quelque chose de tellement simple", confie cette propriétaire d'un magasin de vêtements vintage, qui ajoute ainsi une œuvre très spéciale à sa nombreuse collection de tatouages."Mais ça a vraiment beaucoup de signification pour moi."</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

«Repartir les mains vides»: le retour forcé du Pakistan d'1,7 million d'Afghans

Description: <p>Torkham (Pakistan) (AFP) - Maroza Bibi fait partie des centaines d'Afghans massés à la frontière pakistanaise, forcée de quitter en toute hâte, avec ses enfants, un pays qu'elle considérait comme le sien depuis des
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«Repartir les mains vides»: le retour forcé du Pakistan d'1,7 million d'Afghans

Description: <p>Torkham (Pakistan) (AFP) - Maroza Bibi fait partie des centaines d'Afghans massés à la frontière pakistanaise, forcée de quitter en toute hâte, avec ses enfants, un pays qu'elle considérait comme le sien depuis des décennies, de peur d'être arrêtée.</p><p>Le gouvernement pakistanais a annoncé jeudi l'ouverture de plusieurs centres de rétention dans le pays, pour les Afghans en situation irrégulière sur son territoire, voués à l'expulsion après le 1er novembre.</p><p>Les quelque 1,7 million d'Afghans qui vivent illégalement dans le pays selon Karachi, doivent le quitter d'eux-mêmes d'ici mercredi prochain, sans quoi ils seront expulsés, a annoncé Islamabad, une répression sans précédent qui indigne les défenseurs des droits humains.</p><p>"J'emmène avec moi beaucoup de bons souvenirs.J'espérais que le Pakistan nous donnerait la nationalité, mais cela ne s'est pas produit, ce qui nous contraint à repartir quasiment les mains vides", affirme vendredi à l'AFP Bibi, 52 ans, au poste-frontière de Torkham dans la province de Khyber Pakhtunkhwa.</p><p>Elle n'avait que 10 ans lorsque sa famille a fui la guerre entre l'Afghanistan et l'Union soviétique pour s'installer au Cachemire où elle fondé sa propre famille, et où son mari est aujourd'hui enterré.</p><p>Des millions d'Afghans ont traversé la frontière pendant plusieurs décennies de guerre, faisant du Pakistan l'un des premiers pays d'accueil de réfugiés dans le monde.</p><p>Mais les relations entre les deux pays ont tourné au vinaigre depuis l'arrivée au pouvoir, en août 2021, des talibans qui ont imposé leur interprétation rigoriste de l'islam et multiplié les mesures liberticides à l'encontre des femmes.</p><p>On estime que des centaines de milliers d'Afghans ont gagné le Pakistan depuis. </p><p>Selon Karachi, les expulsions ont pour but de protéger "le bien-être et la sécurité" du pays, où l'hostilité aux Afghans a progressé, sur fond de persistantes difficultés économiques et d'un regain d'activisme de groupes armés qui franchissent la frontière. </p><p>- "Eviter les humiliations" -</p><p></p><p>Alors que la date butoir pour quitter le pays approche, la police a commencé à effectuer des arrestations au sein des communautés afghanes, des avocats rapportant des cas d'arrestations arbitraires et d'extorsion. </p><p>Fils de réfugiés, Zulfiqar Khan est né dans le camp de Peshawar, où des générations d'Afghans ont vécu dans des logements semi-permanents.</p><p>Comme tant d'autres interrogés par l'AFP, il ignorait tout du processus de régularisation de sa situation et pensait qu'il pourrait un jour décrocher la nationalité pakistanaise.</p><p>"J'ai décidé de partir pour m'éviter les humiliations des autorités pakistanaises," dit-il à l'AFP, qui l'a rencontré à la frontière.</p><p>"Je quitte le Pakistan le coeur lourd et dans un état de grand stress mental.Je n'ai aucune idée de ce que sera ma vie en Afghanistan, je ne sais absolument pas si j'aurais la possibilité de recréer mon activité là-bas."  </p><p>Vendredi des centaines de familles chargées de paquets se sont massées à proximité de la frontière, en attendant de la franchir, certains tentant de convaincre les autorités de les laisser emmener des poulets vivants.</p><p>"Les femmes ont de nombreux problèmes à la frontière, en particulier celles qui sont enceintes ou les personnes handicapées: vous voyez qu'elles attendent leur tour pendant des heures," déclare à l'AFP Hakeem Ullah, un garde-frontière.</p><p>Plus de 2.000 personnes franchissent la frontière chaque jour, ont indiqué les autorités, mais la plupart d'entre eux sont des cultivateurs et des commerçants qui vont et viennent d'un pays à l'autre. </p><p>Près de 60.000 Afghans ont "volontairement" quitté le pays ces dernières semaines, rapporte Feroz Jamal, porte-parole du gouvernement de la province de Khyber Pakhtunkhwa.</p><p></p><p>- "Je compte les jours qui restent" -</p><p></p><p>Quelque 1,3 million d'Afghans ont le statut de réfugiés et 880.000 autres ont les papiers nécessaires pour demeurer au Pakistan, selon les Nations Unies.</p><p>Selon Islamabad, 1,7 million d'Afghans vivent au Pakistan en situation irrégulière. </p><p>"Tout le monde craint d'être arrêté et déporté," confie à l'AFP Fazal Ahmed, un vendeur de fruits de 40 ans venu au Pakistan à l'âge de quatre ans, rencontré jeudi dans un camp de Karachi</p><p>"Je me considère comme Pakistanais car je ne suis jamais retourné en Afghanistan, mais maintenant je vis dans la peur, en comptant les jours qui restent".</p><p>Les Afghans n'ont le droit d'emmener avec eux qu'un nombre limité d'effets personnels et une somme maximum de 178 dollars.Ils doivent laisser leur bétail derrière eux. </p><p>"Notre argent est bloqué ici, toutes nos possessions, nos économies.Nous avons créé des entreprises ici, mais ils s'en fichent," fustige Khan Mohammad, qui vit dans le camp de Karachi et aimerait que les autorités pakistanaises donnent un peu plus de temps aux Afghans pour organiser leur départ.</p><p>L'Afghanistan se débat avec une économie en proie à de graves difficultés, coupée du système bancaire international et très dépendante de l'aide humanitaire, à l'approche des froids mois d'hiver. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Violents combats à Gaza selon le Hamas, intenses frappes israéliennes

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Le Hamas a fait état vendredi soir de violents combats entre ses combattants et l'armée israélienne dans la bande de Gaza, cible de frappes israéliennes sans précédent depu
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Violents combats à Gaza selon le Hamas, intenses frappes israéliennes

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Le Hamas a fait état vendredi soir de violents combats entre ses combattants et l'armée israélienne dans la bande de Gaza, cible de frappes israéliennes sans précédent depuis le début le 7 octobre de la guerre entre Israël et le mouvement palestinien.</p><p>"Nous faisons face à des incursions israéliennes au sol à Beit Hanoun (nord) et al-Boureij (centre).De violents combats sont en cours", a affirmé la branche militaire du Hamas, les brigades Ezzedine al-Qassam, dans un communiqué.</p><p>Ces combats sont intervenus après que l'armée a annoncé avoir intensifié ses frappes "d'une manière très significative" sur la bande de Gaza et affirmé vouloir y "étendre" ses opérations terrestres.</p><p>L'ONU, qui réclame une trêve, a dit redouter une "avalanche sans précédent de souffrances" dans le petit territoire palestinien de 362 km2 assiégé et privé de tout, où s'entassent quelque 2,4 millions d'habitants.</p><p>Les frappes israéliennes, très intenses selon des images de l'AFP, ont atteint une ampleur inédite depuis le début de la guerre déclenchée par l'attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien il y a trois semaines, a indiqué la télévision publique israélienne Kan.</p><p>Dans le même temps, les communications et internet ont été coupés à Gaza, selon le gouvernement du Hamas, au pouvoir dans ce territoire depuis 2007.Les journalistes de l'AFP ont expliqué qu'ils ne pouvaient communiquer que dans les zones où ils captaient le réseau israélien.</p><p>Face aux frappes israéliennes, le Hamas a appelé le monde à "agir immédiatement pour faire cesser les bombardements israéliens, tout en se disant "prêt" en cas d'offensive terrestre. Le mouvement islamiste palestinien a aussi annoncé avoir tiré "des salves de roquettes" sur Israël.</p><p>Vendredi soir, le ciel au dessus de la bande de Gaza était rouge et orange, embrasé par les explosions et les couleurs des incendies déclenchés par les frappes, selon des images en direct de l'AFP.</p><p>"L'odeur de la mort est partout, dans chaque quartier, chaque rue et chaque maison", s'exaspère un médecin de Gaza, Raëd Al-Astal.</p><p></p><p>- "Avalanche de souffrances -</p><p></p><p>"Sans un changement fondamental, la population de Gaza va subir une avalanche sans précédent de souffrances humaines", a alerté le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.</p><p>"Beaucoup plus" de gens vont "bientôt mourir" en raison du siège imposé par Israël à Gaza depuis le 9 octobre, a affirmé à Jérusalem le patron de l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini.</p><p>"Les services de base s'effondrent, les réserves de médicaments, de nourriture et d'eau s'épuisent, les égouts commencent à déborder dans les rues de Gaza", a-t-il décrit.</p><p>Prélude à une offensive terrestre maintes fois évoquée, l'armée israélienne a ces dernières 48 heures mené deux incursions avec des troupes au sol appuyées par des avions, visant des cibles du Hamas, qu'elle accuse de mener la guerre depuis les hôpitaux et de se servir de la population comme "bouclier humain". </p><p>Le Hamas a démenti ces accusations.</p><p>Le ministère de la Santé du Hamas a affirmé que 7.326 personnes, en majorité des civils dont plus de 3.000 enfants, ont été tuées à Gaza dans les bombardements de représailles israéliens depuis le 7 octobre.</p><p>Plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël, essentiellement des civils massacrés le 7 octobre par le Hamas, l'attaque la plus meurtrière dans l'histoire d'Israël, selon les autorités. </p><p>D'après l'armée, 229 otages, israéliens, binationaux ou étrangers, ont été emmenés à Gaza par le Hamas, qui a relâché quatre femmes depuis.</p><p>Le Hamas a estimé jeudi que "près de 50" otages avaient été tués dans les bombardements israéliens.</p><p></p><p>- Des "miettes" -</p><p></p><p>Israël a dit vouloir "anéantir" le Hamas après l'attaque du 7 octobre.Ce jour-là, en plein Shabbat, le repos juif hebdomadaire, des centaines de combattants du Hamas s'étaient infiltrés sur le sol israélien depuis Gaza, semant la terreur.</p><p>Un officier supérieur israélien a affirmé vendredi à l'AFP avoir trouvé le cadavre décapité d'un bébé dans l'un des kibboutz attaqués par le Hamas.</p><p>Une offensive terrestre dans la bande de Gaza surpeuplée inquiète la communauté internationale et les appels demandant à Israël d'épargner les civils se multiplient. </p><p>"Le résultat serait une catastrophe humanitaire aux proportions colossales pour les années à venir", a jugé le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi.</p><p>Les dirigeants de l'Union européenne ont demandé des "pauses" dans le conflit et l'ouverture de couloirs humanitaires.Les Etats-Unis, alliés d'Israël, se sont également dit favorables à des "pauses humanitaires".</p><p>L'Assemblée générale de l'ONU a réclamé à une large majorité une "trêve humanitaire immédiate". Le texte a été qualifié d'"infamie" par Israël, mais salué par le Hamas.</p><p>Depuis le 21 octobre, 74 camions d'aide humanitaire sont arrivés depuis l'Egypte dans la bande de Gaza, selon l'ONU, quand il en faudrait au moins cent par jour.</p><p>"Ces quelques camions ne sont rien d'autre que des miettes qui ne feront aucune différence" pour la population, a lancé Philippe Lazzarini.</p><p>L'UNRWA a annoncé avoir "réduit ses opérations de manière significative", en raison des bombardements et du manque de carburant, tandis que 12 des 35 hôpitaux de la bande de Gaza ont dû fermer.</p><p>Ce territoire pauvre soumis à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis plus de 16 ans, est placé depuis le 9 octobre en état de "siège total" par Israël, qui y a coupé l'eau, l'électricité et l'approvisionnement en nourriture.</p><p></p><p>- Frappes américaines -</p><p></p><p>Depuis le 15 octobre, l'armée israélienne appelle la population du nord du territoire, où les bombardements sont les plus intenses, à évacuer vers le sud.</p><p>Mais les frappes continuent aussi de toucher le sud, où sont massés plusieurs centaines de milliers de civils près de la frontière égyptienne fermée. </p><p>La communauté internationale redoute un embrasement régional, alors que l'Iran, puissant soutien du Hamas, a lancé plusieurs avertissements aux Etats-Unis.</p><p>Les Etats-Unis ont affirmé avoir mené des frappes jeudi contre des stocks de munitions utilisés par les Gardiens de la révolution iraniens et des "groupes affiliés" dans l'est de la Syrie. </p><p>La tension est très vive aussi en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, où plus de cent Palestiniens ont été tués dans des violences depuis le 7 octobre, ainsi qu'à la frontière nord d'Israël avec le Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah, soutenu par l'Iran et allié du Hamas. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Joe Biden incite Pékin à jouer le jeu de la coopération

Description: <p>Washington (AFP) - Le président américain Joe Biden s'est entretenu vendredi avec le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi, appelant la Chine à oeuvrer avec les Etats-Unis pour gérer leur relation de "mani
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Joe Biden incite Pékin à jouer le jeu de la coopération

