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Les prix du pétrole reculaient hier en cours d’échanges européens, proches des plus hauts de l’année, sans trouver de nouvel élan avant la réunion de l’Opep et de ses partenaires, jeudi à Vienne. Vers 17h30 GMT, le baril de brent de la mer du NorPétrole : Le marché temporise avant la réunion de l’Opep
Les prix du pétrole reculaient hier en cours d’échanges européens, proches des plus hauts de l’année, sans trouver de nouvel élan avant la réunion de l’Opep et de ses partenaires, jeudi à Vienne. Vers 17h30 GMT, le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 63,28 dollars sur l’InterContinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 19 cents par rapport à la clôture de vendredi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance cédait 1,21 dollar à 57,74 dollars. Le WTI et le brent ont tous deux atteint en novembre leur plus haut niveau depuis plus de deux ans, et restaient proches de ces niveaux élevés, alors que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) va se réunir avec ses partenaires. «L’OPEP et la Russie vont enfin mettre un terme aux spéculations sur une éventuelle prolongation de l’accord de baisse de la production au-delà de mars 2018. Le prix du brent prend déjà en compte un nouveau délai, ainsi qu’un risque géopolitique qui fait grimper les prix», a résumé Hussein Sayed, analyste chez FXTM. L’accord, appliqué depuis début 2017, vise à limiter l’offre mondiale pour permettre aux prix, qui ont souffert d’une surabondance de la production entre 2014 et 2016, de se ressaisir. Les pays signataires doivent désormais décider de renouveler ou non l’accord, au risque de renforcer encore les prix et de galvaniser la production américaine, dont les entreprises privées ne sont pas tenues par l’accord mais qui profitent des prix du baril plus élevés pour financer les coûteuses extractions de pétrole non conventionnel. En Amérique du Nord, les prix étaient par ailleurs soutenus par la fermeture de l’oléoduc Keystone, qui relie le Canada aux Etats-Unis. «La fermeture, provoquée par une fuite, pourrait durer plusieurs semaines. En plus d’entraver le projet d’expansion de l’oléoduc, il dope les prix du WTI», a commenté Stephen Brannock, analyste chez PVM. Read more