Description: <p>Washington (AFP) - Le président américain Joe Biden s'est entretenu vendredi avec le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi, appelant la Chine à oeuvrer avec les Etats-Unis pour gérer leur relation de "manière responsable" et "relever ensemble les défis mondiaux".</p><p>Les deux grandes puissances rivales, qui se livrent une compétition acharnée mais assumée, se doivent de "gérer leur relation de manière responsable et de maintenir les lignes de communication ouvertes", a dit M. Biden à son hôte selon un communiqué de la Maison Blanche.</p><p>"Il a insisté sur le fait que les Etats-Unis et la Chine devaient oeuvrer ensemble pour relever les défis mondiaux", a ajouté le texte, en plein conflit au Proche-Orient entre Israël et le Hamas, ainsi qu'en Ukraine face à la Russie.</p><p>Le ministre chinois des Affaires étrangères effectue une rare visite à Washington, poursuivant une intense séquence diplomatique censée aider à apaiser une relation tumultueuse et trouver des terrains d'entente.</p><p>Sa rencontre avec le président Biden a été soigneusement chorégraphiée, à l'écart de la presse.</p><p>Il doit encore s'entretenir séparément avec le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan, après avoir déjà eu une série d'échanges jeudi et vendredi avec le secrétaire d'Etat Antony Blinken.</p><p>Rendant compte de la réunion avec M. Biden, qui n'avait pas été annoncée au préalable, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale John Kirby n'a donné aucune indication sur le fait de savoir si Pékin avait répondu favorablement à une invitation faite au président chinois Xi Jinping à se rendre aux Etats-Unis.</p><p>Une telle visite fait l'objet de multiples spéculations, avec en ligne de mire le sommet de l'Apec (Coopération économique pour l'Asie-Pacifique) qui doit se tenir à San Francisco à la mi-novembre.</p><p>Le président américain a exprimé à plusieurs reprises son "espoir" d'une prochaine rencontre avant la fin de l'année, alors que leur dernier entretien en tête-à-tête remonte au sommet du G20 à Bali, en novembre 2022.</p><p>S'ils ont renoué le dialogue, sauf entre leurs armées respectives, la méfiance reste de mise entre les Etats-Unis et la Chine qui rivalisent d'influence, dans la région Asie-Pacifique et au-delà.</p><p>Jeudi, Wang Yi a appelé à "stabiliser" cette relation et à ce que les deux premières puissances économiques dans le monde puissent la ramener "sur la voie d'un développement sain, stable et durable".</p><p>- "Encerclement" -</p><p></p><p>Le président démocrate n'en fait pas mystère.Il entend livrer à la Chine une compétition tous azimuts "dans le respect des règles internationales" et défendre les intérêts américains en Asie.</p><p>Il réclame à ce titre au Congrès un budget de 7,4 milliards pour tenir tête à la Chine, sur le plan militaire et économique.</p><p>Les Etats-Unis mettent aussi en avant le renforcement de leurs alliances en Asie, avec l'Inde, le Japon, la Corée du Sud, l'Australie, les îles du Pacifique et jusqu'au Vietnam.</p><p>Pékin y voit une volonté d'"encerclement" de la Chine ce que Washington dément.</p><p>Les Etats-Unis s'inquiètent par ailleurs des activités de Pékin en mer de Chine méridionale, promettant par exemple d'activer un accord de défense avec les Philippines en cas d'attaque chinoise.</p><p>Selon Manille, des navires chinois sont entrés en collision lundi avec des bateaux philippins près d'un atoll en mer de Chine méridionale.</p><p>Entre Pékin et Washington, les sujets de friction sont nombreux.La question de Taïwan, que la Chine revendique comme faisant partie de son territoire, est la plus sensible.</p><p>Dans un rapport diffusé vendredi, l'International Crisis Group appelle Pékin, Washington et Taipei à calmer le jeu, au risque d'une confrontation aux conséquences "cataclysmiques".</p><p>"Une invasion de la Chine à Taïwan est peu probable dans un avenir proche, mais le risque de conflit augmente", écrit son autrice Amanda Hsiao, pour qui "la trajectoire actuelle est dangereuse".</p><p>Les parties doivent "redoubler d'efforts" pour préserver le cadre qui a permis d'éviter l'escalade jusqu'alors, selon elle."En particulier, les Etats-Unis et la Chine devraient prendre une série de mesures de désescalade réciproques".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Cafés ou bibliothèques: la seconde vie des cabines téléphoniques britanniques

Description: <p>King's Lynn (Royaume-Uni) (AFP) - Dans son atelier rempli de souvenirs d'époque, débordant de pompes à essence rouillées ou de plaques émaillées, Carl Burge apporte les dernières touches à une cabine téléphoniqu
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Cafés ou bibliothèques: la seconde vie des cabines téléphoniques britanniques

Description: <p>King's Lynn (Royaume-Uni) (AFP) - Dans son atelier rempli de souvenirs d'époque, débordant de pompes à essence rouillées ou de plaques émaillées, Carl Burge apporte les dernières touches à une cabine téléphonique rouge emblématique du Royaume-Uni en cours de restauration.</p><p>Depuis plus de 20 ans, cet homme de 54 ans donne une seconde jeunesse à ces cabines "légendaires" mais vieillissantes, abîmées par le climat humide anglais.</p><p>"Si vous envoyez une carte postale n'importe où dans le monde avec uniquement la photo d'une cabine téléphonique rouge, 95% des gens vous diront: c'est en Angleterre", dit-il à l'AFP.</p><p>Depuis leur apparition dans les années 1920, ces cabines rouges sont devenues l'un des principaux symboles de Londres et du Royaume-Uni tout entier, mais la plupart ont disparu du paysage depuis l'apparition des téléphones portables. </p><p>Il ne reste que 20.000 téléphones publics en état de marche (contre autour de 100.000 dans les années 1990) dont 3.000 cabines traditionnelles rouges, selon l'opérateur historique BT.</p><p>Quelque 7.200 autres, qui étaient hors service, ont été récupérées par des collectivités, associations ou églises.Certaines ont été récupérées par les collectivités locales et transformées en mini-bibliothèques, en kiosques d'information pour les touristes ou même en défibrillateurs.</p><p>Certaines cabines désaffectées peuvent aussi être louées par de petites entreprises, comme la boutique de tiramisu "Walkmisu" dans le centre de Londres.</p><p>En bordure de Russel Square, Daniele Benedettini s'est installé à l'intérieur de deux cabines téléphoniques rouges pour vendre le célèbre dessert italien.</p><p>"Je trouve que c'était vraiment cool de pouvoir mêler la tradition anglaise à la tradition italienne,", explique-t-il à l'AFP. </p><p>Ouvrir une boutique dans une ancienne cabine, louée à un propriétaire privé, lui coûte aussi moins cher qu'une boutique classique, précise le jeune homme de 29 ans, qui a commencé avec Walkmisu avant d'ouvrir un café à proximité.</p><p>Ses deux cabines téléphoniques ont été rénovées et équipées d'étagères, d'un réfrigérateur et d'une machine à café, tout en gardant leur emblématique apparence extérieure.</p><p>Selon Carl Burge, la restauration d'une cabine téléphonique prend en moyenne six semaines, et commence par un démantèlement "minutieux" jusqu'à l'os.</p><p>"Vous ne savez jamais ce que vous allez trouver sous la peinture.Vous pouvez aussi bien découvrir un véritable joyau qu'un dinosaure" fatigué par les années, décrit-il. </p><p></p><p>- Travail minutieux -</p><p></p><p>Ce Britannique a vu passer de nombreuses cabines rouges dans son atelier de King's Lynn, dans l'est de l'Angleterre, bien souvent cassées, avec des vitres manquantes aux fenêtres ou des portes en bois pourries.</p><p>Une fois que le cadre en fonte est débarrassé de tous ses composants, il est décapé à la sableuse pour éliminer la peinture, la rouille et toute autre impureté. </p><p>L'étape suivante consiste à appliquer de la résine et à poncer les imperfections, un processus laborieux qui se fait à la main et peut durer plusieurs jours. </p><p>Enfin, la cabine téléphonique est peinte à la bombe avec le célèbre rouge "Post Office Red", du verre feuilleté est installé aux fenêtres et la porte est dotée d'un nouveau cadre extérieur en bois.</p><p>Carl Burge, qui a débuté dans l'automobile, a transformé sa passion pour les objets de collection britanniques en une activité de restauration à plein temps, connue sous le nom de "Remember When UK".</p><p>Au départ, il est tombé sur une cabine téléphonique qui faisait partie d'une propriété à vendre.Il l'a achetée et l'a restaurée, avant de l'exposer dans son jardin. </p><p>Il a fini par la vendre à son tour, ce qu'il a regretté en se rendant compte que sa cabine "lui manquait".</p><p>Devenu restaurateur professionnel, Carl Burge travaille désormais sur plusieurs cabines à la fois.</p><p>Parmi elles, on trouve un exemplaire de la célèbre K2, le premier modèle de cabine téléphonique rouge introduite en 1926 et conçue par l'architecte britannique Giles Gilbert Scott, connu pour son travail sur d'autres bâtiments publics de Londres. </p><p>Une vingtaine d'années plus tard, Carl Burge n'a rien perdu de sa passion."Je vieillis un peu, tout semble devenir un peu plus lourd.Mais je pense que mon enthousiasme est le même", a-t-il déclaré."En fait, il est même peut-être encore plus grand".</p><p>video-acl/cla/gmo/ref</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Israël intensifie ses frappes à Gaza, «étend» ses opérations terrestres

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a annoncé vendredi soir "étendre" ses opérations terrestres dans la bande de Gaza, cible de frappes sans précédent depuis le début le 7 octo
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Israël intensifie ses frappes à Gaza, «étend» ses opérations terrestres

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a annoncé vendredi soir "étendre" ses opérations terrestres dans la bande de Gaza, cible de frappes sans précédent depuis le début le 7 octobre de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien.</p><p>Le mouvement palestinien a fait état de "violents combats" avec l'armée israélienne en soirée dans la bande de Gaza, selon un communiqué du Hamas au pouvoir à Gaza.</p><p>L'ONU, qui réclame une trêve, a dit redouter une "avalanche sans précédent de souffrances" dans le petit territoire palestinien de 362 km2 assiégé et privé de tout, où s'entassent quelque 2,4 millions d'habitants.</p><p>L'armée a indiqué avoir intensifié ses frappes "d'une manière très significative" en soirée sur la bande de Gaza où elle compte y "étendre" ses opérations terrestres.</p><p>Ces frappes, très intenses selon des images de l'AFP, ont atteint une ampleur inédite depuis le début de la guerre déclenchée par l'attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien il y a trois semaines, a indiqué la télévision publique israélienne Kan.</p><p>Dans le même temps, les communications et internet ont été coupés à Gaza, selon le gouvernement du Hamas, au pouvoir dans ce territoire depuis 2007.Les journalistes de l'AFP ont expliqué qu'ils ne pouvaient communiquer que dans les zones où ils captaient le réseau israélien.</p><p>Face aux frappes israéliennes, le Hamas a appelé le monde à "agir immédiatement pour faire cesser les bombardements "par air, mer et terre" d'Israël, tout en se disant "prêt" en cas d'offensive terrestre israélienne. Le mouvement islamiste palestinien a annoncé avoir tiré "des salves de roquettes" sur Israël.</p><p>Vendredi soir, le ciel au dessus de la bande de Gaza était rouge et orange, embrasé par les explosions et les couleurs des incendies déclenchées par les frappes, selon des images en direct de l'AFP.</p><p></p><p>- "Avalanche de souffrances -</p><p></p><p>"Sans un changement fondamental, la population de Gaza va subir une avalanche sans précédent de souffrances humaines", a alerté le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.</p><p>"Beaucoup plus" de gens vont "bientôt mourir" en raison du siège imposé par Israël à Gaza depuis le 9 octobre, a affirmé à Jérusalem le patron de l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini.</p><p>"Les services de base s'effondrent, les réserves de médicaments, de nourriture et d'eau s'épuisent, les égouts commencent à déborder dans les rues de Gaza", a-t-il décrit.</p><p>L'ONU, préoccupée aussi par d'éventuels "crimes de guerre", réclame une trêve des combats, seule option selon elle pour acheminer l'aide tant nécessaire à Gaza. </p><p>Prélude à une offensive terrestre maintes fois évoquée, l'armée a ces dernières 48 heures mené deux incursions avec des troupes au sol appuyées par des avions, visant des cibles du Hamas, qu'elle accuse de mener la guerre depuis les hôpitaux et de se servir de la population comme "bouclier humain". </p><p>Le Hamas a démenti ces accusations.</p><p>Le ministère de la Santé du Hamas a affirmé que 7.326 personnes, en majorité des civils dont plus de 3.000 enfants, ont été tuées à Gaza par les bombardements israéliens menés en riposte à l'attaque du Hamas le 7 octobre, la plus meurtrière dans l'histoire d'Israël.</p><p>Plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël depuis le 7 octobre, essentiellement des civils massacrés par le Hamas ce jour-là, selon les autorités israéliennes. </p><p>Selon l'armée, 229 otages, israéliens, binationaux ou étrangers, ont été emmenés à Gaza par le Hamas, qui a relâché quatre femmes depuis.</p><p>Le Hamas a estimé jeudi que "près de 50" otages ont été tués dans les bombardements israéliens.</p><p></p><p>- Des miettes -</p><p></p><p>Israël a dit vouloir "anéantir" le Hamas après l'attaque du 7 octobre.Ce jour-là, en plein Shabbat, le repos juif hebdomadaire, des centaines de combattants du Hamas s'étaient infiltrés sur le sol israélien depuis Gaza, semant la terreur.</p><p>Un officier supérieur israélien a affirmé vendredi à l'AFP avoir trouvé le cadavre décapité d'un bébé dans l'un des kibboutz attaqués par le Hamas.</p><p>Une offensive terrestre dans la bande de Gaza surpeuplée inquiète la communauté internationale et les appels demandant à Israël d'épargner les civils se multiplient.</p><p>Les dirigeants de l'Union européenne ont demandé des "pauses" dans le conflit et l'ouverture de couloirs humanitaires pour faciliter l'acheminement de l'aide.Les Etats-Unis, alliés d'Israël, se sont également dit favorables à des "pauses humanitaires".</p><p>Depuis le 21 octobre, 74 camions d'aide humanitaire sont arrivés depuis l'Egypte dans la bande de Gaza, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) jeudi soir, quand il en faudrait au moins cent par jour, selon l'ONU.</p><p>"Ces quelques camions ne sont rien d'autre que des miettes qui ne feront aucune différence" pour la population, a lancé Philippe Lazzarini.</p><p>L'UNRWA a annoncé avoir "réduit ses opérations de manière significative", en raison des bombardements et du manque de carburant, tandis que 12 des 35 hôpitaux de la bande de Gaza ont dû fermer.</p><p>Ce territoire pauvre soumis à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis que le Hamas y a pris le pouvoir, est placé depuis le 9 octobre en état de "siège total" par Israël, qui y a coupé l'eau, l'électricité et l'approvisionnement en nourriture.</p><p></p><p>- Frappes américaines -</p><p></p><p>Depuis le 15 octobre, l'armée israélienne appelle la population du nord du territoire, où les bombardements sont les plus intenses, à évacuer vers le sud.Au moins 1,4 million de Palestiniens ont fui leur foyer depuis le début de la guerre, selon l'ONU.</p><p>Mais les frappes continuent aussi de toucher le sud, où sont massés plusieurs centaines de milliers de civils près de la frontière égyptienne fermée. </p><p>La communauté internationale redoute un embrasement régional, alors que l'Iran, puissant soutien du Hamas, a lancé plusieurs avertissements aux Etats-Unis.</p><p>Les Etats-Unis ont affirmé avoir mené des frappes jeudi contre des stocks de munitions utilisés par les Gardiens de la révolution iraniens et des "groupes affiliés" dans l'est de la Syrie. </p><p>La tension est très vive aussi en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, où plus de cent Palestiniens ont été tués dans des violences depuis le 7 octobre, ainsi qu'à la frontière nord d'Israël avec le Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah, soutenu par l'Iran et allié du Hamas. </p><p>Plusieurs milliers de personnes ont de nouveau manifesté vendredi en Cisjordanie occupée et dans plusieurs pays arabes en soutien aux Palestiniens de Gaza.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Intenses bombardements à Gaza, l'ONU s'inquiète d'une «avalanche de souffrances»

Description: <p>Jérusalem (AFP) - D'intenses bombardements israéliens étaient en cours vendredi soir dans la bande de Gaza, où l'ONU, qui réclame une trêve, redoute une "avalanche sans précédent de souffrances".</p>
Biz Congo - Repertoire Kinshasa RDC

Intenses bombardements à Gaza, l'ONU s'inquiète d'une «avalanche de souffrances»

Description: <p>Jérusalem (AFP) - D'intenses bombardements israéliens étaient en cours vendredi soir dans la bande de Gaza, où l'ONU, qui réclame une trêve, redoute une "avalanche sans précédent de souffrances".</p><p>L'armée israélienne mène vendredi soir d'intenses bombardements, "sans précédent" depuis le début de la guerre, sur le nord de la bande de Gaza, notamment Gaza ville, selon des images de l'AFP et le mouvement islamiste palestinien.</p><p>Parallèlement, les communications et internet ont été coupés, selon le gouvernement du Hamas, au pouvoir dans ce territoire depuis 2007.</p><p>Les bombardements "par air, mer et terre"  sont "les plus violents depuis le début de la guerre", a affirmé le Hamas, accusant Israël de "préparer des massacres".En réponse, le Hamas a annoncé avoir tiré "des salves de roquettes" sur Israël. </p><p>"Sans un changement fondamental, la population de Gaza va subir une avalanche sans précédent de souffrance humaine", a alerté vendredi le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.</p><p>"Beaucoup plus" de gens vont "bientôt mourir" en raison du siège imposé par Israël à Gaza depuis le 9 octobre, a affirmé de son côté vendredi à Jérusalem le patron de l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini.</p><p>L'ONU, préoccupée aussi par d'éventuels "crimes de guerre", réclame une trêve des combats, seule option selon elle pour acheminer l'aide humanitaire indispensable aux besoins des quelque 2,4 millions de Gazaouis. </p><p>L'Assemblée générale des Nations unies doit se prononcer vendredi après-midi sur une résolution non contraignante, déjà fustigée par Israël, réclamant cette trêve, au 21e jour de la guerre entre Israël et le Hamas.</p><p>Celle-ci ne connaît aucun répit.Avant de pilonner le nord de Gaza vendredi soir, l'armée israélienne a mené dans la nuit un raid avec des troupes au sol appuyées par des avions contre le Hamas, qu'elle accuse de mener la guerre depuis les hôpitaux et de se servir de la population comme "bouclier humain". </p><p>Le Hamas a immédiatement démenti ces déclarations israéliennes dans un communiqué.</p><p>Israël accuse également le mouvement palestinien de détourner l'usage du carburant destiné aux hôpitaux pour les besoins de son infrastructure militaire. </p><p>Gaza a un besoin urgent d'aide humanitaire "significative et continue", a affirmé Philippe Lazzarini."Les services de base s'effondrent, les réserves de médicaments, de nourriture et d'eau s'épuisent, les égouts commencent à déborder dans les rues de Gaza", a-t-il décrit.</p><p>Le ministère de la Santé du Hamas a affirmé que 7.326 personnes, en majorité des civils dont plus de 3.000 enfants, ont été tuées dans le territoire par les bombardements lancés par Israël en riposte à l'attaque la plus meurtrière de son histoire.</p><p>Plus de 1.400 personnes ont été tuées côté israélien le 7 octobre, essentiellement des civils massacrés par le Hamas ce jour-là, selon les autorités israéliennes, qui ont identifié près de 230 otages enlevés par le mouvement.</p><p></p><p>- Des sites du Hamas détruits -</p><p></p><p></p><p>Avant les intenses bombardements lancés vendredi soir, l'armée israélienne a mené des incursions dans l'attente d'une probable offensive terrestre contre le Hamas, évoquée à de multiples reprises par les responsables israéliens. </p><p>La perspective d'une telle offensive dans ce territoire surpeuplé inquiète la communauté internationale et les appels demandant à Israël d'épargner les civils se multiplient.</p><p>Les dirigeants de l'Union européenne ont demandé jeudi des "pauses" dans le conflit et l'ouverture de couloirs humanitaires pour faciliter l'acheminement de l'aide internationale.</p><p>Le président français Emmanuel Macron a appelé vendredi à une "trêve humanitaire" pour protéger les civils, estimant que la riposte israélienne devait "mieux cibler" les "terroristes".</p><p>"Les images que nous voyons d'une population qui souffre à Gaza, et surtout des enfants (...)  ça me semble absolument inacceptable", a déclaré vendredi le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, pour qui il existe "un doute légitime" sur le respect par Israël du droit international.</p><p>Israël a dit vouloir "anéantir" le Hamas après l'attaque du 7 octobre.Ce jour-là, en plein Shabbat, le repos juif hebdomadaire, et au dernier jour des fêtes de Souccot, des centaines de combattants du mouvement islamiste s'étaient infiltrés sur le sol israélien depuis la bande de Gaza, semant la terreur.</p><p>Selon l'armée israélienne, 229 otages, israéliens, binationaux ou étrangers, ont été emmenés dans la bande de Gaza par le Hamas, qui a relâché quatre femmes depuis.</p><p>Le Hamas a estimé jeudi que "près de 50" otages ont été tués dans les bombardements israéliens.</p><p></p><p>- "Des miettes" -</p><p></p><p>Depuis le 21 octobre, 74 camions d'aide humanitaire sont arrivés depuis l'Egypte dans la bande de Gaza, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) jeudi soir, quand il en faudrait au moins cent par jour, selon l'ONU.</p><p>"Ces quelques camions ne sont rien d'autre que des miettes qui ne feront aucune différence" pour la population, a lancé Philippe Lazzarini.</p><p>L'UNRWA a annoncé avoir "réduit ses opérations de manière significative", en raison des bombardements et du manque de carburant, tandis que 12 des 35 hôpitaux de la bande de Gaza ont dû fermer.</p><p>Ce territoire pauvre soumis à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis que le Hamas y a pris le pouvoir, est placé depuis le 9 octobre en état de "siège total" par Israël, qui y a coupé l'eau, l'électricité et l'approvisionnement en nourriture.</p><p>Depuis le 15 octobre, l'armée israélienne appelle la population du nord du territoire, où les bombardements sont les plus intenses, à évacuer vers le sud.Au moins 1,4 million de Palestiniens ont fui leur foyer depuis le début de la guerre, selon l'ONU.</p><p>Mais les frappes continuent aussi de toucher le sud, où sont massés plusieurs centaines de milliers de civils près de la frontière égyptienne fermée. </p><p>Selon l'ONU, quelque 30.000 déplacés ont cependant regagné ces derniers jours le nord du territoire. </p><p>"Nous retournons pour mourir dans nos maisons.Ce sera plus digne", a affirmé Abdallah Ayyad, qui après s'être réfugié dans un hôpital à Deir el-Balah, retourne à Gaza-ville, avec sa femme et leurs cinq filles, serrés dans la remorque d'un triporteur.</p><p>- Frappes américaines -</p><p></p><p>La communauté internationale redoute un embrasement régional, alors que l'Iran, puissant soutien du Hamas, a lancé plusieurs avertissements aux Etats-Unis, alliés d'Israël.</p><p>Les Etats-Unis ont mené des frappes jeudi contre deux installations utilisées par les Gardiens de la révolution iraniens et des "groupes affiliés" dans l'est de la Syrie.</p><p>La tension est très vive aussi en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, ainsi qu'à la frontière nord d'Israël avec le Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah, soutenu par l'Iran et allié du Hamas.Près de 29.000 personnes ont été déplacées au Liban depuis le début des ces violences, selon l'ONU vendredi.</p><p>En Cisjordanie, plus de cent Palestiniens ont été tués dans des violences depuis le 7 octobre, selon le ministère palestinien de la Santé. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Israël annonce «étendre» ses opérations terrestres à Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a annoncé vendredi soir "étendre" ses opérations terrestres dans la bande de Gaza, cible de frappes sans précédent depuis le début le 7 octo
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Israël annonce «étendre» ses opérations terrestres à Gaza

Description: <p>Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - L'armée israélienne a annoncé vendredi soir "étendre" ses opérations terrestres dans la bande de Gaza, cible de frappes sans précédent depuis le début le 7 octobre de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien.</p><p>L'ONU, qui réclame une trêve, redoute de son côté une "avalanche sans précédent de souffrance" à Gaza, petit territoire assiégé et privé de tout où s'entassent quelque 2,4 millions d'habitants.</p><p>L'armée israélienne va "étendre ses opérations terrestres" vendredi soir dans la bande de Gaza, a déclaré son porte-parole Daniel Hagari tandis que d'intenses bombardements sont en cours dans le territoire palestinien. </p><p>Le Hamas a appelé vendredi soir le monde à "agir immédiatement" pour faire cesser ces bombardements.</p><p>Les frappes israéliennes, très intenses selon des images de l'AFP, ont commencé à 19H00 locales et se poursuivaient plus d'une heure plus tard.</p><p>Parallèlement, les communications et internet ont été coupés, selon le gouvernement du Hamas, au pouvoir dans ce territoire depuis 2007.</p><p>Les journalistes de l'AFP dans la bande de Gaza ont expliqué qu'ils ne pouvaient communiquer que dans les zones où ils captaient le réseau israélien. </p><p>Les bombardements "par air, mer et terre"  sont "les plus violents depuis le début de la guerre", a affirmé le Hamas, accusant Israël de "préparer des massacres".En réponse, le mouvement islamiste palestinien a annoncé avoir tiré "des salves de roquettes" sur Israël. </p><p>"Sans un changement fondamental, la population de Gaza va subir une avalanche sans précédent de souffrance humaine", a alerté vendredi le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.</p><p>"Beaucoup plus" de gens vont "bientôt mourir" en raison du siège imposé par Israël à Gaza depuis le 9 octobre, a affirmé de son côté vendredi à Jérusalem le patron de l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini.</p><p>L'ONU, préoccupée aussi par d'éventuels "crimes de guerre", réclame une trêve des combats, seule option selon elle pour acheminer l'aide humanitaire indispensable aux besoins des quelque 2,4 millions de Gazaouis. </p><p>L'Assemblée générale des Nations unies doit se prononcer vendredi sur une résolution non contraignante, déjà fustigée par Israël, réclamant cette trêve, au 21e jour de la guerre.</p><p>Prélude à cette opération terrestre annoncée vendredi soir, l'armée israélienne a la nuit précédente mené un raid avec des troupes au sol appuyées par des avions contre le Hamas, qu'elle accuse de mener la guerre depuis les hôpitaux et de se servir de la population comme "bouclier humain". </p><p>Le Hamas a immédiatement démenti ces déclarations dans un communiqué.</p><p>Gaza a un besoin urgent d'aide humanitaire "significative et continue", a affirmé Philippe Lazzarini."Les services de base s'effondrent, les réserves de médicaments, de nourriture et d'eau s'épuisent, les égouts commencent à déborder dans les rues de Gaza", a-t-il décrit.</p><p>Le ministère de la Santé du Hamas a affirmé que 7.326 personnes, en majorité des civils dont plus de 3.000 enfants, ont été tuées dans le territoire par les bombardements lancés par Israël en riposte à l'attaque la plus meurtrière de son histoire.</p><p>Plus de 1.400 personnes ont été tuées côté israélien le 7 octobre, essentiellement des civils massacrés par le Hamas ce jour-là, selon les autorités israéliennes.</p><p></p><p>- Des sites du Hamas détruits -</p><p></p><p></p><p></p><p>Une offensive terrestre dans la bande de Gaza surpeuplée inquiète la communauté internationale et les appels demandant à Israël d'épargner les civils se multiplient.</p><p>Les dirigeants de l'Union européenne ont demandé jeudi des "pauses" dans le conflit et l'ouverture de couloirs humanitaires pour faciliter l'acheminement de l'aide internationale.</p><p>Le président français Emmanuel Macron a appelé vendredi à une "trêve humanitaire" pour protéger les civils, estimant que la riposte israélienne devait "mieux cibler" les "terroristes".</p><p>"Les images que nous voyons d'une population qui souffre à Gaza, et surtout des enfants (...)  ça me semble absolument inacceptable", a déclaré vendredi le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, pour qui il existe "un doute légitime" sur le respect par Israël du droit international.</p><p>Israël a dit vouloir "anéantir" le Hamas après l'attaque du 7 octobre.Ce jour-là, en plein Shabbat, le repos juif hebdomadaire, et au dernier jour des fêtes de Souccot, des centaines de combattants du mouvement islamiste s'étaient infiltrés sur le sol israélien depuis la bande de Gaza, semant la terreur.</p><p>Selon l'armée israélienne, 229 otages, israéliens, binationaux ou étrangers, ont été emmenés dans la bande de Gaza par le Hamas, qui a relâché quatre femmes depuis.</p><p>Le Hamas a estimé jeudi que "près de 50" otages ont été tués dans les bombardements israéliens.</p><p></p><p>- "Des miettes" -</p><p></p><p>Depuis le 21 octobre, 74 camions d'aide humanitaire sont arrivés depuis l'Egypte dans la bande de Gaza, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) jeudi soir, quand il en faudrait au moins cent par jour, selon l'ONU.</p><p>"Ces quelques camions ne sont rien d'autre que des miettes qui ne feront aucune différence" pour la population, a lancé Philippe Lazzarini.</p><p>L'UNRWA a annoncé avoir "réduit ses opérations de manière significative", en raison des bombardements et du manque de carburant, tandis que 12 des 35 hôpitaux de la bande de Gaza ont dû fermer.</p><p>Ce territoire pauvre soumis à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis que le Hamas y a pris le pouvoir, est placé depuis le 9 octobre en état de "siège total" par Israël, qui y a coupé l'eau, l'électricité et l'approvisionnement en nourriture.</p><p>Depuis le 15 octobre, l'armée israélienne appelle la population du nord du territoire, où les bombardements sont les plus intenses, à évacuer vers le sud.Au moins 1,4 million de Palestiniens ont fui leur foyer depuis le début de la guerre, selon l'ONU.</p><p>Mais les frappes continuent aussi de toucher le sud, où sont massés plusieurs centaines de milliers de civils près de la frontière égyptienne fermée. </p><p>Selon l'ONU, quelque 30.000 déplacés ont cependant regagné ces derniers jours le nord du territoire. </p><p>"Nous retournons pour mourir dans nos maisons.Ce sera plus digne", a affirmé Abdallah Ayyad, qui après s'être réfugié dans un hôpital à Deir el-Balah, retourne à Gaza-ville, avec sa femme et leurs cinq filles, serrés dans la remorque d'un triporteur.</p><p>- Frappes américaines -</p><p></p><p>La communauté internationale redoute un embrasement régional, alors que l'Iran, puissant soutien du Hamas, a lancé plusieurs avertissements aux Etats-Unis, alliés d'Israël.</p><p>Les Etats-Unis ont mené des frappes jeudi contre deux installations utilisées par les Gardiens de la révolution iraniens et des "groupes affiliés" dans l'est de la Syrie.</p><p>La tension est très vive aussi en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, où plus de cent Palestiniens ont été tués dans des violences depuis le 7 octobre, ainsi qu'à la frontière nord d'Israël avec le Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah, soutenu par l'Iran et allié du Hamas. </p><p>Plusieurs milliers de personnes ont de nouveau manifesté vendredi en Cisjordanie occupée et dans plusieurs pays arabes en soutien aux Palestiniens de Gaza.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Manifestations en Cisjordanie et dans des pays arabes en soutien aux Palestiniens

Description: <p>Ramallah (Territoires palestiniens) (AFP) - Plusieurs milliers de personnes ont de nouveau manifesté vendredi en Cisjordanie occupée et dans plusieurs pays arabes en soutien aux Palestiniens de la bande de Gaza, bombardée par Isr
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Manifestations en Cisjordanie et dans des pays arabes en soutien aux Palestiniens

Description: <p>Ramallah (Territoires palestiniens) (AFP) - Plusieurs milliers de personnes ont de nouveau manifesté vendredi en Cisjordanie occupée et dans plusieurs pays arabes en soutien aux Palestiniens de la bande de Gaza, bombardée par Israël depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre.</p><p>"Libérez Gaza!", ont scandé des centaines de Palestiniens qui ont battu le pavé à Ramallah, en Cisjordanie occupée, brandissant des drapeaux du Hamas mais aussi d'autres mouvements palestiniens, a constaté une journaliste de l'AFP.</p><p>Le 7 octobre, des commandos du Hamas ont infiltré le sud d'Israël depuis la bande de Gaza qu'ils contrôlent, menant une attaque sanglante contre des civils d'une ampleur et d'une violence jamais vues depuis la création d'Israël en 1948.Plus de 1.400 personnes ont été tuées, en grande majorité des civils le jour de l'attaque, selon les autorités.</p><p>En représailles, Israël a déclaré une guerre pour " anéantir" le Hamas, pilonnant sans relâche le territoire assiégé.Plus de 7.300 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués, d'après le ministère de la Santé du mouvement islamiste palestinien.</p><p>Pour Mamdouh Aker, un chirurgien de Ramallah, cette guerre est menée "contre tous les Palestiniens, pas seulement contre le Hamas".</p><p></p><p>- "Reddition" -</p><p></p><p>Au moins cinq mille personnes ont manifesté à Amman pour réclamer l'annulation du traité de paix entre la Jordanie et Israël et dénoncer les bombardements menés par Israël contre la bande de Gaza.</p><p>La manifestation a débuté devant la Grande Mosquée Husseini, au coeur de la capitale jordanienne, en présence d'un important dispositif policier, ont constaté des journalistes de l'AFP.</p><p>"Non à l'accord de Wadi Araba", le traité de paix israélo-jordanien signé en 1994, pouvait-on lire sur une banderole."Wadi Araba n'est pas la paix, Wadi Araba c'est la reddition", ont scandé les manifestants, dont beaucoup portaient des keffiehs palestiniens sur la tête ou les épaules.</p><p>Certains ont également condamné les doutes sur les bilans des victimes diffusés par le Hamas."Il y a des dizaines, voire des centaines, voire des milliers de victimes dont les noms ont été enregistrés et publiés", a fustigé un manifestant, Ismaeil Kirnawi.</p><p>A Zarqa, située à une vingtaine de kilomètres de Amman, environ deux mille personnes ont pris part à une manifestation, et des centaines d'autres à Mafraq, Tafila ou encore Aqaba.</p><p>La Jordanie et Israël ont signé un traité de paix en octobre 1994, en plein processus de paix israélo-palestinien, au point mort depuis des années.</p><p></p><p>- "Nos frères" -</p><p></p><p>Au Liban, des manifestations ont eu lieu dans de nombreuses villes après la prière du vendredi, notamment dans la capitale Beyrouth, et à Tripoli (nord), seconde ville du pays.</p><p>"Nous sommes à vos côtés", a lancé Mohammed Mahmoud qui manifestait à Tripoli.</p><p>Au Yémen, une manifestation massive a été organisée dans la capitale Sanaa, contrôlée par les rebelles Houthis, proches de l'Iran.</p><p>Des milliers de manifestants se sont rassemblés après la prière, brandissant le drapeau palestinien et scandant "mort aux Etats-Unis, mort à Israël".</p><p>"Le message du peuple yéménite au peuple palestinien et à nos frères (...) à Gaza, en Cisjordanie et dans toute la Palestine est que nous sommes avec vous et à vos côtés.Et que s'il n'y avait pas eu les barrières géographiques et les obstacles imposés par nos ennemis (...) notre sang aurait été versé avec le vôtre", a affirmé à l'AFP Mohammad Ahmed Muftah, un membre des Houthis âgé de 26 ans.</p><p>En Irak, une manifestation a rassemblé une centaine de personnes sur la place Tahrir à Bagdad.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

A Washington, le ministre chinois Wang Yi poursuit d'intenses discussions

Description: <p>Washington (AFP) - Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi, qui effectue une rare visite à Washington, se rend à la Maison Blanche vendredi poursuivant une intense séquence diplomatique censée aider à apaiser une
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A Washington, le ministre chinois Wang Yi poursuit d'intenses discussions

Description: <p>Washington (AFP) - Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi, qui effectue une rare visite à Washington, se rend à la Maison Blanche vendredi poursuivant une intense séquence diplomatique censée aider à apaiser une relation tumultueuse.</p><p>Cette série d'entretiens de Wang Yi avec les responsables américains pourrait déboucher sur l'annonce d'une prochaine visite du président chinois Xi Jinping aux Etats-Unis, possiblement en marge du sommet de l'Apec (Coopération économique pour l'Asie-Pacifique) à San Francisco à la mi-novembre.</p><p>Le président américain Joe Biden a exprimé à plusieurs reprises son "espoir" d'une prochaine rencontre avant la fin de l'année, alors que leur dernier entretien en tête-à-tête remonte au sommet du G20 à Bali, en novembre 2022.</p><p>Les Etats-Unis et la Chine se livrent une compétition acharnée -- mais assumée --, se méfient des ambitions de l'un et l'autre et rivalisent d'influence, dans la région Asie-Pacifique et au-delà.</p><p>Mais ils assurent vouloir gérer de façon "responsable" leur relation aux enjeux mondiaux et maintenir "les lignes de communication ouvertes".</p><p>Lors d'une première série d'entretiens jeudi avec le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, Wang Yi a appelé à "stabiliser" la relation avec les Etats-Unis et à ce que les deux grandes puissances rivales affrontent leurs divergences avec "calme" afin d'"éviter les malentendus".</p><p>"Nous cherchons à développer une coopération qui profitera aux deux parties afin de stabiliser les relations entre les Etats-Unis et la Chine et les ramener sur la voie d'un développement sain, stable et durable", a-t-il affirmé.</p><p>Vendredi, après de nouveaux entretiens avec M. Blinken, le haut diplomate chinois rencontre à la Maison Blanche le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan.Les deux responsables se sont déjà rencontrés à Malte en septembre et à Vienne en mai.</p><p>Aucune rencontre avec le président américain n'a été annoncée, mais des diplomates s'attendent à ce qu'il fasse une apparition impromptue lors de cette réunion, selon une chorégraphie réglée au millimètre.</p><p></p><p>- Taïwan -</p><p></p><p>Le président démocrate n'en fait pas mystère.Il entend livrer à la Chine, comme il l'a rappelé mercredi devant la presse, une compétition tous azimuts "dans le respect des règles internationales" et défendre les intérêts américains en Asie.</p><p>Il réclame à ce titre au Congrès un budget de 7,4 milliards pour tenir tête à la Chine, sur le plan militaire et économique.</p><p>Les Etats-Unis mettent aussi en avant le renforcement de leurs alliances en Asie, avec l'Inde, le Japon, la Corée du Sud, l'Australie, les îles du Pacifique et jusqu'au Vietnam.</p><p>Pékin y voit une volonté d'"encerclement" de la Chine ce que Washington dément.</p><p>Les Etats-Unis haussent le ton par ailleurs sur les activités de Pékin en mer de Chine méridionale, promettant par exemple d'activer un accord de défense avec les Philippines en cas d'attaque chinoise.</p><p>Selon Manille, des navires chinois sont entrés en collision lundi avec des bateaux philippins près d'un atoll en mer de Chine méridionale.</p><p>La rencontre vendredi "sera l'occasion d'aborder les sujets de préoccupation que nous continuons à avoir concernant le comportement de Pékin, en particulier en mer de Chine méridionale", a déclaré à la presse un porte-parole de la Maison Blanche John Kirby.</p><p>Entre Pékin et Washington, les sujets de friction sont nombreux.La question de Taïwan, que la Chine revendique comme faisant partie de son territoire, est la plus sensible.</p><p>Dans un rapport diffusé vendredi, l'International Crisis Group appelle Pékin, Washington et Taipei à calmer le jeu, au risque d'une confrontation aux conséquences "cataclysmiques".</p><p>"Une invasion de la Chine à Taïwan est peu probable dans un avenir proche, mais le risque de conflit augmente", écrit son autrice Amanda Hsiao, pour qui "la trajectoire actuelle est dangereuse".</p><p>Les parties doivent "redoubler d'efforts" pour préserver le cadre qui a permis d'éviter l'escalade jusqu'alors, selon elle."En particulier, les Etats-Unis et la Chine devraient chorégraphier une série de mesures de désescalade réciproques".</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Nouvelle journée de traque aux Etats-Unis après la tuerie dans le Maine

Description: <p>Lewiston (Etats-Unis) (AFP) - Quarante heures après les tirs qui ont fait 18 morts dans le Maine, la police américaine intensifie vendredi sa traque dans le nord-est des Etats-Unis pour retrouver l'auteur de la tuerie, l'
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Nouvelle journée de traque aux Etats-Unis après la tuerie dans le Maine

Description: <p>Lewiston (Etats-Unis) (AFP) - Quarante heures après les tirs qui ont fait 18 morts dans le Maine, la police américaine intensifie vendredi sa traque dans le nord-est des Etats-Unis pour retrouver l'auteur de la tuerie, l'une des pires de ces dernières années.</p><p>Dans le Maine, Etat frontalier du Canada, les télévisions locales parlaient en boucle de la fusillade et projetaient régulièrement des photos des victimes identifiées.</p><p>Au petit matin, les conversations dans la ville de Lewiston tournaient autour du suspect principal de la tuerie, Robert Card, 40 ans et réserviste de l'armée.Il est accusé d'avoir ouvert le feu dans une salle de bowling et un bar-restaurant, faisant également 13 blessés.</p><p>Réagissant à la photo diffusée par les autorités, un habitant lance vendredi que si Robert Card est toujours en vie, "il ne ressemble sûrement plus à ça!"</p><p>La quête avait semblé s'accélérer jeudi soir: les forces de l'ordre s'étaient rassemblées devant une maison appartenant, selon un voisin interrogé par l'AFP, à la famille du suspect.Drones, hélicoptère et véhicules blindés avaient aussi été appelés en renfort.</p><p>"Sortez s'il vous plaît", a répété dans la nuit la police au mégaphone, "nous aimerions vous parler".</p><p>Mais les forces de l'ordre sont ensuite reparties sans faire de déclarations aux journalistes - en nombre sur place - et les autorités ont semblé doucher les espoirs que le suspect identifié ait été localisé.</p><p></p><p>- "Jour noir" -</p><p></p><p>Du fait de la cavale du tireur, les habitants ont reçu l'ordre de se confiner chez eux, transformant Lewiston, une commune de 36.000 habitants, en ville fantôme. </p><p>Ecoles et commerces ont fermé leurs portes et le parking du lycée a été investi par des policiers en treillis, armés jusqu'aux dents.</p><p>"C'est un jour noir pour le Maine", a déclaré jeudi matin Janet Mills, la gouverneure de l'Etat, en annonçant le très lourd bilan. </p><p>Sept personnes, une femme et six hommes, ont perdu la vie dans le bowling, huit dans le bar-restaurant à une douzaine de minutes de là, et enfin trois blessés ont succombé à l'hôpital.</p><p>Des témoins présents au bowling "Just-In-Time recreation" ont raconté comment des clients se sont cachés sous les tables et dans les machines au bout des pistes."J'étais couchée au-dessus de ma fille, ma mère était couchée au-dessus de moi", a décrit Riley Dumont à ABC.</p><p>Une photo diffusée par la police montre un homme vêtu d'un haut marron entrant dans l'établissement, fusil de type semi-automatique en position épaulée.</p><p>Les autorités n'ont pas communiqué les identités des victimes, mais parmi les vies fauchées au restaurant "Schemengees" figure Joseph Walker, 57 ans, qui travaillait dans l'établissement, a déclaré son père à plusieurs médias américains.</p><p>Selon lui, la police a confié à la famille que son fils avait tenté d'arrêter le tueur avec un couteau de cuisine avant d'être tué.</p><p></p><p>- Enième appel -</p><p></p><p>Joe Biden a déploré un acte "tragique et insensé" et ordonné la mise en berne des drapeaux sur les bâtiments fédéraux. </p><p>"Une nouvelle fois, notre nation est en deuil", s'est lamenté le président américain, appelant le Congrès à adopter "une interdiction des armes d'assaut" - énième appel du genre par le démocrate, malgré une majorité introuvable depuis des décennies pour un tel changement de législation.</p><p>La tuerie de mercredi est la pire aux Etats-Unis depuis celle de l'école d'Uvalde au Texas, où un tireur avait abattu 19 enfants et deux enseignantes en mai 2022. </p><p>Le pays paie un très lourd tribut à la dissémination des armes à feu sur son territoire et à la facilité avec laquelle les Américains y ont accès.</p><p>Les Etats-Unis comptent davantage d'armes individuelles que d'habitants.Hors suicides, plus de 15.000 personnes sont mortes dans des violences par armes à feu depuis le début de l'année dans le pays, selon l'association Gun Violence Archive (GVA).</p><p>Le Maine est l'un des Etats avec le taux d'homicide par habitant le plus faible, et les 18 morts de mercredi représentent, selon l'association Everytown, davantage que la moyenne annuelle d'homicides par arme à feu dans l'Etat.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'ONU lance un cri d'alarme pour Gaza, assiégée et bombardée par Israël

Description: <p>Jérusalem (AFP) - L'ONU a affirmé vendredi que "beaucoup plus" de gens allaient "bientôt mourir" à Gaza à cause du siège imposé par Israël, qui a mené un nouveau raid au sol dans le territoire pales
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L'ONU lance un cri d'alarme pour Gaza, assiégée et bombardée par Israël

Description: <p>Jérusalem (AFP) - L'ONU a affirmé vendredi que "beaucoup plus" de gens allaient "bientôt mourir" à Gaza à cause du siège imposé par Israël, qui a mené un nouveau raid au sol dans le territoire palestinien en vue d'une offensive terrestre en riposte à l'attaque sanglante du Hamas.</p><p>Des centaines de milliers de civils sont pris au piège, dans des conditions humanitaires désastreuses, dans le petit territoire bombardé sans relâche par Israël depuis l'attaque, sans précédent dans son histoire, menée le 7 octobre sur son sol par le mouvement islamiste palestinien qui contrôle la bande de Gaza.</p><p>"Beaucoup plus" de gens "vont bientôt mourir" dans la bande de Gaza, a averti vendredi à Jérusalem le directeur de l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, en raison du siège imposé par Israël en représailles à l'attaque, qui prive le territoire d'eau, d'électricité et de nourriture.</p><p>Gaza a un besoin urgent d'aide humanitaire "significative et continue", a ajouté Philippe Lazzarini, confirmant la mort de 57 de ses employés dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre.</p><p>Plus de 7.000 personnes, selon le Hamas, en majorité des civils dont environ 3.000 enfants, ont été tuées par les bombardements dans la bande de Gaza depuis trois semaines.Environ 1.400 personnes ont été tuées en Israël, selon les autorités, dont un millier de civils tués par les commandos du Hamas le jour de l'attaque.  </p><p></p><p>- Des sites du Hamas détruits -</p><p></p><p>L'armée israélienne a annoncé vendredi avoir mené contre le Hamas un nouveau "raid ciblé" avec des forces au sol appuyées par des avions de combat et des drones dans le centre de la bande de Gaza, avant de quitter le territoire.</p><p>L'incursion a eu lieu dans la nuit selon des images en noir et blanc publiées par l'armée montrant une colonne de véhicules blindés alors qu'un épais nuage de fumée s'élevait dans le ciel après des frappes.</p><p>Des sites du Hamas ont parallèlement été bombardés "dans toute la bande de Gaza", où des rampes de lancement de roquettes et des centres de commandement du Hamas ont été détruits, selon l'armée.</p><p>Une première incursion nocturne avec des chars avait été menée la veille dans le nord de la bande de Gaza.</p><p>L'armée mène ces incursions dans l'attente d'une probable offensive terrestre contre le Hamas, évoquée à de multiples reprises par les responsables politiques et militaires israéliens. </p><p>La perspective d'une telle offensive dans ce territoire surpeuplé inquiète la communauté internationale et les appels demandant à Israël d'épargner les civils se multiplient.</p><p>Israël a dit vouloir "anéantir" le Hamas, après l'attaque du 7 octobre.Ce jour-là, en plein Shabbat, le repos juif hebdomadaire, et au dernier jour des fêtes de Souccot, des centaines de combattants du mouvement islamiste s'étaient infiltrés sur le sol israélien depuis la bande de Gaza, semant la terreur.</p><p>Selon l'armée israélienne, 229 otages, israéliens, binationaux ou étrangers, ont été enlevés au cours de cette attaque par le Hamas, qui a relâché quatre femmes à ce jour.</p><p>Le Hamas avait estimé jeudi que "près de 50" otages avaient été tués dans les bombardements israéliens.</p><p></p><p>- "Couloirs humanitaires" -</p><p></p><p>Dans la bande de Gaza, peuplée de 2,4 millions d'habitants, l'aide humanitaire arrive au compte-gouttes, en quantité très insuffisante selon l'ONU.</p><p>Les Nations unies réclament la livraison en urgence de carburant pour faire fonctionner les générateurs des hôpitaux, débordés par l'afflux de milliers de blessés, qui manquent de médicaments et de produits anesthésiants notamment.</p><p>Depuis le 21 octobre, 74 camions d'aide sont arrivés depuis l'Egypte, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) jeudi soir.Soit bien moins que les 500 camions quotidiens qui parvenaient à Gaza avant le conflit.</p><p>Ce territoire pauvre de 362 kilomètres carrés, soumis à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007, est placé depuis le 9 octobre en état de "siège complet" par Israël, qui y a coupé l'eau, l'électricité et l'approvisionnement en nourriture.</p><p>Face à cette situation, les dirigeants de l'Union européenne ont demandé jeudi des "pauses" dans le conflit ainsi que l'ouverture de couloirs humanitaires afin de faciliter l'acheminement de l'aide internationale.</p><p>La Maison Blanche avait aussi suggéré mardi des "pauses", plutôt qu'un cessez-le-feu qui "à ce stade ne bénéficierait qu'au Hamas", classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>Selon l'Ocha, citant le ministère des Travaux publics et du Logement de Gaza, 45% des habitations ont été "endommagées ou détruites" dans la bande de Gaza, où des quartiers entiers ont été rasés par les bombardements.</p><p>Depuis le 15 octobre, l'armée israélienne appelle la population du nord du territoire, où les bombardements sont les plus intenses, à évacuer vers le sud.Au moins 1,4 million de Palestiniens ont fui leur foyer depuis le début de la guerre, selon l'ONU.</p><p>Mais les frappes continuent aussi de toucher le sud, où sont massés plusieurs centaines de milliers de civils près de la frontière égyptienne fermée. </p><p>Selon l'ONU, quelque 30.000 déplacés ont cependant regagné ces derniers jours le nord du territoire. </p><p>"Nous retournons pour mourir dans nos maisons.Ce sera plus digne", a affirmé Abdallah Ayyad, qui après s'être réfugié dans un hôpital à Deir el-Balah, retourne à Gaza-ville, avec sa femme et leurs cinq filles, serrés dans la remorque d'un triporteur.</p><p></p><p>- Frappes américaines -</p><p></p><p>La communauté internationale redoute un embrasement dans la région, alors que l'Iran, puissant soutien du Hamas, a lancé plusieurs avertissements aux Etats-Unis, allié d'Israël.</p><p>Le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, a annoncé que les Etats-Unis avaient mené des frappes jeudi contre deux installations utilisées par les Gardiens de la révolution iraniens et des "groupes affiliés" dans l'est de la Syrie.</p><p>Le président Joe Biden avait plus tôt adressé un message au dirigeant suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, pour le mettre en garde contre toute attaque visant les troupes américaines.</p><p>Jeudi, devant les Nations unies, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré que l'Iran ne souhaitait pas l'extension du conflit."Mais je préviens que si le génocide à Gaza se poursuit, ils ne seront pas épargnés par ce feu", a-t-il ajouté, s'adressant aux Etats-Unis.</p><p>La tension est très vive aussi en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, ainsi qu'à la frontière nord d'Israël avec le Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah, soutenu par l'Iran et allié du Hamas.</p><p>En Cisjordanie, plus de cent Palestiniens ont été tués dans des violences depuis le 7 octobre, selon le ministère palestinien de la Santé.Des appels à manifester, après la prière du vendredi, ont été lancés dans plusieurs villes, dont Naplouse et Hébron.</p><p>Quatre Palestiniens ont étés tué vendredi à l'aube lors d'incursions de l'armée israélienne dans le nord de la Cisjordanie occupée, selon l'agence officielle palestinienne Wafa.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'UE demande des pauses humanitaires à Gaza, où «personne n'est en sécurité» selon l'ONU

Description: <p>Khan Younès (Territoires palestiniens) (AFP) - Les dirigeants de l'Union européenne ont demandé "des pauses" dans le conflit qui oppose Israël au Hamas palestinien afin de faciliter l'accès à l'aide hu
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L'UE demande des pauses humanitaires à Gaza, où «personne n'est en sécurité» selon l'ONU

Description: <p>Khan Younès (Territoires palestiniens) (AFP) - Les dirigeants de l'Union européenne ont demandé "des pauses" dans le conflit qui oppose Israël au Hamas palestinien afin de faciliter l'accès à l'aide humanitaire pour les civils à Gaza, assiégé et où "personne n'est en sécurité", affirme l'ONU.</p><p>En six jours, 74 camions d'aide sont parvenus, depuis l'Egypte voisine, dans le territoire palestinien de 362 km2, soumis à "un siège complet" qui prive ses 2,4 millions d'habitants d'eau, de nourriture et d'électricité, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) jeudi soir.Soit bien moins que les 500 camions journaliers qui parvenaient, avant le conflit, à Gaza, déjà soumis à un blocus israélien depuis l'arrivée au pouvoir du Hamas en 2007.</p><p>"Les partenaires humanitaires ne peuvent accéder en toute sécurité aux populations dans le besoin et aux entrepôts où est stockée l'aide", a ajouté l'OCHA.</p><p></p><p>- "Couloirs humanitaires" -</p><p></p><p>Face à cette situation, les chefs d'Etat et de gouvernement des 27 pays de l'UE ont exprimé jeudi soir leur "plus vive inquiétude concernant la dégradation de la situation humanitaire à Gaza", dans une déclaration commune qui réclame des "couloirs humanitaires" et des "pauses" pour acheminer l'aide.</p><p>La Maison Blanche avait aussi suggéré mardi des "pauses" pour faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire, plutôt qu'un cessez-le-feu qui "à ce stade ne bénéficierait qu'au Hamas", classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>Les dirigeants de l'UE se sont dit par ailleurs favorables à l'organisation d'une "conférence internationale de paix", "prochainement", alors que le conflit, déclenché par l'attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien, entre dans son 21e jour.</p><p>Le 7 octobre, des centaines de combattants du mouvement islamiste se sont infiltrés sur le sol israélien depuis la bande de Gaza, lors d'une attaque d'une violence et d'une ampleur sans précédent depuis la création d'Israël en 1948.</p><p>En Israël, 1.400 personnes, selon les autorités, ont été tuées depuis le début de la guerre, dont un millier de civils morts le jour de l'attaque.</p><p>Selon l'armée israélienne, 224 otages, israéliens, binationaux ou étrangers, ont été enlevés au cours de cette attaque par le Hamas, qui a relâché quatre femmes à ce jour.</p><p>Jeudi soir, les familles d'otages ont prévenu à Tel-Aviv être arrivées "au bout de leur patience" et exigé d'être reçues par le gouvernement.</p><p>"Depuis vingt jours le gouvernement est muet", a déploré Eyal Sheni, le père de Roni Sheni, une soldate de 19 ans otage ou disparue.</p><p>Côté palestinien, plus de 7.000 personnes ont été tuées, en majorité des civils dont environ 3.000 enfants, selon le Hamas, dans les bombardements israéliens en représailles depuis.</p><p></p><p>- Frappes américaines -</p><p></p><p>Des images satellite publiées jeudi montrent l'ampleur des destructions, avec des quartiers entiers rasés par les bombardements.Selon l'OCHA, citant le ministère des Travaux publics et du Logement de Gaza, 45% des habitations de la bande de Gaza ont été "endommagées ou détruites".</p><p>Depuis le 15 octobre, l'armée israélienne appelle la population du nord de la bande de Gaza, où les bombardements sont les plus intenses, à évacuer vers le sud.Au moins 1,4 million de Palestiniens ont fui leur foyer depuis le début de la guerre, selon l'ONU.</p><p>Toutefois, les frappes continuent aussi de toucher le sud, où sont massés plusieurs centaines de milliers de civils. </p><p>Selon l'ONU, quelque 30.000 déplacés ont cependant regagné ces derniers jours le nord du territoire. </p><p>"Nous retournons pour mourir dans nos maisons.Ce sera plus digne", a affirmé Abdallah Ayyad, qui après s'être réfugié dans un hôpital à Deir el-Balah, retourne à Gaza-ville, avec sa femme et leurs cinq filles, serrés dans la remorque d'un triporteur.</p><p>Pendant la nuit de mercredi à jeudi, l'armée israélienne a mené un "raid ciblé" avec des chars dans le nord de la bande de Gaza, en prélude à une offensive terrestre annoncée à plusieurs reprises et confirmée mercredi soir par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui a promis "d'anéantir" le Hamas.</p><p>La communauté internationale redoute les conséquences de cette possible offensive, craignant un nombre important de victimes civiles mais aussi un embrasement dans la région.</p><p>Le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, a annoncé que les Etats-Unis avaient mené des frappes jeudi contre deux installations utilisées par les Gardiens de la révolution iraniens et des "groupes affiliés" dans l'est de la Syrie.</p><p>"Ces frappes de légitime défense et de précision sont une riposte à une série d'attaques en cours, et pour la plupart manquées, contre le personnel américain en Irak et en Syrie par des milices soutenues par l'Iran", depuis le 17 octobre, a indiqué dans un communiqué M. Austin.</p><p></p><p>- "Pas épargnés" -</p><p></p><p>Cette annonce est intervenue après que le président Joe Biden a adressé un message au dirigeant suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, pour le mettre en garde contre toute attaque visant les troupes américaines.</p><p>"Un message direct a été envoyé.Je n'irai pas plus loin", a confirmé un porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby.</p><p>Jeudi, devant les Nations unies, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré que son pays ne souhaitait pas l'extension du conflit."Mais je préviens que si le génocide à Gaza se poursuit, ils ne seront pas épargnés par ce feu", a-t-il ajouté, s'adressant aux Etats-Unis.</p><p>Les échanges de tirs sont aussi quotidiens à la frontière nord d'Israël avec le Liban, entre l'armée israélienne et le Hezbollah, soutenu par l'Iran et allié du Hamas.</p><p>En Egypte, la télévision AlQahera News - proche du renseignement - et des témoins ont affirmé que six personnes ont été blessées quand une roquette s'est abattue dans la nuit de jeudi à vendredi sur Taba, ville frontalière d'Israël.</p><p>"Dans le cadre de l'escalade actuelle à Gaza, une roquette s'est écrasée à Taba, faisant six blessés", rapporte la télévision AlQahera News, proche du renseignement égyptien.Des témoins ont précisé à l'AFP qu'une roquette s'était abattue sur une annexe d'un hôpital de cette ville, située sur la mer Rouge et à la pointe nord-est du Sinaï, où se trouve un poste-frontière vers Israël.</p><p>La tension est très vive aussi en Cisjordanie occupée, où plus de cent Palestiniens ont été tués dans des violences depuis le 7 octobre, selon le ministère palestinien de la Santé.Des appels à manifester, après la prière du vendredi, ont été lancés à plusieurs villes des Territoires palestiniens, dont Naplouse et Hébron.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Raid israélien contre le Hamas dans la bande de Gaza, bombardée sans répit

Description: <p>Jérusalem (AFP) - L'armée israélienne a annoncé vendredi avoir mené un raid avec des forces au sol contre le Hamas dans la bande de Gaza, où elle se prépare à lancer une offensive terrestre en riposte à l'attaque
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Raid israélien contre le Hamas dans la bande de Gaza, bombardée sans répit

Description: <p>Jérusalem (AFP) - L'armée israélienne a annoncé vendredi avoir mené un raid avec des forces au sol contre le Hamas dans la bande de Gaza, où elle se prépare à lancer une offensive terrestre en riposte à l'attaque sanglante du mouvement palestinien contre Israël.</p><p>Des centaines de milliers de civils sont pris au piège, dans des conditions humanitaires désastreuses, dans le petit territoire assiégé et bombardé sans relâche par Israël depuis l'attaque, sans précédent dans son histoire, menée par le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre.</p><p>Jeudi soir, les dirigeants de l'Union européenne ont demandé des "pauses" dans le conflit afin de faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire.</p><p>Plus de 7.000 personnes, selon le Hamas, en majorité des civils dont environ 3.000 enfants, ont été tuées par les bombardements dans la bande de Gaza depuis trois semaines.Environ 1.400 personnes ont été tuées en Israël, selon les autorités, dont un millier de civils tués par les commandos du Hamas le jour de l'attaque.  </p><p></p><p>- Des sites du Hamas détruits -</p><p></p><p>L'infanterie israélienne a mené son dernier "raid ciblé" dans le centre de la bande de Gaza, épaulée par "des chasseurs et des drones", avant de quitter le territoire, a annoncé l'armée vendredi matin.Il s'agit de la seconde opération de ce type en deux jours.</p><p>Des sites du Hamas ont parallèlement été bombardés "dans toute la bande de Gaza", où des rampes de lancement de roquettes et des centres de commandement du Hamas ont été détruits, selon l'armée.</p><p>L'armée mène des incursions dans l'attente d'une probable offensive terrestre contre le Hamas, promise à de multiples reprises par les responsables politiques et militaires israéliens. </p><p>La perspective d'une telle offensive dans ce territoire surpeuplé inquiète la communauté internationale et les appels demandant à Israël d'épargner les civils se multiplient.</p><p>Israël a promis "d'anéantir" le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, depuis l'attaque du 7 octobre.Ce jour-là, en plein Shabbat, le repos juif hebdomadaire, et au dernier jour des fêtes de Souccot, des centaines de combattants du mouvement islamiste s'étaient infiltrés sur le sol israélien depuis la bande de Gaza, semant la terreur.</p><p>Selon l'armée israélienne, 224 otages, israéliens, binationaux ou étrangers, ont été enlevés au cours de cette attaque par le Hamas, qui a relâché quatre femmes à ce jour.</p><p>Le Hamas avait estimé jeudi que "près de 50" otages ont été tués dans les bombardements israéliens.</p><p></p><p>- "Couloirs humanitaires" -</p><p></p><p>Dans la bande de Gaza, peuplée de 2,4 millions d'habitants, l'aide humanitaire arrive au compte-gouttes, en quantité très insuffisante selon l'ONU  qui réclame notamment la livraison de carburant pour faire fonctionner les hôpitaux.</p><p>Depuis le 21 octobre, 74 camions d'aide sont entrés dans le territoire depuis l'Egypte, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) jeudi soir.Soit bien moins que les 500 camions journaliers qui parvenaient à Gaza avant le conflit.</p><p>Ce territoire pauvre de 362 kilomètres carrés, soumis à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007, est placé depuis le 9 octobre en état de "siège complet" par Israël, qui y a coupé l'eau, l'électricité et l'approvisionnement en nourriture.</p><p>Face à cette situation, les chefs d'Etat et de gouvernement des 27 pays de l'UE ont réclamé jeudi des "couloirs humanitaires" et des "pauses" pour acheminer l'aide. </p><p>La Maison Blanche avait aussi suggéré mardi des "pauses" pour faciliter l'acheminement de l'aide, plutôt qu'un cessez-le-feu qui "à ce stade ne bénéficierait qu'au Hamas", classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.</p><p>Selon l'Ocha, citant le ministère des Travaux publics et du Logement de Gaza, 45% des habitations ont été "endommagées ou détruites" dans la bande de Gaza, où des quartiers entiers ont été détruits par les bombardements.</p><p>Depuis le 15 octobre, l'armée israélienne appelle la population du nord du territoire, où les bombardements sont les plus intenses, à évacuer vers le sud.Au moins 1,4 million de Palestiniens ont fui leur foyer depuis le début de la guerre, selon l'ONU.</p><p>Mais les frappes continuent aussi de toucher le sud, où sont massés plusieurs centaines de milliers de civils près de la frontière égyptienne. </p><p>Selon l'ONU, quelque 30.000 déplacés ont cependant regagné ces derniers jours le nord du territoire. </p><p>"Nous retournons pour mourir dans nos maisons.Ce sera plus digne", a affirmé Abdallah Ayyad, qui après s'être réfugié dans un hôpital à Deir el-Balah, retourne à Gaza-ville, avec sa femme et leurs cinq filles, serrés dans la remorque d'un triporteur.</p><p></p><p>- Frappes américaines -</p><p></p><p>La communauté internationale redoute un embrasement dans la région, alors que l'Iran, puissant soutien du Hamas, a lancé plusieurs avertissements aux Etats-Unis, allié d'Israël.</p><p>Le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, a annoncé que les Etats-Unis avaient mené des frappes jeudi contre deux installations utilisées par les Gardiens de la révolution iraniens et des "groupes affiliés" dans l'est de la Syrie.</p><p>"Ces frappes de légitime défense et de précision sont une riposte à une série d'attaques en cours, et pour la plupart manquées, contre le personnel américain en Irak et en Syrie par des milices soutenues par l'Iran", a indiqué M. Austin.</p><p>Cette annonce est intervenue après que le président Joe Biden a adressé un message au dirigeant suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, pour le mettre en garde contre toute attaque visant les troupes américaines.</p><p>Jeudi, devant les Nations unies, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré que son pays ne souhaitait pas l'extension du conflit."Mais je préviens que si le génocide à Gaza se poursuit, ils ne seront pas épargnés par ce feu", a-t-il ajouté, s'adressant aux Etats-Unis.</p><p>Les échanges de tirs sont aussi quotidiens à la frontière nord d'Israël avec le Liban, entre l'armée israélienne et le Hezbollah, soutenu par l'Iran et allié du Hamas.</p><p>En Egypte, la télévision AlQahera News, proche du renseignement, et des témoins ont affirmé que six personnes ont été blessées quand une roquette s'est abattue dans la nuit de jeudi à vendredi sur Taba, une ville frontalière d'Israël.</p><p>La tension est très vive aussi en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, où plus de cent Palestiniens ont été tués dans des violences depuis le 7 octobre, selon le ministère palestinien de la Santé.Des appels à manifester, après la prière du vendredi, ont été lancés dans plusieurs villes, dont Naplouse et Hébron.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'ex-Premier ministre chinois Li Keqiang meurt à 68 ans

Description: <p>Pékin (AFP) - L'ex-Premier ministre chinois Li Keqiang, en poste de 2013 à 2023 mais éclipsé par la toute puissance du président Xi Jinping, est mort vendredi à 68 ans d'une crise cardiaque, selon un média officiel.
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L'ex-Premier ministre chinois Li Keqiang meurt à 68 ans

Description: <p>Pékin (AFP) - L'ex-Premier ministre chinois Li Keqiang, en poste de 2013 à 2023 mais éclipsé par la toute puissance du président Xi Jinping, est mort vendredi à 68 ans d'une crise cardiaque, selon un média officiel.</p><p>Un temps pressenti pour devenir chef d'Etat, il avait finalement vu Xi Jinping lui ravir le poste.Les deux hommes ont toutefois formé un duo à la tête du pays durant une décennie.</p><p>"Le camarade Li Keqiang prenait dernièrement du repos à Shanghai.Le 26 octobre, il a eu une crise cardiaque soudaine et est décédé à 00H10 le 27 octobre (jeudi à 16H10 GMT) après que toutes les mesures de sauvetage ont échoué", a rapporté l'agence de presse Chine nouvelle.</p><p>Figure politique relativement populaire en Chine, s'exprimant sans notes lors de ses rares conférences de presse, Li Keqiang avait été remplacé à son poste de Premier ministre en mars par Li Qiang - un proche de Xi Jinping.</p><p>Economiste de formation, parlant couramment l'anglais, Li Keqiang était un fervent avocat de réformes économiques.Mais il avait vu ses projets en la matière entravés par l'autorité grandissante du président Xi Jinping dans ce domaine.</p><p>Son mandat a aussi été marqué par l'évolution du système politique en Chine, fondé initialement sur le consensus mais passé à un pouvoir beaucoup plus personnel sous Xi Jinping.</p><p>"Il m'a toujours semblé très dévoué au développement de la Chine.C'était quelqu'un d'intellectuellement curieux, avec une connaissance très fine de l'économie chinoise", déclare à l'AFP Bert Hofman, directeur de l'Institut de l'Asie de l'Est à l'Université nationale de Singapour. </p><p>"Les événements ont fait dérailler une partie de ce qu'il voulait faire durant ces 10 dernières années.Mais sa pensée reste très pertinente aujourd'hui."</p><p></p><p>- Envoyé à la campagne -</p><p></p><p>Le remplacement en mars de Li Keqiang par Li Qiang, ex-chef du Parti communiste chinois (PCC) à Shanghai et homme de confiance de Xi Jinping, avait été perçu comme un signe que son programme réformateur était tombé en désuétude au moment où le gouvernement resserre son emprise sur une économie chinoise en perte de vitesse.</p><p>Envoyé comme d'autres jeunes de son âge à la campagne durant la tumultueuse Révolution culturelle (1966-1976), Li Keqiang a fait son entrée jeune en politique.</p><p>En 1976, à l'âge de 21 ans, il rejoint le PCC et devient chef du Parti communiste d'une brigade de production dans sa province natale de l'Anhui (est).</p><p>Durant les premières années des réformes libérales de l'ex-numéro un chinois Deng Xiaoping au début des années 1980, il suit des études de droit à la prestigieuse Université de Pékin, complétées plus tard par un doctorat en économie rurale.</p><p>Puis, sous la houlette du président Hu Jintao (2003-2013), il grimpe les échelons de la Ligue de la jeunesse communiste, la pépinière de cadres du parti.</p><p>Il prend ensuite successivement la tête des provinces du Henan (centre), l'une des plus peuplées du pays, et du Liaoning (nord-est), un bastion industriel.</p><p></p><p>- "Dernier bastion" -</p><p></p><p>Lorsqu'il dirigeait le Henan au début des années 2000, les autorités provinciales avaient systématiquement entravé le travail des organisations non-gouvernementales et des journalistes chinois pour faire la lumière sur un énorme scandale de sang contaminé par le virus du sida.</p><p>Hors du champ des caméras, Li Keqiang s'était toutefois fait connaître pour son sens critique, un câble diplomatique publié en 2010 par Wikileaks révélant notamment qu'il doutait de la fiabilité des statistiques économiques chinoises.</p><p>Perçu en Chine comme un homme politique compétent, notamment en matière économique, Li Keqiang était devenu numéro deux du PCC en 2012.</p><p>"Il y avait toujours le sentiment que Li Keqiang était le dernier bastion de la raison et du coeur" dans une ère redevenue "idéologique" en Chine, a réagi vendredi sur le réseau social X (anciennement Twitter) l'historien Jeremiah Jenne, qui vit à Pékin.</p><p>Sous le mandat de Li Keqiang, la croissance chinoise, toujours solide, a toutefois commencé à peu à peu ralentir, après avoir atteint des sommets dans les années 1990 et 2000. </p><p>Lorsqu'il a quitté ses fonctions en mars, l'économie nationale se remettait du ralentissement induit par le Covid et affrontait une crise du marché immobilier qui se poursuit toujours aujourd'hui.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Dans le Maine, la police aux trousses du tireur présumé après la pire tuerie de l'année aux Etats-Unis

Description: <p>Lewiston (Etats-Unis) (AFP) - La police américaine recherche activement, dans la nuit de jeudi à vendredi, l'homme suspecté d'avoir tué 18 personnes dans un bowling et un bar de l'Etat du Maine, où plusieurs loca
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Dans le Maine, la police aux trousses du tireur présumé après la pire tuerie de l'année aux Etats-Unis

Description: <p>Lewiston (Etats-Unis) (AFP) - La police américaine recherche activement, dans la nuit de jeudi à vendredi, l'homme suspecté d'avoir tué 18 personnes dans un bowling et un bar de l'Etat du Maine, où plusieurs localités continuent de demander aux habitants de rester confinés chez eux.</p><p>Vingt-quatre heures après ce drame survenu dans le nord-est des Etats-Unis, la quête a semblé s'accélérer: les forces de l'ordre se sont rassemblées en début de soirée devant une maison appartenant, selon un voisin interrogé par l'AFP, à la famille du suspect.Drones, hélicoptère et véhicules blindés avaient aussi été appelés en renfort.</p><p>"Sortez s'il vous plaît", a répété dans la nuit la police au mégaphone, "nous aimerions vous parler".</p><p>Mais les forces de l'ordre sont ensuite reparties sans faire de déclarations aux journalistes - en nombre sur place - et les autorités ont semblé doucher les espoirs que le suspect identifié ait été localisé.</p><p>"Nous ne savons pour l'instant pas si Robert Card est dans l'une des maisons qui sont perquisitionnées par les forces de l'ordre" a écrit sur X (ex-Twitter), la police de l'Etat du Maine, qui participe à cette vaste traque au milieu d'un territoire rural et boisé.</p><p>Considéré comme "armé et dangereux" selon les autorités, Robert Card, 40 ans, réserviste de l'armée, a été identifié comme l'auteur présumé de la tuerie de mercredi à Lewiston.Une photo diffusée par la police montre un homme vêtu d'un haut marron entrant dans un bowling, fusil de type semi-automatique à l'épaule.</p><p>Du fait de la cavale du tireur, les habitants ont reçu l'ordre de se confiner chez eux, transformant Lewiston en ville fantôme. </p><p>Ecoles et commerces ont fermé leurs portes et le parking du lycée a été investi par des policiers en treillis, armés jusqu'aux dents.</p><p>"C'est un jour noir pour le Maine", a déclaré jeudi matin Janet Mills, la gouverneure de l'Etat, en annonçant le très lourd bilan. </p><p></p><p>- "Tragique et insensé" -</p><p></p><p>Sept personnes, une femme et six hommes, ont perdu la vie au bowling, huit dans un restaurant à une douzaine de minutes de là, et enfin trois à l'hôpital.</p><p>Des témoins présents au bowling "Just-In-Time recreation" ont raconté comment des clients se sont cachés sous les tables et dans les machines au bout des pistes."J'étais couchée au-dessus de ma fille, ma mère était couchée au-dessus de moi", a décrit Riley Dumont à ABC.</p><p>Les autorités n'ont pas communiqué les identités des victimes, mais parmi les vies fauchées au restaurant "Schemengees" figure Joseph Walker, 57 ans, qui travaillait dans l'établissement, a déclaré son père à plusieurs médias américains.</p><p>Selon lui, la police a confié à la famille que son fils avait tenté d'arrêter le tueur avec un couteau de cuisine avant d'être tué.</p><p>Joe Biden a déploré jeudi matin un acte "tragique et insensé" et ordonné la mise en berne des drapeaux sur les bâtiments fédéraux. </p><p>"Une nouvelle fois, notre nation est en deuil", a déploré le président américain, appelant le Congrès à adopter "une interdiction des armes d'assaut" - énième appel du genre par le démocrate malgré une majorité introuvable depuis des décennies pour un tel changement de législation.</p><p>Lors d'une conférence de presse jeudi soir, un élu démocrate de la circonscription qui inclut Lewiston a annoncé changer d'avis à la lumière de cet événement et soutient désormais une telle mesure.</p><p></p><p>- Dissémination -</p><p></p><p>La tuerie de mercredi est la pire aux Etats-Unis depuis celle de l'école d'Uvalde au Texas, où un tireur avait abattu 19 enfants et deux enseignantes en mai 2022. </p><p>Le pays paie un très lourd tribut à la dissémination des armes à feu sur leur territoire et à la facilité avec laquelle les Américains y ont accès.</p><p>Les Etats-Unis comptent davantage d'armes individuelles que d'habitants.Hors suicides, plus de 15.000 personnes sont mortes dans des violences par armes à feu depuis le début de l'année dans le pays, et l'attaque de mercredi est la plus meurtrière enregistrée sur la période, selon l'association Gun Violence Archive (GVA).</p><p>Le Maine est l'un des Etats avec le taux d'homicide par habitant le plus faible, et les 18 morts de mercredi représentent, selon l'association Everytown, davantage que la moyenne annuelle d'homicides par arme à feu dans l'Etat.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

Tuerie aux Etats-Unis: la police intervient à la maison de la famille du suspect

Description: <p>Lewiston (Etats-Unis) (AFP) - La police intervenait jeudi soir à la maison de la famille du suspect de la tuerie qui a fait la veille 18 morts et 13 blessés dans le nord-est des Etats-Unis, la pire cette année dans le pays.</p
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Tuerie aux Etats-Unis: la police intervient à la maison de la famille du suspect

Description: <p>Lewiston (Etats-Unis) (AFP) - La police intervenait jeudi soir à la maison de la famille du suspect de la tuerie qui a fait la veille 18 morts et 13 blessés dans le nord-est des Etats-Unis, la pire cette année dans le pays.</p><p>"Sortez s'il-vous-plaît", a lancé dans la nuit au mégaphone la police en direction d'une maison décrite par un voisin à l'AFP comme celle du père du suspect, dans la localité de Bowdoin, à une vingtaine de kilomètres de Lewiston.</p><p>C'est dans cette ville de taille moyenne du Maine, sur la côte est américaine, qu'un tireur a semé la mort mercredi soir dans un bowling et un bar-restaurant.</p><p>L'auteur présumé des faits a été identifié par la police comme Robert Card, 40 ans.En fuite.</p><p>"Armé et dangereux" selon les autorités, c'est un réserviste de l'armée.Une photo diffusée par la police montre un homme vêtu d'un haut marron entrant dans le bowling, fusil de type semi-automatique à l'épaule.</p><p>Au-dessus de l'une des habitations visées par les forces de l'ordre jeudi soir, des drones volent."Nous aimerions vous parler", crie au mégaphone la police, sans qu'on ne sache à qui, précisément, ces propos sont adressés. </p><p>"Nous ne savons pour l'instant pas si Robert Card est dans l'une des maisons qui sont perquisitionnées par les forces de l'ordre" a écrit la police d'Etat du Maine sur X (ex-Twitter), évoquant "plusieurs mandats de perquisition" dans le cadre de l'enquête.</p><p>Les autorités sont lancées depuis près de 24 heures dans une immense chasse à l'homme au milieu d'un territoire rural et boisé.</p><p>Les habitants ont ainsi reçu l'ordre de se confiner chez eux, transformant Lewiston en ville fantôme. </p><p>Les écoles ont fermé leurs portes, les commerces aussi, et le parking du lycée a été investi par des policiers en treillis, armés jusqu'aux dents. </p><p>"C'est un jour noir pour le Maine", a déclaré jeudi Janet Mills, la gouverneure de l'Etat, en annonçant le très lourd bilan. </p><p>- "Tragique et insensé" -</p><p></p><p>Sept personnes, une femme et six hommes, ont perdu la vie au bowling, huit dans un restaurant à une douzaine de minutes de là, et enfin trois à l'hôpital.</p><p>Des témoins présents au bowling "Just-In-Time recreation" ont raconté comment des clients se sont cachés sous les tables et dans les machines au bout des pistes."J'étais couchée au-dessus de ma fille, ma mère était couchée au-dessus de moi", a décrit Riley Dumont à ABC.</p><p>Les autorités n'ont pas communiqué les identités des victimes, mais parmi les vies fauchées au restaurant "Schemengees" figure celle de Joseph Walker, 57 ans, qui travaillait dans l'établissement, a déclaré à plusieurs médias américains son père.</p><p>Selon lui, la police a confié à la famille que son fils avait tenté d'arrêter le tueur avec un couteau de cuisine avant d'être tué.</p><p>Joe Biden a déploré jeudi matin un acte "tragique et insensé" et ordonné la mise en berne des drapeaux sur les bâtiments fédéraux. </p><p>"Une nouvelle fois, notre nation est en deuil", a déploré le président américain, appelant le Congrès à adopter "une interdiction des armes d'assaut" -- énième appel du genre par le démocrate malgré une majorité introuvable depuis des décennies pour un tel changement de législation.</p><p>Lors d'une conférence de presse jeudi soir, un élu démocrate de la circonscription qui inclut Lewiston a annoncé changer d'avis à la lumière de cet événement et soutient désormais une telle mesure.</p><p></p><p>- Dissémination -</p><p></p><p>La tuerie de mercredi est la pire aux Etats-Unis depuis celle de l'école d'Uvalde au Texas, où un tireur avait abattu 19 enfants et deux enseignantes en mai 2022. </p><p>Le pays paie un très lourd tribut à la dissémination des armes à feu sur leur territoire et à la facilité avec laquelle les Américains y ont accès.</p><p>Les Etats-Unis comptent davantage d'armes individuelles que d'habitants.Hors suicides, plus de 15.000 personnes sont mortes dans des violences par armes à feu depuis le début de l'année dans le pays, et l'attaque de mercredi est la plus meurtrière enregistrée sur la période, selon l'association Gun Violence Archive (GVA).</p><p>Le Maine est l'un des Etats avec le taux d'homicide par habitant le plus faible, et les 18 morts de mercredi représentent, selon l'association Everytown, davantage que la moyenne annuelle d'homicides par arme à feu dans l'Etat.</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

«Instinct de survie»: dans Acapulco dévasté, les habitants se servent dans les commerces

Description: <p>Acapulco (Mexique) (AFP) - En attendant les secours, Amparo Ponce est allée se servir elle-même dans un supermarché pillé après l'ouragan Otis qui a dévasté Acapulco, la célèbre station balnéaire sur la côte Pacifiqu
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«Instinct de survie»: dans Acapulco dévasté, les habitants se servent dans les commerces

Description: <p>Acapulco (Mexique) (AFP) - En attendant les secours, Amparo Ponce est allée se servir elle-même dans un supermarché pillé après l'ouragan Otis qui a dévasté Acapulco, la célèbre station balnéaire sur la côte Pacifique du Mexique.</p><p>"Nous sortons tous pour chercher des aliments", affirme cette habitante d'un  quartier populaire qui repart avec de l'eau et des aliments plein les bras.Le personnel a laissé faire.Les forces de sécurité n'interviennent pas non plus.</p><p>Comme elle, plusieurs personnes entrent dans le commerce, mais les rayons d'alimentation, y compris les bonbons et les chocolats, sont déjà vides.</p><p>"Je suis mal, mais il y a des gens qui sont encore pire", soupire Amparo, 57 ans, les larmes aux yeux, en implorant l'aide du gouvernement mexicain.</p><p>Ces scènes de pillage se répètent dans plusieurs rues dévastées d'Acapulco depuis le passage de l'ouragan Otis, de catégorie 5 -la plus élevée sur l'échelle de Saffir-Simpson-, qui a fait au moins 27 morts et des dégâts considérables.</p><p>Sous le regard impassible des quelques militaires déployés, de nombreux habitants emportent papier hygiénique, oeufs, pain et eau.Certains en profitent pour mettre la main sur des téléviseurs ou des réfrigérateurs.</p><p>"Instinct de survie", lance résigné un homme qui emporte de la farine pour préparer des "tortillas", ces petites crêpes sans lesquelles la cuisine mexicaine ne serait pas la cuisine mexicaine.</p><p>"Nous sommes orphelins", assure une autre personne qui travaille pour le gouvernement local et préfère rester anonyme."Je suis fonctionnaire, et vous voyez où je vais chercher de quoi manger".</p><p></p><p>- "Des gens ont faim" -</p><p></p><p>Près de 48 heures après le passage de l'ouragan dévastateur, la légendaire station balnéaire est toujours privée d'électricité.Les connexions sont instables.</p><p>Des ambulances, des véhicules de police ou de l'armée passent de temps en temps, mais encore en nombre insuffisant pour aider les habitants d'une ville de près d'un million d'habitants.</p><p>Immeubles défoncés, trottoirs jonchés de débris, arbres arrachés: les secours devront aussi effacer les traces des dégâts de l'ouragan qui s'est formé en quelques heures à peine dans le Pacifique avant de toucher terre avec des vents de plus de 250 km/h.</p><p>Des pelleteuses tentent de dégager les accès de la ville encombrés par la boue et les arbres.Des passants passent une tête à l'intérieur des magasins dont beaucoup sont déjà vides, obscurs, les vitres cassées.</p><p>"On ne trouve pas de nourriture.Toutes les boutiques sont déjà saccagées", se lamente Guillermina Morales auprès de l'AFP, demandant de prévenir sa famille qu'elle est saine et sauve.</p><p>"Nous avons besoin du soutien du gouvernement ou de qui que ce soit", déclare Arturo Aviles, 48 ans, propriétaire d'une petit commerce de fruits et légumes."Ils ne sont pas encore venus nous aider.La situation est difficile.Beaucoup de gens ont faim".</p><p>Le gouvernement affirme que la distribution d'aide humanitaire par les forces armées a commencé.</p><p>Quelque 800.000 litres d'eau sont en cours de distribution dans les localités touchées par l'un des ouragans les plus violents dans l'histoire du Mexique, a ajouté le communiqué du ministère de la Sécurité et de la Protection citoyenne.</p><p></p><p>- "Décharge publique" -</p><p></p><p>La partie touristique d'Acapulco n'a pas été épargnée, à l'image du stade de tennis qui accueille chaque année un tournoi ATP, noyé sous les eaux mercredi, d'après des images diffusées à la télévision.</p><p>Au lendemain de l'ouragan, les hôtels, commerces et restaurants de la principale avenue touristique du port sont vides.Le sol est jonché d'éclats de verre et de débris, les murs sont comme déchirés.</p><p>"C'est un chaos total.C'est indescriptible.Je n'avais jamais vu ça de ma vie, tant de destructions, sans eau, sans électricité.La plage est une décharge publique", soupire José David Mendoza, un restaurateur de 63 ans.Son commerce de bord de plage est inondé, les chaises, les tables sont renversées au sol.</p><p>Il regrette que l'ouragan ait frappé à quelques semaines des fêtes du mois de décembre, qui marquent la haute saison touristique à Acapulco.</p><p>"Nous allons mettre du temps à nous en remettre.Nous, tous les habitants d'Acapulco, sommes consternés par ce qui vient de se passer", commente-t-il."Et je vois peu de réactions (des autorités).Je sens que le gouvernement (régional) est incapable de nous aider.Mais nous avons besoin d'aide.Maintenant!"</p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: 

L'UE réclame des «couloirs humanitaires» pour Gaza, sous les frappes israéliennes

Description: <p>Khan Younès (Territoires palestiniens) (AFP) - Les dirigeants de l'Union européenne ont réclamé jeudi des "couloirs humanitaires" et des "pauses" dans le conflit pour venir en aide aux habitants de la ba
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L'UE réclame des «couloirs humanitaires» pour Gaza, sous les frappes israéliennes

Description: <p>Khan Younès (Territoires palestiniens) (AFP) - Les dirigeants de l'Union européenne ont réclamé jeudi des "couloirs humanitaires" et des "pauses" dans le conflit pour venir en aide aux habitants de la bande de Gaza assiégée, pilonnée sans répit depuis 20 jours par l'armée israélienne en riposte à l'attaque sanglante du Hamas.</p><p>Le mouvement islamiste palestinien a estimé jeudi à "près de 50" le nombre d'otages tués dans les frappes israéliennes dans la bande de Gaza.Les autorités israéliennes n'ont pas confirmé ce chiffre, que l'AFP n'a pas pu vérifier de manière indépendante.</p><p>Selon le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, plus de 7.000 personnes ont été tuées dans ces bombardements israéliens depuis le 7 octobre, en majorité des civils dont environ 3.000 enfants.</p><p>En Israël, 1.400 personnes, selon les autorités, ont été tuées depuis le début de la guerre, dont un millier de civils morts le jour de l'attaque contre Israël.</p><p>La communauté internationale redoute les conséquences d'une possible offensive terrestre d'Israël sur le territoire palestinien, où l'aide internationale n'arrive qu'au compte-gouttes pour les 2,4 millions d'habitants pris au piège dans des conditions humanitaires désastreuses. </p><p>Les dirigeants européens, réunis en sommet à Bruxelles, ont exprimé jeudi leur "inquiétude" concernant la dégradation de la situation humanitaire à Gaza, et appelé à la mise en place de "couloirs humanitaires" et de "pauses" pour répondre aux besoins de la population. </p><p>Les 27 se sont dits par ailleurs favorables à l'organisation d'une "conférence internationale de paix", qui aurait lieu "prochainement".</p><p></p><p>- "Le gouvernement est muet" -</p><p></p><p>Le 7 octobre, des centaines de combattants du mouvement islamiste se sont infiltrés sur le sol israélien depuis la bande de Gaza, lors d'une attaque d'une violence et d'une ampleur sans précédent depuis la création d'Israël en 1948. </p><p>Selon l'armée israélienne, 224 otages, israéliens, bi-nationaux ou étrangers, ont été enlevés au cours de cette attaque par le Hamas, qui a relâché quatre femmes à ce jour.</p><p>Jeudi soir, les familles d'otages ont prévenu à Tel-Aviv être arrivées "au bout de leur patience" et exigé d'être reçues par le gouvernement.</p><p>"Depuis vingt jours le gouvernement est muet, nous faisons tout nous mêmes", a déploré Eyal Sheni, le père de Roni Sheni, une soldate de 19 ans otage ou disparue.</p><p>Le Hamas a publié jeudi une liste d'environ 7.000 noms de Palestiniens tués selon lui dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, après que la crédibilité de ses bilans a été remise en question mardi par le président américain Joe Biden.</p><p>Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, interrogé sur ce point, a déclaré qu'il ne "contesterait pas" le fait que plusieurs milliers de Palestiniens ont été tués.Mais, a-t-il ajouté, "nous ne devrions pas nous fier" aux chiffres avancés par le ministère de la Santé du Hamas.</p><p></p><p>- "Raid ciblé" -</p><p></p><p>Pendant la nuit de mercredi à jeudi, l'armée israélienne a mené un "raid ciblé" avec des chars dans le nord de la bande de Gaza, en prélude à une offensive terrestre annoncée à plusieurs reprises et confirmée mercredi soir par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui a promis "d'anéantir" le Hamas.</p><p>Pendant ce raid, les soldats ont "frappé de nombreux terroristes, leurs infrastructures et des positions de lancement de roquettes antichars", avant de "quitter la zone", a annoncé l'armée.</p><p>L'armée a diffusé des images en noir et blanc du raid, montrant des véhicules blindés et des bulldozers passant au travers d'un grillage de protection, similaire à celui séparant Israël de la bande de Gaza.</p><p>Des vidéos tournées par l'AFPTV depuis Sdérot, dans le sud d'Israël, montrent un énorme nuage de fumée s'élevant au-dessus du nord de Gaza.</p><p>Une offensive terrestre serait extrêmement périlleuse dans ce territoire très densément peuplé, truffé de tunnels où le Hamas cache ses armes et ses combattants, et en présence d'otages.</p><p>La bande de Gaza, un territoire pauvre de 362 kilomètres carrés, soumis à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007, est placé depuis le 9 octobre en état de "siège complet" par Israël, qui y a coupé l'eau, l'électricité et l'approvisionnement en nourriture.</p><p>Des images satellite publiées jeudi montrent l'ampleur des destructions, avec des quartiers entiers rasés par les bombardements.</p><p>Depuis le 15 octobre, l'armée israélienne appelle la population du nord de la bande de Gaza, où les bombardements sont les plus intenses, à évacuer vers le sud.Au moins 1,4 million de Palestiniens ont fui leur foyer depuis le début de la guerre, selon l'ONU.</p><p>Mais les frappes continuent aussi de toucher le sud, proche de la frontière égyptienne, où sont massés plusieurs centaines de milliers de civils. </p><p>Jeudi, une adolescente a été sortie des décombres d'un immeuble de Khan Younès, une ville du sud du territoire.Elle a été transportée à l'hôpital après 35 heures passées sous les décombres.</p><p></p><p>- "Aucun endroit n'est sûr à Gaza" -</p><p></p><p>"Aucun endroit n'est sûr à Gaza", a affirmé jeudi la coordinatrice des affaires humanitaires de l'ONU pour les territoires palestiniens, Lynn Hastings. </p><p>"Où qu'on aille, on mourra", lâche Rahma Saqallah, qui s'apprêtait jeudi à quitter la région de Khan Younès.Cette femme avait fui la ville de Gaza, bombardée par l'armée israélienne, vers le sud, avec son mari et ses quatre enfants.</p><p>Elle en est repartie avec sa fille seulement, les autres ayant péri dans une frappe contre une maison dans laquelle ils se croyaient en sécurité.</p><p>Le président français Emmanuel Macron a jugé mercredi, au Caire, qu'une offensive terrestre israélienne, si elle devait être "massive", serait une "erreur".Son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi a, lui, appelé à éviter une "invasion terrestre de Gaza".</p><p>Aux Etats-Unis, le président Joe Biden a affirmé mercredi qu'Israël avait "le droit" de se défendre, mais qu'il devait faire tout son possible "pour protéger les civils innocents". </p><p></p><p>- "Pauses" humanitaires -</p><p></p><p>Pour Washington, un cessez-le-feu "à ce stade ne bénéficierait qu'au Hamas", classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.La Maison Blanche a suggéré plutôt des "pauses" pour faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire.</p><p>Seuls quelques dizaines de camions chargés d'aide sont arrivés à Gaza depuis le 21 octobre via l'Egypte, alors qu'au moins 100 camions par jour seraient nécessaires, estime l'ONU qui réclame d'urgence la livraison de carburant pour faire fonctionner les générateurs dans les hôpitaux, pomper et purifier l'eau.</p><p>Ce qu'Israël exclut, affirmant que cela profiterait au Hamas et à ses opérations militaires.</p><p>Selon Mohammed Abu Selmeya, le directeur de l'hôpital Shifa dans la ville de Gaza, le plus grand du territoire, "dix hôpitaux sont déjà hors service" et "plus de 90% des médicaments et des produits sont épuisés".</p><p>Alors qu'une partie de la communauté internationale redoute un embrasement régional, les échanges de tirs sont quotidiens à la frontière nord d'Israël avec le Liban, entre l'armée israélienne et le Hezbollah, soutenu par l'Iran et allié du Hamas.</p><p>La tension est très vive aussi en Cisjordanie occupée, où plus de cent Palestiniens ont été tués dans des violences depuis le 7 octobre, selon le ministère palestinien de la Santé. </p><p></p> Visuel miniature: Visuel: Pays: MondeURL: